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Depuis combien de temps est-ce que t'es là au juste ? Depuis combien de temps tu restes planté là, sans bouger, dans cette petite ruelle bien mal éclairée ?  La cigarette que t'avais dans le bec était terminée depuis un moment, les dernières ondulations de fumée, ce sont échappées depuis longtemps... Alors quoi ? T'as bugué ? T'as subitement découvert le sens de la vie, et ça t'a tellement choqué que t'as tout oublié juste après ? Non, sans déconner... C'est quoi cette tête que tu fais aussi ? T'es si pâle, si livide que tu ressembles à un véritable maccabé fraichement refroidie, qu'une mort tellement fulgurante aurait emporté, que son visage serait resté marqué... Bon, aller, finit de jouer. Qu'est-ce qui t'avais choqué au point que tu en deviennes une telle loque humaine, à peine sortis du boulot, hein ? Et bien en fait... C'est compliqué a expliqué. Toutes les émotions qui te traversent, à l'heure actuelle... Elles sont tellement différentes, tellement contradictoires, qu'indubitablement ton cerveau avait complètement grillé. Si on veut réellement comprendre ce qu'il t'étais arrivé et qui t'avais collé dans un état pareil, il fallait remonter quelques minutes auparavant. Non, plutôt quelques heures en fait.

À ce moment-là, tu étais en pause. Il devait être aux environs de 22h30, et cela faisait déjà deux heures que tu étais planté la, derrière ton bar, servant les clients tout en n'en profitant pour draguer tout ce qui te passait sous les yeux, d'à peu près à ton goût. Une soirée tout à fait banale qui s'annonçait en somme. Seulement voilà. Alors même que tu fumais ta clope, tout sourire, en jouant avec ton téléphone, checkant ton Instagram tel un bon gros narcissique... Tu reçus un appel. Rien que de voir le nom qui s'affichait à l'écran... Ton sourire disparut instantanément.  Le nom sur l'écran... Il disait " maman". Soupirant un instant, tu n'avais pas hésité une seconde à décrocher... Et rien qu'à son timbre de voix, tu savais que quelque chose avait encore dû arriver. Échangeant d'abord des banalités, tentant tant bien que mal de la faire parler, tu finis par soupirer, et indubitablement... T'énerver. " Maman... Pourquoi tu ne me le dis pas clairement ? Pourquoi tu cherches encore à protéger cet enfoiré malgré tout ce qu'il nous a fait ?! Arrête... Ça suffit maintenant. Dit le clairement. Il t'a encore frappée. J'arrive à l'entendre dans ta voix, tu ne peux rien me cacher...  Je vais venir et enfin lui collé la raclée qu'il mérite !" Tu l'entends s'affoler à l'autre bout du fil. " Pas question! Tae yung, je t'interdis formellement de t'approcher de cette maison! S'il te vois, il est capable de te tuer... Et je refuse catégoriquement de laisser ce monstre lever la main sur toi une fois de plus. Je préfère encaisser, je l'ai toujours fait. Arrête de t'inquiéter pour moi maintenant, vas travailler. Tu passera le bonjour à la petite Joo Ah, d'accord ? À plus tard mon chéri. " Et sur ce, elle raccrocha, sans te laisser la moindre chance de rétorquer quoi que ce soit, te laissant juste là, comme ça, bugué, figé, incapable de bouger... Encore une fois, elle a subi, et toi, tu es la, impuissant, et cela te tuais. Que faire contre lui, quand la personne concernée par la violence refuse de se laisser aider ?.. Cela te foutais dans un état de rage que tu ne pouvais pas contrôler, tellement que tu te perdis totalement dans tes pensées... Et c'est comme ça, après ce fameux appel qu'on t'a trouvé.

Lui parler t'avais tellement perturbé que t'en avais totalement oublier l'heure. C'est une collègue qui avait fini pas sortir, inquiète de ne pas te voir repointé le bout de ton nez. Elle t'avais sorti de ta torpeur, et t'étais retourné rapidement à l'intérieur, t'excusant pour la connerie dont tu avais fait preuve en te laissant ainsi happé par les pensées sombres qui t'habitaient. L'esprit ailleurs, le reste de la soirée te parut durer une éternité... Et finalement, lorsque l'heure de quitter arriva, tu t'étais enfuis, plus que soulagé, rentrant rapidement chez toi en n'ayant qu'une envie : aller te coucher et ainsi tenter de te calmer.

Il est aux environs d'une heure du matin, lorsque tu entres enfin dans l'appartement. Persuadé que ta meilleure amie est endormie, tu avances à l'intérieur, sans faire trop de bruit, te dirigeant directement vers la salle de bain, pensant qu'une douche t'aiderais aussi à adoucir tes idées. Quittant tes vêtements et restant alors sous l'eau longtemps, bien trop longtemps au point que ta peau ne commence à friper, tu enfiles juste un boxer, et tu te diriges vers ta chambre. Refermant la porte derrière toi, tu te glisses ensuite dans ton lit, et tu te poses correctement, tentant alors directement de dormir, pour effacer cette envie irrésistible de te bouger, et d'aller refaire le portrait de cet être indésirable qui t'avais engendré. Les yeux clos, tu te tournes et retournes dans ton lit, une heure durant, le sommeil refusant totalement de t'emporter. Soupirant bruyamment, tu finis par te redresser, agacé, tu choppes ton téléphone, posé sur ta table de nuit, et tu commences à trainer dessus, histoire de passé le temps, te préparant à passé une autre de ces nuits blanches auxquelles tu étais habitué... Quelques minutes, seulement, après avoir commencé, t'es tellement absorbé par ton truc que tu n'entends pas le bruit de ta poignée de portes qui est actionnée. Aveuglé par la lumière de ton cellulaire, tu ne vois pas non plus cette petite tête blonde qui s'avance devant toi, avec une nuisette bien trop sexy pour sa propre sécurité. Le seul moment ou enfin, tu la vois, c'est quand sa tête est posée sur ton torse musclé et dénudé, t'arrachant un petit mouvement de surprise. " Mais... Qu'est-ce que tu fous là bébé ? T'as vu l'heure ? " Tu grimaces légèrement, et tu embrasses finalement son front, posant ton téléphone, et l'enlaçant immédiatement, machinalement. " Pardon, j'ai dû te réveiller... Je suis vraiment pas discret. " Enlevant une mèche de devant ses yeux, tu la regardes un instant, devinant ses traits que tu connaissais par cœur, malgré l'obscurité. Sa présence à tes côtés t'apaisa de manière instantanée... Peut-être que c'est juste cela qu'il te fallait.

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Je m’étirais longuement, très longuement après cette journée de tournage intensive. Aujourd’hui, j’avais enregistrée pas moins de trois vidéos, et il fallait pas croire, c’était vraiment du boulot ! Et être explosé devant toutes ses lumières artificielles toute la journée ça donne quand même un coup au moral. Au final, je n’avais même pas vu la lumière du jour, ou si peu ce matin avant de m’enfermer dans la pièce de l’appartement qui me servait de studio de tournage pour mes vidéos, ainsi que de bureau pour travailler. Autant dire que c’est là que je passais un nombre incalculable d’heures, mais il fallait au moins ça pour suivre une bonne cadence, et ne pas me retrouver à la ramasse. J’avais habituée ma communauté à sortir du contenue régulier, et à côté de ça je tournais toujours une vidéos supplémentaire de secours au cas où j’ai un soucis qui m’empêche de tourner, ou alors que je veux tout simplement prendre un peu de vacance pour décompresser. D’ailleurs, c’est ce que je comptais faire bientôt. Je sentais que je commençais à saturer un peu en ce moment. J’aimais ce que je faisais, il n’y avait pas de doute là-dessus, mais je travaillais sur un nouveau projet en parallèle qui finissait de prendre le reste de mon temps libre. Autant dire qu’une fois que ce projet serait achevé, j’allais prendre une voir deux semaines de vacances bien méritée loin de tout ça ! Pas d’ordinateur, pas de téléphone, des vacances loin de tout, coupé de tout. Peut-être ferais-je un voyage au bord de la mer pour me détendre et voir autre chose que l’intérieur des murs de mon appartement. Ca pourrait être sympa si Tae Yung pouvait prendre des jours à son boulot pour venir avec moi.. Après tout, j’avoue avoir du mal à m’imaginer partir seule sans lui. Nous vivions ensemble, nous partagions tous, alors ça me ferait vraiment très bizarre, même trop bizarre qu’il ne soit pas près de moi pendant une semaine entière… Non enfaite plus j’y réfléchissais plus je me disais que ce n’était pas possible. Je me mettais donc un point d’honneur à lui en toucher un mot dès que je le croiserais… Ce qui n’arriverais sûrement pas avant demain matin vu qu’il travaillait ce soir, et que vu mon rythme un peu soutenu en ce moment, j’ai du mal à attendre qu’il rentre le soir. Il m’arrive de le faire, parfois, lorsque la journée n’a pas été trop chargée et que celle du lendemain ne l’ai pas non plus… Mais soyons honnête, en ce moment c’est un peu plus complexe à gérer.

Je m’étais levée et j’avais pris un café histoire de me réveiller un peu. Si ma journée de travail étit terminée, il y avait toujours mon entraînement pour les nouvelles vidéos que j’étais entrain de préparer. Dix-neuf heure venait de sonner, il fallait que je grignote un truc en vitesse avant d’enchaîner. En effet, à vingt-et-une heure, j’avais un cour de danse particulier pour bosser les chorégraphies que je devraient exécuter pour un enregistrement futur. Nouveau défi que je m’étais lancée. Il faut dire que je n’avais ps spécialement eu de nouveau challenge en ce moment. Tout se déroulait bien, même très bien.. Mais j’avais peur de définitivement me lasser moi-même en plus de ma communauté si je n’arrivais pas un minimum à fournir du contenue inattendu, sortant des sentiers battus. De plus, cela me permettais de me dépenser un peu, et j’en avais cruellement besoin. J’aimais beaucoup faire du sport, et dans mon quotidien j’essayais toujours de trouver un moment pour en faire, et grâce au cours de danses, c’était choses faites ! Après avoir traînée un peu, je m’étais donc rendus à ce fameux cours particulier où je m’étais déchaînée pendant pas moins de deux heures. Autant dire que, lorsque je fus rentrée, j’avais les batteries à zéro ! J’avais pris un bon bain pendant une bonne demi-heure pour détendre tous mes muscles, durement sollicité par tous ses entraînements ; Il était minuit passé lorsque je regagnais mon lit pour sombrer dans les bras de morphée au bout de… Aller, cinq minutes top chrono grosso modo ! Et pendant deux heures, j’avais dormis d’un sommeil réparateur.. Mais il y eu ce moment, ce magnifique moment où le bruit de la porte d’entrée me réveillais subitement…

Malheureusement pour moi, j’avais un sommeil léger, même très léger. Sûrement dû à toutes ses années de souffrances étant enfant, à toujours craindre pour ma sécurité. Toujours aux aguets, à me demander si mon bourreau entrerait dans ma chambre cette nuit ou non. Et même encore aujourd’hui plusieurs années après, il y avait des choses qui ne changeaient pas. Je soupirais légèrement en regardant l’heure du mon téléphone. Sans vraiment réfléchir, je me tournais pour essayer de me rendormir. Mais comme si le sommeil avait décidé de me fuir, je me retrouvais à ne plus pouvoir lui mettre la main dessus. Je pris alors mon téléphone afin de regarder les derniers commentaire laisser sur ma vidéo sortie aujourd’hui. Et je me perdis là-dedans pendant un bon moment. Après un certains temps, je repris connexion avec la réalité, il s’était déjà passé un certains temps depuis que j’avais été happé par mon écran. Il fallait que je me rende à l’évidence, je n’étais pas prête de réussir à m’endormir. Peut-être que si je buvais une tisane, cela me permettrais de me détendre et de trouver le sommeil plus facilement ? Prête à tenter ce plan, je me levais de mon lit et sortie de la chambre. Tranquillement, je traversais le couloir, passant devant la chambre de mon meilleur ami. N’y prêtant pas attention sur le moment, je continuais ma route… Avant de revenir sur mes pas et d’entrée dans cette dernière. Pourquoi subitement ? Parce que c’est lui qui m’avais réveillée et qu’il devait assumer maintenant que j’arrivais plus à dormir, il n’y avait pas de raison que je sois la seule après tout ! Est-ce que c’est aussi qu’il me manquais ? Peut-être un peu aussi. En tout cas, je pouvais constater que lui non plus ne dormait pas, ce qui tombait bien pour le coup. Lentement, sans faire de bruit, je m’étais faufilée dans sa chambre, terminant mon ascension directement dans son lit. Me calant contre son torse nu, je me sentais presque instantanément revivre à ce simple contact. De son côté il avait l’air surpris de me trouver là. Il faut dire qu’il avait l’air si absorbé par son téléphone.. Et que je savais être discrète quand je le voulais, du coup ça ne m’étonnais pas qu’il ne m’ait pas remarqué plus tôt. Ses mot me firent légèrement sourire, surtout à son appellation. Mon coeur commençait déjà à tambouriner un peu plus fort dans ma poitrine. Et alors qu’il m’embrassait sur le front en me prenant dans ses bras, je me rendais compte que j’étais entrain de vivre le meilleur moment de ma journée. Je me laissais donc faire, pas du tout partisane de le repousser, même si j’avais envie de l’embêter un peu. « C’est vrai, tu es pire qu’un éléphant quand tu rentres .. Tu as de la chance que je ne suis pas du genre à être de mauvaise humeur quand on me réveille ! » Je me serrais un peu plus contre lui, laissant la chaleur de son corps m’envelopper complètement comme une douce barrière protectrice contre le reste du monde. Je venais ensuite déposer un baiser au coin de ses lèvres innocemment avant de lui demander : « Et toi alors, pourquoi tu ne dors pas encore ? Ton travail ne t’as pas assez fatigué ce soir ? » Tout en lui parlant, je ne me détachais pas spécialement de lui, ne l’ayant pas vu de la journée, j’avais besoin, un besoin irrépressible de le sentir près de moi. 

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" Un éléphant... Carrément... T'es dur hein. Tu insultes ma magnificence là. " Outch. Aller. Qui c'est qui pointe le bout de son nez? Mais oui, bien sûr, c'est le Mr Tae Yung narcissique ! Ça faisait un moment qu'on ne l'avait pas vu celui-là, tiens... Non, je déconne, ça doit faire quoi, 5 minutes maximum en fait, à tout casser. Pourquoi cela ? Parce que juste avant qu'elle n'entre dans ta chambre et ne vienne se blottir contre toi, ce qui absorbait autant ton attention sur ton téléphone au point que tu ne la vois même pas arrivée, c'était ton Instagram. Ton foutu Instagram où, dixit, ton endroit préférer de l'univers ou chaque jour, des centaines de personnes venaient commenter tes dernières photos, en bavant littéralement devant toi, quasiment prêtes à se jeter à tes pieds pour ne serait-ce qu'une seconde d'attention de ta part. Chaque jour, on gonflait ton égo. On te disait à quel point tu étais sexy, à quel point la nature t'avais gâté et même, parfois, que tu devrais songer à te lancer dans une carrière de mannequin, parce que ton potentiel était beaucoup trop élevé pour se contenter d'une "célébrité" virtuelle. On ne comptait bien sur plus les commentaires féminins dans le lot, en fait, c'était même quasiment la totalité de ce que t'avais tous les jours. Ils s'enchaînaient, tout comme les dm, et toi ? Plus ça allait, plus tes chevilles gonflaient. Son petit bisou au coin de tes lèvres ne te choqua pas plus que cela, simplement parce que tu étais trop habitué à ce genre de gestes bien trop familier. Votre situation avait décidément bien évolué...  " Je suis bien trop sexy pour que tu me traites d'éléphant... Je n’accepte pas ça, bébé. Je vais devoir prendre des mesures. " Un regard faussement vexé sur ton visage bien trop doux pour que ce soit la réalité, tu t'approches et tu lui mords la lèvre inférieure, carrément. Tel un abruti sans cervelle, tu te flingues avec ton propre geste, mais ça question te permis de regagner un peu de lucidité. " Si si, il m'a fatigué... Le seul problème, c'est que ce con de sommeil refuse de ce pointé. " Tu dis, tandis que ton regard change un instant, repensant à ce qu'il s'était passé auparavant. Chassant immédiatement ces pensées, tu soupires légèrement. " Toi, tu devrais retourner te coucher... Je sais que t'as encore dû te tuer à la tâche aujourd'hui. Faut te reposer, sinon tes traits seront tous tirés... " Une de tes mains vient se poser sur une de ses joues, et tu lui tires légèrement, comme les vieilles font à leurs petits-enfants. " Ça serait dommage qu'un si joli visage se retrouve à ce point ruiné... Tu ne crois pas ? " Un sourire étrange commence à étirer tes lèvres, et avec une lenteur assumée, tu l'attrapes, la faisant grimper sur toi. Pourquoi est-ce que tu t'amuses à faire ça ? Sur le moment, tu n'en sais rien... Probablement l'envie d'être au plus près d'elle après une journée entière sans la voir, d'avoir une dose de réconfort, pour oublier cette envie de foncer tête baissé qui ne t'avais pas quitté... " A moins que... " Tu poses machinalement tes mains sur ses cuisses dénudées, que tu te mets à lascivement caresser, avant de te pincer la lèvre inférieure, ce sourire étrange ne t'ayant pas quitté. " Tu m'aimes tellement que tu ne puisses pas dormir si je ne suis pas à tes côtés ?... " Situation tendancieuse bonsoir. À quoi tu joues là au juste ? Tu cherches à ce que ça dégénère ? C'est donc de ça dont tu parlais, quand tu disais avoir besoin d'une dose de "réconfort" ? Sans déconner... Le pire, c'est que t'aurais même pas honte de l'assumer.

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Mes lèvres s’étirent en un sourire alors que je l’entend s’offusquer de l’appellation dont je l’avais gratifiée. Il faut dire que monsieur se croit sûrement beaucoup plus sexy que ne l’est un éléphant.. Bon en soit il n’a peut-être pas tout à fait tort sur ce point-là. « Tu sauras monsieur que les éléphants sont très intelligents ! » Dis-je en le taquinant un peu. Mais je n’avais pas la sensation que mon argument fasse beaucoup d’effet étant donné qu’il décidait que je méritais une punition pour ce que j’avais osé dire… Punition qui, n’en était pas réellement une soyons honnête cinq minutes. Elle était même plutôt agréable je dirais.. Oui j’aime bien quand il me mordille la lèvre comme ça, est-ce que c’est mal ? Suis-je un monstre ? Non je ne crois pas ! Mais le fait est que ça ne devrait pas tant me plaire, surtout venant de lui. Je sais que nous étions dans une phase un peu étrange, une phase où nous ne cherchions pas plus loin que le bout de notre nez, à simplement profiter de nos échanges sans jamais nous poser réellement de questions sur notre comportement. Et ça nous suffisait. Mais le fait est que j’avais pris goût à tout ça bien malgré moi. Ses marques d’affections, ses surnoms, ses baisers et autres gestes plus poussés… Tout ça, je savais que maintenant je n’arriverais sûrement plus à m’en passer. Mais je faisais en sorte de balayer cette réflexion loin, très loin dans mon cerveau. Ma question sur son travail le coupe finalement dans son assaut.. Et entre nous ce n’est peut-être pas plus mal. « Il faut croire qu’il a décidé d’esquiver notre appartement, parce qu’il a pas voulu se repointer chez moi non plus ! » Eh non, sinon biensur je ne serais pas là en ce moment. Mine de rien, ce n’était pas très agréable de tourner et tourner des heures dans son lit sans arriver à trouver le sommeil. Mais étant donné que nous étions dans le même cas au même moment, cela était un peu plus réconfortant. Je ne peux m’empêcher de râler alors qu’il me tire la joue comme si j’étais une gamine. Je lui tape alors légèrement l’épaule. « Hey c’est toi qui va les tirer mes traits avec tes bêtises ! » Décidément, face à lui j’avais parfois la sensation de n‘être qu’une poupée dont il peut faire ce qu’il veut. Il faut dire qu’avec mon mini gabarit, il n’est pas aisé de se défendre contre monsieur muscle en personne. Finalement, avant que je ne m’en rende vraiment compte, je me retrouvais positionnée sur lui, postée ici par ses soins. Et je ne fais rien pour l’en empêcher, je n’ai pas spécialement envie de le faire en soit. Je n’avais pas envie de le quitter pour ce soir, pas encore.. Ou pas du tout enfaite. Ses mains venant se poser sur mes cuisses me donnèrent de léger frissons.. Et je me disais que tout ceci commençait mal. Même dans l’obscurité relative de la chambre, je pouvais sentir son regard sur moi. « Exactement mon chéri, je galère à dormir toute seule sans toi ! N’as-tu pas honte de m’avoir rendue accro à toi à ce point-là ? » Eh vas y rajoutes-en une couche ma petite Joo Ah, entre dans son jeu tendancieux avec ses petits surnoms et ses petites allusions que font pensé à tout sauf à un échange entre deux amis. Mais j’y peux rien, en réalité ce genre de choses sort tout seul sans que je n’ai le temps de vraiment y penser. Et après coup je me dis tant pis, je m’en fiche, ce n’était pas comme si il relèverait quoi que ce soit vu sa propre manière de se comporter avec moi. Je venais passer mes bras autour de son cou, laissant mon corps se coller contre le sien. « Mais tu as sûrement raison, je devrais aller me reposer.. » Lentement, une de mes mains venait remonter jusqu’à sa nuque que je venais caresser doucement avec un léger sourire. « Seulement, pour l’instant j’ai l’impression que c’est toi qui n’est pas prêt à me laisser retourner dans mon lit.. » Je ne sais pas pourquoi je ne me suis pas simplement dégagée de son emprise pour retourner dans ma chambre immédiatement. Ca aurai été le plus intelligent à faire… Mais en sa présence, j’ai souvent l’impression d’avoir les neurones déconnectés. 

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" Mais... Tu insinues donc que je suis aussi intelligent que je ne suis beau ? Ohlala bébé... Fais gaffe, je vais me faire des idées te concernant. " Un large sourire se place sur tes lèvres, alors que ton visage est toujours semi-caché par l'obscurité ambiante. Faire l'idiot, tout prendre à la rigolade... C'était presque inné chez toi, en fait. Parfois, on pouvait même ce dire que ta connerie dépassait l'entendement, au point même qu'elle ne vienne t'aveugler, et ne te fasse dire des choses que possiblement, tu pourrais regretter juste après. Heureusement pour toi, ton tempérament de gros je-m'en-foutiste aidait à ce que ces situations n'arrivent presque jamais. Te pinçant simplement les lèvres, tu passes ensuite ta langue dessus, pour les humidifier, reprenant la parole juste après. " Si tu es amoureuse de moi, ça va tout compliquer... En es-tu consciente ? Je comprends que tu soit envoutée par ma beauté... Mais il fait résister. " En parlant de paroles que tu pourrais regretter... Est-ce que à tout hasard tu le faisais exprès ??? Sérieusement, c'était quoi ça ? C'est quoi ces affirmations bidons, alors que vous étiez déjà dans une situation si compliquée que tu refusais juste d'en parler... Il faut croire que tu ne réfléchis vraiment jamais avant d'ouvrir ta grande bouche. Tandis que tu t'amusais à mordiller sa lèvre inférieure, avec une certaine sensualité, il faut l'avouer, elle te coupe dans ton élan, ramenant les contrariétés sur le devant de la scène. " Ma pauvre puce va... Tu es prête à pardonner à ton éléphant de meilleur ami, s'il te fait des bisous et des câlins au point que tu ne puisses plus respirer ?  " Une moue stupide sur le visage, visage qu'elle n'était toujours pas en mesure de voir d'ailleurs, tu avais finalement décidé de lui tirer la joue, comme quand vous étiez gosses et que tu voulais l'embêter. Tu continues ce petit manège jusqu'à ce qu'elle ne se mettes à râler, t'arrachant un rire sincère, te ramenant en arrière, à une époque ou l'insouciance était tellement agréable. " Mais non voyons... T'es belle. Tu le seras toujours, même avec les traits fatigués. Et ça, tu le sais... " Un nouveau sourire étirant tes lèvres, tu décides finalement qu'il était temps pour elle de venir se poser carrément sûr toi, ressentant un besoin indescriptible de la sentir au plus près de toi. Comme d'habitude, elle n'opposa aucune résistance. En même temps, il lui aurait été bien difficile de faire quoi que ce soit face à toi et à ta carrure. Tes mains posées sur ses cuisses, tu venais sans réellement t'en rendre compte d'encore une fois, enclencher un petit jeu dangereux. Après que son petit surnom t'ai provoqué une sensation que tu tentas d'oublier immédiatement, tu la laisses venir se coller encore plus à toi. " Mais j'ai honte de rien moi... Tu devrais le savoir maintenant. Surtout pas de ce genre de chose en fait. J'aime savoir que je te suis aussi indispensable, mon bébé..." Allons-y, continuons encore un peu plus de nous enfoncer dans les méandres de la connerie. Tu ne devais décidément pas avoir conscience de ce que tu disais ou faisais ce soir. Tu lui parlais totalement comme si tu étais son petit ami, et ce n'était pas d'aujourd'hui. Tu devais probablement être le seul con à ne pas s'en être réellement rendu compte, c'est tout. Un large sourire amusé se plaça sur tes lèvres, tandis qu'elle se remit à parler tout en caressant ta nuque, ce qui eut pour effet de te faire totalement frissonner. Un léger rire s'échappe de tes lèvres, lèvres que tu approches ensuite des siennes, les effleurant, doucement. Une de tes mains vient ensuite se posée sur une de ses joues. " Et bien... " Ton regard est planté dans le sien. Avec la proximité, tu arrives à distinguer son visage sans problèmes, tes yeux étant bien habitués à l'obscurité. " J'ai pas très envie de te laisser partir, non, en effet... " Ton pouce vient caresser sa lèvre inférieure. " Je suis en train de penser que... Puisque le sommeil semble avoir décidé de nous abandonner... On va devoir s'occuper...  " Si elle pouvait clairement voir tes yeux, à ce moment précis, elle y distinguerait sûrement cette foutue flamme, flamme qui brûlait comme une acharnée, et qui s'était comme manifestée du jour au lendemain, te rendant incapable de résister à cette demoiselle que pourtant, tu connaissais depuis des années. " Est-ce que... Tu as réellement envie de retourner te coucher... ? " Tu demandes, d'un faux air innocent, tandis que tes mains vont se poser sur l'arrière de ses cuisses, remontant jusqu'à ses fesses, pour s'y poser simplement, en remontant au passage ce vêtement beaucoup trop aguicheur qu'elle portait. Comme une attraction irrésistible, comme si tu étais dans un état second, happé par cette envie du moment, qui était apparue en un instant... Tu viens poser tes lèvres sur les siennes, l'embrassant directement avec une passion non dissimulée, simplement parce que tu ne pouvais pas résister. Envoyant ta langue jouer avec la sienne, tu laisses ton impulsivité, encore une fois guidé tes émotions... Et voilà comment transformer une nuit sans sommeil en un total déchaînement de passion incontroler... Qui de base, n'aurait jamais dût arrivé..

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« Ne prends pas trop la grosse tête non plus ! Ce serait dommage que tu puisse plus passer les portes ! » Lui dis-je en riant légèrement. Et voilà on ose insinuer que monsieur est beau mais également intelligent et c’est la fin des haricots. En même temps, avec son narcissisme à tout épreuve le contraire m’aurais grandement étonné tiens. Par contre, je devais bien avoué que ses mots me firent tiquer légèrement. Je lui répondais donc de façon légèrement sarcastique : « Moi ? Amoureuse de toi ? Je t’en pris ! La fille qui tombe amoureuse de son meilleur ami franchement c’est cliché tu trouve pas ? » Haha la blague, vraiment Joo Ah des fois t’en a des bonnes ! C’est pas comme si de base t’étais une fille clichée au possible, attaché à son romantisme et tout le tintouin ! J’étais juste entrain de réagir parce qu’au fond, tout au fond je savais que cette informations… Était probablement vraie. Il était hors de question pour moi de me l’avouer, c’était sûrement pour ça que je me défendais avec autant d’ardeur sans même chercher à comprendre. Parce que pour le coup, on aurait put croire que je prenais sa blague un peu au premier degrés.. Mais c’était bel et bien ce qui se passait en fait. Et alors qu’il me mordillais la lèvre inférieur je l’avais coupé dans son action, il faut dire que je pense que le petit coup du « t’es amoureuse de moi » m’avais un peu perturbé même si en soit c’est complètement débile et que ça n’a aucun sens, mais vraiment aucun. Malheureusement, il y avait des sujets comme ça le concernant auxquelles j’étais sensible, sans ne pouvoir rien y faire. C’était instinctif, je sentais ce besoin de me protéger… Mais me protéger de quoi ? Aller savoir… Des fois j’ai un mal fou à me comprendre moi-même. « Si tu finis par me tuer ça risque d’être compliqué pour moi de te pardonner t’es au courant quand même ? » Lui dis-je pour l’embêter, essayant de chasser comme je le pouvais les penser qui avaient envahie bien malgré moi mon cerveau. Je finis par râler alors qu’il s’amusait à me pincer la joue, chose un peu, voir beaucoup désagréable me rappelant les petites veilles dans les séries télé. Puis comme j’ai des joues rondes de bébés.. Ce genre de trucs se fait facilement sur mon visage. « Non je ne le savais pas, mais ravie d’apprendre que tu ne me trouvera pas repoussante si ça arrivait. » Un léger sourire s’affichait sur mon visage. Soyons honnête, j’aimais quand il avait de telles paroles à mon égard. Rapidement, je m’étais retrouvée sur lui, ses mains sur mes cuisses.. Et je me souvenais avec violence à quel point me pouvais aimer sentir ses mains se poser sur ma peau.. Et rien qu’en y pensant j’avais envie de me gifler mentalement. Le pire, c’est que j’entrais dans son jeu au lieu d’en sortir tant qu’il en était encore temps pour potentiellement sauver les meubles… « Depuis toutes ses années, aurais-tu encore le moindre doute sur le fait de m’être indispensable ? » Mon corps collé contre le sien, je savais que mes paroles allaient encore au-delà de ce qu’elle devrait. Il m’était indispensable depuis toujours, mais les choses avaient tellement évolué.. Que je ne savais même plus les limites dans lesquels il l’était devenu. Et il fallait se rendre à l’évidence, j’avais parfois réellement du mal à dormir lorsqu’il n’était pas près de moi.. Parce que j’avais pris cette mauvaise habitude. Depuis que nos relations avaient évolués, grimper d’un cran dans l’intimité, il y avait des périodes où je dormais plus souvent avec lui que seule. Alors forcément… C’est une chose à laquelle je m’étais inévitablement habituée. De plus, dormir dans ses bras… Il n’y avais rien de plus agréable. Et comme pour l’embêter, je venais lui dire que ‘était sûrement lui qui avait du mal à me laisser partir, alors que la raison me criait de l’abandonner maintenant pour retourner dormir… Ses lèvres venant effleurer les miennes font rater à mon coeur un battement. Rapidement, je sens l’envie en moi de l’embrasser monter en flèche, envie que je tente malgré tout de réfréner pour le moment. Mais sa manière de jouer avec moi.. Je pouvais sentir que les choses allaient finir indubitablement par déraper. Il avait cette façon de parler, de me toucher.. Ca ne trompait pas. Et comme hypnotisée par ses gestes, je me laissais simplement faire alors que ses lèvres vinrent prendre possession des miennes les unissant pour un baiser passionnés. Ses mains remonter jusqu’à mes fesses ne firent que réveiller mon désir qui se tapissait au fond de moi à l’affût du moindre geste pour l’animer.. Et avec lui ça partait toujours très rapidement. Je prolongeais son baiser, laissant ma langue rencontrer la sienne, lui montrant à quel point elle lui avait manqué. Je me collais complètement contre lui, un soupir de bien être s’échappant légèrement de mes lèvres alors que je me sentais tout simplement… Bien en cet instant, là, avec lui, dans une situation qui, pourtant, ne devrait pas exister. Mais comme si j’avais un dernier élan de conscience, je rompais notre échange, ne m’éloignant pas de lui pour autant, nos lèvres toujours si proches que je pouvais encore sentir son souffle. « Non je n’ai pas envie de retourner me coucher…. Mais on pourrait peut-être occupé notre temps de façon amusante... » Je venais ensuite poser mes lèvres sur les siennes en un baiser bref, avant de sourire, bien consciente que j’étais entrain de le frustrer avec ma taquinerie. « On pourrait faire une partie de Go stop ou encore de Yunnori… Qu’en penses-tu mon chéri ? » Eh voilà, en plus j’en rajoutais une couche avec ce surnom qui sortait tellement facilement que s’en était déconcertant.

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" T'inquiètes pas pour ça va... Un peu plus ou un peu moins... Je ne les passe déjà pas de base, à cause de ma taille. Ah merde, j'oubliais que toi, tu ne risques pas de savoir ce que c'est... T'es une minimoy. " Tu rétorques, un air satisfait, voir suffisant sur le visage, air qu'elle ne pouvait probablement pas voir malheureusement, mais qui était bel et bien présent. Un léger rire t'échappe même par la suite, car tu repenses à toutes les fois où votre différence de taille énorme avait créé des situations cocasses. La plupart du temps, c'était extrêmement drôle, car elle finissait par bouder, indubitablement, et tu devais te faire pardonner juste après. C'était plus fort que toi malheureusement, te foutre de sa taille de lilliputienne, c'était un de tes passe-temps favoris. Reprenant ton sérieux un instant, tu tiques légèrement, à sa moquerie sur le fait qu'elle ne tomberait pas amoureuse de toi, parce que c'était trop cliché... Sur le moment, tu n'aurais su dire pourquoi, mais tu eus une drôle de sensation... Comme si ton cœur se serrait. Ceci, dit, tu choisis d'ignorer et prends une mine attristée. " Bébé... Tu es le summum de la fille clichée à toi toute seule, alors venant de toi… Je m'attends à absolument tout. Mais ne t'inquiètes pas... S'il s'avérait que tu puisses réellement tomber amoureuse de moi... Je ne te repousserais pas. Je ne suis pas un salop, j'ai pas envie d'avoir ton suicide sur la conscience après. " Bravo Tae Yung, vraiment... Congratulations. Tes conneries ne s'arrêtent jamais en fait. Tu ne réfléchis jamais avant d'ouvrir ta grande bouche, c'est un fait avéré, mais là... T'as exagéré. Tes mots, là... On aurait simplement dit une déclaration indirecte, hein. Tu venais d'insinuer, sur le ton de la plaisanterie certes, mais tout de même, que s'il elle se déclarait à toi... Tu ne la repousserais pas, tu deviendrais plus que ce que tu as toujours été... Uniquement, pour qu'elle ne souffre pas. C'est ça, c'est dans son intérêt à elle, c'est tout, toi de ton côté, il n'y aurait rien... Rien du tout, hein ? Rien... Enfin, c'est bon hein, on a tous compris que tu es juste un abruti qui adore enfouir toutes les émotions qui ne lui plaisent pas au fond de lui-même. " Oui, je suis au courant merci... Mais trop d'amour n'a jamais tué personne, si ? " Tu demandes, un air amusé sur le visage, tandis que peu de temps après, tu t'étais mis à jouer avec ses joues comme si c'était une enfant, insistant un moment, sa tête de bébé t'amusant tellement que tu ne pouvais plus la lâcher. " Mais t'arrêtes un peu... T'es une poupée. Ne fais pas comme si tu ne le savais pas. Tout le monde te le dis dans tes foutues vidéos... " Aïe. Petit pic. Petite crise de jalousie ? Pourquoi subitement, il faut que tu parles de ses vidéos aussi... C'est un sujet bien trop sensible pour toi, tu t'énerves bien trop facilement avec ça... Changeant rapidement de sujet, tu t'étais rapidement mis à balader tes mains sur son corps, la tentation étant bien trop grande pour être ignorée... Et tu constates rapidement qu'une fois encore, elle entre totalement dans ce petit jeu dangereux que tu viens de lancer. " Non... Tu as raison. Après, je te rassure... Tu l'es tout autant pour moi, mon bébé...  " Aller... Encore un petit surnom bien trop affectueux, bien trop poussé. Encore une fois, tes mots dépassent ta pensée, mais sur le coup, tu t'en tapes totalement. Tu ne penses à rien, t'es déconnecté de toute façon... Tes mains s'étant glissées sur ses fesses, tu t'étais mis à l'embrassé, sans qu'il te soit possible de contrôler ce geste complètement inconsidéré. Envoyant ta langue jouer avec la sienne, tu sens indubitablement la température commencer à monter en toi... Tu sens l'ambiance se réchauffer, ce désir interdit une nouvelle fois s'éveiller… Et tu n'as pas envie de lutter contre ça, en réalité... Seulement voilà, au moment même où tu allais pousser un peu les choses et envoyé tes mains jouer, elle met fin à cet échange bien trop agréable, ce qui te fait, sur le coup, légèrement râler. Une moue agacée sur le visage, tu l'écoutes parler et la seule réaction que tu es capable d'avoir, c'est rire, comme un idiot. Ton euphorie dura un petit moment, jusqu'à ce qu'enfin, tu ne parviennes à retrouver ton sérieux et ne viennes lui mordre la lèvre inférieure, légèrement. " Méchante... " Tu commences, venant lécher tes propres lèvres, avec une sensualité déconcertante. La faisant remonter légèrement, tu glisses tes lèvres dans son cou, cou que tu te mets à dévorer de baisers littéralement. " La seule chose à laquelle j'ai envie de jouer, là, tout de suite... C'est au docteur. " Te mordant la langue légèrement, amusé, tu n'attends pas une seconde de plus, et tu vous fais rouler sur le côté, te retrouvant sur elle, la coinçant, indubitablement, afin qu'elle ne puisse pas t'échapper. La surplombant désormais entièrement, tu glisses une main vers ta lampe de chevet, décidément bien trop frustré de ne pas pouvoir la voir dans son intégralité. La lumière légère éclairant la pièce, tu souris, et tu te re penche vers elle, fier de ta connerie. " Voilà qui est mieux... Je vais pouvoir t'osculter, ma chérie... Ah merde, attends, je vais devoir régler un souci d'abord... " Une moue stupide sur le visage, tu te mords la lèvre inférieure, tu passes tes mains sur son corps, enfin, précisément, sous sa petite nuisette qui ne cachait pas grand-chose de ses formes. Sans tergiverser plus longtemps, tu la fais glisser vers le haut, la lui retirant sans lui demander son avis, et l'envoyant ensuite valsée sur le sol. Encré dans ton jeu stupide, tu admires cependant son petit corps, un moment, tandis que tout un tas de pensées pire qu'impures se pressent en toi. C'est pas normal, vraiment pas normal de ressentir de telles choses envers ta meilleure amie... Mais comme dit précédemment, quand t'as décidé de snober un détail, tu le fais à cent pour cent. " Et bien, et bien... " Tes mains se mettent à glisser sur son corps. Elles s'attardent sur sa poitrine, qu'elles malaxent, tellement sans gêne que s'en ai déconcerté. " Niveau sensations, là, c'est comment ? T'as mal quelque-part , chérie? " lui lançant des regards à la fois amusés et bien trop appuyés, tu te prends à ton propre jeu complètement stupide, ton corps entier étant totalement en train de s'embraser sous tes propres attentions envers elle. Décidé néanmoins à continuer, tu glisses finalement une de ses mains le long de son petit corps qui, contrairement à sa tête, n'avait rien d'un corps de bébé, pour venir ce glissé à l'intérieur de son shorty, lui aussi, beaucoup trop sexy pour ne pas t'aguicher. " Et là... Ça donne quoi? " Tu demandes ensuite, un sourire déformant un coin de tes lèvres, tandis que, sans attendre plus longtemps, tu vas jouer avec sa zone sensible, directement, décidé à te venger de la frustration qu'elle t'a causé, en rompant ce baiser et par extension, à lui procurer, encore une fois, de délicieuses sensations interdites... Qu'elle n'est pas prête d'oublier.

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Je lui tire la langue comme une gaine de cinq ans alors qu’il me traite de minimoy. Mais bon, ce n’est pas comme si je n’en avais pas l’habitude depuis le temps. Il faut dire qu’il y avait une tel différence de taille et de gabarit entre nous qu’on pourrait facilement croire que j’étais sa petite sœur… Lorsque l’on se tenait l’un à côté de l’autre c’était même pire que flagrant. J’avais l’air d’un bébé à côté de lui. Je le savais, ça ne me perturbais plus vraiment.. Enfin sauf quand il s’amusait à me le rebalancer en pleine poire. Mais soit, qu’il en rigole s’il veut, je ne rentrerais pas dans ce petit jeu, non monsieur ! Par contre, lui il réagit à mes dernières parole, celle où j’avais réagit un peu rapidement en disant que c’était trop cliché de tombée amoureuse de son meilleur ami.. Et je sais même pas pourquoi j’ai dis ça alors qu’il était le premier à savoir qui j’étais réellement.. Et donc être parfaitement au courant que j’étais plus que la fille clichée de base. Ce qu’il ne manqua pas de me renvoyé à la tête. Cependant, ses paroles me perturbèrent un peu je devais l’avouer. Mon coeur c’était mis à battre un peu plus vite pendant quelques secondes.. Avant que le sérieux ne soit remplacée par le ton de la blague comme il en avait l’habitude. « Donc c’est uniquement parce que tu n’es pas un salop que tu ne me repousserais pas ? Pas parce que tu serais éperdument amoureux de moi aussi en réalité ? » Et hop, voilà comment on transforme une conversation sur le ton de la blague en quelque chose avec des sous-entendus qu’on tentait pourtant toujours de cacher malgré tout. Je sais clairement pas pourquoi j’ai dis ça, clairement c’est tendancieux.. Mais j’ai pas pu résister sur le moment c’est sortit tout seul. Le mieux étant de se lancer dans autre chose pour faire comme si je n’avais rien dit de particulièrement étrange. « Pas que je sache, mais sait-on jamais ! » Lui dis-je simplement avec un léger sourire. En réalité, je pense que quitte à mourir, j’aimerais que ce soit étouffer sous l’amour qu’il pourrait me porter. C’est sûrement con, surtout que je fais tout pour ne pas ressentir de sentiments envers lui.. Mais au fond je savais que je n’avais besoin de l’amour de personne d’autre. « Mes foutues vidéos ? Ferais-tu encore ton jaloux là ? Ce n’est pas comme si tu étais le seul de mes fans avec qui je passais mes nuits pour le moment hein.. » Eh voilà, je le rassure tout en le provoquant… C’est plus fort que moi. En réalité je crois que j’aimais bien le voir s’enrager par rapport à tout ça.. Ca me donnait vraiment la sensation qu’il voulait que je n’appartienne qu’à lui, même si ce n’était pas spécialement ce qu’il y avait de plus sain au vu de notre situation actuelle. Positionnée sur lui maintenant, je me sentais encore mieux dû à cette toute nouvelle proximité. De toute façon plus j’étais collée à lui mieux je e sentais.. Pas du tout ce qu’il faudrait mais c’est comme ça je ne pouvais pas lutter contre. Ses mots firent à nouveau bondir mon coeur.. Il ne se rendait pas compte de l’impact que de tels paroles pouvaient avoir sur moi.. Et alors qu’il venait m’embrasser, je ne le repoussais pas.. Je ne le repoussais jamais de toute façon, j’étais bien incapable de faire ce genre de chose… Par contre, ce que j’aimais beaucoup faire, c’était le taquiner, le frustrer, le pousser à bout… Et j’avais décidé qu’aujourd’hui n’échapperait pas à la règle. A sa façon de m’embrasser et de me toucher, je sentais qu’il était déjà partit pour pousser les choses beaucoup plus loin… Alors quoi de mieux que de choisir ce moment pour justement le couper dans son élan, rompant ce contact pourtant si agréable.. Oui je sais, je me faisais du mal à moi-même j’en étais bien consciente, mais l’envie de l’embêter était toujours très présente alors j’acceptais de souffrir un peu pour la cause. Un sourire étirait mes lèvres alors qu’il me traitait de méchante.. Je ne comprends pas pourquoi d’ailleurs, je lui proposais de jouer à des jeux pourtant très intéressants… Seulement, apparemment ce n’était pas les jeux auxquels il avait envie de jouer… Non, monsieur, lui, voulait jouer au docteur… D’accord, pourquoi pas. En plus il me dis ça en m’embrassant dans le cou, ce qui à le don de me faire frissonner comme pas permis, et d’en rajouter une couche au niveau de la chaleur corporelle qui grimpe. C’est fou le pouvoir qu’il avait sur moi.. Moi-même je ne parvenais pas encore à réellement l’expliquer, même si au fond la réponse était des plus simple.. En attendant, avant d’avoir réellement compris ce qui se passait, je me retrouvais sur le dos, bloquée par mon meilleur ami qui me surplombais avec un sourire que je pouvais facilement distingué maintenant qu’il avait mis un peu de lumière dans cette pièce si sombre jusque-là.. Son « ma chérie » à le don de me faire tourner la tête bien malgré moi.. C’était complètement inapproprié, comme certains noms affectueux que je pouvais utiliser envers lui.. Mais il y a des moments où je n’en avais plus rien à faire.. Et force est de constatait que ça sonnait plutôt bien à mon oreille. Je le fixe, alors qu’il est à fond dans son rôle, encré dans son jeu qu’il avait entamé.. Et je me laissais faire, comme la gentille petite poupée docile que j’étais. Rapidement, je me retrouvais débarrasser de ma nuisette, laissant mon corps à sa vision maintenant éclairée.. Corps qu’il commençait à connaître maintenant, au vu du nombre de fois où il avait put le posséder depuis le début de nos dérapages incontrôlés… Je me mords la lèvre inférieur alors qu’il commence en s’attaquant à ma poitrine. Sa devrait me perturbée que mon meilleur soit en train de faire ça pas vrai ? Alors pourquoi est-ce que ça me plaît autant ? Des fois, je me demande si je suis vraiment normale… « Non.. A ce niveau-là je dirais que tout vas bien.. » Décidément, le « chérie » me fais beaucoup trop d’effet, peut-être même autant voir plus que ses caresses. N’étant pas décidé à stopper son petit jeu, je sens sa main venir se glisser au niveau d’une partie encore plus sensible de mon anatomie.. M’arrachant un soupire de plaisir incontrôlé. Je voulais rester de marbre face à ses assauts, je voulais le frustrer encore un peu plus.. Mais ce n’était pas chose aisée quand celui que vous aviez en face de vous était du genre.. Doué au niveau des plaisirs de la chair, incontestablement agile de ses doigts mais pas que… Je peinais à ne pas laisser le plaisir se lire complètement sur mon visage, mordant ma lèvre inférieur pour limiter les sons qui voulaient s’échapper de mes lèvres. « Je sais pas mon coeur… J’ai pas l’impression de sentir grand-chose... » Okay donc on sort des appellations de plus en plus limite et en plus on provoque délibérément.. Décidément Joo Ah tu t’enfonces de plus en plus là ! En plus je n’étais qu’une vilaine menteuse… « Je crois qu’il va falloir que tu sorte ton instrument spécial.. Pour pouvoir aller un peu plus en profondeur... » Bon eh bien je plongeais les deux pieds en avant dans son délire, et le pire c’est que j’y plongeais avec plaisir… Décidément, avec lui je ne me reconnaissais plus. Il me rendait dingue, complètement et irrémédiablement… Et au lieux d’être raisonnable, je le poussais à aller loin, beaucoup plus loin.. Parce que j’avais envie de lui à un point qu’il ne soupçonnait sûrement même pas.

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Immédiatement, tu te mets à rire quand tu la vois te tirer la langue comme un gros bébé. Déjà que de base, elle a un visage rond, très enfantin et mignon, et qu'elle ce plaint sans arrêt quand tu la traites de bébé... Faire ce genre de tête n'arrange pas, mais alors vraiment pas les choses. Bien évidemment, tu adorais son visage, n'allons pas nous mentir non plus, il ne faut pas déconner ! Tu l'avais toujours trouvé très jolie, et au-delà de cela même. Elle avait quelque chose, un petit, je ne sais quoi que tu n'aurais pas su décrire, mais qui te faisais complètement craqué, comme un idiot. Être charmé comme ça par sa meilleure amie... On n’a pas idée. T'avais beau être du genre osef de tout, là, ces derniers temps avec vos rapprochements de plus en plus fréquents... Cela commençait à devenir gênant, à te faire ressentir des choses... Que tu t'étais juré d'annihiler, de prohiber. Du coup, le ton que la conversation venait de prendre ne te plaisais pas... Mais comme à ton habitude, tu tournais le truc en dérision, afin de te protéger, pour conserver ta stupide fierté… " Qui sait ?..." Prenant un air amusé, tout en la regardant avec un regard qui en disant long, tu finis par sourire et venir lui ébouriffer les cheveux légèrement. Tu ne voulais pas t'étendre sur ce sujet, et pour toi, cette réponse ouverte était le meilleur moyen de couper court. Comme tu l'avais prévu, elle tiqua sur le terme "foutues" quand tu parles de ses vidéos. De toutes évidences, elle avait remarqué directement ton air médisant, signe que tu étais jaloux. Bah attendez... Comment ne pas être jaloux, sérieusement, quand la nana que vous aimez plus que vous ne devriez, passes sa vie à recevoir des compliments ou des messages de mecs en chien ? Impossible... Toi, ça te foutais hors de toi, c'est comme ça. " Oui... Et alors ? Qu'est-ce qu'il y a de mal à être jaloux hein ? " Tu commences, en lui claquant une fesse, légèrement, comme si tu lui mettais une fessée. " J'aime pas qu'on te tourne autour... T'es à moi, à moi seul, un point c'est tout. Désolé, mais je suis du genre égoïste. " Après quoi, voulant couper une nouvelle fois cours à la chose, tu étais venu l'embrasser, tandis qu'elle était entièrement collée à toi. Envoyant ta langue jouer avec la sienne, tu avais directement senti la chaleur montée en toi... Et tu savais déjà pertinemment que tu en voudrais plus, encore une fois. Tandis que la miss s'amuse à te couper dans ton élan, tu renchéris, en disant que la seule chose à laquelle tu voulais jouer, c'était au docteur... Et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, tu avais roulé sur le côté, pour la surplomber, et tu l'avais débarrassée de sa nuisette, offrant son corps quasiment nu à ta vue, désormais très bien dégagée puisque tu avais décidé d'allumer. Partis pour aller jusqu'au bout de ta connerie, tu t'étais mis à lui caresser la poitrine, en faisant mine de l'ausculter. Amusé, tu avais continué, allant même jusqu'à glissé une main dans sa culotte, pour t'occuper de son intimité, déjà pas mal humidifiée... Un large sourire étire tes lèvres, quand tu constates le niveau d'excitation dans lequel elle était déjà, alors que tu l'avais à peine touchée. On n’en peut pas dire que ça te dérangeait, bien au contraire... La voir dans cet état ne faisait qu'empirer ta propre excitation, qui était déjà bien pire que visible d'ailleurs. Tu voyais bien que malgré tes gestes de plus en plus appuyés, elle faisait tout pour retenir ses gémissements, et ça, le moins qu'on puisse dire... C'est que ça te frustrais, énormément même. Tu voulais qu'elle s'exprime... Qu'elle se laisse aller. M'enfin après, tu savais qu'elle faisait ça aussi avant tout pour t'embêter. Te mettant à rire à ce qu'elle te dit, tu glisses tes lèvres vers son corps, et tu lui mordilles un téton, légèrement, comme pour la punir. Son "mon cœur"  fait accessoirement ton propre cœur vrillé un peu plus... Mais ça, on ne va pas en parler. " T'es sure ? Tu sens rien ?... " Tes gestes se font plus appuyés encore et tes doigts vont même jusqu'à s'insinuer en elle, histoire de la provoquer encore plus… Et puis tu entends ce qu'elle te dit et un nouveau sourire se dessine sur tes lèvres. Décidément... Elle était du genre coquine ce soir, la p'tite... M'enfin, c'est pas comme si ça te déplaisait. Tu stoppes donc net tout ce que tu faisais subir à son corps, sans prévenir. Tu la regardes fixement, avant de passer ta langue sur tes lèvres. " Et bien... Quel empressement ! Tu vas devoir attendre bébé... Je ne peux pas le sortir maintenant, il ne passera jamais dans l'état actuel des choses...  " Aller, aller, continuons dans les sous-entendus sexuels et les petits surnoms de pire en pire. Tu t'enfonçais de plus en plus vers les choses même que tu ne voulais pas affronter... Et le pire, c'est que t'y fonçais tête baissée. Te reculant légèrement, tu attrapes la culotte de Joo Ah, culotte que tu envoies rejoindre sa nuisette sur le sol de ta chambre... Et une nouvelle fois, la voilà entièrement nue, offerte à toi. Tu approches d'elle, et tes lèvres viennent se balader dans son cou, dans un premier temps. Marquant sa peau sans ménagement, tes lèvres et ta langue vont ensuite descendre sur sa poitrine, embêtant là ses points sensibles, que tu t'amuses même à mordiller. La descente se poursuivant, tu te retrouves à jouer avec son nombril un instant... Et indubitablement, tu te retrouves devant ton but, avant de finalement redresser la tête. Ton regard n'a pas changé, il est toujours aussi joueur, toujours autant amusé. " Avant de sortir l'artillerie lourde, je vais aller regarder ça de plus prêt... Arrête-moi donc si je te fais mal, bébé. " Tu dis, bêtement, comme si tu pouvais lui faire mal, alors que tes gestes n'avaient qu'un seul but... La faire grimper au rideau, comme jamais. Après un dernier regard espiègle lancer, tu écartes ses jambes, pour libérer le plus possible l'accès... Et tu baisses la tête, envoyant ta langue jouer, sans ménagement, contre cette partie de son anatomie si sensible... T'assurant qu'avec ce genre d'attention, le chemin soit plus que bien préparé, pour ce qui l'attendait...

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Une chose était sur, entre nous les choses étaient parfois un peu étranges. Souvent à la frontière entre le le sérieux et la blague. On arrivait jamais à être sérieux sur un sujet important, ou quand l’un de nous l’étais plus ou moins, l’autre contrebalançait cet effet n repartant sur la dérision.. Autrement dis, c’était un cercle sans fin dont on ne verrait sûrement jamais le bout. Et c’était peut-être pas plus mal comme ça après tout. Pas de sentiment, on ne se l’était jamais dis explicitement, mais c’était d’une logique imparable. Entre nous, il pouvait y avoir rien de plus qu’une amitié sincère et profonde… Agrémenté de moments de folies totale où nos corps et nos envies prenaient le pas sur le reste. Rien de compliqué, et pourtant, ce genre de chose était vouée indubitablement par déraper un jour. L’un comme l’autre, je pense qu’on le savait parfaitement, on faisait juste délibérément le choix de l’ignorer. Sa réponse ouverte ne me donnait pas vraiment envie d’en rajouter. Je savais que tout ceci ne mènerait de toute façon à rien alors autant passer à autre chose… A un autre sujet sensible : la jalousie. Entre nous c’était quelque chose de plutôt présent, voir omniprésent. Et nos différents statuts sur les réseaux sociaux n’aidant en rien à gérer les choses. Sans pouvoir réellement lui répondre, je me trouvais couper de ce droit rapidement par son baiser.. Mais en réalité il n’y avais pas grand-chose à ajouter. Je savais qu’il était possessif à outrance, et je l’étais sûrement au moins autant que lui même si je parvenais un peu mieux à le caché. Pourtant le fait est que je ne supportais pas qu’une autre fille lui tourne autour.. Ce qui était un peu complexe au vu du physique avantageux de mon meilleur ami. Mais pour le moment, j’étais bel et bien la seule à pouvoir en profiter, de ça et de bien d’autres choses. D’ailleurs, comme je le pensais depuis un moment, les choses finirent par devenir un peu plus sérieuses. Etait-il fou ou complètement naïf de croire qu’il serait possible pour nous de nous retrouver dans un lit ensemble sans avoir envie de nous sauter dessus au bout de deux minutes ? Si pendant des années nous avions réussis à être raisonnable, il avait suffit d’une fois pour lancer une machine qu’on n’était aujourd’hui, plus capable d’arrêter. Mais je n’y pouvais rien. J’étais attirée par lui, c’était complètement magnétique. Ses baisers, ses caresses… M’excitais à un point extrême en à peine quelques secondes. Coucher avec lui avait changer ma vision des relations charnels. Jamais je n’avais ressentit autant d’attraction avec une autre personne.. Et autant de plaisir non plus il faut bien le dire. Tout un mélange qui faisait que j’étais complètement incapable de rester raisonnable alors qu’il lançait les hostilités. Et même si pendant l’espace d’une seconde j’avais essayé de dévier les choses pour l’embêter… Je m’étais finalement laisser sombrer avec lui dans ce petit jeu qu’il avait entamé. Essayant tant bien que mal de ne pas laisser exprimer ce que je ressentais, j’étais entrain de me frustrer moi-même. Mais le laisser voir à quel point il arrivait à me faire vibrer si facilement n’était pas quelque chose qui m’enchantais. Il en serait beaucoup trop heureux, et il me ferais son petit sourire satisfait.. J’avais peu de moment pour réellement l’embêter et le frustrer, alors quand je pouvais le faire, je m’en donnais à coeur joie. Alors je faisais comme si ses caresses ne m’atteignaient pas, comme si je ne ressentais rien.. Même si l’humidification déjà important de mon intimité devait déjà me trahir. De plus, il commençait à appuyer ses caresses, et ce fut encore plus dur pour moi. Je mordais ma lèvre très fortement en fermant les yeux alors qu’il insinuait ses doigts en moi, m’excitant encore d’avantage. « Non, rien.. » Tentais-je avec un dernier élan peine perdu. Finalement, je lui insinuait qu’il faudrait qu’il sorte son instrument spécial pour pouvoir m’ausculter.. Oui, j’étais déjà excitée et j’avais envie de lui. Il n’y avait pas besoin de tourner autour du mot pendant dix ans, et c’était ma manière de lui faire comprendre. Je dois avouer que ses mots me firent légèrement rire. Il était si vantard, si présomptueux.. Et pourtant il avait complètement raison et ça me faisais mal de l’avouer. « Quelle idée d’avoir un instrument si imposant chéri… Tu vas finir par réellement me briser un jour en jouant avec moi.. » Un léger sourire s’affiche sur mon visage. Il fallait dire ce qui est, Tae Yung était plus que gâté par la nature à ce niveau là. Ce fut assez compliqué la première fois que nous avions dérapé, je ne m’étais pas attendue à ça, vraiment pas.. Et soyons honnête, avec notre différence de gabarit c’était encore plus compliqué… Mais maintenant une chose est sur, j’aurai du mal à aller voir ailleurs avec le bien qu’il me procurait. Avec le temps on avait finit par trouver comment faire pour que les choses se passent au mieux, et c’est d’ailleurs à ça que travaillait notre cher ami à ce moment-même. Ses attentions me font frissonner et complètement perdre pied. Le jeu était entrain de partir et je commençais à me laissé aller à ressentir le plaisir qu’il me procurait. Il entame une longue et bien trop agréable descente le long de mon corps. Je sens la chaleur grimper en moi à une vitesse folle, et l’envie venir tirailler le creux de mon ventre alors qu’il se rapprochait de plus en plus de cette zone interdite qu’il avait mise à nu, ne laissant plus aucune barrière pour la protéger de ses assauts. Je croise son regard un instant alors qu’il me prodigue ses dernières paroles, toujours à fond dans son rôle de docteur, mais de mon côté, je suis déjà partie loin, bien loin alors qu’il commençais à peine à venir jouer avec mon intimité. Cette fois, impossible de cacher ce que je ressentais, sa langue experte ne me laissant pas l’occasion d’ignorer les vagues de plaisir qu’il venait me provoquer. Ma tête basculait en arrière alors que mon corps se tendait sous les sensations qu’il me faisait éprouver. Le revers de ma main venait se placer devant ma bouche, essayant de contenir le flot de gémissements qui se bousculaient sans ménagement. S’il cherchait à m’exciter comme pas permis, il avait réussit et même pire que ça. Au bout de quelques minutes seulement, je sentais le plaisir en moi prêt à exploser.. Mais j’étais frustrée, frustrée car j’éprouvais de plus en plus l’envie, le besoin qu’il ne vienne faire qu’un avec moi. Au bout d’un moment, je ne tiens tout simplement plus. Je me relève, venant agripper sa chevelure pour l’attirer jusqu’à moi et lui donner un baiser plus chaud que l’enfer. Ma langue venant chercher la sienne avec une avidité insatiable, je venais mordre sa lèvre inférieur avec envie et passion. « Mon coeur t’es entrain de me rendre complètement dingue j’en peux plus... » Je n’étais pas du genre à tergiverser avec lui. Il y avait des moments où je n’avais plus rien d’un bébé.. Et lorsque l’on avait des moments comme ceux-là, j’étais à des millions de kilomètre d’en être un. Je laissais mes mains se balader sur son corps, en laissant même une descendre bas, très bas, jusqu’à sa virilité… Que je sentais pire que gonflée dans son boxer. Je venais le caresser au travers du tissus, avant de laisser ma main s’aventurer dans son sous-vêtement, appuyant les caresses sur cette zone sensible de son corps. Mes lèvres abandonnèrent les siennes un instant, la respiration saccadée par le désir que je ressentais pour lui. Lentement, mes lèvres vinrent se glisser jusqu’à son oreille. « Prouve moi à quel point je t’appartiens... » Cette petite phrase simple, faisant écho à ses propres mots alors qu’il évoquait encore sa jalousie précédemment. Il voulait que je ne sois qu’à lui, en cet instant, je ne demandais pas mieux...

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À quel moment est-ce que tout ça était parti réellement en vrille ? Comment se fait-il que vous soyez passés de meilleurs amis à amants comme ça, du jour au lendemain ? C'était assez difficile à déterminer... En fait, il n'y avait pas réellement eu d'élément déclencheur dans cette histoire. Tout s'était fait si naturellement, si soudainement... Que ni toi ni elle n'avez réellement été en mesure de réaliser ce qui vous arrivait. Il avait suffi d'un regard plus poussé, d'un câlin un peu trop rapproché, d'un baiser, involontairement déposé au coin des lèvres... Et surtout, d'un sentiment fort, extrêmement fort... Un sentiment percutant et profond d'être totalement seul au monde. Ce dont tu te souvenais de ce soir-là, c'était surtout de ça... Après un énième coup de fil de ta mère complètement en bouleversée, ou encore une fois, tu t'étais senti totalement impuissant, totalement inutile, seul et complètement désespérer... Ce sentiment profond de solitude qui avait animé ensuite ton cœur, qui l'avait complètement submergé, au point de te mettre dans un état comme tu l'avais rarement été. C'est à cause de ça que tu l'avait rejoint cette nuit-là… À cause de cette sensation, que tu t'étais glisser dans son lit... Réclamant un câlin, tel un enfant ayant fait un cauchemar. À cause de ça, que peu après, ton visage, humidifié par tes émotions, s'était approcher du sien... Et finalement, à cause de cela même que tout avait dérapé, faisant prendre un tournant radical à votre relation. C'était ta faute à toi et à toi seul, si cette nuit-là tout avait changé. C'est toi qui avais commencé à l'embrassé, de manière bien trop appuyée, et qui l'avait finalement déshabillée... Et c'est toi qui avait décrété que le jeu de l'autruche était lancé, le lendemain, quand tu t'étais levé de son lit comme si de rien était, faisant comme si tout était normal, et comme s’il ne s'était strictement rien passé... Et là, tu t'amusais à l'embêter avec ça, à lui parler de sentiments qu'elle pourrait ressentir envers toi, alors que depuis le départ... C'est toi qui en as pour elle, mais qui ne les assumes absolument pas. Et oui, dans toute cette histoire, c'est toi qu'il faut blâmer, toi et uniquement toi. C'était bien beau de jouer les imbéciles, mais à force, il était de plus en plus difficile de cacher ce que tu ressentais réellement envers ta petite meilleure amie qui représentait absolument tout pour toi... Et heureusement pour toi, elle ne prit la réponse ouverte que tu lui avait pondue comme une façon de couper court à cette conversation, t'épargnant des efforts colossaux pour cacher tes sentiments, encore une fois. Le sujet de la jalousie clos à son tour, les hostilités purent être lancées... Car oui, il est bien stupide de penser que vous puissiez rester tout les deux, sagement dans un lit, si peu habillés, après avoir commencé à vous embrasser... L'attraction entre vous était bien trop forte pour être contrôlée. Depuis que tu avais commencé à coucher avec elle, tu n'avais pas été capable d'aller avec qui que ce soit d'autre. En fait, pour être honnête, t'avais essayé, mais à chaque fois, c'était le même constat, la même dure et cruelle réalité... Les sensations n'étaient absolument pas là. Tu t'étais indéniablement habitué à elle, et personne ne serait plus jamais en mesure de te contenter comme elle le faisait... Elle t'avais rendue accro en une seule et unique fois, faisant de toi son éternel prisonnier, à jamais encré dans ses filets, finissant indéniablement par te faire mourir d'amour pour elle, dans le plus grand des secret, recommençant ce petit jeu encore et encore sans être capable de t'arrêter... Cette nuit sans sommeil ne ferait pas exception, puisque tu comptais bien l'aimer encore et encore, jusqu'à ce que vous tombiez tous deux de sommeil, totalement épuisés...

Finalement, tu t'étais lancé dans un jeu des plus dangereux, mais des plus excitant, il faut bien l'avouer. Après l'avoir embêté avec des baisers et des caresses un peu trop osées, c'est finalement ta langue qui avait prit le relais, puisqu'elle était partie s'occuper de son intimité, qui à force, finit complètement trempée face au plaisir qu'elle se donnait tout le mal du monde à cacher, juste pour le plaisir de te frustrer. Un peu agacé, tu t'étais amusé a appuyé tes gestes un peu plus, afin de la faire craquer, mais rien à faire... Elle semblait déterminée à tout dissimulé. Finalement, elle t'attrape par les cheveux pour te faire remonter, et te donner un baiser absolument divin... Baiser que tu lui rends volontiers, envoyant ta langue jouer avec la sienne avant qu'elle ne se mette à te mordre la lèvre, sa voix fébrile venant rompre ce silence forcé. Un large sourire étire doucement tes lèvres. Nous y voilà donc, ça y est, elle avait craqué. " Mais comment ça ma chérie ? Je ne fais rien de plus que t'ausculter... Pas ma faute si ça finit par t'exciter. " Tu sors, le plus innocemment possible, ton sourire ce transformant en un de ces sourires stupides dont tu avais le secret. Ceci dit, ton sourire se transforma bien rapidement, et c'est une moue de plaisir qui vint le remplacer, à cause de ce qu'elle était en train de te faire subir. Ses gestes sur ton membre disproportionné te rendais complètement dingue, ils ne faisaient qu'aggraver encore un peu plus ton état d'excitation très avancé... Et ce sont finalement ses mots qui terminèrent de t'achever. Mordant ta lèvre inférieure, tu finis par aller prendre possession de tes lèvres, l'embrassant à ton tour de manière on ne peut plus passionner, envoyant ta langue rejoindre la sienne pour littéralement la lui manger... En parallèle, tu te débarrassasses toi-même de ton boxer, l'envoyant valsé sur le côté tandis que tu te glisses convenablement entre ses jambes... Et que ton excitation ne vienne se frotter contre son entrée. Lâchant ses lèvres un instant, c'est finalement à toi de mordre sa lèvre inférieure. Après quoi, tu vas glisser tes lèvres jusqu'à l'une de ses oreilles, glissant ta langue contre son oreille avec une sensualité déconcertante. " J'ai vraiment... Vraiment, très envie de toi mon bébé... Est-ce que tu m'autorises à te contenter comme jamais... ? " Tu glisses, entre deux coups de langue bien placés, tandis que, sans même attendre qu'elle réponde quoi que ce soit, tu commences à t'insinuer en elle, lentement... Très lentement, l'étroitesse de celle que tu appelais ton bébé te faisant déjà totalement perdre pied...

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Jouer c’est bien, c’est d’ailleurs à ses côtés que j’avais commencé à être comme ça. Avec aucun autre de mes partenaires je ne m’étais montrée si taquine, si provocatrice.. Plutôt du genre romantique et gnangnan, il faisait ressortir une facette de moi encore complètement inconnu au bataillon. Il me donnait envie d’autre chose, à ses côtés je découvrais le désir, le plaisir dans son intégralité, la passion… Tant de choses qui m’étaient encore inconnues jusque-là. Je ne savais pas que l’on pouvait ressentir autant de choses au contact de quelqu’un.. Et les sentiments si bien cachés que j'avais pour lui devait en rajouter une couche. Mais lui et moi, lorsque nous laissions nos corps s’unir.. C’était comme une évidence, comme s’ils étaient réellement fait pour se compléter. Et à l’heure d’aujourd’hui, je ne me voyais plus partager de moments charnels avec une autre personne que lui.. Ce qui pourrait être un peu compliqué étant donné que tout ceci n’était qu’une sorte d’amitié améliorée sans réellement de perspective d’avenir.. Mais une partie de moi refusait de passer à autre chose, de faire des rencontres. Il était le seul dont j’avais besoin, il arrivait à me faire mettre en pause cette envie et cette recherche insatiable du prince charmant que j’avais entamée. Pour le moment, il n’y avait que lui, et le reste n’avait pas la moindre importance… Et lui, encore une fois, il avait lancé les hostilités, comme souvent d’ailleurs.. Mais soyons honnête, vu la situation j’aurais très bien été capable de lui sauter dessus la première. Hors, il avait décidé de commencer un petit jeu, un jeu qui lui ressemblait tellement bien, avec son sourire malicieux si particulier. Il me faisais complètement et irrémédiablement chaviré, et jamais je n’étais capable de lui résister. Alors je me laissais sombrer, sombrer toujours un peu plus profond dans la dépravation, dans le plaisir qu’il m’offrais avec tant de ferveur.. Et je n’arrivais pas à en avoir honte ou a regretter. En réalité la seule chose que je voulais.. C’était de recommencer, encore et encore, sans jamais ne voir ses moments s’arrêter. Et comme lui, je jouais, et pour le coup, je jouais la patiente qui ne ressentais rien à ses assauts.. Ce qui était totalement faux, comment cela se pourrait-il ? Même si je bouillais littéralement de l’intérieur, j’essayais que cela ne se remarque pas trop de l’extérieur. Jusqu’au moment où ses gestes furent poussés, beaucoup trop poussés… Et qu’il me fasse littéralement craqué. J’avais envie de lui à un point qu’il ne pourrait sûrement jamais imaginé. Alors je l’avais attiré à moi, l’embrassant comme jamais, avant de commencer à le toucher au niveau de son intimité, lui faisant clairement comprendre que cette attente était pénible pour moi, et que j’avais besoin qu’il s’occupe de moi de manière plus… Poussée. Heureusement, il semble réceptif à ma supplication. Rapidement, il se débarrasse de son boxe avant de prendre place entre mes jambes, frottant sa virilité contre cette partie si sensible de mon corps qui semblait déjà en feu, le réclamant comme rarement elle l’avait fait jusque-là.. Et ses mots, ne firent que faire grimper mon désir en flèche en l’espace d’une seconde. Quand à ses gestes, ils ne m’aidaient pas à garder pieds. Et sans attendre une réponse de ma part, fort de son impatience, il commençait à entrer doucement en moi… Mon corps se cambrait légèrement sous le sien, alors que mes doigts saisissaient les draps à proximité sous l’intensité de ce premier contact établit. Même si ce n’était pas la première fois, et que Tae Yung avait fait en sorte que tout se passe pour le mieux.. Il fallait quand même à mon corps quelques seconde pour s’habituer à sa virilité plus qu’imposante. Je sentais tellement de sensations me traverser en quelques secondes… Un plaisir immense me submergeais instantanément, me rappelant à quel point chaque fois que nous dépassions les limites… J’étais devenue accro à tout ça. Mon regard fixé dans le sien, alors que je me mordais la lèvre inférieur, sans pouvoir réellement contenir un premier gémissement de plaisir qui ne demandais qu’à pouvoir s’exprimer face à tout ça. Et alors que pendant quelques brefs seconde, il s’était stopper pour me laisser le temps, je ne pus m’empêcher de lui glisser : « Un jour, mon amour, tu vas vraiment finir par me casser... » Lui dis-je avec un léger sourire. Il était vraiment que chaque fois que nous faisions l’amour, il me fallait un peu de temps pour m’en remettre à cause de l’intensité de l’échange. Une de mes mains venait ensuite se placer dans ses cheveux que je venais caresser, ne lâchant jamais son regard. Je ne savais pas vraiment qu’est-ce que j’essayais d’y voir, d’y lire… Mais rapidement le contact visuel se brisait alors qu’il entamait ses va-et-vient, me faisant littéralement perdre pied sans ménagement. Chacun de ses mouvements me procurait des sensations intenses, complètement folles… Autant dire qu’il ne fallait pas longtemps pour que mes gémissements de plaisir deviennent incontrôlable.. Et que je perde tout simplement le contrôle des choses. Il me rendait folle… Dans tous les sens du terme.

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Indubitablement... Comme si c'était une évidence, comme si encore une fois, plus rien n'avait d'importance... La situation t'avais échappé. Une nouvelle fois, tu t'étais laissé submergé par cette envie irrésistible, envie qui te consommait littéralement de ne faire qu'un avec elle.... Ne faire qu'un avec celle que tu avais longtemps considéré comme une jumelle, ta moitié, l'autre partie de toi sans laquelle tu n'aurais jamais pus exister... L'espace de quelques instants, quelques minutes, voir quelques heures, pouvoir profiter d'elle à cent pour-cent, profiter de ses lèvres, de son corps divin, de toutes ces attentions qui, normalement auraient été réserver à un "vrai" petit ami... Un vrai petit ami. Rien que pensé à cela te donnais envie de donner des coups dans les murs d'énervement... De tout flinguer autour de toi, tel le bon colérique impulsif que tu étais. On pouvait même dire que ça te filait la nausée. Imaginer Joo Ah... Ton bébé... L'imaginée en train de se faire toucher, embrassée, et même pire, en train de subir de la part d'un autre, ce que toi, tu étais actuellement en train de lui faire... Cela te tuais, littéralement. Cela t'achevais, te faisais un effet bien pire que néfaste sur ton cœur, que tu n'aurais sus décrire, tant il était puissant… Comme si on t'enfonçais un poignard au bout de ton cœur, jusqu'à ton âme, pour en faire de la charpie, pour l'assassinée, purement et simplement, jetant ce qu'il en restait au fond d'un trou sans fond, vouant ton existence à disparaître inexorablement. Et oui... Ta jalousie était réellement impressionnante, quand on y avait jamais été confronté. Elle était puissante, violente, très violente même, au point qu'il t'étais déjà arrivé par le passé de tabasser un mec, juste parce-qu'il avait osé mal parler ou simplement oser mal regarder ta bébé... Malheureusement pour toi, tu étais tellement enfermé dans ta connerie, tellement focalisé sur tes propres émotions et sur elle… Que tu ne voyais absolument pas à quel point ton comportement, était parfois excessif, et que souvent, tu devais juste passer pour un fou bon a enfermé. Et vous voulez savoir ce qui est bien le pire dans toute cette histoire ? Et bien... Depuis que vous vous étiez encore plus rapproché, tes crises de jalousie avaient encore empiré. Elles étaient bien plus fréquentes, bien plus violentes et le moindre petit truc te faisais partir au quart de tour. Pour preuve... La notoriété qu'elle avait commencé à sérieusement te peser. Pas une seule de vos sorties ne pouvait se dérouler sans qu'elle ne se fasse accoster ou draguer… En somme, un véritable enfer pour toi, grand dadais possessif au possible et totalement amoureux sans être foutu de l'avouer.

Cette jalousie allait finir par réellement te tuer un jour... Mais pour le moment, il te fallait apprécier, savourer l'instant présent, le savourer intensément, comme s'il s'agissait du dernier... Car dans le fond, tu n'étais jamais sûr que ce genre de moment puisse un jour se répéter. À présent vêtu toi aussi de ton plus simple appareil, tu étais revenu l'embrassé, pour finalement t'insinuer en elle, en douceur, sans même avoir attendus qu'elle ne te donne l'autorisation de t'exécuter. Le passage, bien que parfaitement lubrifier était tout de même hasardeux et il te fallait quand même forcer pour parvenir à faire entrer ton imposante virilité en elle. Les choses sérieuses ne faisaient que commencer et pourtant les sensations que tu ressentais étaient déjà complètement folles... Et au vu de sa réaction, nul doute que c'était pareil du côté de ta petite Joo Ah. Une fois ta virilité entrée dans son intégralité, tu te mords la lèvre inférieure, le cœur battant à tout rompre, dû à la concentration intense dont tu devais faire preuve pour ne pas aller trop vite... Et ne pas entièrement la déchirée. Attendant un instant que son petit corps s'habitue a cette intrusion, tu viens embrasser ses lèvres, puis son cou, avant que tes lèvres ne migrent vers son oreille. " Bébé... Comment tu fais pour être aussi humide, et en même temps aussi serré... Ça me dépasse complètement... Attrapant son lobe d'oreille entre tes lèvres juste après avoir dit ça, tu souris, le lui mordillant légèrement. " Les sensations que tu me donnes... C'est comme mourir un peu plus à chaque instant... Je suis complètement accro, ma poupée... Tu vas marquer la peau de son cou, encore, comme si tu ne l'avais pas déjà assez fait. Et alors que tu t'amusais... Ton cœur manque un battement, lorsque ces fameux mots, ce fameux "mon amour" sont prononcé. Tu es tellement bugué, t'as tellement tiqué que sur le coup, tu stop tout ce que tu faisais et ton regard part se planter dans le sien, affichant une sincérité qu'aucun masque quelconque ne saurait cacher. Ce petit manège dura quelques secondes, juste assez pour laisser le temps à ton cerveau de se remettre à fonctionner, résolut à ne surtout pas laisser tes sentiments te submerger. Un sourire finit donc par se dessiner sur tes lèvres, comme si de rien était " Non... T'inquiètes pas pour ça ma chérie... Je ferais toujours en sorte de te ménager... Je t'aime beaucoup trop pour te casser, je ne me le pardonnerais jamais.  " Immédiatement après, comme pour couper court à cette conversation dans laquelle un "je t'aime" avait fini par être prononcé, tu t'étais mis à bouger en elle, à un rythme plutôt doux, mais soutenu pour commencer. Les sensations te submergeaient littéralement, te faisant déjà complètement perdre pied.

Ton corps collé au sien, seul ton bassin se mouvait, et au rythme de tes allées et venues, ton plaisir qui commençant déjà te tirailler finit par te provoquer des râles d'aisance bien difficiles a étouffées. Allant chercher les lèvres de celle que tu considères comme ta moitié, tu l'embrasses avec toute la passion qui te submerge déjà, envoyant ta langue chercher la sienne, car cette dernière lui avait déjà manqué. Bientôt, indubitablement et sans qu'il te soit réellement possible de le contrôler... Tes mouvements s'accélérèrent. L'échange ce faisant plus torride que jamais, tu l'avais finalement retournée, et l'avait prise comme ça, sans la moindre difficulté... Les mains tenant fermement ses hanches, la tête basculée vers l'arrière... Tes coups de reins étaient effrénés, passionnés, tes émotions et sensations te transcendaient... Tu avais totalement et définitivement perdu pied. Ta tête, tes pensées, tes idées... Tout s'était déconnecté, et inévitablement... Ta langue eut bien malgré toi envie de se délier. La redressant, tu fais en sorte qu'elle colle son dos à toi, et sans arrêter tes assauts sur son petit corps frêle, tu glisses tes lèvres près de l'une de ses oreilles... " Je t'aime mon bébé... Je t'aime tellement... Tu me rends dingue... Je ne veux plus jamais te lâcher... "  Tu lâches, comme ça, sans prévenir, entre deux râles de bien-être... Et merde. Oui merde. C'était bien trop sincère tout ça. BIEN trop sincère... Et pur le coup, ça réveilla ton cerveau immédiatement, comme s'il avait été alerté et qu'il voulait à tout prix cacher ce que ton cœur venait de révéler... La seule solution qu'il trouva pour palier à ça, c'est de la refaire basculer, et d'intensifier deux fois plus tes coups de reins, afin de tellement la faire crier, tellement lui faire perdre pied... Que peut-être, elle ne ferait pas attention à tes propos et finirait pas juste les oublier. Ahlala, pauvre con... C'est beau de rêver.

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Les choses qui paraissent les plus simples peuvent parfois s’avérer être les plus compliquées. Dans le fond, tomber amoureuse de son meilleur ami n’était-elle pas la chose la plus simple et clichée qui soit ? On est d’accord que si, ça l’était bien trop pour que je puisse décemment tombé dans ce piège bien trop vu vu et revu, mainte fois conté, filmé, et vécu.. Pourtant, j’avais sauté les deux pieds en avant dans ce piège bien trop tordu. On grandit avec quelqu’un, on évolue avec lui, on apprend, on rit, on vit à ses côtés.. Et un jour on se rend compte que ce qui fait notre bonheur c’est tout simplement lui. J’avais tout fait pour repousser mes sentiments, repousser l’idée même qu’une telle chose puisse se produire.. Mais malheureusement s’il y a bien une chose que l’on ne peut pas contrôler, ce sont nos sentiments. Alors oui, je suis tombée amoureuse de lui il y a déjà un moment.. Et oui j’ai souffert de cette situation, je souffre chaque fois que je le vois lever les yeux sur une autre femme ou pire.. Fréquenter une autre femme. Je prends sur moi, je fais le maximum pour ne rien laissé paraître. Et je fais en sorte de cacher encore et toujours ses fameux sentiments aux yeux du monde.. Et même aux miens. Car je n’étais même pas sur d’être prête à assumer cette réalité. Je ne savais pas de quoi j’avais peur exactement. Le perdre ? Perdre ce brin de relation que nous avons en ce moment ? Souffrir tout simplement ? Un peu de tout mélangé très certainement… Je ne voulais pas le voir passer la porte en courant. Je ne voulais pas qu’il me fuit, que ses petits moments de complicités transcendant s’arrêtent du jour au lendemain… Alors je fais l’autruche, et j’offre mon corps en offrande à cette pseudo relation tordue qui nous unis.

Et encore une fois, je le laissais faire ce qu’il voulait de moi, jouer comme il le souhaitais, me rendant entièrement à sa disposition.. Et je le faisant avec le plus grand des consentements. Je voulais me sentir proche de lui par tous les moyens possibles, même si ce n’était pas forcément le meilleur.. Mais après une longue journée, ou quand ça n’allait pas.. Ou même pour clôturer un très bon jour, j’aimais tout simplement le retrouver. J’avais besoin de lui en toute circonstance, peu importe mon barromètre émotionnel. Et je ne voulais même pas d’une autre relation.. Car je ne pourrais tout simplement pas jurer fidélité à cette dernière, ce qui devrait pourtant être la base d’un couple. Il suffit qu’il m’elleure, me touche, m’embrasse.. Et je ne répond plus de rien, mes pieds ne touchent plus terre et mon cerveau est complètement déconnecté. Je me laisse même un peu trop allé, laissant transparaître mes sentiments dans ma façon de m’exprimer. Laissant un « chéri » ou « mon amour » passer par-ci par-là, sous forme de jeu et pourtant c’était loin d’en être un, plutôt un miroir vers une réalité que j’aimerai voir se réaliser.

Laissant complètement les sensations m’envahir et me faire perdre la raison, mon corps ressentait un plaisir si intense que je savais qu’il aurait, comme souvent, du mal à s’en remettre. Les relations que j’avais eu par le passée me semblaient bien monotone par rapport au pied que je prenais chaque fois que je couchais avec celui qui devait simplement être mon meilleur ami. Je blaguais, sur le fait qu’il risquait de me casser un jour.. Et ce n’était pas spécialement fou de le penser vu l’écart de proportion et la force qu’il pouvait parfois y mettre.. Comme il le faisait actuellement. Ses mots ne faisaient que me tuer un peu plus… Car ils sonnaient comme une douce mélodie à mes oreilles, un jeu dans lequel je voulais volontiers me perdre. Et alors que j’avais la sensation que ma tête n’était plus encré à mon corps, que mon cerveau était totalement déconnecté… Il avait suffit de quelques mots soufflé, d’une déclaration qui ne ressemblait plus du tout à un jeu pour tout changer… Me relevant contre lui, mes oreilles furent témoins de mots qui m’avaient littéralement frappés. Un je t’aime qui semblait sincère, qui ne ressemblait pas à ceux que l’on dirait à un simple amie que l’on affectionne… Dans un moment d’égarement causé par le lâché prise, ce serait-il trahi ? Pourquoi je n’avais pas envie d’y croire tout en en ayant terriblement envie ? Mais fourbe qu’il était, il repris ses assauts avec encore plus de ferveur, comme pour passer à autre chose, ne me laissant pas le moindre moment pour me manifester et intervenir. J’étais littéralement coincée sous son emprise puissante, prisonnière de ce moment qui me procurais un plaisir intense, tout autant qu’une douleur et une frustration sans pareil d’un point de vu émotionnel. « Tae Hyung... » Son nom fut la seul chose que je réussis à articuler.. Je me mordais la langue, mais rien ne pouvais empêcher la manifestation du plaisir qu’il me donnait de s’exprimer haut et fort, sans aucun contrôle. Mes doigts cramponnaient fermement les draps du lit comme pour essayer de ne pas complètement sombrer… J’aurais potentiellement put réveiller tout l’immeuble… Et tourner de l’oeil face à cette vague de plaisir qui m’avais transpercé telle un puissant tsunami, m’offrant un orgasme rapide et complètement hallucinant. Mon corps tremblant, littéralement secoué sans ménagement, je lâchais mon emprise sur les draps et m’écroulais sur le lit. Je déployais mes forces pour me retourner, dos contre le matelas. Ma poitrine se levait a un rythme rapide, trahissant ce que mon corps venait de subir. Ma tête était complètement submerger, mais mon coeur n’avait pas oublié ce qui venait d’être prononcé. Je prenais finalement un oreiller non loin de moi et le balançait littéralement à la figure de celui qui était mon « ami et plus ». J’étais complètement perdu, et en réalité je ne savais même pas comment réagir. « Espère d’abruti ! Arrête de jouer avec moi… Et arrête d’essayer de me tuer… Parce que t’étais clairement à deux doigts d’y arriver là... » Réussis-je a articuler entre deux respirations difficiles, mon corps se remettant de l’assaut précédent. Je le sens, je suis en attaque et en défense, j’ai peur de lui demander des explications, et je fais comme si tout ceci faisant encore partit du jeu alors que ça n’en avais pas du tout l’air… Pourtant à ma façon d’agir et mon intonation, on sent que quelque chose ne va pas, que je suis énervée, perturbée… Que rien n’est comme d’habitude. Je veux le confronté et en même temps j’ai peur de ce qui pourrait ressortir de cette échange, et biensur ça lui laissait tout le loisir de s’échapper de cette situation dérangeante.