(OUTFIT) Le dernier cours de la journée est enfin arrivé. Et il ne s’agit pas moins de mon cours favoris : celui de danse. Même si je suis éreintée avec mes nuits relativement courtes ses derniers temps, je trouvais toujours la force de me dépenser et me dépasser durant ses cours. Ils étaient une bouffée d’oxygène pour moi, littéralement. Parce que danser… C’était toute ma vie, c’était tout ce qui m’animais. C’est ce qui faisait de moi ce que je suis. Même si cette discipline ne rimait pas toujours avec bonheur pour moi. En effet, le soir venue, je devais danser, rien qui devrait ne pas me réjouir pas vrai ? Sauf que danser pour le plaisir des yeux des hommes était quelque chose de bien moins gratifiant. Je dansais par obligation, et non pas envie. Le but n’était pas de faire aimer ma performance ou mon talent.. Mais moi, la femme. Leur faire donner envie de mon corps, corps qu’ils n’auraient jamais, mais qu’ils seraient prêts à tout pour revoir encore une fois.. Et donc à revenir inlassablement dans ce club qui avait fait de moi sa prisonnière à perpétuité. Tant que je n’aurais pas assez d’argent pour rembourser la dette de mes parents, je ne serais jamais libre de m’en aller.. Et bien évidemment on sait comment ça se passe dans ce genre d’endroit, on gagne bien moins que ce qu’on aurait dû gagné en réalité, rendant cette dette presque impossible à rembourser. j’aurais pu y arriver plus vite.. Si j’avais décidé de sacrifier mon corps et mon âme.. Mais je n’étais pas prête à me rabaisser à ça. Pourtant, mon boss me mettait parfois la pression. Plus d’une fois, ses clients m’avaient réclémés moi, et uniquement moi.. Mais malgré tout, je n’avais encore jamais céder.. Et j’espérais que ça continue comme ça encore longtemps.

Mais là, dans cette salle de classe, je n’étais pas Angel, cette danseuse mystérieuse admirée par plus d’un homme, parfois important.. Non, en ses lieux, pendant la journée, j’étais simplement San Ha.. Une jeune femme normal, enfantine, complètement à l’opposée de ce personnage que je m’étais créer pour supporter le poids de cette double-vie. Rejoignant mon groupe d’amie de ma classe, je me posais avec eux dans un coin de la salle avant que le professeur n’arrive. Là, le ton était donné, il était temps de s’investir et de travailler. Nous nous mettons en place, afin de procéder aux premiers échauffement histoire de ne pas nous blesser inutilement. Et puis les révisions de la dernière chorégraphie que l’on a appris commence. Sans vraiment réfléchir, je reproduits tous les mouvements sans aucune difficultés, laissant aller mon corps à son exécution sans que mon cerveau n’ai à réfléchir une seule seconde. La musique, les pas.. Tous se ressent, c’est un ensemble qui fait vibrer votre corps tout entier, pour exécuter les mouvements à la perfection. Ayant déjà vu cette chorégraphie sur plusieurs cours, cela touche vite à sa fin, et le professeur annonce qu’il a un autre exercice à nous proposer pour cette fin de cours, une improvisation apparemment, ce qui ne me gêne pas, car il n’y a rien de mieux que de laisser s’exprimer son corps sur un moment donné.. Sauf qu’apparemment les consignes ne sont pas aussi simple que ça. « Pour cette improvisation, vous serez en binôme, binôme que j’ai déjà préalablement définit. Et chaque duo devra représenter un sentiment que je lui aurais assigné. Au travers de votre chorégraphie, on devra ressentir cette émotion, parce que c’est le plus important ; la transmission ! Mettez vous en ligne devant moi, je vais annoncer la composition des duo et le sentiment associé. » Un peu perplexe, je me levais pour me présenter avec mes camarades face au professeur. Faire une improvisation à deux était beaucoup plus compliqué, surtout sur un thème préalablement décidé. Je croisais les doigts pour tomber avec une personne de qui j’étais proche, histoire de rendre la chose le plus simple et naturel possible. J’écoutais les noms qui s’enchaînaient, croisant très fortement les doigts… « San Ha.. Avec Jae Seok ! » Soudain je me fige, je me disais que j’avais sûrement mal entendu et qu’il s’était forcément planté.. Mais apparemment il faut croire que non. Mon regard se pose sur le fameux Jae Seok.. Peut-être une des seules personne de la classe avec laquelle je ne m’entendais pas, dû à son caractère très particulier qui m’exaspérais.  Décidément, le professeur avait décidé de faire dans l’humour en mélangeant des personnes qui ne se côtoyaient pas spécialement, histoire de rendre l’exercice beaucoup plus compliqué… « Pour vous, ce sera la luxure. » Ajouta le professeur, histoire de bien enfoncer encore plus le clou. Je dois bien avouée que je reste buguer pendant quelques secondes. Non seulement il me met avec un type que je blaire pas, mais en plus… Avec un thème pareil… Je suis pas sur de survivre à ça.

(OUTFIT) " Dépêche-toi Jae Seok, tu vas être en retard... Pour tes études inutiles. " Aïe. Et un réveil sans douceur, un. La voix, pas vraiment voir pas du tout mélodieuse qui venait de retentir, là, maintenant, c'était celle de Nae Yeon. Nae Yeon, cette bonne femme, cette mégère... Celle la même qui s'occupait de toi, depuis que tu étais bébé, et qui avait été, finalement, la seule figure parentale que tu n'aies jamais eut. Celle que tu avais toujours détestée, à l'image de tes parents, car tout ce qu'elle savait faire, c'était sans cesse te rabaisser, en te disant que tu ne vaudrais jamais rien, surtout en te lançant dans ces stupides cours de danse, qui paraissaient tant te passionner. Tu ne comptais plus les fois où elle t'avais presque humilié et le pire, c'est que face à elle... Tu étais incapable de te défendre. Et oui, on parle bien du grand beau et fort Jae Seok, qui s'écrase devant une vieille rombière de plus de soixante-cinq ans... Pourquoi me direz-vous ? Toi qui es pourtant si affirmé en cours... Avec elle, c'était diffèrent. Peut-être que c'est parce que dans ton for intérieur, tu ne la détestais pas réellement... Peut-être que t'étais rester un petit garçon avec elle, et qu'elle t'intimidais, bêtement. Allez savoir... De toute façon, c'est pas réellement le sujet du moment. Entrant en trombe dans ta chambre plongée dans le noir,  elle ouvra alors les rideaux, sans ménagement, t'obligeant à te cacher sous tes couvertures, tes yeux encore clos étant agressés par  cet afflux soudain de lumière trop important. " Allez la Barbie! Bouge tes fesses du lit! " Outch. Encore une petite remarque blessante, allons-y. Depuis que t'avais décidé de teindre tes cheveux en rose, elle passait littéralement sa vie à se moquer de toi... Mais heureusement, de ce côté-là tout te passait dessus, comme si ce n'était rien. Ne répondant rien, elle arrive finalement vers e lit, et elle tire sur ta couverture, là encore sans ménagement, te faisant te retrouver en caleçon, grelottant presque dû à la différence de température. Grognant légèrement, tu entends qu'elle finit par partir... Et c'est là que tu ouvres les yeux, simplement. Un long soupire s'échappe de tes lèvres, et pendant un instant, tu fixes le plafond. Tes études, ta passion... C'est tout ce que tu as dans la vie, et qu'on te rappelle sans cesse que ce n'était que temporaire... Ça te tuais complètement. Si on t'enlevais tout ça du jour au lendemain... Tu ne savais pas ce que tu deviendrais, vraiment pas, et à vrai dire... Tu n'avais pas envie d'y penser pour le moment. Bougeant finalement ton cul du lit, non sans mal, tu files à la douche. Appréciant le contacte de l'eau chaude sur ton corps de dieu grec parfaitement dessiné, tu te détendais alors un peu.. Enfin, non sans oublier l'heure, car tu n’étais pas en avance. Avalant ensuite un déjeuner sur le pouce, seul, puisque personne n'était là, comme d'habitude, tu avais filé en cours... Et tout pus enfin commencer.

La journée en elle-même passa très rapidement, pour une fois. Pas assidue pour deux sous en-dehors des cours de danse, t'avais plutôt passé ton temps à faire n'importe quoi avec ta bande de potes stupides, notamment, te moquer d'un tel ou un tel, parce qu'il t'avais soi-disant regardé de travers... Des conneries comme ça quoi. Et puis, enfin, l'heure du dernier cours sonna... Et là, c'est comme si le vrai Jae Seok, le passionné, le vrai, s'éveillait enfin en toi. La danse, c'est ta vie, c'est ta bouée de sauvetage... Il n'y a qu'en la pratiquant, que tu te sens réellement vivant, que tu es quelqu'un... Cette discipline, c'est ta passion, ta vie, et décidément, il te serais bien impossible d'y renoncer ou de devoir volontairement y mettre fin...

Complètement concentré dans ton truc, tu avais commencé dès que le prof était arrivé, t'investissant à cent pourcents dans ce que tu faisais. Enchainant les pas comme si c'était une formalité, tu étais remarqué, admiré... Et cela te plaisais. Oh oui, même pire que cela. Là, tu existais, tu étais toi... Tu brillais. Arrivé à la fin du cours, tu t'avances, avec les autres, pour écouter ce que le prof avait à dire... Et le truc en lui-même te plus tellement que tu jubilais. Exprimer des émotions, en binôme... Quoi de plus fou et stimulant. Ce, synchronisé avec son binôme, n'avait rien de très facile, mais tu étais prêt à relever le défi, espérant que tu tomberais sur quelqu'un que tu appréciais vraiment... Seulement, voilà, alors que le prof s'amusait à créer les binômes, tu finis par entendre ton nom... Et le monde s'écroule instantanément. Enfin, le tien, et aussi celui de toutes tes groupies, qui auraient tué pour danser avec toi sur un thème aussi... Explicite. " Avec Sanha???... En voilà une surprise." Tu lances, tandis que tes potes se mettent à rire. " Hey, la team pink hair! Mais c'est génial ça ! " Immédiatement, c'est tout les autres présents qui se mirent à rire, et toi, tu lances un regard plus noir que l'enfer à celui qui venait de dire ça, et bizarrement, il la ferma tout de suite. Pas du genre à te faire mal voir, enfin, pas de ce prof-là assurément, tu t'approches directement de la petite avec laquelle tu allais devoir représenter la luxure, alors que tous les autres commencent à se réunir entre eux également... Tes pas sont lents, tes mains sont placées dans tes poches, et tu la fixes, un sourire étrange aux lèvres, entre le moqueur et le condescendant. Tu n'aimais pas cette fille... De toutes les nanas de l'académie, c'était la seule sur laquelle ton charme n'opérait pas. Pour un mec narcissique et fière comme toi, c'est un véritable affront de refuser ses avances... Tu ne supportes pas. La relation que vous entreteniez était bizarre, malsaine presque, parce que plus elle te repoussais... Plus tu avais envie de la chercher, la faire craquer, pour finalement, la dévorée...

Enfin arrivé à sa hauteur, tu ne lâches pas le regard de la demoiselle et un sourire fier étire tes lèvres. " Pas de chance ma belle... T'es tombé sur moi. Dommage hein ?... " Te pinçant la lèvre inférieure, tu t'assois à côté d'elle, et tu regardes le premier binôme ce lancer... Avec pour thème, la tristesse. Un sentiment assez facile à retranscrire, en soit... Sentiment que tu aurais limite préférer exploiter, parce que, caché en toi... T'en avais tout un tas de refouler, depuis des années.

(OUTFIT) Un regard noir se tourne vers cet abrutit qui ose faire sa petite blague douteuse sur la fameuse équipe pink hair. Ce mec non plus je peux pas me l’encadrer, comme la plupart des imbéciles qui gravitaient autour de Jae Seok globalement. Mais apparemment, j’ai pas été la seule à ne pas appréciée cette petite remarque qui n’avait rien à faire là en plein cours. En attendant, je fixe celui qui est maintenant devenu officiellement mon binôme. Il s’approche de moi lentement, et je n’aime pas spécialement le sourire qu’il a sur les lèvres à ce moment précis. Il dois jubilé j’en étais certaine. Il ne devrait pas pourtant, je ne vois pas ce que ça a d’amusant. On était sensé trouver une synchronisation parfaite avec son partenaire pour ce genre d’improvisation.. Et clairement, je doute fortement que ce soit le cas entre nous. Je ne l’aimais pas, purement et simplement. C’était un pavaneur, un narcissique, un mec qui aimait se montrer, se la jouer, se moquer des autres.. Tout bonnement le genre de gosse de riche que je ne peux pas m’encadrer. Si avec la plupart des autres membres de la classe je me montre tout ce qu’il y a de plus gentille et souriante.. Avec lui c’est regards noir, dédain et ignorance complète. Il m’exaspère à un point que je ne saurais décrire. Et ne serait-ce que de le voir là, avec son air étrange sur le visage, j’en ai des frissons. Je sentais la colère monter en moi de me retrouver avec un énergumène pareil. Bon okay il est doué, très bon danseur je ne pouvais pas lui enlever le peu de positif qu’il avait pour lui, mais clairement son comportement gâchait ce talent. Le pire dans toute cette histoire, c’est qu’il prenait un malin plaisir à me provoquer, et même à me draguer… Et plus je l’envoyais sur les roses, plus il revenait.. Sans dec cet homme devait avoir un soucis avec le mot « non » ou encore « vas te faire voir. » Je vois pas pourquoi il venait m’embêter alors qu’il y avait plus d’une fille qui serait ravie d’avoir son attention. J’en entend d’ailleurs certaines râler, dégoûtées que sa partenaire ce soit moi, et encore pire avec le thème qu’on nous avait collés… D’ailleurs le thème.. Mais sérieusement ? Mais genre vraiment ? La colère ça aurait pas été plus simple ? Là je vais devoir le laisser m’approcher et me toucher… Rahh rien que d’y penser ça me perturbais vraiment.

« Dommage oui, je sais pas comment on va pouvoir faire un truc potable ensemble. » Pourtant, sur papier ça pourrait en soit. Nous faisions tous les deux partis des meilleurs de la classe, le prof doit donc s’attendre à quelque chose d’un bon niveau, ce qui me fou encore plus la pression. Je déteste me foirer dans cette manière que j’aime tant, non clairement je le supporte pas. Je devais être la meilleure ou rien.. Alors je savais que j’allais prendre sur moi et passer outre le partenaire qu’on m’avais collé contre mon gré. M’installant au sol, le jeune homme m’imite quelques secondes plus tard, et le show commence. Le premier binôme passe. Thème : la tristesse. Ils sont plutôt bon, même si ça aurait put être mieux. Après c’est une improvisation, on ne peut pas tout maîtriser comme si le travail était préparer. Ensuite vint la joie, suivit de l’amour… Ah l’amour… Clairement eux ils se sont foiré. Il n’y avait strictement aucune alchimie entre les deux, on ne ressentait rien, absolument rien et c’était affligent pour des danseurs de ne pas réussir à faire passer une émotion pourtant si universelle. Mon regard se posa un instant sur Jae Seok. J’avais peur qu’il nous arrive la même chose. Nous avions beau être bons chacun de notre côté, réunis personne ne savait ce que ça allait donné. Et si nos corps se repoussaient.. C’était la cata assurés vu le thème qu’on nous avait assigné. « San Ha, Jae Seok, à vous ! » La voix du prof me sortit de ma rêverie. C’était donc à notre tour de nous lancer. Je respirais un bon coup avant de bouger pour me lancer…

Je me levais, me plaçant sur la piste dédiée, Jae Seok ayant suivit le mouvement. « Viens te coller derrière moi.. » Lui murmurais-je alors que nous nous mettions en position afin que le professeur puisse lancer la musique. Encore une fois, nous n’avions pas eu le choix. Les premières notes raisonnèrent et un léger sourire prenait place sur mon visage avec l’ironie de la situation. On aurait pas pu avoir une chanson plus explicite que celle-ci, décidément le prof avait pensé à tout jusqu’au bout pour nous mettre dans l’ambiance. J’essaie de me détendre, de quitter littéralement mon corps. Il était temps d’entrée dans la peau du personnage, d’abandonner San Ha qui ne supportait pas l’individue à ses côtés, pour une femme passionnée qui désire plus que tout l’homme qui l’accompagne. Je venais prendre la main de Jae Seok, venant la faire passer lentement dans mon cou, puis sur ma poitrine, venant dessiner sensuellement les lignes de mon corps. Hors de question que l’on se foire, j’étais prête à y aller à fond, tant pis pour le reste. Je me retournais ensuite vers lui, posant ma main sur sa joue, venant coller son front contre le miens. Mes lèvres vinrent effleurer les siennes un instant, créant une tenson instantané que même moi je n’avais pas sentie arrivée. Me reculant légèrement, je laissais ensuite mon corps se retourner, pour se coller à lui de nouveau. De façon suave, je le laissait se glisser contre le sien, laissant la température grimper d’un degré… Et c’est ainsi que les pas commençaient à s’enchaîner, et que nos corps, inlassablement, commençaient à se chercher, jouant à un jeu dangereux, qui allaient les mener plus loin qu’aucun de nous ne l’aurais jamais cru...

(OUTFIT) « Roooh tout de même... Tu me penses si mauvais que ça ? Je sais que tu es très loin de me porter dans ton cœur, mais je suis complètement persuadé qu'on peut sortir quelque chose de très... Correct, ensemble. Surtout vu le thème imposé... » Un sourire bien trop espiègle, bien trop charmeur, un de ceux dont tu avais tellement bien la maîtrise et le secret, à force de constamment jouer, prend place sur tes lèvres et immédiatement après tu lui fais un clin d'œil, comme pour encore un peu plus la chercher, lui faire comprendre que tu n'es pas, mais alors vraiment pas du genre à te laisser intimidé et surtout pas par une nana qui joue les farouches, les rebelles... Contrairement à toutes ces petites dindes écervelées que tu prenais un malin plaisir a attiré dans tes filets, pour mieux les rejetées juste après. Qu'est-ce qu'on pourrait bien dire de toi, franchement... ? Que tu es un salop ? Un petit con complètement dénué d'émotions ? Il y aurait tant de choses à dire sur toi, si seulement les gens prenaient la peine de tenter de te connaître, au-delà de cette image tellement négative que tu tenais tellement a renvoyée à tout le monde, au point de finir détesté par la moitié. Si seulement ce n'était pas si difficile, voir clairement impossible, de t'aborder, t'approcher... De pouvoir parler au vrai toi, celui que tu tentais de dissimuler aux yeux du monde de toutes tes forces... Celui qui se terrait là, dans l'obscurité, dans le noir total, craignant pour sa vie... Craignant qu'un jour, à force d'être caché, retenu prisonnier contre son gré, il ne disparaisse définitivement, emportant cette gentillesse et cette douceur tellement refoulée avec lui, dans l'oublie... Et ainsi, voir tout ce potentiel gâché, partir inexorablement en fumée. Tu n'avais probablement plus conscience de cette facette de toi, à force de la garder cachée. À force de tous les jours faire comme si de rien étais, comme si tout allait parfaitement bien, dans le meilleur des mondes et que personne ne pourrait jamais t'atteindre... Tu avais fini par oublier ce que ça faisait de ne pas jouer, et d'être simplement celui que tu avais toujours été... Ta vraie personnalité n'avait rien de transcendante. Elle n'était pas spécialement intéressante. Elle était calme, posée, et surtout, plus que passionnée par ce qui l'avait toujours animé : danser. Et justement, là, au lieu de ne chercher qu'a attiré l'attention, faire l'intéressant, et te la jouer... Tu ferais mieux d'observer les gens face à toi, en train de s'exercer, si tu ne voulais pas simplement te planter et gâcher tout ce que t'avais construit jusqu'ici.

Un poil concentré, et oui ça arrives des fois, tu avais porté ton attention sur les "couples" qui passaient tour à tour face à toi. Le premier à se lancer eut pour thème la tristesse, et clairement, le rendu n'avait rien de transcendant. De ton point de vue, ils n'avaient absolument pas su bien retranscrire ce sentiment, pourtant si simple et fort. Les suivants avaient pour thème le plus simple qu'on puisse espérer tirer au sort : l'amour. Alors là... Une véritable hécatombe. Un ramassage digne des pires que tu n'aies jamais vus. Il n'y avait pas la moindre alchimie entre eux, absolument pas la moindre émotion, tout était plat, vide, sans intérêt... Et au vu des têtes que tiraient tous tes "camarades", on pouvait aisément se douter qu'ils fussent tous du même avis : l'un des plantages les pires de toute la décennie. Toi, ça te faisais sourire, tant la situation était ridicule à souhait, et tout ce que ça te faisais, c'était te donner envie de te bouger, pour leur montrer à tous ce que c'était de réellement se donner et d'exprimer des émotions claires, net, précises, transcender l'assemblée... Car c'est pour ça que tu vivais. Plus que confiant, comme d'habitude, c'est avec un sourire assumé que tu t'étais levé à l'appellation de vos deux prénoms, et t'étais avancer au centre de la pièce, accompagné de celle qui te faisais office de partenaire. Guidé par cette dernière, tu t'exécutes, sans rechigner bizarrement, et tu vas derrière elle, te collant entièrement contre son dos, jusqu'à ce que la musique ne démarre enfin, et que vos corps ne commencent à se mouvoir en rythme. À fond dans ce que tu faisais, tu laissais ton corps bouger, s'animer totalement au son de cette musique, au combien suggestive.

Au départ plutôt gentillets, les gestes, les pas de danse, les mouvements... Tout se mit à s'accentuer, tellement s'accentuer que tu finis par ressentir quelque chose... Quelque chose qui n'était absolument pas prévue, mais qui te faisais perdre complètement toute ton assurance... Perdre pied, t'enfoncer profond, très profond dans les méandres de ton esprit, réveillant des pulsions endormies. Comme s'il s'agissait d'une réelle danse de séduction, tes mains se mouvaient sur ce corps, invité par cette demoiselle qui, en cet instant, semble être la seule et unique femme sur cette terre pour toi. Inlassablement, tu collais son corps au tien, ses lèvres effleurant les tiennes ne faisant qu'empirer ton état. Tandis qu'elle se glisse de nouveau contre toi, tes mains finissent par se poser sur sa taille, et tu la fais onduler, contre toi, collant vos deux bassins si prêts... Que de loin, vos pas avaient sûrement plus des airs d'ébats qu'autre chose. Plus le temps passait, plus tu sentais la température montée. Plus les mouvements s'enchaînaient, plus tu sentais cette vague de chaleur… Celle-la même qui avait pointé le bout de son nez de manière inopinée, encore empirée. Les minutes s'enchaînaient et indubitablement, cette danse bien pire que lascive dut prendre fin. L'attrapant de nouveau, tu la fis alors basculer vers l'arrière, dans un mouvement gracieux, sensuel, parfaitement exécuté et ton regard finis par se planter dans le sien, alors qu'elle était quasiment suspendue dans le vide. Une lueur brillait dans le fond de tes pupilles... La même qui avait brillé pendant toute la durée de cette danse endiablée. Ce qui est assez stupide, dans le fond... C'est que tu n'avais probablement jamais regardé cette fille avec une telle sincérité et une telle intensité. Ton regard jonglant entre ses yeux et ses pulpeuses, qui semblaient inlassablement t'appeler... Ton cerveau s'éteint et tu approches ton visage du sien, happé par cette attraction indescriptiblement forte que tu ressentais. Finalement, alors que les dernières notes de la chanson résonnent dans la pièce, tu décides de clôturer votre prestation en beauté et d'un coup... Tu prends possession de ses lèvres, lui donnant d'office un baiser des plus passionné. Sans lui demander son avis, tu te laisses emporté, et tu envoies ta langue chercher la sienne... Comme si plus rien autour n'existait, ignorant totalement les réactions complètement abasourdies des gens autour de vous... Pour te concentrer uniquement sur elle, et sur les émotions complètement folles qu'elle t'avais procurer, en dansant à tes côtés...

(OUTFIT) Il y a parfois des choses auxquelles on ne s’attend pas. Des choses qui arrivent sans que l’on ne sache pourquoi, et qui, en un claquement de doigts, finisse irrémédiablement par tout changer. Ce que je ne savais pas, c’était que j’étais entrain de vivre un de ses moments à cet instant même. Lorsque l’on m’as mise en binôme avec cet individu que je n’appréciais absolument pas, ce fut la première grosse surprise de la journée. Soyons honnête, si j’avais pu avoir le choix de mon partenaire a aucun moment son nom ne me serait venu en tête. Je reconnaissais qu’il avait du talent, sans aucun problème.. Mais de là à danser à ses côtés… Non, de moi même je n’y aurais pas penser, parce qu’il était évident qu’il n’y avait aucun alchimie entre nous, aucune étincelle, et ça j’en étais intimement persuadée. A part l’envie de l’étrangler chaque fois qu’il faisait un de ses sourire qui en disait long, je n’avais pas vraiment d’autres grands sentiments à son égard… Alors comment penser qu’ensemble nous pourrions faire une belle et cohérente prestation ? Rassembler deux talents suffirait-il ? Un gros doute subsistait. Dans ce genre de représentation, sans connexion… La magie ne pourrait pas prendre, et sans ça, pas d’émotions.. Et pas d’émotions égale exercice foiré. Voilà dans quoi j’étais persuadée que l’on était entrain de se diriger. Je stressais.. Je stressais parce que je n’aimais pas échouer, je détestais ça plus que tout au monde, surtout dans cette discipline qui m’étais presque aussi vitale que de respirer. Biensur, je ne ferais rien pour saboter cet exercice, au contraire, je ferais tout pour que sa fonctionne même si j’étais insatisfaite de mon partenaire. Je n’étais pas le genre d gamine capricieuse à bouder et faire n’importe quoi sous prétexte qu’elle n’était pas contente de la manière dont les choses se déroulaient. Le prof avait tranché, il n’était donc plus question maintenant de râler ou de tergiverser. Il fallait se concentrer et tout donner pour réussir malgré ses aprioris. Après tout, avec un peu de chance, tout pourrait bien se passer… Qui sait.

Nos noms finirent par être prononcer pour commencer notre prestation. On avait pas mal la pression il fallait l’avouer. Les deux couples qui étaient passés juste avant nous avait été pire l’un que l’autre, et on pouvait voir à la tête du professeur que c’était, jusque-là, une véritable catastrophe. Il était donc de notre devoir d’élever le niveau. On savait de toute façon que nous étions attendu au tournant, ne serait-ce qu’à la manière qu’avait les autres de nous regarder. J’étais sûrement la meilleure danseuse fille de la classe, et lui le meilleur chez les hommes… Autant dire que certains se délecteraient du spectacle si on en venait à se planter bien comme il faut… Et il était hors de question de laissait cela arriver. Nous étions les meilleurs, et il était temps de le prouver pour conserver cette place durement acquise. Je m’étais donc levée avec détermination afin de rejoindre la piste pour commencer à danser. Jae Seok collé à moi, je guidais ses mouvements au début… Et petit à petit, je me rendais compte que nos corps bougeaient instinctivement en synchronisation. Comme s’ils se comprenaient, comme s’ils arrivaient à anticiper les mouvements de l’autre. Cette aisance, cette alchimie entre nous me chamboulais complètement… Car jamais je n’aurais cru cela possible. Il était rare d’avoir une telle harmonie avec un partenaire, encore moins une personne que l’on était supposé détester à la base… Mais c’était comme si nos corps se reconnaissaient. C’était plus qu’étrange… Et pourtant complètement unique, transcendant… Enivrant même. Je me laissais allée à aimer cette harmonie, cette proximité, cette sensualité qui faisaient vibrer nos deux corps. Nous étions sur la même longueur d’ondes, et chacun, a sa manière, essayait de séduire l’autre par des gestes de plus en plus poussés. Notre danse ressemblait parfois plus à une union charnel qu’autre chose.. Mais c’était ça le but. Nous devions retranscrire la passion, la luxure, l’envie… Et cette envie, cette passion, je commençais à les sentir grandir au fond de moi, comme un brasier que l’on allumait et qui prenait sans ménagement en quelque seconde, tel un feu de forêt poussé par le vent. En quelques secondes à peine, je sentais ma température corporelle grimper. J’avais chaud, presque en transe à cause de ses mouvements, ses caresses, nos corps en symbiose parfaite… Jamais je n’avais ressentis ça, et jamais je n’aurais cru possible de ressentir ce genre de chose. Complètement coupée du monde, dans une bulle torride que nous nous étions crée, j’aurais voulu que cette danse endiablée dure une éternité… Mais irrémédiablement la musique touchait à sa fin. Et me voilà basculé en arrière dans un dernier geste. Et pendant un instant, instant qui m’avais semblé bloqué hors du temps, j’avais capté son regard, son regard brûlant et remplis de sentiments qui semblaient faire échos aux miens en cette instant. Et comme s’il avait lu dans mes pensées, dans mes envies.. Il était venu capturer mes lèvres en un baiser passionné et langoureux, alors que sa langue partait déjà à la conquête de la mienne. Je ne pu que répondre à cette attaque, de manière tout aussi sauvage et passionnée. Passant ma main derrière sa nuque, approfondissant le baiser encore un peu plus si cela était encore possible.

Le reste de la classe ne semblait plus exister, tout ce qui comptais actuellement, c’était se désire intense qu’il avait éveillé en moi sans que je ne puisse m’y attendre une seconde. Lui, cet homme que je n’avais jamais pu m’encadrer… Je le laissais m’embrasser, et pire, mon corps réclamait même bien plu qu’un baiser, et ma conscience était ranger au placard, bien trop faible à côté de cette envie qui m tiraillais. Autour de nous, les gens, eux, ne nous avaient pas oubliés, et ils étaient même plus que choqué de la scène qui se déroulait devant leurs yeux en ce moment même. Le professeur, qui commençait à être légèrement mal à l’aise, se raclait la gorge. Une fois… Deux fois… Trois fois… Sans aucun succès. Je crois que nous étions partis trop loin pour revenir avec juste ce genre de tentative. Complètement perturbé par la situation, il finit tout bonnement par nous séparer, physiquement alors que rien d’autre n’aurait sembler efficace pour nous calmer. « Aller vous deux ça suffit maintenant ! » Surprise et frustrée, j’étais prête à râler d’avoir été couper dans un tel baiser qui m’avais totalement fait décoller… Et rapidement, je repris contact avec la réalité… Et me rendit compte d’à quel point cette scène avait été déplacé. Je sentis mes joues s’empourprer alors que la situation était extrêmement gênante. Sans jeté un regard à Jae Seok, je retourne m’asseoir dans un coin vraiment mal à l’aise à cause de ce qui venait de se passer… Mais le pire, c’est que je sentais mon corps encore complètement tendu et prêt à recommencer cet échange qui me laissais pire qu’un goût d’inachevé. « Si on oublie la dernière partie un peu… Trop. C’était parfait. Voilà ce que je veux dire quand je parle de retranscrire les sentiments et les émotions... » Soudain, il fut interrompu par la sonnerie de fin de cours qui retentit jusqu’à nos oreilles. « Très bien, les autres binôme passerons demain. Tâchez d’être meilleur que ce que j’ai pu voir aujourd’hui. Prenez exemple sur San Ha et Jae Seok. » Je sentais des regards pointés en ma direction, tout comme dans la sienne. Je savais que l’on avait choqué plus d’une personne… Mais ce n’est pas comme si je ne m’étais même pas choquée moi-même de ce qui venait de se passer. Chacun retournant vers son vestiaire respectif pour se doucher et se changer, je croisais inévitablement le jeune danseur pile à ce moment-là. N’arrêtant pas ma route jusqu’à la porte du vestiaire des filles, je ne pus cependant pas empêcher ma main de venir effleurer son bras dans une douce caresse complètement non maîtriser. Je ne savais pas ce que je faisais, j’étais complètement emportée dans quelque chose que je ne parvenais plus à contrôler. Je lui lançais un dernier regard qui en disais sûrement plus long que je ne l’aurais voulu… Avant de rentrer dans le vestiaire. Comme la plupart des autres filles, je me dépêchais de me déshabiller afin d’entrer dans une des cabines de douche. C’était le dernier cours de la journée alors tout le monde était pressé de terminé tout ça pour vite passer à autre chose pour le reste de la soirée. Pour ma part je pris mon temps sous la douche, laissant les muscle de mon corps se détendre, espérant que cela me permettrais de me calmer et de redescendre… Ce qui ne semblait pas réellement marcher pour le moment… Parce que malgré moi, je ne faisais que penser à lui et à l’effet de ses mains posées sur mon corps.. Et ça me rendais pire que dingue.

(OUTFIT) Il y a des moments comme ça dans la vie. Des moments ou d'un coup, d'un seul coup sans crier gare, sans annoncer la couleur, sans perdre une seule seconde, une seule minuscule petite seconde... Tout basculait, irrémédiablement, sans que personne ne soit en mesure d'arrêter. Tout basculait, tout était chamboulé... Et alors, que faire pour y faire face ? Que pourrait-on tenter, quand on sait que de toutes manières, on ne pourrait rien faire pour s'interposer, dans cette roue infernale et cruelle qu'était la destinée ? Tu t'étais souvent posé la question en réalité. Quand on est comme toi, un enfant pas réellement désiré, qui ne sert que de chair à canon pour être un héritier et reprendre la société dirigée par un père froid, distant, pas du tout aimant... Qui ne t'avais jamais, pas une seule fois, pas une seule minute, ni une seule, malheureuse, petite seconde... Aimer... On ne sait que trop bien ce que ce genre de bouleversement inattendu pouvait provoquer. Il faut dire que, bien avant que tu n'en arrives à cette situation plus que cocasse avec San Ah... Tu avais déjà eu le droit à des crasses, de la part de la vie. Parfois, tu en venais même à te dire qu’en soit, le simple fait pour toi d'exister était comme une punition, ou simplement, une erreur qui n'aurait jamais dû arriver. Il faut dire que, quand on regarde ta relation avec tes parents... On comprend mieux pourquoi tu étais devenu le petit connard, sans scrupules et sans foi ni loi que tu étais. On sait pertinemment ce que vous êtes en train de vous dire... Ohlala, le petit fils de riche qui se plaint de sa vie, alors qu'il a déjà de quoi vivre le restant de sa vie tranquillement, sans avoir jamais besoin de travailler. Si, c'est ce que vous vous dites, comme tout le monde d'ailleurs, et en soit, vous n'avez pas tords, de ce côté-là. Oui, tu avais de l'argent, enfin tes parents avaient de l'argent, mais et après ? Est-ce que cet argent te rendait heureux ? Est-ce que grâce à lui, tu te sentais bien ? Est-ce que cet argent, il venait te voir, tous les jours, pour te demander si tout se passait bien dans ta vie ? Est-ce que cet argent, il s’inquiète pour toi, il te dit qu'il t'aime, il t'a déjà pris dans ses bras, ou pire, est-ce que cet argent... Il s'est déjà occupé de toi ?.. À toutes ces questions, réponse identique à chaque fois : non. Absolument pas. Cet argent, il a juste servit et sert toujours d'ailleurs, a acheté ton affection, pour compenser toutes ces absences répéter et toutes ces fois où tu avais simplement demander pourquoi ils n'étaient pas là. L'argent... Leur seul repli, leur seul moyen de te tenir éloigné de leurs affaires et la solution à tous les problèmes. Ils avaient forgé le garçon que tu étais aujourd'hui. Ils avaient façonné le petit énergumène insupportable et désespérément en manque d'attention que tu étais, celui-là même que cette chère San Ah semblait détester. Malheureusement pour elle, il était fort peu probable que ton caractère s'améliore un jour, et elle allait devoir subir tes tentatives de drague lourde pendant tout le temps qu'il te restait à faire ici...

Et en parlant de drague, le moins que l'on puisse dire, c'est que l'ambiance de la salle avait complètement changé, depuis que vous vous étiez mis à danser ensemble de manière aussi équivoque et endiablée. Chacun de vos mouvements, chacune des caresses, à peine mimée faisaient tressaillir l'assemblée. Ensemble, vous dégagiez quelque chose, une alchimie impossible à décrire. Dès l'instant où vous vous étiez mis à danser... Le temps s'était figé et tous avaient été entièrement captivés. Et encore, captivé, c'était trop faible. Certains semblaient complètement en feu, presque en train de baver face à la sensualité sans limites et l'aura de tension sexuelle intense dans laquelle vous aviez baigné la pièce. Ressentant plus que quiconque cette tension, tu te prenais au jeu, t'y perdant totalement même... Abandonnant toute raison, toute logique, et laissant ton corps être guidé par ces sensations, qui te submergeaient. À mesure que tes mains se baladaient sur son corps, au rythme de la musique, tu sentais une chaleur infernale s'emparer de toi... De ton corps tout entier. Plus le temps passait, plus tu sentais que tu perdais pied, attisé par un désir brûlant, un désir encore jamais ressenti de cette manière auparavant, s'insinuer en toi, parcourant ton corps dans son intégralité, pour finalement se rendre visible... Redressant irrémédiablement cette partie de toi si sensible... Heureusement pour toi que ton pantalon n'était pas extrêmement serré, parce que si ça avait été le cas... Tu aurais simplement offert à tous cette vision de ton corps excité, t'humiliant probablement pour les dix prochaines années... Non, ça ne se voyait pas, en revanche, elle... Elle devait sentir l'effet qu'elle te faisait, vu que tu passais ton temps collé à elle, dans son dos, à onduler avec elle dans des mouvements bien pires que débordant de sensualité. Complètement enivré par cette fille, ce qu'elle te faisait ressentir, et ce qu'elle dégageait... Tu n'avais pas été en mesure de résister à la tentation que ses lèvres représentaient... C'est pour cela même que, dès que les dernières notes de la musique avaient résonnés, tu avais approché ton visage du sien, alors qu'elle était renversée, dans une position encore une fois si équivoque qu'on l'aurait dite vraie. Après un moment à rester ainsi, le regard planté l'un dans l'autre, tu t'étais approché, encore et encore, jusqu'à venir capturer ses lèvres, dans un dernier geste de folie, poussé par cette envie, ce désir indescriptible qu'elle t'avait déclenché. Envoyant directement ta langue jouer avec la sienne, tu constates bien rapidement qu'elle te rend ton baiser, signe qu'elle était probablement dans le même état que toi... Ce qui intérieurement, t'arrachais un sourire satisfais.



Pris dans ce baiser plus chaud que l'enfer lui-même, tu n'entends pas les raclements de gorges du prof. Quand ce dernier vint pour vous séparer lui-même, tu ne peux pas t'empêcher de grogner légèrement, signe d'insatisfaction et surtout, de frustration, parce que cet échange était probablement le meilleur et le plus sensuel que tu aies eus jusqu'ici... Toujours en feu, tu réalises cependant la situation et surtout, tu tournes la tête et tu vois tous les regards choqués des autres élèves. Instantanément, tes joues s'empourprent, et tu files t'asseoir également, rejoignant ton groupe de potes qui pouffent littéralement de rire. " Putain mec... Sérieusement... C'était quoi ça ? On a bien cru que vous alliez baiser à même le sol, tellement c'était chaud..." Te sors l'un d'eux, tandis qu'un autre s'y met par la suite " C'est clair! Et puis c'était quoi ce baiser à la fin là ?... Vraiment, tu nous as tués Jae. Je crois qu'elle était aussi chaude que toi... Tu devrais aller la pécho après le cours, je suis sûr que y'a moyen de te la faire." Tes yeux se ferment un instant, et tu soupires. " Ça suffit arrêtez avec ça! Je me suis laisser emporté par le truc, c'est tout... Rien de plus! Je suppose que ça a été exacerbé par le fait que cette nana me plaît. " Tu dis, histoire de noyer le poisson, tout naturellement, avant de te frotter les yeux un instant. Tu avais bien du mal à te calmer, ton cœur battant encore la chamade et ton corps étant toujours en fusion, ne réclamant qu'à être apaisé en retournant embrasser ta petite binôme adorée. " Elle te plaît, tu dis ? Te fou pas de nous Jae... Elle te plaît pas juste cette meuf, elle te fait un putain d'effet... Y'a qu'à voir dans l'état que tu es !" Il désigne ton entrejambe, entrejambe que tu t'efforçais de cacher, mais qui déformait quand même ton pantalon. Tous se mettent à rire, et le prof termina de parler, pour tous, vous congédiés. Tandis que tout le monde commençait à partir, ton pote te choppe par le bras, pour te faire te lever. " Va falloir te calmer là... Allez, une douche froide pour Mr, une! " Agacé, te défaisant rapidement de son emprise, tu ne dis rien, te contentant de oui lancer un regard des plus noirs, regard qui sembla le calmer directement. Cachant tant bien que mal ton "soucis", tu te diriges vers les vestiaires. Sur ton chemin, ton regard croise un instant celui de la petite aux cheveux roses qui t'avais fait tant d'effet, et alors qu'elle approchait, tu sens ses doigts toucher ton bras, dans une caresse qui, instantanément, raviva le feu et la frustration en toi, sensations que tu avais eus pourtant tellement de mal à réprimé. Tel un electrochoque, cette caresse te fais te figé, et tu vas pour te retourné, pour observer cette fille sur laquelle tu avais flashé. Malheureusement, tes camarades étant décidés à te charier, tu te fais emmener de force au vestiaire des hommes. La tête submergée par toute sorte de sensations plus compliquées les unes que les autres, tu t'étais engouffré dans une des douches individuelles, pour avoir enfin la paix. Te débarrassant de tes vêtements, tu avais laissé l'eau coulé sur ton corps un bon moment, tentant par tous les moyens de calmé tes ardeurs... Sans succès. Dès que tu fermais les yeux, les images te revenaient. Tu sentais encore la sensation de son corps contre le tien... De ses lèvres contre les tiennes... De sa langue, qui avait dansé avec la tienne, à l'image de ce que vos corps avaient fait... Avec tout ça, pourrait-il être possible de se calmer. Frottant ton visage d'une main, tu soupire bruyament, blasé et frustré. Ton corps réclamait le sien, c'est un fait. En un éclair, elle avait réussi à te donner envie d'elle, envie de posséder son corps, de les laisser danser ensemble, dans une danse endiablée... " Putain calme toi Jae..." tu te dis à toi-même, bêtement, soupirant de nouveau bruyamment, alors que tu coupais l'eau, et que tu t'essuyais par la suite. Tu te sentais stupide, c'est un fait. T'avais l'impression d'être un ado excité et tu te sentais pitoyable... Tellement que t'en avais la nausée.

Une fois sécher, tu avais renfilé tes vêtements normaux, et tu avais quitté les vestiaires en compagnie de tes potes. L'esprit et le corps toujours fortement perturbés, tu avais fini par te poser contre le mur, dans le couloir, un instant. Etonnés, tes amis te demandèrent ce que tu faisais, et tu lâchais juste un " Partez devant... Je vous rejoindrais plus tard. Je veux avoir la paix cinq minutes. " Bien évidemment, ils t'avaient charrié, mais étonnamment, ils n'avaient pas fait d'histoires, et ils étaient partis. La tête posée contre le mur, tu regardais le vide, pas décidé à bouger. Alors que tu rêvassais encore, te remémorant les détails des événements précédents, tu captes une conversation, enfin, la fin d'une conversation, qui suscite ton intérêt. " .... Mais oui! J'ai encore jamais vus ça, c'était pas possible leur truc là." " C'est clair... Tiens, il ne reste plus que San Ah dans le vestiaire non ? Elle va flétrir à force de rester sous l'eau, ça fait, je ne sais combien de temps qu'elle y est... " " Laisse Hyu Nah... Elle doit probablement se toucher à répétition, elle a quand même rouler une pelle à ce putain de canon de Jae Seok... A mon avis, elle ne doit pas s'en remettre. Elle n'est pas prête de sortir de là!" Les deux filles se mirent à rire comme des dindes, mais leur rire fut bien vite stopper par le fait qu'elles avaient remarqué ta présence. Passant à côté de toi, sans rien dire de plus, elles étaient parties, te laissant là, seul au milieu de ce couloir. Inconsciemment, leurs mots résonnaient dans ta tête... Il ne reste plus que San Ah dans le vestiaire non ?... Pourquoi est-ce que juste te dire qu'elle est seule là-dedans réveille immédiatement l'envie irrésistible que tu avais tant de mal à réprimé...

Mordant ta langue, tu soupires. On ne va pas se mentir, t'avais envie d'aller la rejoindre... T'en avais tellement envie que ça te tuais littéralement sur place. Ton cerveau s'amusait à imaginer la demoiselle dans son plus simple appareil, seul dans cette pièce, et immédiatement, ton cerveau tordu se mit à fantasmer... Et là, autant vous dire que t'étais simplement entré dans le vestiaire, en toute discrétion, guidé par une envie irrésistible de continuer là où on vous avait arrêté. À peine entré, tu scrutes les environs, et tu aperçois au loin, une petite tête rose, seule dans une cabine isolée... Signe que les deux autres grognasses ne s'étaient pas trompées. Tu te débarrasses de tes vêtements, sans un bruit, et tu approches. Ouvrant la porte toujours en toute discrétion, tu viens simplement te glisser derrière elle. Pinçant ta lèvre inférieure face à la vision qu'on t'offrait, tu viens passer tes mains sur son corps, sur ses hanches plus précisément, et tu colles ton torse contre son dos. Immédiatement, tes lèvres partent à la conquête de son cou qu'elles marquent sans ménagement. À un moment donné, ta langue va titiller son lobe d'oreille, et tu décides de glisser quelques mots. " Je suis désolé, mais je ne peux pas rester comme ça... " Tu mordilles sa peau. " ... Je suis pas capable de me calmer, j'ai tellement chaud que je pourrais en crevé... J'ai envie de toi..." Tes mains passent devant elle et viennent se poser sur sa poitrine, poitrine qu'elles caressent sans ménagement. Décidant de ne rien dire de plus, tu vas la plaquer contre une des parois de la douche. Tournant son visage vers le tien du mieux que tu pouvais, tu viens l'embrassée passionnément, envoyant ta langue retrouver la sienne, déjà bien trop en manque de la sienne. Pris dans ton envie, pris dans la passion fulgurante qui t'aimais, une de tes mains glisse le long de son corps, et part titiller son intimité, sans vergogne, tandis que tes lèvres continuent de dévorer les siennes. Quand t'estimes qu'elle est assez chaude, tu t'arrêtes, et tu envoies ta main sur ses hanches. Caressant sa peau, tu l'obliges à ce cambrée et dans un geste habile... Tu t'insinues en elle, sans prévenir, mordillant sa lèvre inférieure, et étouffant un râle contre ses lèvres, que tu n'avais toujours pas lâchées... Immédiatement, sans te soucier de rien, tu te mets à bouger en elle, lui assénant des coups de reins puissant, presque violents, coups qui la collent entièrement contre la paroi. La douceur n'a pas réellement sa place ici... Pas en cet instant précis. Pas de place pour les sentiments, car après tout, tout ça n'est rien... Rien d'autre qu'une envie irrésistible, un désir violent, un besoin fulgurant d'expulser cette frustration, causer par ce fichu cours, t'affectant irrémédiablement...

(OUTFIT) C’était quoi ça exactement ? Comment une chose pareil pouvait-elle arriver ? Comment une animosité sans équivoque pouvait-elle se changer en désir complètement incontrôlé ? Cet homme, je n’avais jamais pu le supporter… Et ce n’était un secret pour personne. Et plus il cherchait à me séduire, plus c’était pire. Alors… Que venait-il de se passer ? Comment le choses avaient-elles put vriller à 180 degrés de la sorte ? Je n’avais rien vu venir, pas une seconde. J’avais pensé que cet exercice serait un échec cuisant… Et pourtant, je crois que je n’avais jamais aussi bien dansé avec quelqu’un de toute ma vie. Avec lui, ça avait été si simple, si naturel… Une évidence que personne ne pourrait nier. Comme une partie de moi-même qui me complétait à la perfection… Voilà ce que j’avais ressentis, et qui me perturbais au plus haut point… Une partie de moi même… Lui ?? Et depuis quand au juste ? Il devait y avoir un soucis, un problème… Les choses ne pouvaient pas évoluées de manière si drastique comme ça sans raison ?… Si ? Le pire, c’était que j’en étais presque à souhaiter que cette danse ne s’arrête jamais, que nos corps ne soient jamais séparés, presque comme un besoin vital pour exister… C’était fou pas vrai ? Comment ressentir une telle chose ? Je ne comprenais pas… Ce que je ne comprenais pas non plus, c’est le soudain désir qui s’était éveillé en moi. Et on ne parle pas d’un petit truc comme ça qu’on ressent vite fait… C’était vraiment quelque chose de puissant, fulgurant… Si intense que j’avais presque eu envie de faire l’amour avec lui, là, à même le sol de cette salle de danse… Et vu la situation, si nous n’avions pas été entourée de tout ce monde, mais que nous n’avions été que tous les deux… Je suis prête à pariée que c’est ce qui se serait passé. Il suffisait de voir le baiser passionné que l’on avait échangé une fois la musique terminé… Combiné à cela mon désir complètement exacerbé… Et le sien, que j’avais largement put sentir se manifester contre mon corps… Et vous obtenez deux personne qui ont envie de se jeter l’une sur l’autre, tout simplement. En plu de ça… Le fait d’avoir sentit son désir si présent, n’avait fait qu’envenimer le miens. J’avais beau cherché, je ne me rappelais pa avoir déjà éprouvé pareil sentiment d’envie envers une autre personne… Non, jamais. C’était la première fois que j’avais une envie si forte.. Que j’étais prête à en oublier la terre entière. Il suffisait de voir que le prof avait dû nous séparer pour comprendre l’étendu des dégâts que cette danse avait causée… Mais était-ce que la danse après tout ?…

Est-ce qu’il me plaisait ? Je veux dire, sérieusement… Est-ce que cet homme me plaisait vraiment ? Jusque-là, j’aurais pu rire à ce genre de question, tellement la réponse était évidente… Ca aurait été un non catégorique sans cherché plus loin.. Parce qu’il n’y avait rien à chercher d’autre. Mais là, après ce qu’il venait de se passer… Je me rendais bien compte qu’une telle chose ne pouvait se produire s’il n’y avait pas un minimum d’attirance au préalable. Alors… Est-ce que pendant tout ce temps je m’étais voilée la face par rapport à lui ? Est-ce que j’avais cherché à le repoussé si ardemment alors que, au contraire j’aurais voulu qu’il approche ?… Rien ne semblait plus avoir le moindre sens. Plus je fouillais dans ma tête, plus j’essayais de comprendre, plus c’était pire. J’entendais bien les commentaires et les ricanements à notre sujet, mais dans l’immédiat je n’en avais strictement rien à faire. Si de base je n’étais déjà pas du genre à me préoccuper de ce que les autres pouvaient dire… Actuellement j’étais tellement perturbée que rien ne semblait pouvoir m’atteindre d’une quelconque manière. Rien… Sauf lui, biensur. Alors que le cours se terminait et que nous regagnons les vestiaires… inexorablement, j’avais finis par croiser sa route.. Et je sentis une sensation étrange me traverser alors que mon regard s’encrait dans le sien. Sans vraiment comprendre le pourquoi du comment de mes gestes, j’avais caresser son bras, avant de partir de mon côté… Complètement déboussolée par ma propre attitude que je ne parvenais même plus à maîtrisée.  Une douche… Vite une douche, cela devrais rapidement me remettre les idées en place, du moins je l’espérais…

Comme tous le monde autour de moi, j’avais abandonné mes affaires pour me rendre dans une cabine de douche un peu à l’écart du reste du groupe, ne voulant pas entendre leur commentaires plus longtemps. J’avais déjà bien assez à faire avec mes pensées complètement chamboulée, alors ce n’était pas la peine d’en rajouter avec toutes leur débilités complètement hors de propos. Eux voyaient juste le côté marrant de la chose, il voyait juste le truc hilarant de la journée, les nouveaux sur qui on pourrait rigoler pendant quelque jours, après la situation cocasse qui avait eu lieu… Alors que moi, j’étais vraiment dans un état complexe… J’étais perturbée dans mes propres ressentis, ne me reconnaissant plus vraiment. Mais le pire… C’était le brasier en moi qui c‘était allumé et qui refusait de s’éteindre quoi que je fasse. Une à une, les autres filles quittaient le vestiaire. Je pouvais les entendre marmonner, se changer, et la porte de multiples fois se claquer… Et moi ? Moi je n’avais toujours pas bouger. J’étais resté là, planté sous ce jet d’eau qui n’arrivait pourtant pas à m’apaiser. Seulement je ne voyais pas quoi faire d’autre que de continuer à essayer… Malheureusement, dès que mes yeux osaient se fermer… Le images continuaient de défiler… Et bientôt, c’était mon imagination qui prenait le dessus, trouvant que ce qui s’était passé n’était pas encore assez poussé à son goût… Alors me voilà, là, à fantasmer sur ce type que je déteste… Et pourtant qui m’excite plus qu’aucun homme ne l’avais jamais fais avant lui. Tout ça à cause d’une danse… D’une simple danse….

J’étais si obnubilée, occupée à penser au fait que je ne devais pas penser à lui… Pas penser à ses lèvres… A son corps… A ses mains… Que la réalité m’avais totalement échappée. Lorsque je sentis quelque chose venir se poser sur mon corps… J’ai cru un instant que c’était mon imagination qui me jouait encore des tours… Mais lorsque je sentis son torse se coller contre mon dos… Je me rendis compte que tout ceci n’avait rien à voir avec une hallucination.. Le pire, c’est qu’à aucun moment je ne m’étais sentie effrayée, ou demander qui cela pouvait-il être.. Dès l’instant où il avait posé ses mains sur moi… J’avais su que c’était lui.. Et ça ne faisait que me perturbé encore d’avantage. Ses lèvres dans mon cou me faisaient un effet pas possible.. Son parfum me faisait presque tourné la tête. Tout ceci était complètement fou et surréaliste… Comment une chose pareil pouvait-elle se produire ? Comment pouvait-il avoir l’audace de faire une chose pareil ? La San Ah dans son état normal l’aurais dégagé un coup de pied au fesse sans perdre une seconde, complètement choquée par son attitude… Mais la San Ah actuelle… Ne pouvait que ce sentir heureuse de cette situation. Je n’avais fais que penser à lui… J’avais tellement envie de lui que ça me tordait complètement de l’intérieur, au point que rien ne pouvait sembler calmer cette sensation horrible… Mais maintenant qu’il était là… Tout semblait aller beaucoup mieux… Et vu ses mots… il n’était pas venu là pour discuter, mais bel et bien pour assouvir cette envie irrépressible qui nous avait prit un peu plus tôt tous les deux… Tout ceci ne rimait à rien, n’avait aucun sens… Jamais je n’aurais imaginé coucher avec lui un jour, et pourtant… Là, je ne rêvait que de ça. Ses caresses me faisaient complètement défaillir… La situation précédente, l’attente… Tellement de facteurs qui rendait ce moment encore plus intense qu’il n’aurait dû l’être. Je sentais mon corps réceptif à la moindre de ses actions.. Et ça ne faisait que me tuer un peu plus à chaque seconde. Je prolongeais son baiser avec une passion impossible à dissimulé qui laissait transparaître toute la frustration que c’était accumulé jusqu’à ce moment, et l’envie que j’avais de sa personne en cet instant. Mes soupirs venaient se perdre contre ses lèvres, alors qu’il était entrain de caresser mon intimité… Je sentais que les choses n’allaient pas tarder à s’accélérer… Et très vite, c’est ce qui se passait…

Lorsqu’il vint me pénétrer soudainement, sans ménagement et sans douceur.. Je ne pus retenir un hoquet de surprise… Je ne m’y attendais pas… Mais c’était tellement bon que mon corps s’y étais fait tout desuite. Mon corps complètement collée contre la paroi de la douche me procurait des sensation particulière… La chaleur de ma peau contrastant énormément avec la froideur de cette dernière.. Mais je n’en avais que faire, ce qui comptais, c’était les sensations complètement hallucinante que je ressentais. Je me fichai éperdument qu’il ne fasse preuve d’aucune tendresse, d’aucune douceur… Ce n’était pas du tout ce que j’attendais de cet échange en réalité. Ce que j’avais ressentis, ce désir sortit de nul part… C’était violent, intense… J’avais envie qu’il me prenne sauvagement, sans aucun ménagement.. J’avais envie que cette pulsion complètement folle soit assouvis une bonne fois pour toute pour que tout puisse redevenir comme avant… Car les choses ne pouvaient pas se passer autrement. Au bout d’un moment à délicieusement subir ses coups de reins.. J’avais décidé de le repoussé… Mais sûrement pas pour les raisons que vous pensez. J’étais bien évidemment, très loin d’en avoir eu assez, bien loin… Je me retournais, venant lui faire face, collant à nouveau mon corps contre le sien, caressant son torse musclé qui ne m’avais jamais fais autant chaviré qu’en cet instant. C’est vrai qu’il fallait lui accordé ça… Il était sexy… Il avait un corps à se damné.. Et je me serais bien laissé entraîné en enfer avec lui à cet instant précis. Venant ensuite passer une main dans ses cheveux.. Je les attrapaient sans ménagement alors que je venais l’attirer à moi afin de lui donner un baiser plus chaud que l’enfer lui même, laissant ma langue dévorer littéralement la sienne. Il faisait ressortir un côté animal en moi que j’avais très peu connu jusque-là… Et ça me perturbais autant que ça pouvait m’exciter. L’autre de mes mains s’affairer à caresser sa virilité… Virilité qui commençait très vite à me manquer… Séparant nos lèvres presque à contre coeur, je passais mes bras autour de son cou.. Avant de littéralement sur sauter dessus, laissant mes jambes se nouer autour de sa taille.. Et d’un geste habile, je venais à nouveau unir nos deux corps directement, incapable d’attendre plus longtemps pour sentir sa virilité venir jouer en moi. J’avais la sensation que le feu qui brûlait en moi allait être très compliqué à éteindre… Mais je comptais bien essayé de toutes mes forces d’y arriver. Venant plonger mon regard dans le sien un instant… Je sentis mon coeur rater un battement… Phénomène qui eu le don de me chambouler encore un peu plus… Alors plutôt que d’y penser, je reprenais possession de ses lèvres langoureusement, retournant caresser sa langue qui avait déjà réussit à me manquer… Je ne savais pas trop jusqu’où ceci irait… Mais j’étais tellement perdue dans ce que je faisais, que jamais je n’avais vraiment réfléchis à ce qui pourrait se passer… Après.

(OUTFIT) Tu n'étais pas capable de savoir ce qui t'avais poussé à agir de cette manière, mais il faut croire que le mal était fait. Tu n'aurais su expliquer ce que tu avais fait. Tout était parti de cette danse... Cette foutue danse, qui avait tout chamboulé. De toutes les filles présentes dans cette classe... De toutes celles qui rêvaient littéralement de te sauter dessus en permanence, il avait fallu que ce fichu prof te colle avec elle. Elle, la seule qui te haïssait, que ta présence insupportait, mais surtout et avant tout... La seule que tu voulais réellement et qui passait sa vie à te repousser continuellement. Si ça, ce n'est pas le comble tout de même... Cela paraissait si gros que s'en était presque ridicule et on aurait dit que c'était le destin, qui s'amusait littéralement à se foutre de ta gueule. Te mettre avec la fille qui te donnait du fil à retordre depuis des mois... N'était-ce pas cruel en soit ? N'était-ce pas triste ? Il faut croire que non. San Ah, c'était comme ton petit défi permanent. Pour toi, habitué à ce que tout te tombe littéralement dans le bec, depuis le début de ton existence... C'était comme un affront. Elle t'avais fait te sentir de manière étrange, en te repoussant constamment. Comme si, en un éclair, l'enfant habitué à tout avoir, c'était vu refusé quelque chose... Quelque chose qu'il aurait réellement voulu, et qui le contraria tellement qu'il avait décidé de faire absolument tout pour l'obtenir. Alors oui, c'est extrêmement malsain, mais pour toi... Au départ, elle était comparable à un objet. Un consommable, un nom de plus à inscrire sur une liste, comparable à un tableau de chasse, un trophée de plus... Juste pour grossir ton ego et ta fierté, pour te prouver à toi-même que tu pouvais avoir ce que tu voulais et que rien ne t'échapperais jamais. Mais plus le temps était passé, plus tout cela avait mué, et lentement, l'obsession malsaine, c'était transformée en quelque chose de beaucoup plus encré... Même si tu refusais catégoriquement de l'avouer. Le fait qu'on t'oblige à danser avec elle, et en plus avec un thème si particulier... Il faut croire que ça avait finalement été la goutte de trop.

Ce n'était que de la danse... Mais juste avec ça, elle avait réussi à te rendre dingue, en un instant. Dès l'instant où la musique avait commencé et où tu t'étais mis à danser avec elle, collé serrer... C'est comme si plus rien autour n'existait. Tu t'étais mis à suivre ses mouvements, tu l'avais laissé diriger... Et tu t'étais laissé noyé dans l'océan de désir que tout cela avait provoqué. Le baiser échanger à la fin avait sonné comme une évidence... Comme la clôture de ce petit jeu, petit jeu qui t'avait complètement enflammé comme jamais tu ne l'avais été, et qui avait beaucoup trop duré. Si le prof ne vous avaient pas séparé, qui sait ce que tout cela aurait pu donner. Qui sait jusqu'à quel point tout ça aurait dégénéré, s’il n'y avait pas eu tout ce monde autour de vous... Une scène de sexe torride à même le sol, probablement, vos températures corporelles respectives dépassant complètement l'entendement. Tu avais été capable de ressentir son désir, faisant écho au tien. Au départ, tu n'y avais pas cru, puisque tu connaissais très bien l'aversion qu'elle avait pour toi. Mais dès l'instant où elle avait répondu à ton baiser... Tes doutes, s'étaient instantanément dissipés, fondant plus rapidement encore que la neige aurait pu le faire par une journée ensoleillée. Évidemment, au moment où toute cette idylle prit fin, la gêne t'avais instantanément rattrapé et c'est plutôt dépité que tu avais quitté l'endroit, non sans te faire plus que charrié par tes soi-disant amis, qui avaient plus tendance à trainer avec toi pour ton rang et ta popularité. T'en dépatouillant du mieux que tu pouvais, en prétextant que tout ceci n'était rien de plus qu'une erreur, car la situation s'y prêtait... Le simple fait que croiser San Ah, au détour d'un couloir, fit remonter instantanément tout ce que tu avais eus un mal fou à refoulé. En l'espace de quelques secondes, tu te mis à repenser au moment que vous veniez de partager... Tu t'étais remis à penser à son corps, à ses lèvres, au contact de sa langue, que tu avais littéralement dévorée... Et c'est ton corps entier qui se remit à te brûler. Incapable de réprimé ce désir saisissant qui t'avais complètement transcendé, tu te mis immédiatement en tête d'aller la retrouver... Parce que c'est ce que ton corps te hurlait de faire. Tu ressentais une telle frustration... Tu avais tellement eu l'impression d'avoir été coupé dans ton élan, qu'il t'était impossible de concevoir que tout cela en reste simplement là.

Non sans précaution, tu t'étais donc glissé dans ces vestiaires désertés... Et grâce à la conversation involontairement écoutée, la suite avait pu s'enchaîner. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, tu étais collé derrière elle... Et aussi rapidement, ton corps s'était retrouvé unis au sien, sans que rien ne soit prémédité. Camouflant du mieux que tu le pouvais votre plaisir respectif, bien que le lieu soit entièrement vide, tu t'étais mis à lui faire l'amour de manière totalement brutale... Sans que le moindre geste de tendresse ne s'immisce entre vous. Tu ne savais que trop bien que tout ceci ne signifierait jamais rien... Qu'il ne s'agissait que d'une attirance physique intense, provoquée par la danse et qu'elle te détesterait de nouveau le jour suivant. Tu n'y pensais pas, car toi aussi, tu voulais avant tout calmer ce feu qui brûlait de manière totalement folle en toi. Tout ce qui comptait, c'était de vivre intensément le moment présent... Le vivre sans se soucier du lendemain.

Enchainant les coups de reins puissants, voir brutaux, tu finis par être repoussé. Ton regard à la fois étonné et débordant d'un désir complètement transcendant, tu l'avais observée sans un mot te faire face. Ton corps de nouveau collé au sien, tu réponds à son baiser de manière aussi passionnée qu'elle... Dévorant littéralement sa langue, langue qui t'avais déjà rendu totalement accro, vu la dextérité avec laquelle elle la maniait. Ton excitation toujours au maximum, tu laissais les quelques râles provoqués par les sensations que ses caresses te procurais être étouffées par le baiser qui ne s'était pas encore arrêter... Jusqu'à ce que la demoiselle ne décide qu'il était temps de recommencer à jouer. Pinçant ta lèvre inférieure quand les siennes s'éloignèrent, comme en signe de mécontentement, tu as un léger mouvement de recul quand elle saute littéralement sur toi, te faisant reculer pour être collé à ton tour contre une des parois de la douche, te procurant une décharge électrique tant ta température corporelle contrastait avec cette dernière. Après qu'elle ai plus qu'habilement réunis vos corps, tes mains allèrent se poser sous ses fesses, pour à la fois la portée et recommencer à la faire bouger sur toi... De manière totalement sauvage et effrénée. Chaque coup de rein avait comme pour objectif de s'insinuer le plus loin possible en elle, de lui procurer des sensations qu'elle n'aurait pas su imaginer... Lui procurer l'ultime plaisir, aller toucher son point G et la faire jouir comme jamais... C'est là l'objectif que tu t'étais fixé. Cette scène de sexe complètement surréaliste était de loin la meilleure que tu n'ai jamais vécue, car jamais encore, tu n'avais été aussi passionné. Tu avais l'impression qu'il t'en faudrait toujours plus... Que tu ne parviendrais jamais à être lassé ou rassasié... Que tu étais déjà accro à son corps, ainsi qu'à sa langue, ses baisers... Et tu n'avais aucune idée de comment la suite se goupillerait. Choisissant de ne pas y penser pour le moment, tu te concentrais à cent pourcents sur ce que tu faisais... Alors que l'échange était si agréable et intense que tu te sentais déjà perdre pied. Tu avais fini par la collée à son tour contre une paroi, tandis que tu continuais de littéralement lui déchirer le corps, son dos frottant sans ménagement contre le carrelage gelé. Autour, seul vos soupirs étouffés pires que difficilement résonnaient, et il te fallut rapidement revenir prendre possession de ses lèvres et sa langue, pour y remédier. Cet ébat plus brûlant que l'enfer, débuté sur une simple pulsion s'annonçait long... Extrêmement long et passionné. Et il se pourrait bien que tout cela évolue de manière totalement inattendue et inespéré... Mais ça, seul le temps le dirait.