Outfit Les choses avaient tournés d’une manière si inattendue.. En entrant dans la salle du club de musique il y a une semaine, je ne m’étais pas doutée un seul instant que je vivrais un des jours les plus douloureux de ma vie. J’avais fais l’erreur d’embrasser Jae Sung, emportée par le flot d’émotions qu’il avait suscité en moi.. Et il me l’avais fais payé, violemment payé. Il avait déversé toute sa colère, ses mots avaient été tranchants, méchants… Et pourtant j’avais l’horrible sensation que je méritais tout ça.. Que tout ceci était de ma faute… Mais tout ceci n’avait finalement fait qu’une seule chose : me prouver que j’avais raison depuis le début. Que cette peur que je jugeais irrationnelle, ne l’étais peut être pas tant que ça.. Voir pas du tout, vu qu’elle avait finalement prit vie devant moi. Je n’existais plus à ses yeux.. Jae Sung me l’avais clairement dit. Je n’étais plus rien, plus rien… Et le pire dans toute cette histoire, c’est qu’inconsciemment, après avoir quitté la salle de musique en pleurant, mes pas m’avaient dirigés vers cet endroit où nous échangions nos lettres.. Et j’avais eu la surprise d’en trouver une de sa part. Je l’avais prise, mais je n’avais pas eu la force de la lire tout de suite. J’avais attendu d’être rentrée, posée sur mon bureau, avant de l’ouvrir. Et ses mots… N’avaient fais que me faire souffrir un peu plus. Dans la même journée, il m’avais jetée, et dit qu’il m’aimais.. Vous vous rendez compte un peu de l’absurdité de cette situation ? C’ était complètement fou, ça n’avait aucun sens.. Et pourtant, il fallait bien croire qu’il y en avait un. Il était tombé amoureux de cette fille mystérieuse, celle qu’il voyait dans son imagination… Mais il m’avais fait comprendre qu’il ne s’intéresserait jamais à la vrai moi, Sora. Les choses étaient donc réglés. Mon coeur était brisé à jamais, et tout ceci ne faisais que me faire souffrir encore d’avantage. J’avais passé la soirée, et une partie de la nuit à pleurer, incapable de m’arrêter, avant de finalement tombée de sommeil à force de m’être épuisée. Je ne m’étais jamais sentie aussi mal. Le lendemain, je n’avais même pas eu la force d’aller en cours. J’étais rester posée sur mon lit toute la journée.. J’avais la sensation que le monde avait subitement cessé de tourné. Peu de gens comprendraient ce sentiment.. C’est vrai après tout ça semblait ridicule. Se rendre malade pour un homme avec qui on n’a même pas une réelle relation.. Au point d’en vomir sous l’angoisse de ce qui s’était passer, et de ne plus pouvoir manger, tellement on était déprimée.. C’était sûrement trop, exagéré.. Mais il faut croire que je l’aimais à un point que moi même je n’avais pas encore réussis à imaginer.

Les jours défilent, et cette horrible douleurs ne me lâche plus. Elle est là, constante, lancinante. Elle me rappel en permanence que mon coeur est broyé, en mille morceaux impossible à recollés. J’étais finalement retournée en cours, mais la tête n’y était pas. J’étais comme un fantôme, aux abonnés absents. Mes amis s’inquiétaient.. Et je ne faisais rien pour les rassurer. Je ne mangeais quasiment plus, le sommeil était difficile à trouver. Je faisais tout ce qui était en mon pouvoir pour éviter Jae Sung, car le croiser viendrait à souffler sur les braises de cette douleur qui enflammait mon être tout entier. Alors le club de musique, je l’avais totalement oublié. Pendant une semaine entière, je n’avais pas traîner de ce côté là de l’université. J’avais complètement disparut des radars, et je ne voulais pas que l’on puisse me retrouver. Ma vie se limitait aux cours.. Puis je rentrais, et je déprimais. J’ai voulu aller aider ma grand-mère, une soirée.. Mais le résultat fut si catastrophique que j’avais finalement dû m’abstenir de continuer. Je n’arrivais pas à tenir un plateau, noter les commandes correctement. Je pleurais sans arrêt pour la moindre contrariété.. J’étais à bout, les nerfs à vif.. Et ce n’était pas prêt de s’arrêter. Je sombrais chaque jour un peu plus dans une dépression qui était entrain de me noyer totalement. Comme promis, je n’avais plus importuné celui qui hantait pourtant chacune de mes pensées. Si Sora ne s’était pas présentée devant lui, la fille mystérieuse ne lui avais pas non plus écrit. De toute façon, vu l’état dans lequel j’étais, il ne valait mieux pas que j’écrive quoi que ce soit.. Et en réalité, où était l’intérêt ? Tout ceci n’avait plus de raison d’être, à part continuer dans un mensonge.. Mensonge qui ne ferait que me faire souffrir d’avantage, et lui l’enfermer dans une illusion qui lui ferais perdre un temps précieux.. Ce n’était juste ni pour lui ni pour moi.. Alors autant tout arrêter là…

Pourtant, malgré toute mes réticences, alors que depuis une semaine je n’arrivais presque plus à trouver le sommeil.. J’étais là, assise à mon bureau à quatre heures du matin. Une feuille blanche posée, un stylos à côté.. Et je n’avais qu’une envie.. Lui écrire, laisser les mots sortir, et mon coeur brisé s’exprimer. Ce n’était sûrement pas une bonne idée.. Mais une partie de moi regrettais de ne pas avoir tout terminé comme il le faudrait.. Après tout, il n’avais pas rejeté cette fille qu’il croyait aimer.. Et après sa déclaration, je l’avais simplement laissé planté dans l’ignorance.. Peut-être une petite vengeance personnelle voilée ? En tout cas, jusque là, à aucun moment je ne m’étais sentie prête à me poser pour lui écrire de nouveau. Je savais que ce serait difficile, compliqué, douloureux.. Mais au moins j’aurais eu le mérite de clôturer cette histoire proprement. Je ne voulais pas réfléchir d’avantage, je ne me relirais pas non plus.. Il aurait la version brute de tout ce que j’étais entrain de ressentir et tant pis pour le reste… Prenant finalement le stylos entre mes doigts, je commençais lentement à rédiger cette ultime lettre, celle qui mettrait un terme à toute cette mascarade, qui avait sans doute duré beaucoup trop longtemps. « Cher Jae Sung,

Tout d’abord, je suis désolée de t’avoir laisser une semaine sans réponse. Ta dernière lettre m’a beaucoup touchée.. Mais malgré tout, c’est avec regret que je t’annonce que tout est terminé. Cette lettre est la dernière que je t’écrirais. Après ça, toute cette histoire n’appartiendra qu’au passé. Des évènements récents n’ont fait que me prouver que cette peur qui m’animais, était finalement plus que fondée. Tu dis que tu m’aimes.. Et je n’en doute pas. Mais celle que tu aime ce n’est pas moi, c’est cette représentation idéal que tu t’es faite de moi. Car celle que je suis réellement… Tu lui as fais comprendre que jamais tu ne voudrais d’elle. Je ne suis pas celle que tu espérais et j’en suis vraiment désolée… J’ai la sensation de t’avoir fais perdre ton temps.. Et le temps est une denrée rare, et je ne veux pas t’en priver plus longtemps. Il est temps d’arrêter cette mascarade pour de bon Jae Sung… Crois moi, t’écrire ces mots est un véritable crève coeur pour moi. Je t’aime réellement… Je t’aime tellement… Mais je refuse d’être égoïste, et de te faire t’accrocher à cette chimère. Ce n’est juste ni pour toi ni pour moi.. Alors que je sais que tu n’aimeras jamais celle que je suis en réalité.

Je ne veux pas m’épancher plus sur le sujet. C’est déjà bien assez douloureux sans qu’il n’y ai besoin de t’écrire de longues phrase pour t’exprimer la peine qui m’anime en ce moment. Je te dis donc adieu.. Et sache que je ne t’oublierais jamais. Que tu auras toujours cette place privilégiée dans mon coeur. Quoi qu’il arrive, je t’appartiendrais toujours. » Sur ses derniers mots je lâchais mon stylos alors qu’une nouvelle vague de tristesse me submergeais, laissant les sanglots secoués mon corps avec violence. Écrire cette lettre fut plus difficile que je ne l’aurais imaginer. Mais d’une certaine manière je me sentais soulagée.. Peut-être que tout ceci, d’y mettre un terme définitivement m’aiderais à aller de l’avant et à adoucir ma peine qui n’avait fait que grandir pendant cette dernière semaine.

J’avais réussis à trouvé le sommeil l’espace d’une heure, avant de devoir me lever pour attaquer cette dernière journée d’école de la semaine avant le week-end. Et alors que je prenais ma douche, que l’eau chaude coulait sur ma peau, m’aidant à détendre mes muscles qui semblaient sans arrêt être crispés en ce moment.. je m’interrogeais. Etait-ce une bonne idée de laisser cette lettre ? N’était-il pas mieux de simplement disparaître ? Je soupirais… Non, biensur que non… Si je voulais respecté cette pseudo relation jusqu’au bout, il fallait que j’y mette fin clairement et sans ambiguïté.. Je pouvais au moins faire ça. Même s’il m’avais réduit le coeur en morceaux… Je l’aimais trop pour lui infligé plus de souffrance. Et, en réalité, il n’y avais rien de pire que l’ignorance, que de ne pas savoir ce qui se passe réellement. Alors ma décision était prise, je laisserais cette lettre, et je passerais à autre chose… Sur cette bonne décision, je finissais de me préparer afin de me rendre en cours, attrapant le papier au vol que je rangeais dans mon sac.

Avant d’aller en cours, je passais par ce fameux endroit, afin de laisser ce mot d’adieu que j’avais rédigé pour Jae Sung. Et alors que je m’éloignais lentement, je m’arrêtais l’espace de quelques seconde, comme prise d’un nouveau doute. Je crois qu’en réalité, abandonné tout ça était finalement plus difficile que je ne l’aurais pourtant cru. Une partie de moi ne voulais pas que tout ça s’arrête et continuer à se faire des illusions.. Je suis vraiment n cas désespérer.. Pourtant, forte d’une conviction nouvelle, je repris ma route. Je devais rester forte, je ne devais pas revenir en arrière. Autant dire que la journée fut une des plus longue que j’avais connue. De toute façon, elles se ressemblaient tous en ce moment. Je n’avais aucune concentration, j’étais malheureuse à chaque instant, et c’était usant. Même mes dessins ne ressemblaient plus à rien, au point où j’avais posé mon crayon, et arrêter. Je ne supportais plus cette situation compliqué. C’est fou les conséquences que pouvaient avoir un coeur brisé… Encore une fois, je sautais l’heure de déjeuné, préférant traîner à la bibliothèque, me perdant dans divers ouvrages. Téléphone éteints, je veillais à ne pas être dérangé. Il faut dire qu’en ce moment, peu de personne arrivaient à me contacter. J’avais besoin d’être seule.. Seule à ruminer cette profonde tristesse qui me bouffais littéralement. L’après-midi arrivant, les cours reprirent, et quelques heures plus tard, la délivrances était enfin là. Les heures de clubs commençaient, mais moi, je n’y étais pas. Ca faisait une semaine que je n’avais pas mis les pieds au club de musique, et je ne comptais pas recommencer aujourd’hui. A vrai dire, j’attendais que la journée se termine pour aller parler au président, afin de lui dire que je ne voulais plus en faire partie. Voir Jae Sung au quotidien serait beaucoup trop difficile pour moi, je le savais, alors autant arrêter les frais maintenant, au lieu de souffrir inutilement.

Postée dans le couloir, j’attendais, je voyais la salle de musique se vider petit à petit, mais je ne voyais pas le président. Croisant Hyun Ae, j’essayais de passer outre ses questions pour en arriver à l’essentiel.. Et je soupirais alors qu’elle m’annonçais que le président n’était pas venu aujourd’hui. C’était bien ma veine tiens. Cependant, je décidais de rester quelques minutes, juste quelques minutes pour rassurer mon amie qui, comme les autres, n’avais pas vraiment l’occasion d’avoir de mes nouvelles en ce moment. « Ca a un rapport avec Jae Sung, j’en suis sur ! Dis moi ce qui s’est passé ?! » avait-elle finit par demander d’un coup sans prévenir. J’avais parfois la sensation qu’elle lisait en moi comme dans un livre ouvert.. Et c’était parfois flippant à vrai dire. Mais là.. Je sentais que rien qu’avec l’évocation de son nom à haute voix, les larmes menaçaient de couler. « Laisse Hyun Ae.. Je te raconterais tout, je te le promets… Mais juste… Pas maintenant… Pas pour l’instant... » Les yeux brillants, elle sentait que je n’étais réellement pas bien à ce moment là. Alors elle n’insistait pas. Et alors que je traînais là, pendant l’espace d’un instant, un bref instant, j’oubliais presque que j’étais susceptible de le croiser… A tout moment.

Outfit Le vide... Cette sensation, tout bonnement horrible, insoutenable même, que là, au fin fond de votre âme, quelque chose avait été brisé. Cette sensation insupportable d'être seul au monde, ce mal-être qui vous enveloppe, comme si vous n'étiez plus rien... Cette douleur constante, qui vous attrape et vous agrippe à la gorge, comme un prédateur tenant fermement sa proie et qui jamais, ô grand jamais ne la lâchera. Qu'est-ce encore que le vide ? Une sensation si complexe ne saurait être définie réellement. Un creux, une plaie béante, au creux du ventre... La sensation qu'on venait de violemment arraché une partie de vous-même... Pour ne rien laisser d'autres qu'une coquille vide, un être mort intérieurement... Oui, en soit, le "vide" est si complexe, si douloureux qu'il en est presque fascinant. Cependant, il est si prenant, que si on n’y prend pas suffisamment garde, il peut nous noyer entièrement. Et tout cela... Toutes ces sensations, liées à ce fameux vide qui était on ne peut plus présent... C'est exactement ce que toi, tu ressentais intérieurement, actuellement.

Une semaine... Une longue semaine que tu avais enfin déclaré tes sentiments, débordant littéralement, à celle avec qui tu correspondais depuis un bon moment... Et également, une longue semaine que ton cœur saignait abondamment, sans qu'il ne soit possible de l'arrêter un seul instant. Pourquoi deux sensations si radicalement opposées inclues dans une seule et même phrase ? Et bien, simplement... Parce que depuis le moment où tu avais déposé cette fameuse lettre, aux mots des plus brûlants... Aucune autre n'était apparue. Rien. Pas une seule, pas même un simple mot, glissé à la vas vite, pour expliquer les raisons de ce silence radio. Chaque matin, tu t'étais rendu vers cette cachette, connue seulement par vos deux cœurs et chaque fois, la douleur était venue te frapper de plein fouet, en constatant qu'encore une fois, absolument rien n'était présent à l'intérieur... Brisant ton cœur, instantanément. Tu n'avais absolument pas compris ce qui avait pu se passer, pour que les choses tournent de cette manière. Qu'avais-tu bien pu faire de mal, de si mal, pour que ta petite princesse, l'élue de ton cœur, te jette ainsi, sans ménagement ? Qu'avais-tu bien pu dire de si stupide pour qu'elle décide du jour au lendemain, que ce petit jeu digne d'un film pour adolescent avait assez duré ? T'en avais pas la moindre idée... Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça te mettais dans un état dans lequel tu ne t'étais pas trouvé depuis des années. Incapable de penser correctement, dormir, manger... Encore moins capable de créer, chanter ou jouer... Tu sombrais chaque jour un peu plus loin, un peu plus profondément, dans cette dépression qui était en train de t'entraîner. Plus le temps passait, plus tu réalisais la force de tes sentiments envers cette fille, et plus ça allait, plus sa disparition soudaine de ta vie t'affectais.

Cette sale sensation de vide, qu'on t'avais arraché une partie de toi-même, sans ménagement... Elle était là, et elle ne partait jamais. Tu ne t'étais pas sentis aussi mal depuis que tes parents avaient été emportés par ce chauffard... C'est dire si ta détresse était grande, et à quel point tu pouvais être désespéré. Pour dire, t'étais tellement désespéré que tu lui avais laissé une bonne dizaine de lettres, lettres dans lesquelles tu la suppliais presque de te donner une explication, et de te pardonner, qu'importe ce que tu avais bien pu faire, parce que sans elle, t'étais plus foutu d'exister, de respirer... " Je ne peux pas vivre sans toi…", " Pourquoi est-ce qu'il faudrait que cela se termine comme ça ??? Qu'est-ce que j'ai pu faire pour que tu ne veuilles plus de moi ? ", " je t'aime beaucoup trop, je ne veux pas te perdre... Je t'en supplie, réponds, explique-moi."... pathétique, pas vrai ? Rien que des passages, des petits passages qui s'étaient souvent répétés, dans ces lettres complètement désespérées. Bien entendus, cela n'avait servi à rien. Les lettres avaient toutes disparues, une à unes, mais rien ne vint en retour, comme s'il s'agissait d'une punition, d'un châtiment, pour te briser, et te faire comprendre que tout ça n'avait jamais rien signifié... Et bientôt, tu eus la sensation atroce que tout était réellement terminé et qu'il n'y avait plus rien que tu puisses faire pour l'empêcher. À mesure que ton état se dégradait, ta grand-mère avait essayé de te faire parler, sans le moindre succès. Elle n'avait pas compris ce qui avait bien pu arriver de si dramatique, pour que son petit-fils, d'habitude si chaleureux et souriant, finisse dans cet état-là.. Mais de toutes évidences, elle n'était pas prête à abandonner les questions envers toi.

Ce matin-là un nouveau matin parmi tant d'autres qui désormais se ressemblaient tous, tu t'étais levé encore une fois en retard. La tête complètement à l'ouest, les traits tirés par la fatigue, tu t'étais avancé dans la cuisine, ne comptant qu'y passer, quand encore une fois, elle t'attrape par le bras, pour te retenir. " Jae Sung! Tu ne vas pas encore partir sans manger... Tu maigris à vue d'œil ! " Elle commence, sur un ton assez dur, alors que toi, tu ne la regardes même pas. " Mais vas-tu enfin me dire ce qu'il se passe à la fin ? Qu'est-ce que tu as Jae Sung ? Ces derniers temps, tu n'es plus du tout toi-même ! Tu ne manges presque plus, tu dors à peine... Qu'est-ce qui s'est passé ? Parle à la fin !" Elle finit par arrêter de parler, le regard rivé sur toi, et toi, et bien... Tu lèves enfin les yeux vers elle, et en te voyant, son cœur se serre tellement fort qu'elle en eut les larmes aux yeux. Tu avais une mine ravagée. Complètement ravagée, si bien que l'espace d'un instant, elle eut la sensation de te revoir, des années auparavant, alors que tu étais adolescent et que la vie venait de te frapper de plein fouet. " Pardon... J'ai vraiment, mais alors vraiment pas envie d'en parler. C'est trop dur... Pas maintenant... S'il te plaît..." Tes yeux se mettant presque à briller alors que tu la regardais, son regard à elle se baissa, et elle n'osa rien ajouter. Dépitée, elle se contenta de partir, te laissant là, seul, à pouvoir ruminer cette peine qui te ravageait.

Après un moment planté là, juste trop faible pour bouger, tu t'étais finalement mis en route pour l'université, sans aucune conviction, pareillement à tous les jours de la semaine qui venait de s'écouler. Avançant d'un pas lent bien que pourtant conscient que t'étais déjà en retard, une fois arrivé devant l'entrée, tu te diriges inconsciemment vers cet endroit, que tu t'amusais à visiter tous les jours, pourtant plus que conscient que cela ne servait strictement à rien désormais... Le cœur lourd, les mains presque tremblantes, tu fouilles finalement dans cette petite boite, et là, tes doigts rencontrent un papier... Et ton cœur semble presque s'arrêter. Là, entre tes doigts, se trouve quelque chose de totalement inespéré, et t'as tellement du mal à y croire que t'es obligé de te pincer, pour voir si tu n'es pas en train de rêver. Souriant bêtement, te sentant presque fébrile, sûrement dût au manque de sommeil et aux diverses émotions, tu t'assois sur le sol, et avec empressement et avec tout de même la boule au ventre, tes doigts ouvrent cette fameuse lettre, aux airs de mirages, tant tu l'avais attendue... Doucement, tu commences à lire ces mots. Tu les lis, lentement, ton cœur bat la chamade, tout un tas d'émotions se bousculant en toi en cet instant... Cependant, à mesure ou les mots s'enchaînent, ton sourire disparaît lentement... Pour finir par disparaître, immédiatement. Ton cœur... Il te fait mal. Il te fait tellement mal que tu en as du mal a respiré. Ces mots sont si froids, si durs... Ils déchirent ton cœur, littéralement, ils le brûlent, le piétinent... Jusqu'à ce qu'il ne soit inexistant. Alors, c'est ça... Tu t'étais finalement fait jeter, comme un rat, enfin, sur le moment, c'est tout ce que tu vois. Après des mois et des mois à rêver, à espérer... Tout s'était terminé, en un claquement de doigts et tu en sortais juste totalement brisé. Ta tête basculant en arrière, les yeux clos, tu chiffonnes la lettre et là, pendant un instant, tu laisses les larmes coulées. Ta tristesse te submerge littéralement, il t'est impossible de la contrôler. Tu aimes tellement cette fille que ça te détruit le cœur, malgré cette lettre et ces mots glaçants, tu es incapable de renier ce que tu ressens...

Et ce qui te rongeais le plus, intérieurement, c'est de ne pas avoir de réelles raisons, quant à ce rejet brutal. Comment abandonner un amour si fort, si puissant, comme ça, du jour au lendemain ? T'en étais incapable... Et après que le flot de tristesse soit passé, c'est un flot de colère qui s'empara de ton esprit. Reprenant la lettre que u venais de chiffonner précédemment, tu la relis, encore et encore, dans l'espoir de trouver un message caché, entre ses lignes, pour tenter de comprendre... Et comme si ton esprit s'éclaircissait progressivement, il finit par entrevoir quelque chose... Quelque chose qui lui déplut au plus haut point. "Des événements récents n’ont fait que me prouver que cette peur qui m’animais, était finalement plus que fondée...... Tu lui as fait comprendre que jamais tu ne voudrais d’elle. Je ne suis pas celle que tu espérais et j’en suis vraiment désolée......" " C'est pas possible... Non, ça ne l'est pas. Ça ne peut pas être..." Brisant le silence environnant, ta voix s'élève et ton visage lui, se décompose littéralement. Petit à petit, dans ton esprit, les pièces du puzzle se mettaient en place, et petit à petit, tu faisais le rapprochement... Mais ce rapprochement te semblait si ridicule, si stupide, que c'était en train de te tuer littéralement. Alors que tu relis la lettre, encore et encore, tu lis encore une fois cette petite phrase de fin, et là... Ta tête explose, littéralement. "je t’appartiendrais toujours"... Enfin... Ton cerveau venait de t'envoyer un flash, et le choc était si violent qu'il t'en donna une migraine, instantanément. Tu te revois, en train de jouer du piano, entouré par tous ces imbéciles, ton esprit étant totalement embrouillé par le baiser donné par cette petite souris, contre ta volonté, mais qui t'obsédais littéralement... Tu te revois, jouer pour elle, alors que sa voix t'avais frappé en plein cœur, tant elle était belle, magnifique même, le faisant fondre complètement. Tu revois ses gestes, ses yeux... Et tu revois son fameux regard, alors qu'elle prononçait mot pour mot cette phrase, te regardant avec une rare intensité qui, sur le moment, t'avais réellement mis mal à l'aise... Et tu comprends tout. Ton esprit d'imbécile fait enfin le rapprochement.

Elle... Sora... C'était elle, la fille des lettres. C'était elle, la fille qui t'avais rendus accro, elle que tu aimais comme un fou, et que tu rêvais de rencontrer... C'est elle, cette petite fille discrète et effacée qui avais volé ton cœur, et toi... Tu n'avais pas été foutu de le remarquer. " P*tain... Mais p*tain c'est pas vrai... C'est pas vrai!" Tu commences, jurant pour toi-même, la colère montant instantanément. " Mais quel abruti ! Mais quel minable ! Je... J'ai vraiment... " Prenant ta tête dans tes mains, tu exploses littéralement, et tu sens ce qu'il te restais de cœur disparaître immédiatement. Tu venais de te rappeler de l'horrible comportement que tu avais eu envers elle, après le fameux baiser, et tu avais envie de te flinguer, littéralement. Depuis tout ce temps, elle avait été là, auprès de toi, et toi ? Tu l'avais jetée, piétinée, détruite, tu l'avais traité comme une moins-que-rien... Tu l'avais profondément blessée, intentionnellement, juste par égoïsme, pour te protéger toi, du crush instantané qu'elle avait provoqué en toi... Et maintenant que tu savais toute l'histoire, tu arrivais à comprendre d'où avaient put sortir ces sensations étranges à l'égard de cette fille, que tu ne connaissais pas.

Là, à ce moment précis, tu avais juste envie de mourir, de cesser d'exister, de te jeter du haut d'un pont, pour effacer ta misérable existence qui ne valait absolument rien. Tu n'étais qu'un minable... T'avais tout gâché bêtement et il était absolument hors de question que tu laisses les choses finir comme ça, sans te battre, sans essayer de t'expliquer. Hors de question que tu la perdre comme ça. Il te fallais la trouvé et lui parler... Pour t'excuser, quitte à ramper à ses pieds, jusqu'à ce qu'elle ne daigne te pardonner. Avec un empressement non modéré, comme si tu t'étais enfin réveillé, tu avais glissé la lettre dans ta poche, t'étais relevé, et tu avais foncé vers les bâtiments, bien décidé à la trouver et à lui parler. Malheureusement pour toi, il allait falloir patienter un moment avant que le destin ne décide de faire vos chemins ce croisé.

Cherchant toute la journée sans le moindre succès, tu t'étais contenté d'aller en cours, absolument non motivé et ailleurs, obsèder par l'idée de trouvé Sora. Et toute la journée, ton coeur t'avais fait souffrir, ressassant inlassablement toutes ces horreurs que tu lui avais dites, le brisant encore un peut plus à chaque fois. La journée te sembla être la plus longue de ta vie, littéralement sans fin, comme si tout faisait en sorte que ton esprit s'éteigne définitivement, rongé par le chagrin... Alors qu'enfin, la dernière heure de cours venait de ce terminée, tu avais repris tes recherches désespérées, ignorant tout ceux que tu croisais et qui essayaient de te parler. Cherchant de nouveaux partout, sans le moindre succès, tu finis par te dire que tu allais simplement laisser tomber... Jusqu'à ce que ton esprit pense à un dernier endroit, cet endroit particulier, que tu avais toi-même évité durant ces derniers jours, mais qui peut-être... Sonnerait la fin de cette course-poursuite acharnée. D'un pas rapide, tu t'étais donc dirigé vers la salle du club de musique, croisant dans les couloirs tes camarades qui partaient, et qui bien sûr, essayèrent de te parler. Les ignorants, là encore totalement, tu étais finalement entré dans la salle que tu convoitais, et là, alors que ton regard la parcourait... Ton cœur s'arrête, et ton corps se fige, de manière instantanée. Enfin... Elle était là. Là, devant tes yeux fatigués. Le moins, qu'on puisse dire, en la voyant, c'est que la semaine qui venait de passer avait dû être aussi éprouvante pour elle qu'elle ne l'avait été pour toi...

C'est l'amie avec qui elle parlait qui te remarqua en premier et, comprenant qu'une discussion sérieuse approchait, elle prit ses affaires, et elle s'en alla. De nouveau, tu te retrouvais seul avec elle, ici, dans cette salle si importante pour toi. Dans un premier temps totalement incapable de bouger ou même parler, tu étais resté planté là, sans bouger, comme un idiot. Ton cœur battait la chamade, et ta tête était totalement retournée. Quand, enfin, ton corps décida de t'obéir, et avancer doucement vers là ou elle se trouvait, tu avait commencé à t'approcher, très lentement, ta gorge semblant ce dénouée petit à petit, te permettant de parler... " Sora... Sora, il faut que je te parle, c'est vraiment important, je..." Les mots sont extrêmement difficiles à prononcer. Ta voix n'a rien d'assuré " Je suis désolé... Je suis tellement désolé pour ce que j'ai osé te dire, l'autre soir... Mes mots ont dépassé ma pensée... Je ne voulais pas te faire de mal, je te le jure..." Approchant encore, jusqu'à te retrouver réellement face à elle, tu t'arrêtes enfin. Doucement, tu sors la lettre de ta poche. " Je sais tout. Je sais que c'est toi, j'ai fini par le comprendre... Bien trop tard... Avec cette dernière lettre que tu m'as laisser... " Baissant les yeux vers ton bout de papier à moitié chiffonné, tu soupires doucement, sentant tes émotions te gagner. " Je t'ai fait du mal... Alors que tout ce que je voulais, c'était t'aimer... Je t'ai repoussée parce-que j'ai eus peur, j'ai voulus me protéger de l'effet que ton baiser avait pus me faire, parce-que j'avais la sensation que j'étais presque en train de tromper cette fameuse fille des lettres, qui faisait battre mon cœur, un peu plus fort à mesure que le temps passait... " Passant ta langue sur tes lèvres, nerveusement, tu te mords ensuite la lèvre inférieure. Une foi lancer, les mots s'enchaînaient. " Je ne veux pas perdre tout ça... Je ne veux pas te perdre, toi. Passé cette semaine sans la moindre nouvelle a été une véritable torture, j'ai cru que j'étais en train de mourir... C'est comme si on m'avait arraché une partie de moi..." Ton regard se repose enfin dans le sien. Tes yeux brillent, tellement fort qu'on pourrait croire que tu vas craquer, d'une seconde à l'autre. " Je ne pense pas que tu sois capable de me pardonner pour ce que j'ai osé te faire... Mais j'aimerais que tu saches au moins ça... Je t'aime, je t'aime réellement, mon cœur est entièrement à toi et il t'appartiendra toujours... Quoi qu'il se passe. Je ne pourrais jamais t'oublier... Car personne ne réussira jamais à me faire me sentir aussi heureux et amoureux que toi... J'aurais aimé que tout ce passe autrement, vraiment..." Ironiquement, tu souris, et ton regard se baisses, pour que finalement, une fine larme ne s'échappe. " Je vais être encore obligé de m'excuser, parce que je vais devoir faire quelque chose d'égoïste, encore une fois... J'en ai besoin. Et quittes à ce que tu me détestes pour de bon, autant y aller à fond... Tu ne crois pas ?" Immédiatement après avoir terminé ta phrase, tu t'avances d'avantage vers elle, et tu colles doucement ton corps au sien. Tes mains ce posant de part et d'autre de son visage, tu approches, lentement, jusqu'à ce que, comme une délivrance, tes lèvres touchent les siennes, t'arrachant une sensation à la fois divine et amère, car tu savais que c'était probablement la première et la dernière fois que tu faisais cela... Après quelques secondes, tu te détaches finalement d'elle, pire qu'à contre cœur, et tu reposes son regard dans le sien, une dernière fois. Un sourire triste posé sur tes lèvres, tu caresses sa joue un instant, et finalement, tu te détaches d'elle. Sans rien ajouté de plus, tu tournes les talons, commençant à t'en aller, loin de tout ça... Loin d'elle, loin de ton amour... Ton cœur mourrant définitivement de chagrin.

Outfit La tristesse, un sentiment si particulier, douloureux, qui nous plonge dans une solitude infini. Il ne voulait pas de moi, il ne voudrait jamais de moi. Voici la réalité des choses qui m’avais éclatée en pleine figure, si soudainement et avec une violence inouïe. Et que pouvais-je y faire ? Rien, absolument rien. Je ne pouvais qu’accepter, me rendre à l’évidence que ce magnifique conte de fée que j’étais entrain de vivre depuis quelques mois.. Etait bel et bien terminé. Il avait volé mon coeur avec tellement de facilité.. Et plus le temps passait, plus que je l’aimais, plus mes sentiments se renforçaient. Je ne pouvais plus me passer de lui, de ses mots, de nos échanges quotidiens. Il était ma bulle d’oxygène, le premier à qui je pensais le matin en ouvrant les yeux, et le dernier à qui je pensais avant de les fermer à nouveau à la fin de la journée. Il était devenu mon univers. Et là, maintenant que les choses avaient tournés à la catastrophe.. Je me rendais compte, petit à petit à quel point il faisait partit intégrante de ma vie au quotidien.. Et à quel point mes sentiments pour lui étaient fort. Jour après jour, je me sens dépérir… Jour après jour, je sens ce trou béant dans ma poitrine s’agrandir, se creuser, profond, toujours plus profond… Mon coeur est meurtrit, brisé, et pourtant, il souffre de son absence.. Il souffre de ne plus pouvoir voir celui qu’il aime, il souffre de ne plus pouvoir lire les mots enflammée qu’il lui destine… Il se languit de celui qu’il considérait comme sa moitié.. Et pourtant, il faut croire que dans cette histoire, il s’était tout bonnement trompé. Il fallait se rendre à l’évidence, il n’y avait rien à retirer de cette histoire. Il m’avais rejetée, il m’avais clairement fais comprendre qu’il ne voulait plus rien à faire avec moi, moi celle qui se cachait derrière ses lettres mystérieuses. Alors comment continuer et faire comme si de rien n’était ? Si j’avais voulu, j’aurais pu faire continuer ce jeu complètement abracadabrant plus longtemps. Mais à quoi bon.. A quoi bon poursuivre une relation chimérique qui n’aura absolument aucun avenir ? Je n’étais pas égoïste, je ne voulais pas le retenir alors qu’il avait littéralement déclaré être amoureux. Cela aurait été horrible de ma part de faire ça… Et pourtant, malgré tout dans les premiers temps, je n’ai pas trouvé la force, ni le courage de couper définitivement cette relation. Et finalement, tant que je ne lui avais rien écrit sur papier, rien n’était officiel pas vrai ? Alors quoi ? Qu’est-ce que j’étais entrain de faire au juste ? Je ne savais pas, je n’en savais rien.. J’étais complètement à côté de la plaque, à côté de tout, à côté de moi même simplement.

Malade, voilà ce que j’étais. Malade de tristesse, malade de cet amour, de cette histoire avortée avant même d’avoir put réellement commencé. La douleur me submergeais à chaque instant, et je me sentais stupide d’être si mal, stupide d’avoir le sentiment.. De ne simplement plus réussir à avancer. Comme si un voile noir venait de se poser sur l’avenir, je n’arrivais à plus rien entrevoir. Comme si le monde avait perdue de ses couleurs, tout me semblait morne, terne, sans intérêt. Comme si sans lui, sans cet amour que je croyais pouvoir un jour être partager… Rien n’avait plus le moindre sens désormais. J’allais devoir apprendre à avancer sans lui, apprendre à ne plus l’aimer… Mais comment suis-je sensé y arriver alors que plus les jours avançaient, plus la douleur s’intensifiait ? De plus, comme une vulgaire désespérée, masochiste qui aimait se torturer.. Je me rendais encore à cet endroit, notre endroit, celui où nous déposions nos petits mots cachés.. Et j’avais eu la surprise de trouver chaque jour, de nouvelles lettres de sa part, dans lesquelles il me suppliait de lui répondre, de lui donner signe de vie, des explications… Il m’écrivais encore à quel point il pouvait m’aimer, et cela ne faisait que me tuer encore un peu plus. Crise de larmes sur crise de larme, j’avais la sensations que je ne pourrais jamais sortir la tête de l’eau, que j’allais me noyer sous le chagrin, littéralement. Et je me rendais compte qu’en ne répondant pas à Jae Sung, je l’entraînais avec moi dans les abysses d’une ignorance qui le rendait malheureux… Alors il était temps que ça s’arrête. Il était temps que je fasse les choses correctement. Il était temps que j’accepte une bonne fois pour toute la réalité. Il était temps que je dise adieu à cet amour à jamais… Peu importe combien ça pouvait être difficile, je devais faire un dernier effort, pour lui… Il faut croire que même s’il me faisait souffrir comme jamais je n’avais souffert auparavant.. Je ne pouvais me résoudre à le détester, et à le faire souffrir à mon tour. Pourtant, j’avais largement de quoi faire au vue de ses réactions à mon ignorances des dernier jours… Mais non, je n’étais pas comme ça, ce genre de chose ne m’étais même pas venu à l’idée. En réalité, je voulais qu’il soit heureux. Je savais que tout n’avait pas été facile pour lui, je savais à quel point il pouvait être une personne merveilleuse… Et je savais qu’il avait tout pour rendre une femme plus qu’heureuse, même si cette femme, ce n’était pas moi… Je voulais qu’il puisse trouver son grand amour, même si pour ça je devais éclipser la fille des lettres qu’il semblait tant croire aimer. Le temps était donc venu de prendre ma plume pour lui écrire une dernière fois. Et ‘est sans réellement réfléchir que j’avais rédiger ce dernier aurevoir. Je ne voulais pas laisser mon esprit s’égarer, j’avais peur que cela devienne si difficile que je n’arrive tout simplement pas à la terminer. Alors j’ai tout rédiger en une fois, sans me relire, sans réellement chercher à comprendre. Mais je savais que l’essentiel était là, c’est tout ce qui comptait. Et mon coeur avait terminé d’être achever, alors que je laissais ce dernier message, à l’endroit qui ne ferait bientôt partit qu’au passé.

Complètement ravagée par cette journée, accablée par le chagrin qui me rongeais, je n’avais qu’une envie, que tout se termine et que je puisse rentrer. Broyer du noir, déprimée, seule.. C’est tout ce que j’arrivais à faire en ce moment. C’était pathétique, mais je n’en avais rien à faire. J’avais besoin d’être seule, j’avais besoin d’affronter cette vague d’émotions dans mon coin. Je n’étais pas du genre à accabler les autres avec mes problèmes. J’étais celle qui écoutais, mais très rarement celle qui se plaignait. Même à Hyun Ae, ma binôme du club de musique, je ne lui avais pas laissé une chance de se tenir à mes côtés dans ce moment difficile. Ne lui répondant plus depuis plusieurs jors, et ne me présentant plus non plus au club, je savais qu’elle allait s’inquiéter.. Et c’est bien ce qui arrivait, vu ue c’était la première chose qu’elle m’avais dit, alors que je la recroisais enfin. Mais si j’étais venu ici, devant cette salle, dans ce couloir.. Ce n’était pas pour la voir elle, mais bien pour voir e Président afin qu’il accepte ma démission du club. Je ne pouvais plus y rester, c’était trop dur à concevoir pour moi. Voir Jae Sung tous les jours, broierait mon coeur en morceaux, comme s’il ne l’était pas déjà assez comme ça. Je devais couper nette toute communication avec lui, tout visuel, vraiment tout sans exception… Radical, mais je savais que rien d’autres ne pourrait fonctionner, et je ne voulais pas être un poids dans sa vie, alors qu’il ne me voulait pas dans la sienne. Malheureusement, ma tentative de départ n’aboutirait pas aujourd’hui, vu que la jeune femme me signifiais qu’il n’était pas la aujourd’hui.. C’était bien ma veine, il choisissait pile le moment où j’avais rassembler tout le courage qu’il me restait, pour ne pas être là. Un soupir s’échappait alors de mes lèvres. « Viens avec moi une minute dans la salle, j’ai oublier quelque chose... » Sous me regard un peu perplexe, elle finit par rapidement ajouter : « Ne t’inquiètes pas, Jae Sung n’est pas là. Il n’ai pas vraiment venu ses derniers temps… Comme toi. » Je posais un regard surpris sur mon amie… Et finalement, je ne fut qu’emplit d’un peu plus de tristesse à cette révélation. Parce que, bien évidemment, j’associais ça directement avec le fait qu’il ne veuille plus me voir. Me détestait-il au point de ne plus vouloir mettre un pied au club ? Ou alors c’était me donner encore une fois bien trop d’importance.. Cependant, sans dire un mot, je suivais mon amie à l’intérieur, qui récupérait quelques papiers sur le bureau qu’elle avait occupé peu avant. Elle finit ensuite par se tourner vers moi, profitant que nous soyons seule pour essayer d’en savoir plus. « Ma chérie tu n’as vraiment pas l’air bien… Tu m’inquiète, vraiment. En plus tu n’as répondue à aucun de mes messages... » Alors c’est ça… J’avais donc tellement une tête de déterrée en ce moment que tout le monde était capable de lire sur mon visage que j’étais au fond du gouffre ? Je tenais malgré tout de sourire, même si je savais bien que ce maigre essaie ne suffirait pas à la rassurer. « Je sais, je suis vraiment désolée… Mais ne t’inquiète pas, ça va aller... » Lui dis-je, essayant d’être convaincante, même si elle n’avait pas du tout l’air convaincue. Elle passa sa main sur mon bras pour le frotter légèrement, en signe de soutient. « Je ne sais pas ce qu’il se passe… Mais ça me tue vraiment de te voir si mal... » Je ne savais même plus quoi lui dire. Chaque fois que j’ouvrais la bouche, j’avais peur de commencer à me mettre à pleurer. Les larmes menaçaient de couler à chaque instant, et c’est avec grande peine que je luttais contre ça.

Finalement, je sentais son regard se perdre quelques secondes ailleurs, avant de le reposer sur moi avec un léger sourire. « On se voit plus tard d’accord ?... » Je la regardais, un peu perplexe de son changement d’attitude soudain. Je suivais son départ de la pièce… Et c’est à ce moment là que je compris… Il était là, il était là, dans cette pièce non loin de moi… Et je dû instantanément redoubler d’effort pour ne pas éclater en sanglot alors mon coeur me faisait souffrir encore plus que ses derniers jours… Hyun Ae fermait la porte derrière elle, nous laissant vraiment seuls, tous les deux. j’aurais voulu m’enfuir, mais mes pieds ne parvenaient pas à se décoller du sol. Mon regard, lui, allait se poser irrémédiablement sur lui… Et ce qui me frappait, ce sont les traits de son si doux visage, tirés, fatigués… Il n’avait pas l’air comme d’habitude… Non, pas du tout. Il semblait mal, il n’avait pas l’air d’aller bien… Et je ne savais pas quoi penser de tout ça, ni comment j’étais sensé agir là, face à lui. Je gardais le silence, bien trop sous le choque de la surprise de le voir arrivé si soudainement pour réussir à dire quoi que ce soit. Au bout de quelques secondes, ses pas commençaient à se diriger vers moi… Et pendant un bref instant, j’eu un mouvement de recul.. Ce ne fut qu’un pas, mais il avait été bien là. J’avais peur… J’avais tellement peur de ce qu’il pourrait faire ou dire. Notre dernier tête à tête m’avais laisser un goût amer, et avait mené à la semaine la plus douloureuse de toute ma vie.. Alors je m’inquiétais des potentielles dégâts qu’il pourrait encore infligé à mon coeur qui semblait déjà tellement endommagés, que je doutais qu’il puisse se rafistoler un jour… Alors que ce dernier, bon traître qu’il était, battait la chamade rien qu’à la vision de celui qu’il désirait. Il voulait me parler… Mais cette fois, comparé à la semaine dernière, son ton n’avait rien de froid et d’agressif… Son regard non plus d’ailleurs… Il semblait plutôt être.. Désespéré ? Je ne comprenais définitivement pas. Alors j’attendais, je le regardais s’approcher, alors que ses mots s’enchaînaient… Et je fus surprise de voir qu’il s’excusait pour les paroles blessantes qu’il avait eu envers moi. Finalement arriver juste à proximité, me faisant face, je regardais le papier qu’il sortait, reconnaissant la lettre que je lui avais écrite. Ma main serrait légèrement mon pull au niveau de mon coeur à ce moment-là, complètement prise au dépourvu alors que je n’aurais jamais pensé qu’il puisse découvrir la vérité sur moi… Mon regard se levait brusquement vers lui, choquée de ce qu’il était entrain de m’avouer.. Alors, il m’avais repoussé par peur ? Parce qu’il sentait qu’il était entrain de me tromper indirectement ? Mais comment lui en vouloir alors qu’il ne savait pas qu’en réalité moi et cette fille étions justement une seule et même personne… C’était complètement fou, complètement hallucinant.. Mais c’était ce besoin, cette peur de ne pas lui révéler qui j’étais, combiner à ce moment d’égarement total la dernière fois qui avait mené à cet énorme quiproquos. Je me sentais mal, vraiment mal… Et mon coeur faisait des cabrioles dans ma poitrine, alors qu’il me disait qu’il ne voulait pas me perdre… Et qu’il avait eu l’impression de mourir cette dernière semaine… Les émotions étaient entrains de se mélanger violemment en moi. Je me sentais perdue, j’avais la sensation de ne plus rien comprendre à ce qui se passait. J’avais l’impression que tout ceci était enfaite trop beau pour être vrai… Etait-je entrain de rêver ? De m’imaginer tout ce qui était entrain de se dérouler car je n’étais pas capable de simplement le laisser s’en aller ? Interloquée, sous le choque, je n’arrivais pas à parler, ni à bouger. Mon myocarde était totalement affolée, mes émotions exacerbés. Je ne pouvais que l’observé, alors que lui aussi, semblait complètement submergé… Et alors qu’il me disait à quel point il m’aimait, j’avais la sensation de complètement perdre pied, de me liquéfier sur place… Je n’arrivais définitivement pas à intégrer, que tout ceci était réellement entrain de se passer. Et au final… Ce fut ses mains encadrant mon visage, venant embrasser mes lèvres avec douceur… Qui m’aidèrent à comprendre que tout ceci était bel et bien la réalité, et qu’il venait tout simplement… De se déclarer.

Il m’aimait… Il m’aimait réellement ? Tout ceci.. ça n’avait finalement pas été en vain ? Tout ce quiproquos… Ce n’était finalement rien de plus que ça ? Je ne savais pas vraiment comment réagir à tout ça, tout se bousculait, tout allait très vite… Mais une chose est sur, le baiser qu’il m’avais donné m’avais complètement bouleversée, il avait chamboulé tout mon être… Et alors qu’il s’éloignait, j’avais l’impression qu’on m‘arrachais une partie de moi violemment, et c’était pire que désagréable. Son sourire triste me brise littéralement le coeur… Je pouvais voir qu’il était sincère. Qu’il regrettait réellement ce qui s’était passé, qu’il était mal, vraiment très mal.. Au point d’en avoir versé une larme et de se sentir totalement résigné… Et finalement, voilà, il me tournait le dos pour s’en aller, sûrement persuadé que tout était réellement terminé, que je ne pourrais jamais lui pardonner cette douleur qu’il m’avais fait, bien malgré lui, endurer. Les choses fusent dans ma tête à une vitesse folle. Je n’ai pas vraiment le temps de réfléchir à quoi faire, quoi dire. Finalement c’est l’instinct, le coeur, les sentiments qui prennent le dessus et qui guide mes actions. A nouveau capable de m’animer, je me précipite vers lui avait qu’il n’atteigne la porte pour quitter la salle. Là, je viens me caler dans son dos, entourant sa taille de mes bras, le serrant fortement, l’arrêtant dans son élan. « Ne pars pas… Ne me laisse pas... » Finis-je par réussir à articuler, alors que ma voix semblait avoir été aux abonnées absente jusque-là. Je resserrais un peu plus mon étreinte autour de lui. « Pendant une semaine, quand je croyais que tu ne pourrais jamais vouloir de moi… J’ai entrevu ce que c’était de devoir vivre sans toi… Et c’était beaucoup trop insupportable… C’était tellement douloureux… Sans toi j’ai l’impression que plus rien n’a de sens Jae Sung... » Quelques larmes finissent par couler de mes yeux, des larmes que je retenaient depuis beaucoup trop longtemps. Mais là, à ce moment précis, mon coeur débordait littéralement d’amour et de sentiments, tellement qu’il était impossible de pouvoir tout garder. « Et comment pourrais-je t’en vouloir, alors que tu as voulu simplement préservé un amour, qui pourtant n’avait jamais passé le cape de ses fameuses lettres… Biensur c’était compliqué à vivre et a encaisser… Et c’est aussi de ma faute j’aurais dû t’avouer la vérité bien plus tôt. On aurait jamais eu à vivre cette situation si j’avais trouvé le courage de venir vers toi… Je suis vraiment désolée... » Effectivement, nous avions chacun nos torts dans cette histoire, à différents niveaux, mais ça n’empêchais pas qu’il n’était pas le seul fautif là-dedans. Je me détachais lentement de lui, tirant sur son bras afin qu’il se tourne vers moi. Mon regard s’encrait alors dans le sien. Et alors que je lui faisais finalement face, j’étais agréablement surprise de voir que ma timidité, mes difficultés à s’exprimait s’envolait, me permettant de pouvoir dire les choses comme je l’entendais. « Je t’aime… Je t’aime bien plus que ce qui est capable d’être décrit avec des mots. » Je me rapproche alors de lui, collant finalement mon corps au sien. Une main vint se poser sur sa joue, que je caressais doucement. « Tu es devenues ma vie, mon quotidien.. Et je ne peux pas… Je ne veux pas, continuer à vivre sans toi. » Ma main quittait alors sa joue pour venir prendre place dans sa nuque, laissant mes doigts la caresser dans un geste tendre. « Alors s’il te plaît… Reste avec moi. » Finis-je par lui dire, alors que, sans perdre une seconde, je l’attirais à moi, venant à mon tour capturer ses lèvres. Unissant à nouveaux nos pulpeuses dans un doux baiser dans lequel je lui faisais passer tout mon amour, et tous les sentiment que j’avais pour lui, j’avais envie que ce moment se suspende, s’arrête un moment. Mon coeur était prêt à bondir en dehors de ma poitrine, alors que je sentais tout un tas de papillon dans mon ventre faire leur réapparition. Pouvoir être là, près de l’homme que j’aimais par dessus tout, c’était comme un cadeau inespéré. Toute cette histoire était complètement dingue, mais je m’en fichais… La souffrance semblait s’être envolé en un claquement de doigt, laissant juste mon amour pour lui, et le goût de ses lèvres m’enivrer totalement.

Outfit Décidément... Cette foutue destinée, une fois qu'elle vous a prise en grippe, elle n'est plus capable de vous lâcher. Une fois les malheurs lancés, c'est la réaction enchaînée. C'est comme... Comment dire ça précisément ? Comment exprimer cela clairement ? Un parasite... Un sale truc qui s'agrippe à vous, ne vous lâche plus et empoisonne votre sang, tout comme votre vie. Lentement et chaque jour durant, elle vous injecte son venin, et vous ne pouvez strictement rien faire pour l'en empêcher... Alors doucement, votre cœur s'affaiblit. Il s'affaiblit au point qu'il ne vous ait même plus possible de vous déplacer ou de penser... Profondément empoisonné par cette saloperie qui était bien impossible à dégager, tu avais doucement sombrer dans les méandres profonds de la souffrance, un peu plus alors que les jours passaient. Privé de cet amour si fort, si brûlant qui était devenu comme ta raison d'être et d'exister, tu n'étais plus rien, rien d'autre qu'une coquille vide, un pantin désarticulé, un être sans âme, incapable de réfléchir convenablement et de ne serait-ce qu'essayer de relativiser. Profondément affecté par le venin de cette foutue destinée, tu te laissais littéralement dépérir, ne trouvais plus rien qui vaille la peine que tu t'y accroches, strictement rien qui puisse t'aider à avancer ou à simplement oublier. De toutes manières... Comment est-ce qu'il t'aurait été possible de juste oublier ? Comment aurais-tu pu juste tout effacer ? Ces derniers mois... Ils avaient été les plus beaux et les plus heureux de toute ta chienne de vie. Grâce à ces lettres, grâce à ces mots doux couchés sur papier... Tu avais eu l'impression que ta vie avait un sens, qu'elle comptait, malgré tout ce qui avait pu t'arriver. Avec cette fille, avec son amour que tu savais puissant, juste par les mots qu'elle employait... Tu avais compris ce que le mot aimé signifiait, compris ce sentiment si complexe, alors que jusque-là, tu n'avais semblé que te contenter de survoler. Tout cela était complètement fou, complètement surréaliste quand on y pense, puisque tu ne l'avait jamais rencontrée.

En y réfléchissant, pourquoi est-ce que cette coupure te faisait autant souffrir ? Ce n'est pas comme si tu étais réellement sorti avec elle, depuis tout ce temps. En soit, votre petit manège, ça ressemblait plus à un jeu, rien de bien sérieux. Rien de transcendant, juste deux jeunes en mal d'amour et de sentiments qui voulaient sûrement se trouver respectivement quelqu'un avec qui passer du temps. Tu ne t'étais jamais réellement posé la question, parce que pour toi, le sérieux de cette relation était à toute épreuve. Pour ton petit cœur complètement transporté par l'amour, tout était vrai et tu n'attendais qu'une chose ; qu'enfin, elle tombe le masque, qu'enfin, elle te laisse voir son doux visage, et qu'enfin, tu puisses la prendre dans tes bras, la serrer fort, et lui donné un baiser, transpirant de tout l'amour sans limite que tu ressentais pour elle. Seulement voilà... Cela n'arriverait plus jamais désormais. Quand elle avait stoppé ses lettres, elle avait emporté ton cœur avec elle, dieu seul sait où, et tu ne pourrais probablement jamais le récupérer. Elle avait brisé tes rêves, brisés tes beaux projets, et pour autant... Tu ne lui en voulait même pas, en réalité. En te déclarant à elle de manière si peu subtile, tu avais dû lui faire peur, et automatiquement, elle avait dû décider que cette pseudo-relation n'avait que trop duré. Et voilà, ainsi, après des mois a échangé, elle avait juste décidé de te jeter... De te laisser sur le bas coté, tel le déchet que tu étais.




Et pourtant, malgré tout cela, tu avais lu cette ultime lettre, trouvé après être allé jusqu'à votre cachette, de manière désespérée. Tu avais lu ses mots, et enfin, comme une illumination, tu avais tout compris... Ton cerveau stupide avait enfin capté. Tu savais enfin qui était l'auteure de ces fameuses lettres, et dès lors, tu n'eus qu'une obsession durant toute la journée ; la retrouver, et t'excuser d'avoir été le mec le plus stupide que la terre n'est jamais porté. Et enfin... Après ce qui t'avais semblé être la journée la plus longue de toute ton existence... Tu étais enfin là, face à elle, et rapidement, tu t'étais mis à lui parler, vidant ton sac sans ménagement, trop effrayer à l'idée qu'elle ne s'enfuie et que tu ne la revoit plus jamais. Ton discours terminé, tu avais finalement osé l'embrasser, faisant durer cet échange qui symbolisait la douceur incarnée, avant de tourner les talons et commencer à t'en aller, persuadé qu'elle ne t'aimait plus, qu'elle ne voulait plus te voir, jamais... Et que ça ne changerait jamais. Seulement voilà... À peine la main posée sur la poignée, tu sens une force venir se plaquer contre ton dos, et tu vois deux bras t'enlacer. Complètement bugué, le cerveau vrillé, tu restes un moment sans bouger, sans oser parler. Tu n'aurais pas pensé qu'elle te retienne. Pour toi, c'était terminé, tu avais définitivement tout gâché et il ne te restait plus que les yeux pour pleurer. Pourtant, elle était là, collée à toi, et elle se remise à te parler. Écoutant chacun de ses mots silencieusement, tu sens ton cœur totalement se liquéfier. Tes sentiments explosent, mais ta culpabilité aussi. Tu lui avais fait du mal, beaucoup de mal même et tu ne pouvais pas le supporter, ça te rendais complètement dingue. Si seulement ton esprit de déduction n'avait pas été aussi mauvais... Rien de tout cela ne serait arrivé.

Sans bouger, tu continues de l'écouter, jusqu'à ce qu'elle ne te dise qu'elle t'aimait et qu'elle vienne te donner un baiser... Parce que là, c'était terminé. Ton cerveau était totalement flingué, déconnecté, out, il n'y avait plus rien à en tirer... Après quelques instants à savourer cet échange totalement divin, tu finis par prendre la parole, tentant de garder une voix assurée. " Cette semaine a été la pire de toute ma vie... Réellement. Je pensais savoir ce que c'était que la douleur, je pensais savoir ce que cela faisait de perdre quelqu'un, du jour au lendemain, à qui on tient énormément... Mais non. La douleur constante, au fond de mon cœur, dès que je pensais à cette fille que j'aimais tant, et qui avait juste choisi de m'abandonner... C'était la pire sensation que je n'ai jamais éprouvé." Tu marques une pause, un peu dérouter rien qu'en repensant de nouveau à cette douleur qui t'avais littéralement tortoré à longueur de journée. " Tu n'as pas à t'excuser pour quoi que ce soit... C'est ma faute. Si je m'étais montré un peu plus curieux et perspicace, nous n'en serions pas là aujourd'hui... Excuse-moi. " En douceur, tu caresses sa joue, écartant une mèche qui cachait son doux visage. " Je t'aime aussi... Je t'aime tellement que ça me rend dingue. Je ne pensais pas qu'il était possible d'aimer quelqu'un à ce point... Tu es toute ma vie, tu es mon oxygène... Sans toi, je ne suis rien. Je ne peux pas vivre sans toi." Tu laisses les mots sortirent comme ils te viennent. Tu as comme l'impression que d'un coup, toutes tes émotions, bien trop longtemps cachées, explosaient enfin au grand jour, te libérant de ce poids devenu bien trop lourd a porté. Plaçant tes mains de part et d'autre de son visage, tu déposes un rapide baiser sur ses lèvres. " Je t'aime Sora..." Hop, un nouveau baiser volé. " Je t'aime et je ne te lâcherais plus jamais...Je te le promets. Je t'appartiendrais toujours, n'en doutes jamais..." Tu déposes de nouveau un baiser sur ses lèvres, un peu plus appuyé, ce coup si, et tu la prends ensuite dans tes bras, en douceur, caressant son dos. Tu avais volontairement repris les mots qu'elle avait utilisés dans sa lettre, voyant ça comme une promesse plus forte encore, plus percutante. La promesse d'être là pour elle, chaque jour. De l'aimer, la protéger, la faire rire, sourire... Mais surtout l'aimer, d'un amour sincère, sans failles, que rien ni personne ne pourrait jamais entraver.

Outfit Les choses avaient basculées d’une façon complètement inattendue. Vraiment inattendue. En début de journée, j’avais la sensation que j’étais littéralement entrain de mourir, parce qu’avec la lettre que j’avais déposé dans ce fameux endroit si particulier.. J’avais mis un point final à cette relation qui illuminait ma vie au quotidien. J’avais tout stopper, tout arrêtée, parce que j’étais persuadée qu’il ne pourrait jamais réellement m’aimer. Mais après tout, comment m’en blâmer lorsque l’on sait les paroles qu’il m’avait destiné lors de notre dernière entrevu au club de musique. Pour moi, à ce moment là, les choses étaient claires, nettes, précise… Il ne pourrait jamais réellement m’aimer. Alors il était temps de tout arrêter définitivement. Il me fallut une bonne semaine à trouver le courage de coucher les mots sur le papier pour lui expliquer… Évidemment, je n’étais pas rentrer dans les détails, mais il faut croire que, bien malgré moi, j’avais laisser des indices traîner ici et là. Ne m’étant même pas relu, je n’en savais rien en réalité. Mais alors qu’il était finalement là, devant moi à me parler, s’excuser, se déclarer… Il m’avais montrer cette fameuse dernière lettre que je lui avais écrit.. Faisant rater à mon coeur un battement. Il avait compris… Il avait finalement compris qui j’étais. Il avait déduis tout seul mon identité… Avais-je été si négligente ? M’étais-je laissée allé au point que les choses deviennent si évidentes au travers des mots que j’avais employés ? Je ne le savais pas, mais en tout cas, une partie de moi était heureuse que les choses soient enfin révélé. Après plusieurs mois à communiquer, plusieurs mois à se chercher, à s’aimer, à s’apprivoiser au travers de tous ses courriers… Il était maintenant temps de passer à autre chose, de laisser une autre dimension s’ouvrir à nous. Enfin ça c’était dans l’idéal des choses. Mon coeur battait à un rythme effréné alors que ses mots m’atteignaient avec une violence folle. Et après un baiser… baiser m’ayant complètement déconnectée de la réalité pendant les quelques secondes où il avait duré… Il avait finit par purement et simplement s’en aller… Ou du moins, c’est ce qu’il s’apprêtait à faire, alors que sa main allait s’abattre sur la poignée…

Il était hors de question que je le laisse quitter cette salle, que je le laisse s’éloigner de moi. Je ne pouvais pas, je ne pouvais absolument pas permettre que ça arrive. J’étais complètement perdue sans lui, littéralement. J’avais l’impression que plus rien n’avait de sens, que je ne pouvais tout simplement plus avancer. Parce qu’il était devenu tout pour moi. Et devoir être sans lui était une douleur infernale, une douleur que je ne voulais plus jamais avoir a ressentir. J’avais du la subir pendant une semaine entière… Et c’était déjà comme si l’univers entier avait cesser de tourner. Je m’en fichais que l’on puisse penser que tout ceci était n’importe quoi, complètement démesuré, disproportionné.. A un moment donné, lorsque l’on parlait d’amour et de sentiment, plus rien n’avait vraiment de rationalité. On touchait à un domaine bien difficile à comprendre et à expliquer. Et l’amour qui me liait à Jae Sung… je n’avais jamais put le comprendre, je le subissais simplement… Et c’était si transcendant que je n’avais jamais voulu m’en échapper, m’en détacher. Je voulais continuer de l’aimer, continuer de ressentir mon coeur s’accélérer, continuer d’avoir ses papillon dans le ventre chaque fois que je recevait une attention de sa part… Je ne voulais pas que tout ça s’arrête. Au contraire… Je voulais plus, bien plus que ça ! Je voulais être près de lui, je voulais qu’il me prenne dans ses bras, qu’il m’embrasse… je ne voulais plus que notre amour ne s’exprimer que sur papier, je voulais qu’il s’encre bel et bien dans la réalité… Alors voilà pourquoi je l’avais rattrapé.

J’avais laisser mon coeur s’exprimer sans chercher à le retenir. Oui ce qui s’était passé avait été douloureux, je ne pouvais pas le nier. Il y avait été avec force et violence pour me repousser… mais au fond comment lui en vouloir quand on savait pourquoi il en était réellement arrivé là ? Forcément, tout était mitigé… mais je ne lui en voulais pas. Traitez moi de faible ou de ce que vous voulez… Tout ce que je savais, c’était qu’il m’aimait… Et qu’il était prêt à m’accepter moi, Sora, pour celle que j’étais réellement. Je n’avais pas besoin de plus, la force de mes sentiments pour lui suffisait à balayer le reste, même toute cette atroce douleur qui m’avais écraser pendant un temps qui m’avais semblé être une éternité. Je l’avais finalement embrassée à mon tour, pour lui prouver la force des sentiments que j’avais pour lui. Je voulais qu’il puisse le ressentir, le ressentir entièrement, que toute ses émotions l’enveloppent comme elles pouvaient m’envelopper. Et avec tout ça je n’avais même plus la sensation d’être réellement dans la réalité. C’était tellement bon, tellement agréable.. Contrastant complètement avec tout ce que j’avais ressentis pendant ses sept derniers jours.. Et il n’y avait pas à dire, c’était beaucoup mieux, vraiment mieux.

A son tour, il reprit la parole.. Et je fus soulagée de voir qu’il ne comptais pas repartir de là, et me laisser derrière lui. Encore une fois il s’excusait… Décidément, nous étions tous les deux dans un mood de reproche envers nous même. L’un comme l’autre avions nos tort, et nous n’avions besoin de personne d’autre que nous-même pour nous faire des reproches… Mais il était peut être temps d’arrêter de regarder vers le passé, personne ne pouvait changer ce qui s’était passé après tout. Il fallait simplement qu’on accepte les choses comme elles étaient, comme elles venaient… Et j’aimais comment tout était entrain de se produire. Ses mains sur son visage, il me donnait de nouveaux baisers… Et je sentais mon coeur à chaque fois s’envoler un peu plus. Et ses mots d’amours… Me faisais fondre comme neige au soleil. Qu’elle femme ne rêverait pas d’entendre ce genre de paroles après tout ? Mais le pire… C’est qu’elles faisaient complètement écho à tous les sentiments que j’avais pour lui, montrant que notre amour l’un pour l’autre était infini… Et je me sentais enfin en paix avec moi même, en paix avec toute cette histoire. Me donnant un dernier baiser que je prolongeais volontiers, il me prit finalement contre lui, clamant qu’il m’appartiendrait toujours, et cette phrase eu le don de me faire sourire, car elle renvoyait à tellement de chose finalement…

Je décidais de rester comme ça un moment. Me serrant contre lui, profitant du réconfort de ses bras, de la chaleur de son corps… Je pouvais entendre son coeur battre rapidement, je pouvais laisser son odeur m’enivrer entièrement… j’étais bien, si bien que je n’aurais voulu ne jamais avoir à le quitter. « Cela ne sert à rien de s’en vouloir… On ne peut pas réécrire l’histoire… La seule chose qui compte… C’est qu’on ai put se trouver malgré tout. » Fermant les yeux un instant, je me serrais un peu plus contre son corps. C’était étrange la sensation que j’avais en cet instant, celle d’être à ma place tout simplement. Je crois que de ma vie, je n’avais jamais éprouvée une telle sensation. « C’est tellement agréable d’être dans tes bras… j’ai vraiment du mal à croire que tout ceci est réellement entrain de se produire. » Fallait-il que je me pince pour vérifié si je n’étais pas entrain de rêver ? Je n’avais même pas envie d’essayer… Parce que mon coeur ne supporterait sûrement pas le choque si c’était le cas. Lentement, je venait me détacher de lui. Prenant sa main, je l’entraînais avec moi un peu plus loin, nous installant sur une sorte de long banc en bois sur se trouvait dans la pièce. Les émotions fortes avaient vraiment eu raison de mon petit corps frêles qui j’avais du mal à alimenter ses derniers jours. C’est comme si tout le stresse, l’angoisse, la tristesse retombaient d’un seul coup.. Et se poser à ce moment-là n’était pas vraiment du luxe. Alors une fois posée là, je ne me décollais pas de lui pour autant. Je n’étais pas prête à ce que cela arrive, pas là, pas pour le moment. Lentement, je laissais mes doigts venir caresser sa joue, et je le fixais avec un léger sourire... « Je suis désolée… Tu dois me trouver étrange à te fixer comme ça… C’est juste que je t’aime depuis… Un long moment déjà. Et j’ai presque peur que tu t’envole d’un coup. » Lui dis-je sincèrement sans vraiment réfléchir. C’était bien la première fois que j’avais le loisir de pouvoir admirer ses traits, la beauté de son visage angélique comme ça, de si près. Mon myocarde tambourinais fort dans ma poitrine alors que je sentais tout l’amour que j’avais pour lui déborder encore et encore. Doucement, je venais effleurer ses lèvres des miennes, sans pour autant succomber à l’envie de lui donner un baiser. « J’espère que tu n’avais rien d’urgent de prévu… Parce que je ne suis pas sur de réussir à te laisser partir tout de suite. J’ai la sensation.. D’avoir toute une vie à rattraper, à tes côtés.. » Plusieurs mois d’échanges à rêver de lui toutes les nuits en permanence. A rêver de ses moments, de ce qui se passait là, maintenant. Biensur ce scénario, je ne l’avais jamais envisagé.. Mais ça ne le rendait pas moins beau, moins important, moins transcendant. J’étais enfin aux côtés de l’homme que j’aime.. Alors, quoi de plus normal que de vouloir en profiter ? Je savais bien que nous ne pourrions pas combler les longs mois de frustration que l’on avait eu loin l’un de l’autre à se languir d’amour en une fois, en un seul moment… Mais rien ne nous empêchait d’essayer de se rattraper… Le plus possible.

Outfit



" Peut-être oui... Mais je pense que je continuerais à m'en vouloir malgré tout. J'ai été tellement méchant avec toi... Si seulement j'avais eu plus de jugeote... Nous n'en serions pas là, et tu n'aurais pas souffert par ma faute. " Caressant son dos en douceur après un baiser qui t'avais pas mal chamboulé, tu baissais les yeux un instant, te mordant la lèvre inférieure. Tu n'avais décidément pas l'air décidé à arrêter l'auto flagellation. Elle avait beau tout faire pour tenter de te rassurer, tout faire pour essayer de faire en sorte que la culpabilité s'éloigne de ton cœur... Rien n'y faisait. À chaque fois que tu posais, ton regard sur elle, a chaque seconde où il se perdait dans le sien... Tu revoyais encore et encore son visage... L'expression qu'elle avait cette fameuse fois où tu t'étais acharné contre elle comme si elle t'avais fait la pire chose imaginable, en t'embrassant de manière incontrôlée. Tu lui avais fait mal, alors que tu aurais dû être heureux comme jamais, puisque ce baiser représentait, au final, le premier que vous n'ayez jamais échangé. Si seulement tu avais eu autant de sensibilité et de subtilité que dans ta foutue musique... Les choses auraient tourné totalement différemment, et beaucoup de peine inutile aurait été évitée.

La douceur dont elle faisait preuve dans chacun de ses gestes et ses mots te faisais littéralement tourné la tête. Grâce à cela, la culpabilité s'amoindrissait un peu, elle se contentait d'aller se cacher dans un coin, un instant, pour te laisser profité de ce moment si particulier... Ce moment où enfin, tu te trouvais prêt de celle que tu aimais depuis si longtemps maintenant. Souriant finalement à ses mots, tu relèves les yeux vers elle, et tu viens déposer un baiser rapide sur ses lèvres. " C'est pourtant la pure réalité... Si tu en doutes, je peux juste continuer à te couvrir de baisers. " Un petit sourire amusé au coin de tes lèvres, tu t'approches, venant déposer plusieurs baisers rapides, sur ses lèvres " Je veux t'étouffer... Te noyer sous l'amour pour toi que j'ai accumulé... " Tes baisers recommencent, sans que ne sois capable de t'en empêcher, et ils allaient continuer, jusqu'à ce que ses mots ne te coupent dans ton élan, t'arrachant un sourire plus lumineux que jamais. " Où veux-tu que j'aille... Je suis là où j'ai toujours voulu être. " Tes mains attrapent son visage et tes lèvres se posent un instant sur son front, y déposant un baiser qui en disait long. Et puis finalement, un léger rire s'échappe de tes lèvres, face à ses mots. " Quand bien même j'ai quoi que ce soit de prévus.. " Comme précédemment, tu viens déposer un baiser sur ses lèvres, entre deux phrases. " J'aurais tout annulé immédiatement. Rien ne m'empêchera de rester avec toi... J'ai la sensation que si je le faisais... Mon cœur ne le supporterait pas. " Tu approches, faisant mine de venir l'embrassée de nouveau... Sauf qu'au lieu de ça, tu attrapes une de ses mains, et tu l'emmènes jusqu'au piano. Arrivé là, tu plantes ton regard dans le sien, un instant, te perdant dans ces yeux qui t'ensorcelaient totalement. Sans réellement réfléchir, tu l'attrapes en douceur par la taille, la soulevant pour finalement la faire asseoir... Mais pas sur le siège. Directement sur le piano. " Est-ce que tu m'autorises... À rester là un moment ? " Tu t'approches d'elle, te glissant doucement contre son corps. " J'ai l'impression d'avoir tellement de choses a rattrapé... " Enlaçant celle qui avait volé ton cœur tendrement, tu approches tes lèvres des siennes, de nouveau. Tu te contentes d'effleurer ses lèvres, dans un premier temps, alors qu'une de tes mains se perd dans ses longs cheveux. Ton regard est planté dans le sien, s'y perd, s'y noie complètement. Et puis au bout d'un moment à rester ainsi, la tentation étant bien trop importante, les sentiments trop puissants... Tu viens déposer tes lèvres sur les siennes, comblant le moindre espace qu'il pouvait rester entre vous. Ta main jusque là posée dans ses cheveux vient se glisser contre sa nuque, et rapidement, tu ne résistes pas à l'envie de d'avoir plus... Comme un besoin de contact irrépressible, tu approfondis le baiser, envoyant ta langue quémander l'accès pour aller rejoindre sa jumelle, jusque-là, encore jamais rencontrée. Pour la première fois de ta vie, tu te sentais comblé. Pour la première fois depuis un bon nombre d'années... Tu pouvais enfin respirer, captivé par cet amour naissant, qui ne demandait qu'une chose... Être vécu à cent pour cent, comme s'il pouvait disparaître à tout instant.

Outfit J’avais encore un mal fou à réaliser ce qui était entrain de se produire actuellement. Il faut dire qu’il y a encore quelques heures, j’étais au bord d’une dépression intense, malheureuse comme jamais dans ma vie alors que j’avais cru voir cet amour s’envoler à jamais dans les limbes d’une vie qui ne se réaliserait pas. Je m’étais maudite encore et encore d’avoir oser croire que quelque chose était possible, d’avoir fermé les yeux sur l’évidence.. Car oui, ça avait finit par être évident qu’il ne pourrait pas vouloir de moi, et la façon dont il avait rembarrer celle que j’étais réellement la semaine précédente avait juste prouvé la véracité de cette angoisse qui ne m’avais jamais quittée. Dire que je n’en souffrais plus dans l’instant actuel.. Ce serait mentir. Je pense qu’il allait falloir quelques temps pour m’en remettre, après tout mon air fatigué trahissait encore des nuits presque blanches que j’avais passé à pleurer sans relâche cette histoire complètement folle qui était arrivé. Il s’était excusé, et je ne voulais pas qu’il se blâme outre mesure, il ne pouvait pas savoir, et je comprenais ses agissements maintenant qu’il me les avaient expliquer, il fallait juste laisser au temps le soin de tout effacé. Après tout, je n’avais aucun doute que tout ses sentiments négatifs partiraient très vite. Il y avait juste à voir à quel point j’étais heureuse en ce moment même à ses côtés pour en être persuadée.

Là, posée près de lui, j’aurais voulu ne jamais avoir à bouger, ne jamais avoir à sortir d’ici. Cela faisais des mois que je rêvais de ce moment… De ce fameux moment où tout serait révélé et où nous pourrions filer le parfait amour. Et même si les choses eurent du mal à se mettre en place, il semblait que maintenant le train était sur la bonne voix. En tout cas, je lui demandais s’il n’avait rien d’autre de prévu, parce que je n’étais pas prête à le laisser s’en aller loin de moi. Sa réponse me fit sourire sans que je ne puisse rien contrôler. Son baiser sur mon front ne fit qu’emplir un peu plus mon coeur d’amour pour lui. Je me sentais instantanément envahie par une vague de chaleur et de réconfort. Ses mots, ses baisers.. J’avais l’impression de vivre un rêve éveillé, et si possible, j’aurais aimer continuer à rêver éternellement. Et alors que je m’attendais à recevoir un baiser supplémentaire… Ce fut tout autre chose qui arrivait. En effet, Jae Sun m’avais attraper la main pour m’emmener avec lui un peu plus loin… Jusqu’au piano pour être précis. Un peu surprise, je le fixais alors qu’il me soulevait juste après afin de me poser directement sur l’instrument en lui-même. Assise avec une certaine hauteur, je me retrouvais a sa taille, et je sentais mon coeur s’accélérer d’un coup. J’avais la sensation que l’on était parfaitement en harmonie à cet instant, comme si rien ne pouvait entraver ce bonheur nouveau qui venait de se créer autour de nous. Je sens des frissons me parcourir avec cette nouvelle proximité. Je me sentais étrange,, et pourtant je me sentais si bien. Ses lèvres affleurants les miennes je venais lui murmurer : « Je ne suis pas sur de pouvoir te laisser repartir un jour... » Mes sens complètement affolés, mon coeur battant la chamade dans ma poitrine.. J’étais littéralement toute retournée par la situation. Son regard planté dans le miens me donne la sensation de ne plus me trouver sur terre, d’être partie loin, très loin dans un endroit où seul lui et moi pouvions accoster. Je ne savais pas qu’il était possible de ressentir ce genre de chose… C’était nouveau, excitant, transcendant… Finalement, cette douce torture prend fin, et il vint embrasser mes lèvres qui appelaient les siennes bien plus qu’il ne l’aurait sûrement imaginé. Répondant à son baiser sans me faire prier, je goûtais avec délice à sa langue qu’il avait envoyé jouer avec la mienne pour la première fois. Tout ceci ne faisais que me faire perdre pied encore d’avantage. Mes mains agrippant légèrement sa veste, comme pour garder les pieds sur terre, pour ne pas m’envoler totalement loin d’ici, je laissais mon corps et mon coeur profiter de cet échange qui ne faisais que me rappeler la puissance des sentiments que j’avais pour lui. Lentement, mes mains lâchèrent sa veste pour venir se nicher dans son dos… Cette fois, c’est sous cette fameuse veste qu’elles partaient en exploration.. Même directement sous son haut. Mes doigts caressant sa peau, j’occultais complètement que le lieu n’étais pas des plus appropriés pour ce genre de rapprochement… Mais actuellement, j n’en avais rien à faire. J’avais un besoin presque vital de le toucher, de sentir sa chaleur, sa douceur, son odeur…. Tellement de chose dont j’avais tant rêvé pendant des mois et qui m’étaient enfin officiellement permis aujourd’hui. Je ne voulais pas retenir mes envies et mes pulsions du moment. Je voulais juste profiter de chaque seconde à ses côtés...