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 you deserve all this sh*t... Ft. Nayoung

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MessageSujet: you deserve all this sh*t... Ft. Nayoung   you deserve all this sh*t... Ft. Nayoung EmptyLun 26 Avr - 18:31



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(soundtrack)


Une nouvelle matinée qui pointe le bout de son nez... Et encore une nuit vue défilée dans son intégralité, sans trouver le sommeil... Depuis cinq longues années, ce dernier semblait t'avoir définitivement oublié. Tel un fantôme, une chimère, un être invisible sortit d'un conte qui n'aurait jamais exister, il se cachait, se faufilait, disparaissait... S'amusant à te tourmenter, dans cette danse stupide et sans fin, ou le temps s'en mêlait, te destinant à vivre des nuits sans sommeil, sans repos, sans intérêt... Bien évidemment, restant humain malgré tout, il y avait bien des fois ou le sommeil finissait par réellement t'emporter, trop épuisé à force de ne jamais te reposer, mais là... Les rares fois où il venait finalement par pointer le bout de son nez... Ce sont les cauchemars qui arrivaient. Ces foutus cauchemars... Ceux-là même qui hantaient ton esprit, depuis tant d'années, et qui ne semblaient pas prêts de te lâcher... Ces mêmes cauchemars qui t'on valut à de nombreuses reprises de te réveiller en sursaut, trempé de sueur, le souffle saccadé, complètement affolé par les images qui venaient, encore une fois, de défilé te traumatisant encore un peu plus que tu ne l'étais déjà. Depuis un peu plus de cinq ans, maintenant, ce sont les mêmes images qui venaient te hanter dès que tu fermais les yeux.

Chaque fois, tu voyais son visage, tu la voyais là, planté devant toi, et tu entendais, encore et encore, comme un e boucle sans fin, tous les mots qu'elle avait prononcés. Enfin, qu'elle t'avais craché au visage, semblait être une façon de parler plus approprié... Et comme dans la réalité, tu ne réagissais pas, tu restais planté, livide, choqué, incrédule, incapable de bouger un muscle, ton cerveau étant trop bugué pour ne serait-ce que pensé à rétorquer quoi que ce soit. Pourquoi est-ce que t'étais resté bloqué sur ça ? Pourquoi ton esprit refusais de passer à autre chose, même après tant d'années ? Honnêtement, t'avais déjà essayé d'y réfléchir sérieusement, et à chaque fois, tu te heurtais à un mur, de plein fouet, parce que tu n'en avais pas la moindre idée. Le fait de devoir la voir tous les jours en cours sans exception ne devait pas réellement aider, c'est vrai, mais tout de même… De là à ressasser comme ça, à revivre encore et encore les mêmes événements passés... Un problème devait subsister. Le problème en question, tu savais très bien de quoi il s'agissait, mais le truc, c'est que tu refusais catégoriquement de l'avouer. Comme s'il s'agissait d'une honte, de quelque chose de malsain, t'avais enfermé ces sentiments, ces pensées, à double tour en toi, jetant la clé au loin pour être certain de ne jamais la retrouvée. Il fallait que t'arrives à oublier tout ça... À oublier le passé et à avancer. À arrêter de laisser ton cœur te rappeler tous les jours à quel point il était brisé, à quel point il se languissait d'elle, et à quel point il pouvait encore battre de manière effrénée, à chaque fois qu'elle se trouvait à tes côtés.

Là, dans ton dortoir, allongé sur ton lit avec pour seul vêtement un boxer, tu fixais le plafond, les premiers rayons de soleil venant chatouiller tes abdominaux plus que joliment dessiné. Comme d'habitude, t'étais en retard, enfin, avec tes notes personnes n'osait rien te dire de toute manière, alors t'en profitais. Perdu dans tes pensées, tu restais là un moment, avant de finalement pousser un long soupir, et enfin te décider à te bouger. Après une douche rapide et une préparation express, tu t'étais finalement rendus en cours, cours où bien sûr, comme d'habitude, tu te fis remarquer en bourrinant la porte d'entrée, arrivant en trombe comme un raz-de-marée avec une bonne heure de retard à rattraper. Comme d'habitude, t'étais passé à côté d'elle, pour rejoindre ta place, juste pour la faire chier, pour qu'elle te remarque, qu'elle puisse constater, encore une fois de plus ce qu'elle avait bêtement lâché. Une fois posé, l'assiduité prenant place à la place de la bêtise, tu avais finalement passé la matinée a étudié. À la pause déjeuner, tu l'avais encore une fois croisée, faisant mine de rigoler avec tes amis, comme si tu ne l'avait pas du tout remarquée, tu l'a bousculée, alors qu'elle avait les bras chargés... Résultat, tout finit par terre, et un " Merde, j'avais pas vus qu'ils avaient foutus un poteau en plein milieu du couloir..." Nonchalant, suivit de rires retentirent dans les couloirs, tandis que tu t'éloignais. Ton comportement... C'était celui d'un parfait connard, d'un goujat, d'un putain de mal élevé... Mais pour toi, tout ça, elle le méritait, elle l'avait cherché. Ça faisait gamin, immature, c'était débile et sans intérêt... Mais tu ressentais ce besoin viscéral de la torturer, de la faire souffrir pour le mal qu'elle t'avait fait... Elle ne réagissait jamais, alors toi, tu continuais, tu la provoquais, tu faisais tout pour qu'elle réagisse, mais rien n'y faisait, alors... Tu continuais.

Le reste de la journée se passa totalement normalement, rythmé par tes diverses brimades envers celle que tu tentais de te convaincre que tu haïssais. Quand les heures de cours et les heures de club furent enfin terminées, tu décidais, avec quelques camarades de classes de te rendre dans une boite de nuit, afin d'aller t'amuser et décompressé, après cette journée plutôt éprouvante niveau boulot. Passant dans ta chambre, afin de te changer et te rafraîchir, t'avais finalement rejoins les autres à la boite en question. À l'intérieur, tu rejoins tes amis, déjà présents et assit dans un coin, et rapidement, plusieurs nanas de ta promotion se joignirent à vous. Dès le départ, l'alcool coula à flots, sans que personne ne cherche à l'arrêter. L'ambiance, la chaleur environnante, les verres qui s'enchaînaient sans fin... Tout cela finit par te monter à la tête, irrémédiablement... Et inévitablement, la situation t'échappa... Et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, t'étais déjà en train d'embrasser une des filles qui s'était incrustée. Baiser effréné, passionné, elle finit inévitablement par grimpée sur tes genoux, alors que t'étais la, vautré sur ce sofa entouré de personnes qui dorénavant te semblais totalement étrangères. Totalement perdus, bourré, déconnecté, ta langue jouait avec elle de cette inconnue, et tu sentais ses mains commencer à vouloir se balader sur ton torse, offert à la vue de tous, vu ton allure débraillée. L'ambiance chauffait, et toi, t'étais tout sauf en état de l'empêcher. Cette fille, dans ton délire, t'étais en train de t'imaginer que c'était elle... Qu'enfin, tu l'avait retrouvée. Qu'enfin, de nouveau, elle était tienne, et que cette fois, plus rien ne pourrais jamais vous séparer... Ahlala, mon pauvre garçon, quel idiot tu fais.


 


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Moon Na YoungMessages : 4
Date d'inscription : 26/04/2021
Moon Na Young
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MessageSujet: Re: you deserve all this sh*t... Ft. Nayoung   you deserve all this sh*t... Ft. Nayoung EmptyLun 26 Avr - 19:26


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(soundtrack)


Encore une journée. Encore une nouvelle journée dans ce qui semble parfois s’apparenter à un enfer qui ne pourrait jamais prendre fin. Me levant sans grande difficulté malgré une nuit agitée, comme presque chaque fois, j’étais partie en cours en avance comme je le faisais régulièrement. Mes nuits étaient secouées de cauchemars en tout genre, de choses qui ne faisaient que me hanter encore et encore sans jamais ne vouloir s’arrêter. Je revoyais parfois mon accident.. D’autres fois je revoyais le visage du médecin au moment où il m’annonçait que mon bébé n’était plus là.. Parfois je revoyais le visage de Do San.. Celui complètement décomposé alors que je lui annonçait froidement que je ne voulais plus de lui, sans aucun ménagement, après l’avoir repoussé alors que j’étais à l’hôpital… Heureusement, dans ce chaos géant, de temps à autre j’avais la chance folle de revoir certains moments, des moments de bonheurs que j’avais vécu avec lui. C’était parfois des choses insignifiantes, du quotidien.. Mais rien que ça, ça me faisais un bien fou, comme si je retrouvais un peu d’oxygène avant de replonger dans une apnée qui s’éternisait sans jamais ne vouloir s’arrêter. Me voilà donc philosophe et poète de bon matin, ça promettait pour la suite de la journée tiens. Je sentais déjà, au plus profond de moi, que rien ne se passerait comme je le voudrais aujourd’hui. Comme une boule qui se nichait au creux de mon estomac, j’avais la sensation que quelque chose allait se produire, mais je ne saurais pas dire quoi, et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça allait me travailler tout le reste de la journée.

La première heure de cours se passa sans réel encombre, sûrement parce que lui n’était pas là, me permettant pendant un instant de détendre mon esprit, sans avoir besoin en permanence de le garder focus sur le professeur et sur le cours pour ne pas qu’il s’égare ailleurs. Malheureusement, cette liberté ne dura pas plus longtemps que ça, vu qu’il finit par décider de pointer le bout de son nez, passant évidemment près de moi, comme pour me montrer sa présence en ses lieux.. Comme si je ne l’avais déjà pas assez remarqué d’entrée de jeu. Je soupirais légèrement tout en ne lui adressant pas un seul regard, me concentrant sur ce qui se passait devant moi plutôt que sur cet énergumène qui venait de faire sa soudaine apparition. Le reste de la matinée passa plutôt rapidement avant que l’heure de la pause ne sonne. Ayant fait un aller rapide à la bibliothèque pour prendre quelques livres à des fins de recherches pour un devoir, c’était les bras plutôt chargés que je parcourais le couloir pour aller les lire tranquillement dans un endroit au calme, loin du brouhaha ambiant. Sauf que, soudainement, on me bouscula dans ménagement, laissant mes livres tomber au sol, s’écrasant tout simplement. Je levais les yeux vers celui qui était à l’origine de cette catastrophe, et bien évidemment son identité ne me surprenait même plus, alors qu’il me comparait à haute voix à un vulgaire poteau. Mon sang ne fit qu’un tour, mon regard froid et noir s’encrait sur lui. Il m’exaspérais et pourtant je restais de marbre face à toutes ses attaques.. Alors que, si cela aurait été n’importe qui d’autre, j’aurais pris un des livre en main pour lui balancer à la tête.. Mais non, pas avec lui.. Lui, je le laissais essayé de se rendre intéressant, je le laissait croire qu’il ne pourrait jamais m’atteindre… Alors qu’en réalité, il me brisait un peu plus le coeur à chaque seconde. J’avais beau être forte, avec un mental d’acier, il y avait des moments où même moi je ne parvenais pas à résister à l’appel de la douleur.. Mais pas là, pas maintenant, pas comme ça. Avec un self-control énorme, j’avais ramasser les ouvrages au sol, et j’étais partie continuer faire ma petite vie, comme si rien de tout cela n’était arrivé.

Pendant la journée, une fille de ma promotion m’avais parlé de l’envie de plusieurs membres de la classe de se retrouver dans un club, histoire d’être ensemble et de s’amuser un peu. J’avais légèrement rigoler, par sarcasme. Comme si ce genre de chose m’intéressais. Je n’étais pas du genre à traîner avec les gens comme ça, sauf avec ceux qui étaient mes amis proche, mais dans ma promo, personne n’avait réellement pu obtenir ce statut. Do San y serait, cette information ne m’étonnais même plus. De toute façon il passait son temps à ça maintenant. Sortir, draguer.. Il avait complètement vrillé.. Et comment faire autrement, que penser que tout ceci était totalement de ma faute ? Le garçon doux et gentil me manquait cruellement… Il avait été remplacer par un démon, dont l’unique but semblait de me faire subir mille tortures. Pas besoin d’être en enfer pour vivre tout ça, il l’avait amené jusqu’à moi. Et je subissait encore et toujours sans ne jamais rien dire, sans ne jamais me plaindre.. Sûrement parce qu’au fond de moi je savais que je le méritais.. même s’il allait parfois trop loin. Par réflexe, j’avais répondu que je viendrais peut-être, même si j’étais déjà persuadée de ne pas mettre un pied dans cet endroit.. Pour quoi faire ? Pour regarder ses imbéciles danser et se saouler ? Ou pour subir encore un peu plus les petits jeux gamins et complètement puérile de cet abrutit qui faisais toujours malgré tout battre mon coeur ? Aucun intérêt, vraiment aucun.

Le soir venu, là, seule dans ma chambre, je rangeais quelques affaire dans mon armoire, lorsqu’une boîte tomba de l’étagère du haut de cette dernière. Soupirant bruyamment, je me baissais pour ramasser son contenue.. Et mon coeur se serrait, alors que je me remémorait de quoi il s’agissait. Une boîte à souvenir, voici tout simplement ce que c’était. Elle contenait une partie de ma vie.. Une longue partie de trois années passés à ses côtés. Parce que malgré tout, je n’avais jamais pu me résoudre à oublier. Alors j’avais tout enfermer, et tout garder aller savoir pourquoi.. Et alors que je rangeais la boîte à sa place, un papier au sol attira mon attention, sûrement une photo qui était également tombée. Je la pris en main, et mon coeur s’arrêtait totalement de battre pendant quelques secondes… Il s’agissait de mon échographie, la seule que j’avais pus faire avant le drame. Lentement, je venais me posée sur la chaise, face à mon bureau, fixant intensément cette photo, avant que des larmes ne coulent spontanément. Des larmes que je n’avais jamais pu empêchées de coulés. Je retournais alors la photo que je posais devant moi un instant. Je devais reprendre mes esprits maintenant avant de définitivement sombré pour le reste de la soirée. Mon téléphone sonnant sur mon lit, me ramenait immédiatement à la réalité. Rangeant la photo dans le tiroir, je me dirigeais vers ce dernier, pour y lire un message d’une des filles de ma classe qui m’avais invitée ce soir.. Et comme prise d’une envie bizarre, je lui avais répondu « J’arrive. » me tuant moi-même à cet instant précis.

Prenant une douche rapide, j’étais entrain de me demander à quoi tout ça pourrait bien rimer… Mais ce petit retour dans le passé m’avais donné envie de le confronter. Je ne pouvais plus laisser les choses se passer comme ça, c’était trop, trop longtemps, c’était assez maintenant. Il ne me pardonnerait sûrement jamais.. Mais j’avais mes raisons pour agir comme je l’ai fais. C’était du passé et je ne voulais plus continuer à souffrir en permanence. Alors oui, j’allais aller à cette soirée, peut-être que j’allais m’amuser, et s’il s’amusait à dire quoi que ce soit, cette fois je lui répondrais. C’est donc dans cet optique là que je m’étais habillée, maquillée, coiffée, prête à m’envoler pour cette folle soirée, qui n’annonçait finalement, sûrement rien de bon vu l’état dans lequel je me trouvais actuellement suite à ce voyage dans le temps improvisé. Il ne me fallut pas longtemps pour rejoindre le club où tous les autres étaient déjà réunis. Me ralliant à un groupe de fille, celles qui m’insupportais le moins ; j’essayais de me détendre. Buvant un verre, puis deux. J’avais une bonne tolérance à l’alcool alors cela ne posait pas spécialement de problème. Ce qui m’en posais un par contre, c’était encore et toujours lui. Lui et son comportement horriblement outrageant. j’entendais les autres rires, les hommes le félicitant de loin. Et lorsque j’arrivais dans les parages, c’était pour finalement le trouver là, avec une pouffe de bas étage complètement avachis sur lui, entrain de l’embrasser, s’accrochant à sa langue comme si sa vie en dépendait. Je voulais rester de marbre face à ça.. Je voulais vraiment ne pas réagir, pas pour ça.. Et pourtant, là, maintenant, je sentais que c’était la fois de trop, la chose qui allait tout faire basculer. Il n’avait pas choisis le bon soir, pour jouer les dragueurs invétéré. Mon coeur brisé n’avait pas décidé à le laisser agir comme bon lui semblait. Alors qu’un serveur de la boîte passait avec une grosse carafe d’eau, je pris cette dernière au vole, ignorant les plaintes de se dernier, alors que mon regard, plus noir que jamais était verrouiller sur sa cible. Je me rapprochais rapidement du couple qui échangeait sa salive de manière passionnée et, sans aucune once de remord, je vidais le contenue sur la carafe sur eux.. Enfin, sur la tête de cette abrutie, mais inondant par la même occasion Do San, histoire de le rafraîchir un peu. Je jetais ensuite la carafe en verre au sol avec violence, la brisant en mille morceau sous le coup de la colère. Je venais littéralement d’exploser, et je l’avais fais sous le regard ébahit de tout ceux qui pouvait nous entourer. Mais je m’en fichais, je m’en foutais royalement.

Je sentais mon coeur me faire si mal à ce moment là qu’il était prêt à se déchiqueté dans ma poitrine. Ayant obtenue l’effet escompter, les ayant complètement stopper dans leur élan complètement inapproprié, et après un dernier regard haineux échangé. J’avais laisser tout le monde planté là, encore interloqué par la scène qui venait de se dérouler. Je ne voulais pas m’enfuir.. Mais j’avais la sensation que tout était entrain d’exploser dans ma tête, et c’était douloureux, beaucoup trop douloureux pour que je ne reste une seconde de plus là, dans cet endroit, avec tout ce petit monde encourageant cet homme.. Cet homme que je ne connaissais plus, et qui arrivait pourtant à me faire souffrir, encore et encore sans jamais s’arrêter...


 


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MessageSujet: Re: you deserve all this sh*t... Ft. Nayoung   you deserve all this sh*t... Ft. Nayoung EmptyLun 26 Avr - 20:23


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(soundtrack)


La musique, psychédélique, affolante... L'ambiance, chaude et enivrante, complètement endiablée... L'alcool, ce fluide divin, complètement enivrant, auquel il est tellement difficile de résister et qui est totalement destructeur... Ingurgité, ici, en grandes quantités, alors que vous veniez tous à peine d'arriver, comme s'il s'agissait d'un passage obligé... Et pour toi, c'était déjà terminé. En un instant, tout avait cessé d'exister, plus rien ne comptais, plus rien n'était en mesure de t'arrêter. Il n'y avait plus de cours, plus de fac, plus rien... Plus même cette ex, fameuse ex que tu prenais un malin plaisir a torturé, juste pour te venger qu'elle ait eut l'audace de te laisser tomber comme si tu n'étais rien... Rien d'autre qu'un consommable, un objet qu'on jette quand on en est lassé, ou qu'il a totalement perdu de son utilité. Elle ne s'était probablement pas rendu compte d'à quel point ce qu'elle t'avais fait, t'avais détruit, à l'époque. Pour elle, ce n'était probablement rien de grave, c'était probablement anodin, c'est vrai... Arrêter une relation de trois longues années, comme ça, du jour au lendemain... Tout gâcher, tout foutre en l'air, pour quoi... ? Un caprice ? Ou alors, elle s'était lassée ? Juste lassée de cette relation qu'elle avait finalement, trouvé bien trop monotone, bien trop niaise, et qu'elle avait simplement décidée d'arrêter avant d'être tellement envenimée qu'elle ne pourrait plus jamais s'échapper ? Honnêtement... T'en avais pas la moindre idée, et toutes ces questions... Toutes ces foutues questions, tu te les étais déjà posées, maintes et maintes fois, alors que t'étais enfermé chez toi, dans le noir, recroquevillé sur toi-même, n'ayant alors que cela à faire de penser, ruminé, et n'ayant que tes yeux pour pleurer... Ton cœur ouvert, saignant constamment, sans que ce trou béant qu'elle avait creusé ne puisse être jamais refermé....

Alors voilà, elle n'avait probablement pas la moindre idée de ce qu'elle t'avais fait subir, c'est bien pour cela que tu le lui faisais payer, comme si sa dette envers ton cœur était si longue que sa lecture prendrait toute l'éternité... Comme une vengeance pure et dure, il te fallait la brisée, brisé son cœur, son âme, la déchiquetée, la piétinée, comme si ce n'était rien, comme un vulgaire insecte, duquel on se débarrasserait ensuite en le jetant simplement à la poubelle... Tes mots, tes pensées, elles étaient dures, tu en étais conscient, mais c'était la triste réalité... Le destin avait décidé de la remettre sur ta route, comme pour se jouer de toi, te faire souffrir, alors t'avais simplement décidé de l'attraper et de le contré... Tu n'avais plus rien à voir avec ce petit garçon timide et effacer que tu avais pu être par le passé... Désormais, t'avais tout, absolument toutes les cartes en mains pour pouvoir lui donner la leçon qu'elle méritait... Voilà donc ce que c'était que d'être rongé par la haine, tellement rongé que l'on finissait tout simplement totalement aveuglé, au point d'en oublier les vrais sentiments... Ceux qui malgré tout subsistaient, dans ton cœur, et qui ressurgissaient, à la nuit tombée...

Là, complètement enivré, l'alcool coulant déjà dans tes veines, tel un poison qui se propageait, tu t'étais totalement laissé emporté et tu t'étais finalement mis a embrassé cette fille, que ton esprit avait simplement apparenté à elle, inconsciemment, aveuglé par ce liquide brûlant qui ravageait ton corps et tes pensées. Le baiser devenant plus poussé, c'est sous les railleries et les encouragements des autres que tu l'avait attirée sur toi, ta langue étant allée chercher la sienne pour se lancer dans une danse des plus endiablée. Ce petit manège dura un bon moment, au point que tu finissais par te demander si tu n’allais pas juste entraîner cette fille dans un coin et te la faire, comme ça, pour le fun, sans que cela n'est la moindre incidence sur ta vie… Mais c'était sans compter sur elle, et sa connerie.

En un instant, ton roulage de pelle intensif, s'était arrêté, et en ce même instant, en cette fraction de seconde, tu t'étais retrouvé détrempé. La température de l'eau, pour le moins glacée, t'avais remis le cerveau en place, t'avais fait revenir à la réalité, mais le moins que l'on puisse dire, c'est que tu n'y étais pas préparé. Bugué, sur le coup, incapable de bouger, tu avais fini par tourner ton regard vers elle, vers cette peste, cette imbécile, qui t'avais cassé ton coup, et qui, pour le coup, venait de te foutre dans un état de nerfs très avancé. Avant que tu n'es le temps de dire quoi que ce soit, la nana à qui tu roulais une pelle juste avant s'était déjà levée et précipitée vers ton ex " Mais p*tain, tu t'es prise pour qui espèce de grognasse ??!! Je vais t'éclater la face !" Sans prévenir, elle lui attrape alors les cheveux, sans ménagement, et elle commence à vouloir la frapper... Avachis sur ton canapé, tu observes la scène, incrédule sur le moment, mais tu finis par très rapidement te lever, et t'interposer. Attrapant la fille par le bras, sans plus de ménagement qu'elle n'en avait eut à son égard, tu l'écartes d'elle, avant de lui lancer un regard plus noir que l'enfer lui-même. " La touche pas... J'en fais mon affaire." Repoussant la fille vers l'arrière, c'est finalement vers elle que tu te diriges. À son tour, c'est elle qui se fait attraper par le bras, et dans lui demander son avis, trainée jusqu'à une salle dérobée, bien plus insonorisée, où il serait plus facile de pouvoir discuter, enfin plutôt... Gueuler, et tout ça, sous les regards complètement stupéfait de ceux qui se trouvaient aussi à cette soirée.

La lâchant à l'intérieur de cette salle comme un sac, un poil violemment, au point qu'elle finit plaquée contre un mur, tu fermes la porte derrière toi, à clé, clé que tu glisses ensuite dans la poche de ton pantalon, et tu te poses contre cette dernière, bloquant ainsi toute issue. Le regard d'abord baissé, tes yeux fixent le sol, où ton visage et tes vêtements étaient en train de gouttés, bien trempés à cause de sa stupidité. Un rire stupide s'échappe alors de tes lèvres, le genre de rire nerveux qui ne présageait rien de bon à venir et puis, ton regard se lève enfin et se pose sûr elle. Si tes deux yeux avaient été des revolvers, à ce moment précis, ils auraient déjà tirés et touchés leur cible, tant ton regard était assassin et mauvais. " Mais où est-ce que tu te crois au juste... ? " Tu commences, tes pas s'avançant vers elle, lentement, très lentement. " Tu te permets de faire ta crise de jalousie de merde, après ce que t'as osé me faire ? C'est ça ? " Tes mains se glissent dans tes poches, et tu avances toujours, tel un prédateur, vers ta proie complètement piégée. " T'es une garce... Tu le sais ça ? Une petite garce, qui croit qu'elle peut tout avoir gratuitement et ensuite tout jeter comme si ce n'était rien... " Ton regard assassin sur elle, tu passes ta langue sur tes lèvres, comme si t'allais la bouffer. " Allez, avoue... Tu mourrais d'envie d'être à sa place à l'autre, c'est ça ? Tu crèves d'envie que je te laisse goutter à ce nouveau corps... Avoue que ça te tue, littéralement, d'avoir laissé ça te filer entre les doigts..." Tes pas s'arrêtent, parce qu'enfin, tu as atteint ton but. La piégeant littéralement, tu poses tes mains de part et d'autre de sa tête et ton visage s'approche dangereusement. " Si c’est ça qui te manque, si tu veux tester, je peux toujours te sauter... Qu'est-ce que t'en dis, hein ? En souvenir du bon vieux temps… Et puis tu me dois bien ça, hein... T'as ruiné mon coup de la soirée. " Tes mots sont cinglants... Tu lui parles comme si elle n'était rien, rien d'autre qu'une petite chose insignifiante, un jouet avec lequel tu rêvais de pouvoir à nouveau t'amuser. Ton visage se trouvait prêt du sien, bien trop prêt, et malgré que tu sois bien trop borné pour te l'avouer... Ton cœur s'était réveillé, et il battait plus fort qu'il n'avait jamais battu au cours de ces cinq dernières années... Reste à savoir si maintenant que vous étiez seuls, tu serais réellement en mesure de continuer à porter ce masque de fer, cette personnalité fausse, exacerbée que tu ne cessais d'exhiber... Sans complètement flancher.



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Moon Na YoungMessages : 4
Date d'inscription : 26/04/2021
Moon Na Young
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MessageSujet: Re: you deserve all this sh*t... Ft. Nayoung   you deserve all this sh*t... Ft. Nayoung EmptyMer 28 Avr - 22:57


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(soundtrack)


Je ne savais pas ce que je faisais là. Je n’arrêtais pas de me répéter cette phrase en boucle alors que j’étais à peine arrivée depuis cinq minutes dans cet enfer. Tout ceci, ce n’était pas le genre de choses que j’aimais faire. Tout ceci ce n’était pas mon univers. Et pourtant, comme si je voulais pousser la souffrance à son paroxysme j’avais débarqué sur un coup de tête ici. Pourquoi ? Parce que mon coeur était retourné, meurtrit, brisé. Parce que lorsque j’ai entrevue le contenue de cette fameuse boîte tout à l’heure, tous mes sentiments ont ressurgit d’un coup, et m’ont donner une furieuse envie de le voir. Lui, l’objet de toutes mes préoccupation, celui qui ne quittait jamais mes pensées chaque jours, et pourtant j’essayais de l’en éloigner encore et encore.. Mais sans succès. Il était là, et il restait là, bien accroché, et ça me désespérais. Je voulais le voir et pourtant je savais que je fonçais droit dans le mur.. Pourtant j’y allais quand même, et la tête la première en plus. Cela n’avais aucun sens, vraiment aucun. Comme s’il ne me faisais pas assez souffrir au quotidien, j’allais en redemander une dose de moi même en allant sur son terrain de chasse préféré. Pourtant cette fois, je m’étais jurée que les choses seraient différentes. Je voulais le confronter, je voulais qu’il comprenne que tout ceci était terminé. Je ne voulais plus me laisser faire comme je l’avais fais jusqu’à aujourd’hui. J’estimais que ce petit jeu avait assez durer. Il voulait me faire payer la souffrance que je lui avais causer… Mais j’avais souffert plus que ma part dans cette histoire. Biensur, il n’en avait aucune idée.. Mais lorsque j’avais revu cette échographie, toute ma peine était remontée avec une violence inouïe.. Alors oui, il était temps d’arrêter toutes ses conneries. Il était temps d’enterrer la hache de guerre, et de repartir à zéro.. Je savais que c’était complètement fou et utopiste, qu’il ne verrais sûrement pas la moindre raison de me faire ce plaisir. Mais au moins j’aurais essayé. Mais ma dose de souffrance venait d’atteindre sa limite, elle débordait presque, il était donc temps que tout ça s’arrête pour de bon.

Là, au milieu d’un groupe de filles que je n’appréciais même pas, je faisais mon possible pour essayer de tenir un minimum la conversation qui était lancer. Je buvais en même temps, comme pour essayer d’assommer mon cerveau face à toute ses imbécilités qu’elles pouvaient débiter à l seconde. Mis quoi que je fasse, je n’arrivais pas à décrocher mes penser de Do San. Il était là, quelque part, je le savais.. Mais il était hors de question de le chercher. Je savais qu’à un moment donné, je finirais par le croisé, c’était inévitable. Et je ne savais pas réellement si j’étais prête à ça ou non. Mais il fallait croire que j’allais devoir me préparer et plus vite que ça, car un brouhaha non loin de nous attira l’attention de tout notre petit groupe. Et je pus reconnaître son nom être prononcé. Pendant un instant, mon coeur se serrait alors que je partait en direction du vacarme qui se faisait. Et ce qui je vis.. Me brisait le coeur instantanément. Si je l’avais déjà vu embrassé des filles devant moi, là c’était pire que tout. On était à la limite de l’indécence, si on l’avais laissée faire, cette nana l ‘aurait complètement déshabillé sur place. Il faut croire qu’il a tendance à attirer les nymphomanes complètement détraquées qui n’ont absolument rien dans la cervelles. Forcément, les filles intelligentes et avec de la classe, c’est quand même plus dur à approcher quand on est devenu un abrutit arrogant comme lui… Pourtant, malgré tout, j’avais cette boule de haine qui grandissais en moi, au point de complètement m’empêcher de respirer, et c’est sans réfléchir que j’avais laisser la suite arriver.

Attrapant au vole une carafe remplie d’eau glacée, je l’avais complètement déversée sur le couple qui échangeait tellement de fluide qu’ils auraient pu se noyer dedans. Ma petite attaque eu l’effet escompter, car ils se stoppèrent dans la foulée. D’ailleurs, cette potiche n’avais pas apprécier ma petite action de séparation. La fixant un regard noir, je la laissais venir vers moi, et alors qu’il attrapait mes cheveux, je me disais qu’il était finalement tombé bien bas de fréquenter ce genre de folle.. J’allais littéralement la gifler au moment où le brun se décidait à intervenir, empêchant cette écervelée de me toucher plus longtemps. Je le fixais une seconde, perplexe, j’aurais pourtant été persuadée qu’il aurait trouvé notre confrontation à cause de lui intéressante à regarder. Il m’attrapais finalement par le bras, m’entraînant avec lui sans aucun ménagement, trop fort pour que je puisse y poser une réelle opposition. Mais au fond, avais-je réellement envie de faire ça ? Non.. Enfaite, je savais que c’était « Le » moment, celui de la confrontation qui arrivait.. Et il était hors de question que je m’y subsiste. Pas maintenant alors que j’avais pris mon courage pour venir jusqu’ici. Il m’entraîne alors jusqu’à un endroit, une pièce où personne ne se trouvait, m’y jetant presque, au point où je me retrouvait propulser jusqu’au mur du fond. Je le fixais alors sans rien dire, l’observant fermer la porte à clé, me coupant toute solution de sortie pour lui échapper.. Mais je m’en contre fichais, car aujourd’hui, ce soir, je n’avais pas envie de lui échapper, pas avant que toute cette histoire est prit un tournant qui me convenait, et j’étais prête à lutter pour que ça puisse arriver… Sauf que, comme souvent, les choses ne se passent jamais comme on l’aurait voulu.

Pourtant j’aurais dû le sentir venir à dix kilomètre. Sa meilleur défense, c’était l’attaque. Alors il m’attaquais, encore et encore. Il brisait mon coeur en morceaux, en mille et un morceaux qui ne faisaient que se briser eux mêmes en d’autre morceaux.. Comme si mon coeur ne désirait plus être reconstruit. Mais comment le pourrait-il après tout ça en réalité ? Voilà ce que j’étais pour lui, une garce qui l’avais jeter comme un déchet.. Et il me balançait tout ça sans sourciller, avec son regard assassin et son sourire de prédateur. A quoi jouait-il au juste exactement ? J’avais la sensation qu’il était prêt à me dévorer sur place… Et ça me fit un drôle d’effet, un effet que je ne serais pas capable de décrire actuellement. Mais le fait est que les choses étaient entrain de prendre une torture que je n’avais absolument pas envisager. Lancé dans une provocation exacerbé, il venait placer ses mains de chaque côté de ma tête, son corps planté en face du miens. Il était maintenant tellement proche que je pouvais sentir son souffle.. Et pendant tout ce temps, pendant tout ce manège qu’il m’avais servit, je n’avais pas bouger. Je l’avais fixée, neutre, de marbre, n’affichant absolument aucune émotion. Mais là, alors que sa connerie semblait enfin toucher à sa fin, qu’il avait terminé de piétiner mon coeur déjà en vrac… Je lui souris. Un sourire sarcastique, un sourire presque cruel à vrai dire… Il venait de m’attaquer, il venait de me faire mal.. Et je me l’étais promis, je me l’étais jurée.. A partir de maintenant ce serait coup pour coup, coeur brisé pour coeur brisé. « C’est bon tu as terminé ton petit numéro de mâle alpha ridicule ? » Je le fixais, observant un instant les gouttes d’eaux dégoulinant sur son visage. Visage que je peinais parfois à reconnaître tellement il avait changer. Quand au reste.. Il n’avait plus rien à voir avec le Do San que j’avais connu.. Et aimer. Cet homme semblait définitivement partit et enterré.  « Tu crois qu’il suffit de gonfler un ou deux muscles pour me donner envie de toi à nouveau ? Tu es pathétique. » Les mots sortaient, presque craché, comme pour déversé leur venin. Je n’avais pas l’intention de lui faire mal à la base… Mais je souffrais trop, alors comme lui j’attaquais, j’attaquais sans ménagement pour le faire souffrir autant qu’il me faisais souffrir. « Tu es persuadé d’être devenu un homme parce que t’arrive à écarter les cuisses de la première pétasse qui passe ? Arrête de te leurrer, mon coeur. Tu vaux rien. » Et voilà, finalement j’étais entrain de me faire mal à moi même en agissant de la sorte. Chaque mot qui sortait pour faisais souffrir à un point incroyable. Et le pire, c’est que je n’étais même plus capable de m’arrêter. Je haïssais cet être méprisable qu’il était devenu. Et je lui faisais bien comprendre.

Lentement, une de mes mains vint se placer dans sa nuque, avant de se perdre un instant dans sa chevelure mouillée de par mon œuvre. Mon sourire réapparaît alors, alors que je l’attirais un peu plus à moi rapprochant sensiblement nos lèvres. Je savais que j’étais entrain de faire une connerie, de jouer avec le jeu. Mais je voulais le provoquer, je voulais à mon tour jouet avec lui, comme il pensait l’avoir fait avec moi… Je n’en revenais pas de la personne qu’il m’avais fais devenir. Lui qui avait toujours su me calmer, m’apaiser, m’adoucir… Actuellement, il faisait ressortir ce qu’il y a de plus sombre en moi.. Et je détestais ça au plus haut point. « Et puis… C’est toi qui me fais prisonnière ici avec toi. Alors sois honnête.. Admet que c’est toi qui aurait voulu que je sois à la place de cette fille… Et que ça t’emmerde que la seule que t’aimerais pouvoir avoir… Soit complètement insensible à ce pseudo charme que tu t’es fatigué à construire. » Oui j’allais loin dans la provocation, insinuant qu’il me désirait alors que de mon côté il me laissait complètement indifférente. Ce qui était totalement faux… Il suffisait d’entendre les battements de mon coeur frénétique en cet instant pour savoir que tout ceci était une provocation pur et simple. Et qu’en réalité… Je l’aimais toujours autant qu’avant. Quand à l’attirance que j’avais pour lui.. Elle n’a jamais cessé d’exister. Il m’attirait déjà à l’époque, et rien n’avais changé aujourd’hui, ce n’était pas ses changements physique qui avait jouer.. Mais ses cinq années de longues séparations, à ne jamais nous être retrouvé si proches dans une situation complètement folle comme celle que nous étions entrain de vivre… Ne faisais que raviver cette flamme que j’aurais pourtant voulu éteindre pour de bon.

 


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MessageSujet: Re: you deserve all this sh*t... Ft. Nayoung   you deserve all this sh*t... Ft. Nayoung EmptyMer 28 Avr - 23:11


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(soundtrack)


Est-ce que c'était si facile de faire basculer une situation, d'une manière aussi radicale, et de manière si rapide ? Est-ce qu'on pouvait vraiment, réellement, passer du coq à l'âne et passé d'une soirée plutôt agréable en mode "détente" si on peut dire, à une ambiance complètement tendue, pire que tendue au point où on voudrait juste retourner s'enfermer chez soi, verrouillé la porte à double tour, et ne plus jamais en sortir ? Et bien, de toute évidence, et à bien y regarder... Il semblerait que oui. Le cul posé sur ce canapé, dont la propreté laissait quand même légèrement à désirer, tu ne demandais rien à personne. T'étais là, posé, à picoler, à vivre ta meilleure vie, comme si de rien était, voulant juste, pour le temps d'une soirée, tout oublier, te laisser aller, ne plus penser à rien, et surtout pas à celle qui depuis bien longtemps maintenant, te hantais. L'alcool était un bon remède, les filles aussi... C'est probablement pour cela que tu enchaînais les deux, depuis quelque temps désormais, sans t'arrêter. Tu ne trouvais de réconfort que quand ton cerveau se mettait en veille. Il n'y a que quand il s'arrêtait de fonctionner que tu étais en paix avec toi-même... Ce n'est que dans ces moments-là que tu pouvais ne penser à rien, ne pas ruminer ta haine, ta rancœur, ton chagrin, et te laisser aller...

Chaque soir était rythmé par la recherche d'une nouvelle conquête. Chaque matinée par un coup de pied au derrière, en lui sommant de dégager. Les filles étaient devenues des lots de consolation, des objets, dont tu disposais comme bon te semblais. La tâche rendue beaucoup plus aisée au vu de ton nouveau physique difficilement acquis, t'avais quasiment toutes les filles à tes pieds. Difficile de croire qu'avant, pas une ne daignait poser les yeux sur toi, où même t'approcher, trop stupides pour essayer de creuser et découvrir ta personnalité. Difficile de croire que toi, ce petit blondinet, petit mec à lunettes, complètement coincé et enfermé dans ses livres de manière constante, ce soit réellement changé en un tombeur, capable de choper dix filles dans la même soirée, sans se fatiguer. Encore une fois, question redondante ici, est-ce qu'il était réellement possible de passer du coq à l'âne, d'une manière aussi violente que cela ? Et bien oui, en effet. T'en étais la preuve vivante, en fait. Le garçon timide avait commencé à mourir, à mesure que ton corps, c'était mit à changer. Passant des heures et des heures à la salle, motivée par l'unique idée de ne plus du tout ressembler à celui que tu étais, et qu'elle aimait, t'avais persévéré, et ça avait fini par payer. Le changement final fut si brutal que même tes proches eurent du mal à te reconnaître, en réalité. Nouveau corps, nouveau look, nouvelle personnalité... C'est comme si à ce moment-là rien n'avait été en mesure de t'arrêter.

Le pire dans tout ça, c'est que tes propres parents n'avaient pas du tout apprécier... Ils eurent même tendance à dire que c'est comme si tu avais enfilé un costume, mis un masque et fait tout pour pouvoir te cacher, enfermant à double tour ta souffrance, l'enterrant profondément, pour finalement jeter la clé. Dès le départ, ils n'avaient pas apprécié, avaient critiqué, et toi, qu'avais-tu eu à répondre à cela ? Et bien rien, rien mis à part un bon gros jet de mépris et de haine dans leurs visages, t'enfermant dans ta propre mascarade, comme s'il s'agissait de la seule chose à faire. Ils avaient tout sauf torts... Tu le savais, t'en étais bien conscient, le seul problème, c'est que t'avais choisis de l'ignorer. Pour toi, tout ce qui comptait, c'était d'arriver à t'éloigner un maximum de ton image passée. En procédant de cette manière, t'avais pensé que tu arriverais forcément par tout oublier, avancer, arrêter de la regretter... Le seul truc dommage, dans toute cette histoire, c'est que ça n'avait pas, mais alors vraiment pas marché...

Enfin. Ta conquête dégagée par la force des choses, où plutôt non, par ce jet d'eau glacé sur sa tête blonde décolorée, tu l'avait dans un premier temps observé se lever, complètement incrédule et bugué face à ce spectacle totalement surréaliste qui se jouait devant tes yeux écarquillés. Quand ton cerveau avait finalement décidé de se remettre à fonctionner, tu t'étais finalement bougé de ton canapé, et tu avais chopé cette folle hystérique, avant qu'elle ne puisse essayer de réellement abîmer ton jouet préféré. La dégageant sans ménagement, c'est finalement toi qui empoignais une des bras de Nayoung, sans réel management, et qui l'entraînait à l'écart. La balançant dans une salle avant de toi-même y entrer et de verrouiller la porte, faisant d'elle ta prisonnière, ta petite chose attitrée. Commençant à t'avancer vers elle en déblatérant toutes sortes d'inepties, un regard assassin sur ton visage tu t'étais approcher, lentement, très lentement d'elle, jusqu'a arrivé enfin à sa hauteur, te collant à elle littéralement, ton visage si proche du sien que tu sentais son souffle venir taper contre tes lèvres. Tes mains de part et d'autre de sa tête, tu l'observais attentivement, et parfois ton regard se perdait sur ses lèvres, lèvres que tu rêvais secrètement de pouvoir de nouveau embrassées. Et bizarrement, contre toutes attentes, la demoiselle se mit à sourire... Un sourire comme jamais tu n'en avais vu sur son visage de poupée et finalement, elle se mit à parler à son tour. Bien trop habitué à ce qu'elle s'écrase constamment, tu l'écoutes, sans rien dire, presque choqué par ses paroles, sur le moment. Arquant un sourcil, un sourire étrange perché sur ton beau visage, tu la fixes, sans ciller, la laissant essayer de cracher le pseudo-venin qu'elle te sortait sans ménagement. On ne peut pas dire que cela ne t'atteignait pas... Au contraire. Malgré que tu ne laisses rien paraître, plus les mots s'enchaînaient, plus ton cœur se serrait. Son "mon cœur", bien que totalement ironique fit faire un bon à ton organe, l'espace d'un instant et tu dus énormément lutter pour ne pas laisser une expression triste venir se poser sur tes traits fatigués. Elle savait faire mal, elle aussi, tu le reconnaissais volontiers et elle ne tarderait pas à le payer. De toutes évidences, elle ne sortirait pas entière de cette salle... T'allais t'en assuré.

Toujours muet, cette expression particulière ne quittant pas tes traits, tu gardais ton regard dans le sien, sans bouger. Alors que finalement, une de ses mains se glissait dans ta nuque, tu tiques, et cette fois, ton cerveau se met à vrillé. Ce coup-là t'étais loin de t'y attendre, très loin même. Tu n’aurais jamais imaginé qu'elle aille jusque-là, qu'elle te provoque délibérément de cette manière... En jouant à cela, elle avait débuté un jeu dangereux, jeu dans lequel il n'aurait mieux valus jamais ce lancer, surtout avec toi qui, quand il était lancé, était bien impossible à arrêter. Tes lèvres désormais extrêmement proches des siennes, tu sens ton cœur tambouriner dans ta poitrine, un sentiment étrange s'emparant de tes pensées. C'était un tel bordel dans ta tête, à ce moment précis que t'étais sûr que la situation allait dégénérer...

Un large sourire se dessinant sur tes lèvres, tu lèves tes yeux, jusque-là encrés sur ses pulpeuses, et tu poses ton regard dans le sien. Tes yeux brillent d'une lueur étrange en cet instant précis. " Et bien et bien... On dirait que ça y est. Tu t'es enfin révélée." Tu commences, mordant ta lèvre inférieure, légèrement. " C'est drôle... Pour une fille qui dit être totalement insensible à mon charme, je te trouve vachement démonstrative... " Tu ris légèrement, et sans lui laisser le choix, tu colles complètement ton corps au sien. " Ton petit corps... Regarde un peu comment il continue de vibrer, face au mien..." Tes mains, auparavant de part et d'autre de sa tête s'étaient glissées le long de son corps. Sans ménagement ni sans la moindre douceur, elles parcouraient ce petit corps frêle, qu'elle ne connaissait que trop bien, le petit jeu dangereux qu'elle avait lancé n'en étant qu'à ses prémices... " Arrête de te voiler la face..." Ton regard planté dans le sien, tu respirais à plein poumon son parfum... C'était le même, il n'avait pas changé. Et ça te flinguais le cœur... " T'as envie de moi... Et ça te tue littéralement de le reconnaître... Je te manque, au quotidien, et tu t'auto-flagelles d'avoir été une connasse et de m'avoir laissé tomber du jour au lendemain..." L'une de tes mains glisse le long de ton corps, jouant alors un peu trop prêt de ses attributs qui, bien que tu ne l'avouerais jamais, te faisais encore beaucoup trop d'effet " N'oublie pas quelque chose, ma chérie... " Encore une fois, sans ménagement et sans lui demander son avis, une de tes mains attrape le bas de sa robe, et elle la lui remonte, d'un coup sec, dévoilant son sous-vêtement. " Ton petit corps frêle... Ce sont ces mains-là qui l'on parcourut pour la première fois... " Ta main glisse le long de son ventre, et se rapproche prêt, bien trop prêt de cette zone si sensible... Pour finir par s'y poser. " Ce sont ces doigts, qui t'on fait éprouver tes premiers émois... Je m'en souviens encore... Tu couinais, t'étais complètement en transe... C'était mignon..." Et en même temps, tes doigts jouent avec elle, par-dessus son sous-vêtement, sans scrupule, sans vergogne. Sourire moqueur et sarcastique à la clé, tes caresses se font plus appuyées. " Ces mains-là ont tout exploré de toi... Les moindres recoins, la moindre parcelle de peau... Et tu oserais me dire, que là, maintenant, elles ne te font plus le moindre effet ?... Laisses tomber. Arrête de jouer. " Tirant finalement sur sa culotte, ta main se glisse à l'intérieur, jouant directement avec son intimité, sans te faire prier. Ta deuxième main l'attrape par la nuque, l'attirant à toi sans la moindre douceur, pour finalement plaqué tes lèvres sur les siennes, et lui donner un baiser qu'elle n'était, pour sûr, pas prête d'oublier...

Tu t'étais totalement laissé emporté par ce jeu stupide, dans lequel elle vous avait lancé. En une fraction de seconde, ta belle détermination, ta colère, ton mépris envers elle... Tout s'était envolé, pour finalement laisser ta frustration accumulée depuis des années, enfin s'échapper... Toute la situation avait totalement dégénéré, alors la seule chose à faire, dans un cas pareil, c'était probablement de laisser faire... Sans penser aux conséquences que cela pouvait engendrer.

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Moon Na YoungMessages : 4
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Moon Na Young
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MessageSujet: Re: you deserve all this sh*t... Ft. Nayoung   you deserve all this sh*t... Ft. Nayoung EmptyMer 28 Avr - 23:12


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Je n’étais pas venue là pour ça. Je n’étais pas venu pour terminée enfermée à double tour dans une pièce avec celui que j’aimais autant que je détestais par dessus tout. Il m’avais fait souffrir mille et un tourment depuis que nous étions dans la même classe à l’université.. Et malgré tout, je continuais de l’aimer même si j’essayais de tout faire pour oublier ce sentiment horrible que je n’arrivais pas à contrôler. Je devais être masochiste, réellement, il ne pouvait pas y avoir d’autre explication possible. Sinon comment comprendre que mes sentiments persiste malgré le mal qu’il me faisait subir ? Etais-je vraiment tombé si bas que ça ? Pourtant, j’ai tout fais pour l’oublier, lorsque j’ai compris qu’il était trop tard pour tenter quoi que ce soit pour le récupérer. Car oui, l’idée m’a effleurer l’esprit, en réalité elle était même resté accrochée à moi pendant un long moment. Mais il avait changé… Beaucoup trop changé. Tellement changé que je n’arrivais plus à le reconnaître. Et comment aborder la personne qui vous déteste le plus, et dont la seule distraction dans sa journée est de vous faire souffrir en représailles du mal que vous lui avez causé, afin de lui dire qu’il vous manque et que vous aimeriez revenir en arrière. Impossible, irréaliste. J’avais finis par abandonné cette idée alors que je le voyais enchaîner les filles sans importances. Alors j’ai voulu tout abandonné, j’ai voulu me protéger, repartir à zéro ... Mais pendant tout ce temps… Jamais Do San n’avait quitté mes pensées, et je désespérait que ça n’arrive un jour. Ne pourrais-je donc jamais passé à autre chose ? Suis-je condamné à vivre avec cette souffrances permanente ? Ses regrets de mes agissements passés ? Punissions divine sûrement, punis pour tous ses mauvais agissement, punis pour n’avoir pas su protéger cet être qu’on m’avais confié.. Pendant longtemps, j’avais été prête à subir tous les châtiments, tous les tourments qu’il voulait m’infliger, et tant pis pour le reste. Mais au bout de cinq longues années.. Il était potentiellement temps de se stopper, d’arrêter, et d’aller de l’avant.

Mais il faut croire que Do San ne l’entendais pas.. Mais alors absolument pas de cette oreille. Là, face à moi, avec son regard de tueur, de prédateur.. Il s’approchait, encore et encore, jusqu’à combler cet espace qui nous séparait. Ses mots étaient blessants, tranchants.. il voulait m’atteindre, il voulait me blessé, il voulait sûrement que je ne puisse plus me relever. Il me provoquait, persuadé que mon attirance pour lui n’avait jamais changé, que je regrettais de l’avoir laisser tomber au vu de son évolution.. Et même si je devais avoué que sa musculature développé et son nouveau look le rendais aussi sexy que l’enfer.. Cela ne changeais rien au fait que son ancien lui me manquais. Je n’étais pas tombée amoureuse de son physique.. Mais bien de la personne qu’il était réellement, celle qui se cachait tout au fond de son être, et que tout le monde avait été trop bête pour essayer d’apprécier. Il était souvent moqué, montré du doigt, rabaissé.. Mais jamais je ne l’avais regardé avec les yeux de ses abrutis finis. Tout desuite, il avait su éveiller quelque chose en moi. Mes sentiments pour lui s’était rapidement développer, surtout quand je voyais les pouvoirs d’apaisement qu’il avait sur moi, moi ce volcan en éruption permanent qui avait un mal fou à ne pas partir au quart de tour. Il avait su comment s’y prendre avec moi, et c’est tout naturellement que notre relation avait commencée. A partir de là, plus question de laisser personne s’en prendre à lui en ma présence. Le premier qui avait un truc à dire se prenait le premier objet à ma portée dans la tête et c’était vite réglé. Au final, les choses avaient finis par se tasser, et on avait passés trois merveilleuses années ensemble, à s’aimer sans aucune retenue. Au moins d’avoir créer la vie ensemble… Mais ça c’est encore une autre histoire. En attendant, je pouvais voir les ravages que notre rupture avait eu sur lui. Je pouvais voir que le Do San que j’avais connu avait totalement disparut.. Ou alors qu’il l’avait enfermé à double tour quelque part. Je n’étais sûrement pas prête de le savoir.

En attendant, plus décidée à me laissé faire, je lui avais répondu cette fois-ci. Terminé le silence de ses dernières années. Terminé la torture et la souffrance à sens unique. Il allait maintenant goûter à son propre venin. Je refusais de le laissé avoir l’ascendant sur moi plus longtemps. Le petit jeu était terminé. Et s’il voulait se frotter à moi, il allait se piquer, et tant pis pour les représailles que cela pourrait susciter. Je vois bien à son regard qu’il est surpris, qu’il ne s’attendait pas à se revirement de situation soudain. Et je pique, je pique encore, j’essaie de lui faire mal.. Comme si cela pouvait apaiser mon coeur qui saignait, qu’ils avait fait souffrir en permanence. Je voulais lui faire partager cette douleur. Je voulais qu’il comprenne que la vraie Nayoung était là, devant lui. Cette fille qui n’avait peur de rien, ni de personne, cette fille qui jamais ne laissait personne s’en prendre à elle. Et aujourd’hui, il était celui contre qui je me défendais. Quelle ironie en y réfléchissant un peu. Et comme si j’avais envie de pousser le vice plus loin, j’avais passé ma main dans ses cheveux. Ses magnifique cheveux couleur d’ébène qui lui donnait un air si différent que le blond qu’il avait arboré pendant toutes nos années lycée. Rien qu’avec ce toucher.. je retrouvais des sensations passés, des sensations qui me replongeais bien malgré moi dans des souvenirs que j’aurais pourtant préférée oublier. Et ce geste… Je savais que j’allais rapidement le regretter. Je me sentais basculé, lentement mais sûrement, vers ce côté sombre de moi-même, ce côté que j’avais longtemps combattu. Mais il me poussait dedans, les deux pieds en avant. Alors je jouais, je jouais jusqu’à ce que le jeu m’emporte entière.. Parce que nulle doute que ce jeu entre nous n’aurait probablement pas de réel gagnant. On allait se faire mal, s’attaquer sans jamais accepter de baisser les armes.. La suite me semblais plutôt incertaine, mais une chose était sûr.. Il ne me laisserais pas sortir de cette pièce aussi rapidement que j’y étais entrée.

Son sourire.. Il ne m’inspire rien de bon en cet instant. Mais je suis bien trop encrée dans ma bêtise pour reculer. Il reprend la parole, et en peut de temps, son corps se retrouvait complètement coller contre le miens.. Et rien que ce geste commence déjà à me faire perdre pied. Cette proximité.. Nous ne l’avions depuis cinq ans maintenant. Cinq longues années, et pourtant, alors qu’il était là, près de moi, j’avais la sensation qu’elles n’avait jamais existé. J’étais déjà envoûtée par son odeur, comme je l’avais été autrefois. Et là, je me rend compte très rapidement.. Que je risquais de ne pas tenir longtemps dans ce jeu que j’avais plus ou moins lancé. Je ne dis rien, mais je n’en pense pas moins. Il a raison, totalement raison. Son corps fait vibrer le miens, il l’appel, inlassablement. J’essaie de rester neutre, froide, de ne laisser transparaître aucune émotion, alors que ses paroles étaient d’une justesse affligeante, même si elle ne reflétaient pas complètement la réalité. Il me manquait c’était vrai, mais je ne regrettais pas de l’avoir perdue en voyant ce qu’il était devenu, je regrettais de l’avoir perdu tout court, je n’avais pas besoin qu’il change d’un pouce pour ça. Il m’avais toujours attiré, peu importe le physique qu’il avait. Et alors que ses mains se baladaient sur mon corps, je m’enfonçais encore un peu plus dans la déchéance de ce moment qui devrait être stopper dès maintenant si je ne voulais pas regretter ce qui pourrait potentiellement se passer. Son « ma chérie » fit littéralement vriller mon coeur. Il lui asséna un coup fatal, tellement j’avais presque oublier l’effet que cela pouvait faire de les entendre être prononcées par lui. Et le pire.. C’est que c’était loin d’être désagréable à entendre de sa bouche.. Et rien qu’avec cette pensée je comprenait que j’étais entrain de m’enfoncer toute seule..

J’eu un léger hoquet de surprise alors qu’il relevait brusquement ma jupe. C’était donc trop tard pour reculer maintenant ? Pour revenir à la réalité et me montrer plus intelligente que lui ? Eh non, loupée, je ne l’étais pas. Parce que sa présence à mes côtés, sa proximité.. C’était comme si chacun des connecteurs de mon cerveau relié au bon sens avait grillé. Je sens mon corps frissonner alors qu’il joue avec, venant titiller mon intimité à travers mon sous-vêtements. Et ses paroles.. Ne m’aide pas à garder contenances. Il avait raison encore une fois. Il était le premier, le premier pour tout. J’avais tout découvert avec lui. Ses mains.. Elles m’avaient toujours excitées plus que de raisons, déjà à l’époque. Mais aujourd’hui qu’il était devenu un homme, ses mains viriles et puissante ne faisaient que m’exciter d’avantage. Et j’avais envie de me pendre rien qu’en pensant comme ça. Je ne voulais rien laisser transparaître, je soutenais son regard, mais ça devenait compliqué, bien trop compliqué en réalité. Il se jouait de moi.. Et mon coeur battait à un rythme étrenné. Il était un adversaire bien trop redoutable pour moi. A cause de mes sentiments encore bien trop présent.. Tout ceci avait été joué d’avance. L’envie de lui faire mal, de m’enfuir d’ici diminuait au fil des secondes. Même si il m’horripilait au plus haut point à cause de ses paroles arrogantes. Paroles que j’avais une forte envie de lui faire ravaler.. Je ne pouvais pas lutter contre ses sensations que mon corps éprouvait. Et si jusque là, j’avais réussis tant bien que mal à garder le change, ça ne serait plus le cas très longtemps.

Il venait de passer la seconde, m’attaquant sans retenu. Il avait finalement passer la barrière de tissus pour attaquer mon intimité directement. Et avant que je ne puisse réagir, son autre main se posait sur ma nuque, m’attirant à lui, ses lèvres venant se poser sur les mienne dans un baiser sauvage et passionné. Et là, dès ce moment, dès cet instant… Je savais que c’était finit, terminé, que je ne répondrais plus de rien. Ma main toujours dans ses cheveux, je les laissaient glisser entre es doigts avant de les agripper fortement, approfondissant ce baiser qui me faisais déjà complètement tourner la tête. Ma langue venant chercher sa jumelle qui lui avait cruellement manqué pendant ses cinq dernières années, entamait avec elle une danse enflammée. Je venais mordre sa lèvre sans ménagement, exprimant dans ce baiser toute la frustration, ainsi que tous les autres sentiments mêlés qui faisaient rage en moi. Je l’aimais autant que je le détestais presque, et ça se ressentait.. Pourtant, je sentais que c’était l’amour qui dominait le reste. Il prenait les commandes, il m’aidais à apprécier cet échange. Contre ses lèvres, je laissais se perdre les gémissements de plaisir qu’il me faisait éprouver avec ses caresses. Le son de la musique étouffé ne m’avais jamais semblé aussi éloigné qu’il ne l’était en cet instant. Malgré la brusquerie de cette échange, je me sentais bien… Mieux que je ne l’avais été depuis un temps tellement long que je ne saurais le quantifier. Et je me détestais presque pour ça. A quoi cela pouvait-il bien rimer ? A quoi cela pourrait aboutir à part nous faire du mal encore un peu plus ? Tout ceci n’était qu’une folie, un tourbillon infernale par lequel on se laissait aspirer.

Au bout de quelques minutes, ses caresses prenaient fin, notre baiser complètement transcendant aussi. Ma respiration était hachurée par l’intensité de cet échange qui nous liait. J’avais le cerveau embrumé, complètement à l’ouest, trop coupé de la réalité. Et alors que mon coeur semblait prêt à exploser sous tout ce qui était entrain de se passer, je sentais au plus profond de moi qu’il avait une folle envie de s’exprimer.. Et j’étais tellement dans un état second que je n’avais ni la force ni l’envie de le retenir. Tout était déjà complètement fou, complètement perdu. Je relâchais légèrement ma prise sur sa chevelure, comme si je voulais marqué un arrêt, une pause dans cette provocation violente. Mon coeur battait la chamade et je n’arrivais pas à le tempérer. « J’ai toujours eu envie de toi, et j’aurais toujours envie de toi.. Je ne pourrais jamais lutter contre ça. » Je venais déposer un baiser sensuelle sur ses lèvres, mordillant sa lèvre inférieur au passage, dans ce besoin constant de contact que j’éprouvais. « Tu me manques.. Chaque jours depuis ses cinq dernières années... » Mes mais descendirent finalement sur son corps, dessinant son torse, ses abdominaux finement dessiner.. Ce corps que j’avais si bien connu et qui avait tellement changé, que du bout des doigt je redécouvrais, alors que je sentais la température de mon corps encore grimpé. « Alors déteste moi, déteste moi autant que tu veux. Continue de t’en prendre à moi, de me torturer... » Mes mains continuent de descendre.. Elle descendent jusqu’à ce qu’elles atteignent leur but. Lentement, elles viennent défaire sa ceinture, avant de déboutonner son pantalon. Mon regard brûlant encré dans le sien, je sens ce feu ardent qu’il avait fait naître en moi en quelque seconde, se changer en un brasier qu’il serait vraiment compliqué à éteindre tellement il avait déjà prit de l’ampleur. « Mais juste cette nuit… Abrège mes souffrances, et aime moi à nouveau. » Le jeu était passé, il était partit à des années lumière de moi en cette instant. Ses caresses, ses baisers.. En une fraction de seconde tout avait changé. Je savais que la souffrance et la haine ne pourrait pas s’envoler.. Mais je savais aussi que nos corps étaient réceptifs.. beaucoup trop pour que tout ceci ne soit qu’une simple provocation destinée à nous blesser. Je pouvais sentir sa chaleur, je pouvais presque sentir au travers de son baiser des sentiments plus que bien camoufler qui refaisaient surface. Si tout ceci n’était qu’un jeu pour lui, son choix serait vite fait, il stopperait tout là, maintenant, me laissant avec mes mots, ma frustration, bonheur de m’affliger cette énième torture. Mais si au contraire, comme moi, il ressentait les vestiges des sentiments du passer le secouer sans ménagement.. Alors, au moins pour cette nuit, il oublierait tout et il reviendrait vers moi… Finalement, tout ceci me permettrait de voir si les choses étaient définitivement perdues ou non. Si je devais faire une croix sur lui pour toujours.. Ou continuer à l’aimer, et revenir sur cette envie de passer à autre chose...
 


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MessageSujet: Re: you deserve all this sh*t... Ft. Nayoung   you deserve all this sh*t... Ft. Nayoung EmptyMer 28 Avr - 23:15


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Bon... Qu'est-ce qu'on est censé dire, dans ce genre de situation au juste ? À situation ridicule, réaction ridicule ? Aucune idée... Mais de toute évidence, ta réaction à toi, elle, fut bien plus que ridicule en soit, et elle avait plutôt l'air d'être celle de quelqu'un complètement désespéré, cherchant à se rassurer, avec le peu de convictions qu'il avait... Depuis les prémisses de ta vie, tu avais toujours eu des réactions soit complètement inexistante, soit complètement exagérées. Quand tu étais enfant, tu te mettais parfois dans des colères noires, complètement folle, juste parce qu'un camarade venait de te prendre le jouet que tu venais à peine de reposer comme si tu en étais totalement désintéressé. Là encore, c'était quoi ce genre de réaction au juste ? Une crise de jalousie ? Le simple fait qu'il veuille le prendre suffisait-il à te rendre malade, au point que finalement, tu retrouves tout intérêt pour cette chose ? Quelle stupidité... Déjà à l'époque, tu avais tout d'un petit imbécile, incapable de réellement exprimer ce qu'il voulait... A contrario de tout cela, parfois, t'avais juste l'impression de t'éteindre, foutre ton cerveau en veille, pour que rien ne puisse t'atteindre et que tu puisses vivre ta petite vie calme et sans intérêt, comme quand tu étais moqué et dénigré, lors de tes années lycée. Un garçon très difficile à cerner, voilà tout ce que tu étais, et c'était pire, bien pire depuis que tu avais décidé d'entamer ce changement drastique envers toi-même, quand elle t'avais quitté. Tes défauts semblant complètement exacerbés, tes réactions, elles, restaient les mêmes, tu avais juste bien plus de facilité à les dissimuler. Quand tu t'en prenais volontairement à Nayoung, quand tu la malmenait, t'étais partagé, ton esprit était complètement torturé entre ce qu'il désirait et ce que ton corps faisait. À chaque fois que tu la regardait, chaque fois que tes yeux avaient le malheur de s'encrer dans les siens, c'était la même chose, le même manège recommençait inlassablement. Ton cœur te faisait mal, tu le sentais se craqueler, un peu plus chaque jour, alors que le temps passait et que le manque refusais de s'atténuer. Chaque fois, si tu t'écoutais réellement et que tu laissais tes émotions te guider, tu aurais envie de courir vers elle, de l'enlacer pour ne plus jamais la lâcher et de l'embrassé, comme si ta vie en dépendait. Mais au lieu de cela, c'est ton ego, cette connerie d'ego complètement exacerbé qui parlait. Il te forçais à agir en accord avec ce masque que tu t'étais forgé toi-même, pour te protéger. C'est ta haine qui prenait le dessus, la haine accumulée et surtout, ce sentiment étrange et désagréable qui t'animais, dès que, pendant trop longtemps, ton regard refusais de s'en détacher. Dans ces moments-là... Tu te sentais comme celui que tu avais été, par le passé. Ta musculature, ton apparence trafiquée que tu avais eus tant de mal à changer... Tout disparaissait, et d'un coup, il était à nouveau là... Le Do San frêle, coincé et au tempérament effacé... Il ressurgissait des méandres de ton esprit, il se réanimait de ses cendres, après que tu l'ai lâchement brûlé. Et ce Do San là, il restait planté là, et il la regardait avec des yeux tristes et fatigués... Fatigué d'être séparé de sa moitié, de celle qu'il n'avait jamais oubliée et qu'il aimait. Face à son regard, tu n'étais plus que l'ombre de toi-même, tu n'étais plus rien d'autre que ce garçon incapable de résister à cette attraction, cette emprise qu'elle avait sur toi et qui ne réussirait jamais à être annihilée. C'est justement pour ça que tu laissais ta haine prendre le dessus, la rancœur exacerbée... Tout cela n'avait jamais servi à rien d'autre qu'à une chose : te protéger.

Mais là, en cet instant... Cette soirée venait de prendre une tournure que tu n'aurais jamais envisagé. Alors que ton but premier était juste de la provoquer, te voilà contre elle, après une tirade et des gestes bien plus que déplacés, en train de la touchée intimement, et... de l'embrasser. En cet instant, c'est comme si tes gestes avaient simplement décidés de dépasser tes pensées, comme s’ils avaient décidés d'eux même qu'il était temps que tu arrêtes de te voiler la face, et que tu acceptes le fait que chaque jour qui passe était un véritable enfer, sans elle à tes côtés. Si au départ, en l'embrassant comme ça, sur un coup de tête, tu t'étais attendus à ce qu'elle te repousse violemment ou même ne te morde pour te faire dégager, qu'elle fut ta surprise quand tu finis par constater qu'au lieu de tout ça, elle te colla d'avantage à elle, et vint mêler sa langue a la tienne, approfondissant le baiser et te faisant définitivement perdre pied... Incapable de résister, perdant le peu de conviction que t'avais, tu laisses les choses se faire, appréciant ce baiser à un point difficile a imaginé. Sa langue, son corps... Tant de contacts qui t'avaient cruellement manqué, depuis ces cinq dernières années. Tandis que tu sentais ton cœur battre plus vite qu'il ne l'avait pas fait depuis de nombreuses années, tu laissais ta langue jouer avec la sienne, tes doigts n'ayant pas stoppé ce qu'ils faisaient subir à son intimité. Entendant ses gémissements à travers votre baiser enflammé, tu souris pour toi-même, sourire qui ne put malheureusement pas t'échapper. Alors c'est ça, elle ne va pas résister ? Même pas un peu ? Et bien tant pis... Toi-même, étant éméché de base, tu ne te sentais plus du tout d'humeur à jouer, et cela se voyait clairement, plus que clairement même, si on observait un tant soit peu ton pantalon en cuir, déformé par ton excitation qui c'était réveillée. Ignorant tous les signaux d'alarme que ton cerveau tentait désespérément de t'envoyer, tu continues ton petit manège un bon moment, jusqu'à lui donner un avant-goût du paradis dans lequel tu rêvais de l'emmener toi-même... Si ton cerveau n'avait pas décidé de finalement ce réveillé.

Quand tes caresses s'arrêtèrent enfin, tu lâches ses lèvres par la même occasion, sans ménagement. Ton souffle est saccadé, ta tête embrumée. Tu ne sais plus où tu es, ce que tu y fais... T'es totalement déconnecté. Et on état de transe dura jusqu'à ce qu'elle ne brise enfin le silence pesant qui venait de s'installer, réveillant enfin l'ancien toi, pas le mauvais non, l'ancien... Comme si rien ne s'était passé. Restant totalement silencieux face aux mots qu'elle prononçait, ton te contente d'agir, ayant bien du mal à contenir l'excitation folle qui t'animais. Ton corps collé au sien, ta sorte de conviction retrouvée, tu remontes ta main qui venait de lui faire du bien sous sa robe, pour aller embêter sa poitrine... Jusqu'à te stopper, sentant ton mental à deux doigts de se briser de nouveau, quand tu entends les mots qui sortent à présent de sa bouche... Tu lui... Manquais ? Tu lui manquais réellement ? Est-ce que c'était une blague ? Oui, c'est forcément, ça, une mauvaise blague... Car si c'était sincère, c'est probablement la pire chose qu'elle aurait pu te dire à l'heure actuelle. Ton cœur était en train de se briser, littéralement, à mesure que les mots s'enchaînaient, et tu étais incapable de répliquer. En un instant, elle avait tout chamboulé, elle t'avais mis dans un état pas possible, si bien que tu n'étais même plus capable de parler. Les yeux fermés, le regard baissé, tu écoutais, sans bouger. Ton esprit était en charpie, et toutes tes émotions se mélangeaient... Et ses mains qui s'étaient attelées à te débarrasser de ton pantalon, finirent de t'achever. Toujours incapable de prononcer un mot, tu avais juste relevé les yeux, quand elle avait terminé de parler et tu l'avais regardé. Tes pupilles plantées dans les siennes, tu laissais totalement transparaître ce regard, celui même que tu t'étais toujours efforcé de lui cacher... Le regard meurtrit, blessé, mais surtout, dégoulinant de sentiments de ton ancien toi, le seul, le vrai... Et en parallèle de tout cela, ta main, glissée sous sa robe se retirait, pour simplement se poser sur le tissu, accompagné par sa jumelle, afin de totalement la lui retirée. Tes yeux plantés dans les siens, comme totalement fasciné, tu t'étais toi-même débarrassé de cette veste qui ne cachait pas grand-chose en soit, dévoilant totalement le haut de ton corps plus que joliment dessiné désormais... Et tu t'étais ensuite recollé à elle, pour seulement quelques instants après de nouveau l'embrassée, lui donnant un baiser encore bien plus passionné que le précédent que vous veniez d'échanger. Comme dans un état second, incapable de penser, tu avais envoyé ta langue jouer avec la sienne, décontenancé par cette proximité qui t'avais tellement manqué. Le contact de sa peau contre la tienne te faisait perdre la tête et à contrario de ton cerveau, tous tes autres sens étaient éveillés et complètement affolés...

Délaissant ses lèvres à regret, tu avais finalement fait descendre les tiennes dans ton cou, dévorant sa peau douce et laiteuse sans ménagement, comme s'il s'agissait de ton plat préféré. En même temps, tes mains c'étaient attelées à la tâche de finir de totalement la déshabillé... Et puis malgré ton cerveau déconnecté, tu eus une petite idée. Dévoilant sa poitrine après l'avoir débarrassée de ce premier sous-vêtement qui était devenu très gênant, tes lèvres étaient allées s'y balader. Embêtant ses zones sensibles du bout de ta langue acérée, tu l'avais ensuite débarrassée de sa culotte, avec un acharnement tel que tu l'avais littéralement arrachée... Oui, tant pis hein, sur le coup, tu penses pas à l'après. Libérant toi-même ce qui faisait de toi un homme et qui ne supportait plus la pression d'être enfermé, sans pour autant te débarrasser de tes vêtements restant, tu la prends dans tes bras, posant tes mains sous ses fesses. Ton regard, qui en disait plus que long, encré dans le sien, tu approches tes lèvres des siennes, jusqu'à les effleurer, tandis que lentement, tu faisais descendre son corps le long du tien. Venant mordre sa lèvre inférieure, comme pour exprimer ce mélange d'émotion qui te gouvernais, tu finis pas l'embrassé de nouveau, sans ménagement... Terminant la descente pour que vos corps soient, après cinq années à ce languir l'un de l'autre, de nouveau connectés... Pour ne former plus qu'un. Dès lors et contrairement à ce qu'on pourrait penser, tes coups sont brusques, ils ne laissent pas transparaître de l'amour... Tout ce qu'ils expriment, c'est de la frustration, de la frustration et de la haine... Celle d'être partagé entre le fait d'être pire qu'heureux de la retrouver enfin et celui d'avoir encore envie de la faire souffrir, pour ce qu'elle t'avais fait...


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MessageSujet: Re: you deserve all this sh*t... Ft. Nayoung   you deserve all this sh*t... Ft. Nayoung EmptyMer 28 Avr - 23:17


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Quand est-ce que les choses ont commencés à déraper ? Quand est-ce que mes sentiments avaient pris le dessus sur le reste ? Mélangé entre amour et haine, mes sentiments envers lui était un foutoir pas possible. Tantôt amoureuse de lui comme jamais à vouloir lui sauter au cou pour l’embrasser… Avant de vouloir le réduire en miettes quelques heures plus tard après une énième attaque injustifiées. Oui, injustifiée, parce qu’après cinq années, je pense que j’avais largement assez payé. De plus, il ne savait pas du tout toutes les souffrances que j’avais dû enduré, sinon il n’aurait sûrement pas agit comme ça, ni changé comme il l’avait fait. Je n’ai pas toujours pris les bonnes décisions dans ma vie, j’ai simplement fait ce qui me semblait nécessaire à l’instant T pour survivre… Parce qu’à un moment donné, c’était littéralement une question de survie. Un nombre de fois incalculable j’ai faillis laissé tombé, j’ai faillis lâcher prise et tout abandonné. J’avais perdus tellement de choses, certaines par ma faute, d’autres par le coup du destin… Et je m’étais retrouvée seule face à moi-même, avec cette ombre planant constamment au dessus de moi, me rappelant sans cesse ce que j’avais perdu. Jusqu’au jour où j’ai décidé de m’en sortir et d’avancer, plongeant un peu plus dans une solitude, me refermant sur moi même comme une huître impossible à ouvrir. Les années ont passés et finalement mon coeur meurtrit c’est apaisé, mais il est lasse de cette solitude que je m’étais trop longtemps imposé. Il voulait retrouvé sa moitié, je le savais. Il y avait des moments où c’était plus que clair. Mais je m’étais fait une raison. Cette réconciliation était impossible, cela n’arriverait jamais. La haine que Do San entretenait envers moi était beaucoup trop virulente pour être effacé. J’avais la sensation que jamais il ne pourrait me pardonner et passer au dessus de ce qui s’était passé.

Pourtant, pendant une seconde, juste une seconde après avoir croisé son regard, j’ai eu la sensation de revoir le jeune homme que j’avais connu autrefois. J’aurais dû le repousser, j’aurais dû l’envoyer bouler de toutes mes forces. j’aurais dû m’enfuir, j’aurais dû rentré.. Et au lieu de ça je fonçais tête baissé dans quelque chose qui me dépassait complètement. Et tant pis si je m’écrasais au sol, tant pis s’il me prenait pour une folle et qu’il n’y comprenait rien. En cet instant j’avais simplement décidée d’être totalement honnête avec moi-même et avec lui. Parce que cinq ans de séparation, cinq ans de mensonge.. Ca commençais à faire trop long. Il était temps qu’il comprenne certaines choses. Biensur je n’allais pas tout lui raconter, il me faudrait du temps. Mais déjà ce soir je faisais plus qu’un bond en avant. Je lui avouais sans détour qu’il me manquais, que j’avais envie de lui, et que je voulais qu’il m’aime, ne serait-ce que pour une nuit. Je voulais le retrouver, je voulais créer une brèche temporelle et distordre le temps pendant quelques heures. Je voulais le retrouver entièrement, je voulais qu’on soit « nous » à nouveau. Je voulais être avec lui et oublier tout le reste.  Je voulais que, pendant une moment, un bref moment, tout le passé soit effacé, comme si tout ceci n’avait été qu’un affreux cauchemar duquel on pourrait enfin se réveiller. J’en demandais sûrement beaucoup, voir beaucoup trop. Il me détestais tellement, alors serait-il réellement prêt à me suivre sur ce terrain glissant ? Je lui demandais d’oublier sa haine et de répondre à ma demande.. Autant dire que je prenais le risque énorme qu’il me rigole au nez, s’en allant avec la victoire en poche, fort de sa réussite. Il voulait me faire craquer, et il avait réussis sans réellement le moindre effort. Parce que j’étais déjà dans cette fameuse brèche temporelle. Ce soir, j’avais fais un bon dans le temps, et jamais encore je n’avais ressentis le besoin de le retrouvé à ce point-là… J’en avais marre du reste, je n’en pouvais plus tout simplement plus. Il était donc temps de faire un pas en avant, de faire un pas en sa direction.. Et tant pis si tout ceci m’explosait au visage, au moins j’aurais eu le courage d’essayer. Cela ne mènerait peut-être nul part, très certainement même… Mais au moins, les choses se seraient apaisés pendant un temps… Son regard encré dans le mien, je sentais bien qu’il était surpris, perdu, mais aussi un peu en colère… Mes mots ne devaient pas lui faire que du bien. Mais une chose était sur, il était réceptif, et à travers ses baisers, ses gestes, ses caresses.. Je pouvais clairement sentir que je n’étais pas la seule dont les sentiments ne s’étaient pas évaporés au court des cinq dernières années.

Me voilà maintenant en sous-vêtement, à la merci de cet homme que j’avais tellement aimé, de cet homme qui fut toute ma vie pendant trois ans. Je me mordais la lèvres inférieur alors que je sentais sa langue se balader sur ma poitrine qu’il venait juste de découvrir. Il connaissait plus que bien ce corps qu’il avait parcouru encore et encore pendant des heures entière. Il me connaissait mieux que personnes sous bien des aspects. Mais au niveau charnel, il était le seul qui savait exactement quoi faire pour me faire perdre pied. Rapidement, il venait s’attaquer à mon dernier sous-vêtement... Qui ne survécu malheureusement pas à cette rencontre du troisième type. Je pouvais sentir son impatience, senti son désir.. Faisant écho au mien qui infiltrait tous les pores de ma peau. J’avais chaud alors que j’étais complètement dévêtue.. Et ça ne s’arrangeait pas alors qu’il m’attrapais, me soulevant avec une facilité déconcertante, subtile rappel de ce nouveau corps qu’il s’était forgé après notre séparation. Et pendant un instant, pendant un bref instant nos regards s’encraient de nouveau l’un à l’autre.. Et je ne pouvais empêcher mes yeux d’exprimer tout l’amour que j’avais pour lui.. Et cette frustration de l’avoir perdu pendant toute ses années… Mon corps glissant le long du sien alors que ses lèvres effleuraient les miennes avant de venir les embrasser de nouveau avec passion… Nos corps s’unir de nouveau, et rapidement, la violence de ses coup de reins me rappelèrent cette horrible réalité, celle dans laquelle nous nous étions quitté en si mauvais terme, celle d’un manque constant pendant ses dernières années… Ca me rappelait que malgré ce qui était d’arriver, rien ne serait facile à changer, et rien ne s’améliorerait peut-être… Et même si ses coups n’avaient rien de doux, le bonheur que j’avais en cet instant de le retrouver entièrement était plus fort que tout. Et le plaisir qu’il me faisait éprouvé était incomparable à tout ce que j’avais pu connaître pendant ce laps de temps qui m’avais semblé une éternité. Il n’y avait vraiment pas de doute possible… Il était le seul capable de me compléter sur tous les plans, ce que je ressentais actuellement ne faisait que me le rappeler encore et toujours.

Ma langue jouant avec la sienne, mes soupirs de plaisirs venaient mourir contre ses lèvres. Jamais encore il ne m’avais fais l’amour de la sorte, avec tant de passion, de rage, de frustration. Et cette fois je subissais bien volontiers ses assauts qu’il envoyait à mon encontre. Mon corps contre le sien, mes bras se passent autour de son cou. Telle une poupée, je me laissais complètement manipulée à sa guise. Je ne voulais pas me débattre, je ne voulais pas me battre ni le repousser. Je voulais simplement profité de ses retrouvailles bien singulières, mais qui avaient tout de même leur importances. Mon coeur battait à tout rompre dans ma poitrine, complètement retourné de se retrouvé en pareil position avec celui qu’il aimait avec tant de ferveur. Mes pulpeuses lâchant les siennes un instant, je venait déposer des baisers le long de sa mâchoire, avant de venir souffler à son oreilles : « Je t’aime... » De simple mot souffler, à peine murmurés, et qui pourtant en disaient tellement long. Cette déclaration était bloqué dans ma gorge depuis tellement longtemps qu’elle n’attendait qu’une chose, enfin trouvé le moment de sortir. Je ne me voyais pas lui hurler u détour d’un couloir après une énième remarque désobligeante de sa part. Je savais que c’était maintenant ou jamais. Et tant pis s’il le prenait mal, tant pis si ça le chamboulait, le perturbait.. Cela soulageait mon coeur d’être finalement honnête avec lui. Une de mes mains se posant sur sa joue je laissais mes yeux se plonger dans les siens, et pendant un bref instant, j’avais la sensation d’avoir définitivement fais un bon de plusieurs années en arrière, où tout allait bien. Lentement, je venais mordre sa lèvre inférieur, presque avec douceur avant de prendre possession de ses lèvres dans un baiser toujours aussi passionné, mais avec une note différente, avec des sentiments débordants qui ne pouvaient définitivement plus être refoulés. Je ne savais pas vraiment ce que je faisais. La situation m’échappais complètement, et pour une fois, je n’avais pas envie de reprendre le contrôle dessus… Parce que je ne m’étais jamais sentie sentit aussi légère qu’en ce moment même, après lui avoir avoué ce que je ressentais simplement sans arrêt depuis tout ce temps…

 


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MessageSujet: Re: you deserve all this sh*t... Ft. Nayoung   you deserve all this sh*t... Ft. Nayoung EmptyVen 4 Juin - 0:41



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(soundtrack)

Il est mort... Il est définitivement mort et enterré. Il n'est plus là, depuis très longtemps, il n'a jamais existé. Il n'a jamais rien signifié pour personne, sa vie était un échec constant et tout le monde se faisait un malin plaisir de le lui rappelé. Ce garçon, cet énergumène totalement stupide, tout juste bon à être persécuté... Il n'était pas attirant, pas intéressant, et à part les études, il n'avait absolument rien pour lui. Rien qui vaille la peine d'exister. Ce n'était rien d'autre qu'un fantôme... Une âme en peine, se contentant d'errer parmi les vivants, cherchant désespérément un moyen qu'on le remarque, qu'on fasse attention à lui, qu'on lui donne cette attention si désespérément cherchée. Si a un moment donné, il avait pensé que la lumière était réapparue dans sa vie morne et sans intérêt, il lui avait fallu se faire une raison... Car la chute fut la pire chose qu'il ne lui soit jamais arrivé. Lorsqu'il perdit celle qui était toute sa vie... Celle qui sembla enfin lui redonner l'envie de sourire, de s'affirmer, d'être lui-même, et ça, qu'importe ce qu'ils pouvaient tout penser Il tomba si bas, s'enfonça si profondément dans le néant, les méandres, les ténèbres... Qu'il ne furent jamais capables de ce relevé. Il avait réellement cru qu'il parviendrait à surmonter ça... Et au lieu de cela, il s'est simplement mis à de nouveau se détester. Dans un premier temps, au lieu de blâmer celle qu'il avait profondément aimée pendant des années, c'est lui-même qu'il s'est mis à détester. Il a commencé à penser que c'était de sa faute si elle l'avait quitté... Penser qu'elle en avait juste assez de se coltiner un boulet, un garçon trop faible... Et ces pensées l'ont achevé. C'est pour ça qu'il a changé... C'est pour ça qu'aujourd'hui, ce garçon insignifiant est mort et enterré. Il s'est évaporé, simplement évaporé pour laisser place à un tout autre garçon... Qui troqua ses lunettes pour des lentilles et un corps sculpté.

Ta haine envers toi-même s'étant transformée en une haine incommensurable envers elle, il te fallait absolument effacé toute trace de celui qu'elle avait aimé. Elle en avait probablement plus que conscience... C'était sa faute à elle, et à elle seule, si cet autre toi avait été supprimé. Cet autre toi, qui semblais tant lui manquer, mais que toi tu détestais. Devenir l'opposé de celui qu'elle avait aimé avait toujours été ton objectif, car c'était ta manière à toi de lui montré que tu avais pu tirer un trait. Grâce à ça, grâce à cette apparence qui était l'exacte opposée de la précédente, tu lui prouvais qu'elle n'avait pas réussi à te brisé, mais au contraire à te renforcer. Par la même occasion, tu avais voulu te prouver ça à toi-même... Bien que tout ceci ne soit qu'une vulgaire mascarade éhontée. L'apparence n'avait jamais été qu'un masque. Un vulgaire masque qui avait su cacher tes peines et tes regrets. Si tu avais toujours pensé, jusqu'à maintenant, qu'il ne céderait jamais et que tu pourrais t'amuser à torturé celle pour qui ton cœur continuait de saigner... Il te fallait te rendre à l'évidence. Cette soirée avait tout changé.

Là, contre ce mur, dans cette pièce vide et isolée, pourtant au centre d'un endroit totalement bondés... Seuls vos soupirs résonnaient. Par on ne sait quel moyen, vos corps s'étaient retrouvés unis, après cinq longues années à devoir se languir l'un de l'autre, comme si rien au monde ne pouvait les faire s'oublier. L'échange n'avait rien de très aimant... Et pourtant, c'est ce qu'on aurait pu espérer, après tant de temps à tout faire pour résister et faire comme si cette attraction s'était évaporée.  L'acte était violent, délibérément violent, comme si... Comme si, dans le fond, la violence était le seul moyen pour toi d'exprimer ce que tu ressentais réellement, là, à ce moment précis. Toute ta souffrance... Toute cette frustration accumulée depuis des années... C'est comme si tu étais enfin libéré. Comme si tout cela n'avait jamais existé, que ton coeur était libéré Alors oui, la violence était telle une punition, mais une punition bien méritée. Tu eus finalement l'impression d'avoir eu ton ultime vengeance sur elle , et que désormais, cela ne servait plus à rien de faire comme si de rien était.Ton rôle de méchant, l'affreux personnage que tu lui jouais sans cesse, et qui, dans le fond, te blessait à un point inimaginable à chaque fois qu'une remarque désobligeante sortait de tes lèvres... Ces mots horribles, tel des lames de rasoirs dans ta bouche, te blessant chaque fois qu'ils sortaient... Tout ça était désormais terminé. Tu le savais. Tu sentais au fond de ton cœur que Maintenant que vous vous étiez retrouvés... Il ne te serait pas possible de la laisser de nouveau t'échapper. Maintenant qu'elle était de nouveau là, prisonnière dans tes filets et à la merci de tes baisers... C'est comme si, à nouveau elle t'appartenait. Comme si, les trois années merveilleuses que vous aviez passées ensemble... Ne s'étaient jamais stoppées...

Et ce sentiment ne fut que plus qu'exacerbé en entendant les mots qu'elle décida, d'un coup, entre deux gémissements de bien-être, de prononcer. Ces mots... Ces deux petits mots, si simples, mais si percutants. Si troublants... Que tu en perdis presque pied. Ça faisait si longtemps que tu n'avais pas entendu cette voix te les dires... Tellement longtemps que tu avais presque oublié ce que ça faisait. En un instant, tu stoppas tous mouvements, pour simplement te figé... Te figé, et te mettre à la regarder dans le blanc des yeux, d'un regard plutôt neutre, pour une fois sans animosité... Vos deux corps unis, totalement collés, comme si rien au monde ne pouvait vous séparer... Après quelques secondes ainsi, tu avais fini par de nouveau t'animait, pour laisser un simple sourire se dessiner sur tes lèvres. Et pendant un instant... C'est comme si tu redevenais celui que tu avais toujours été, mais que tu t'étais donné tellement de mal as caché.

D'un geste habile, tu avais placé une main sur sa joue, et tu t'étais approché. Déposant tes lèvres sur les siennes un instant, tu t'étais cependant rapidement reculé légèrement, afin d'approcher tes lèvres de son oreille " ... tu n'as pas idée à quel point tu as pu me manquer... Mon bébé." Tu glisses, tel un murmure tant ta voix est basse, mais aussi parce qu'elle est calme et posée. Pour la première fois depuis un très long moment, il n'y a pas la moindre agressivité en toi... Il n'y a que des sentiments, une foule incroyable de sentiments qui ne demandent désespérément qu'à pouvoir s'exprimer.

De nouveau, tu scelles vos lèvres, pour un baiser à la fois doux et passionné. En conservant cette même douceur, tu reprends tes mouvements en elle, mouvements qui n'ont plus rien à voir avec ce qu'ils étaient. Ton comportement avait si singulièrement changé que cela risque de la choquer Ceci dit, tu doutais fortement qu'elle s'en plaigne, étant donné qu'en une fraction de seconde... Elle eût probablement réussi à récupérer l'homme qu'elle aimait.


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