une belle journée s’annonçait aujourd’hui, le soleil était au rendez-vous, la température était agréable pour la période et je m’étais levée de particulièrement bonne humeur. que demander de mieux que d’avoir se sentiment de plénitude particulier à peine les yeux ouverts sur le monde baigner par la lumière du soleil ? un sourire s’affichait sur mes lèvres alors que je m’étirais, prenant le temps de me réveiller tranquillement pour entamer cette nouvelle journée. en quittant ma chambre ce matin là pour me rendre à mon premier cours, je pris grand soin d’emmener avec moi dans mon sac la lettre qui était soigneusement posé sur un coin de mon bureau. lettre qui allait, comme des compatriotes précédentes bientôt se retrouver dans les mains de l’homme qui faisais battre mon coeur à un rythme effréné. je le sentais d’ailleurs commencer à s’agiter rien que de penser à lui en cet instant. je n’aurais jamais cru qu’un tel échange ce serait mis en place entre lui et moi. j’étais tombée amoureuse de lui presqu’instantanément, comme une évidence qui s’était présenté à moi. j’ai croisé son regard, il m’a sourit, et c’était terminé, je n’existais déjà plus. c’était soudain, ça m’avais foudroyé en plein coeur sans que je ne puisse lutter. et depuis, jamais ce sentiment ne s’était estompé, il était resté là, bien encré au fond de mon coeur. et chaque fois que je le croisais, chaque fois que j’entendais sa voix mon coeur avait un mal fou à s’en remettre. s’était comme si je retombais encore et encore amoureuse de lui chaque jour sans exception, et ça me chamboulais comme jamais rien n’avais pu le faire auparavant. n’ayant pas le courage de l’affronter, de me présenter à lui pour lui déclarer mes sentiments comme d’autres avaient put le faire avant moi, j’avais choisis une tactique d’approche un peu moins conventionnelle. il était plus simple pour moi de poser mes émotions, mes sentiments sur papier, aussi bien en dessin qu’en mots. alors un jour, je m’étais posée sur ce même bureau et j’avais laisser mon coeur guider ma main pour lui écrire une lettre. une lettre sans agression, sans réels déclarations, mais qui lui faisais comprendre que je m’intéressais à lui, réellement, et dans un espoir fou, je lui avais indiqué un endroit précis, un petit lieu où il pourrait déposer sa lettre s’il décidait par chance de bien vouloir me répondre… et qu’elle ne fut pas la surprise que j’avais eu alors que, sans réellement y croire, j’avais été à ce fameux endroit et que j’avais vu.. qu’il m’avais répondu. mon coeur avait fais un bond dans ma poitrine alors que je m’étais empressée de lire ses mots. j’avais la sensation d’être une adolescente avec son premier amour.. mais finalement ce n’était pas si loin de la vérité. je n’avais jamais éprouvée de sentiments semblables à ceux qui m’animais en pensant à lui. c’était un peu ridicule quand on y pense alors que je ne le connaissais pas réellement. on était dans la même école, dans le même club de musique, on se parlait de temps en temps, on se souriait, mais aucun réel lien n’existait encore entre nous. je me contentais donc pour le moment de ce fil invisible qui nous liait par l’intermédiaire de cet correspondance venue d’un autre temps.

lentement, je venais déposer la lettre dans une sorte de petite maison pour les oiseaux aux couleurs pastels apaisantes, logée dans un arbre non loin du bâtiment des clubs. c’est le coeur un peu plus léger que je repartais de cette endroit, me demandant ce qu’il pourrait bien penser des derniers mots que je venais de lui écrire. « cela fait maintenant un moment que l’on se parle de cette manière, et mon coeur ne fait que battre un peu plus fort pour toi chaque jour. je ne t’ai jamais réellement dis que j’étais amoureuse de toi, mais je pense qu’il ai plutôt aisé de le deviné n’est-ce pas ? tu as su éveiller en moi des sentiments que je ne pensais même pas pouvoir ressentir un jour. en ouvrant les yeux, mes premières pensées t’appartiennent, et je me languis des mots que tu aura pris le temps de bien vouloir m’accorder. j’aimerai avoir plus de courage, pouvoir enfin t’avouer qui je suis, qui est cette femme étrange qui te replonge avec elle dans ses histoires d’amour romanesque d’une époque disparue, mais qui conserve pourtant toute sa beauté. je voudrais pouvoir me mettre devant toi, et te dire simplement « c’est moi. » et qu’en un seul regard, tu puisse comprendre qui je suis. a travers nos lettres, nous apprenons à mieux nous découvrir, et si je ne fais qu’aimer un peu plus la personne que tu es, j’ai cette peur irrépressible que celle que je suis ne te suffise pas. lorsque je te regarde, aussi lumineux que le soleil un jour d’été, si bien entouré, j’ai la sensation que nous appartenons à deux mondes diamétralement opposés qui, peut-être, ne pourraient pas se compléter. ou alors ai-je simplement peur de ne pas te plaire ? de ne pas être comme tu pourrais l’imaginer ? je me sens un peu comme cendrillon, qui a peur de briser le rêve du prince après un premier échange idyllique. je ne suis pas vêtue de haillon, mais je ne fais pas partie de celles que l’on surnomme « les princesses » de cette école. je ne suis qu’une jeune femme lambda, avec sa vie contenant son lot de joie et de peine, qui essaye d’avancer, et de toujours rester droite quoi qu’il arrive. une jeune femme… qui est tombée amoureuse d’un homme après seulement un regard. c’est tellement cliché, tellement qu’on oublie que ce genre de choses peuvent réellement exister. il n’y a pas que dans les films, dans les histoires, dans les contes qu’un tel coup de foudre peu survenir. et je dois avouer que c’est intense, transcendant et perturbant. je te promet que bientôt, je me présenterais à toi. je sens qu’il est temps de te faire découvrir qui je suis réellement, dans mon intégralité. j’ai envie de pouvoir te dire toute ses choses à haute voix. et juste pour t’aider à patienter je te donne un petit indice ; sache que régulièrement il m’arrive de passer du temps à tes côtés, je ne suis pas si loin que tu pourrais le penser. en observant bien, peut-être pourras-tu démasquer la cendrillon qui se dissimule parmi la foule de gens qui peut au quotidien t’entourer.
en espérant que mes mots ai pu illuminer un peu ta journée, et rempli un peu ton coeur avec tout l’amour que je voudrais lui transmettre.

tu me manque déjà. »
sur ce, j’étais partie pour mes cours de la journée, attendant avec impatience que sonne la fin des cours de l’après-midi, pour le retrouver.

la journée passait plutôt lentement à mon grand regret. je crois que cela venait du fait que j’étais un peu angoissée à l’idée de lui avoir dis toutes ses choses dans ma lettre, me déclarant ouvertement cette fois. ce n’était pas comme si tout ça n’aurais pas pu se savoir plus tôt en réalité, mais il était différent de supposer une chose et de la voir écrite réellement sous vos yeux. et je savais que j’allais devoir me résoudre à dévoiler qui j’étais, après tout je n’allais pas rester éternellement cette fille mystérieuse qui envoi des lettre par peur de se montrer telle qu’elle était. je devais prendre mon courage à deux mains, j’en étais consciente, et j’attendais que le bon moment se présente.. oui je sais, si j’attendais comme ça, j’attendrais peut-être longtemps, pouvait-il réellement y avoir de bon moment pour une telle chose ? je soupirais alors que je quittais mon dernier cours. j’aurais dû être heureuse car la fin de la journée signifiait que les heures de clubs allaient commencer.. enfin pas tout desuite mais d’ici peu finalement. cela voulait dire que j’allais bientôt pouvoir le retrouver en personne au club de musique, bien couverte par l’anonymat que je m’étais gardée. rapidement, j’avais rejoins e bâtiment des clubs, pas réellement d’humeur à traîner à droite à gauche, je préférais me posée tranquillement dans la salle, seule, écouter un peu de musique avant que l’effervescence ne commence à se faire sentir. j’appréciais les moments de solitudes et de tranquillités. j’étais quelqu’un de plutôt solitaire en réalité. même s’il m’arrivais d’être entourée par pas mal de gens, j’avais toujours cette sensation d’être seule, c’était étrange. personne n’avait encore jamais réussis à me faire éprouver autre chose en sa présence.. enfin personne sauf lui ahn jae sung. mon fameux correspondant, celui qui hantait toutes mes pensées. quand il était prêt de moi et qu’il me parlait parfois, c’était réellement les seuls moment où je me sentais bien, et où se sentiment infini de solitude disparaissais entièrement. c’était fou et incompréhensible, et pourtant c’était bien la réalité.

me dirigeant vers la salle consacrer au club de musique, j’entendis dès le couloir du bruit retentir… enfin plutôt une mélodie. quelqu’un était entrain de jouer sur le piano, venant piquer ma curiosité. doucement, j’ouvris la porte de cette dernière, essayant de faire le moins de bruit possible pour ne pas déranger celui ou celle qui semblait s’entraîner. et alors que je pénétrais dans la salle, une voix raisonnait.. et cette voix… je la connaissais tellement bien qu’elle fit bondir mon coeur dans ma poitrine en un éclair. me voilà donc là, complètement buguer alors que j’avais sous les yeux jae sung, entrain de jouer et de chanter… mon coeur battait à un rythme effréné tellement ce genre de chose.. pouvais complètement me faire perdre pied. ne voulant pas le perturbé, ni interrompre ce spectacle qui ravissais mes yeux et mon coeur, je décidais de m’asseoir sur une chaise non loin, aussi discrète qu’un fantôme qu’on ne remarque pas, et je me laissais complètement portée par sa musique, par ses mots qui semblaient toujours me toucher au plus profond de mon être...

lorsque je le vois là, déjà arrivée, déjà entrain de jouer, de jouer si magnifiquement que je sentais mon coeur s’envoler… je sens tout mon être vrillé. il était difficile de contenir ses émotions profonde face à ce genre de scène. lorsqu’il était comme ça, complètement prit dans ce qu’il faisait, coupé du monde, dans sa bulle sans que rien ne puisse venir le perturbé… il était plus beau que jamais. je me sentais presque chanceuse de pouvoir admirer ce spectacle, ce calme avant la tempêtes d’autres étudiants qui allait arrivé et irrémédiablement exploser cette bulle de sérénité dans laquelle il s’était volontairement enfermé. pas prête à m’en aller, louper cette scène qui me chamboulait tant, je pris le partit de me faire plus petite qu’une souris, pour pouvoir rester un peu à ses côté sans le perturbé. évidemment, alors que je m’installais, il ne s’était aperçu à aucun moment de ma présence. cela m’arracha un léger sourire en y pensant. il faut l’avouer, j’étais assez douée pour passer inaperçue. je n’étais pas une personne extravertie, de ceux que l’on voyait directement quand on entrait dans une pièce. je ne parlais pas fort, ne riait pas fort non plus, j’étais plus adepte du calme que du bruit. le problème, c’est qu’en plus d’être discrète, j’étais aussi du genre timide. si avec mes amis c’était un trait de caractère qui arrivait à s’effacer avec le temps, avec le reste du monde c’était un peu plus compliqué. c’était bien aussi une des raisons pour laquelle, malgré ma présence ici, personne n’avait encore entendu ma voix. alors qu’en réalité, c’était ce qui m’avais permis d’y entrer. en effet, avant d’intégrer le club de musique, on passait une sorte de petit casting, parce que le nombre de place était limité. j’avais tellement envie d’y entrer et de garder un pied dans cet univers qui me plaisais tant, que j’avais trouvé la force d’ouvrir la bouche.. et ça avait suffit à convaincre le président du club. mais depuis, je n’avais jamais renouvelé l’expérience. il faut dire qu’ici, j’étais entourée de personnes, tel jae sung, qui avait un niveau de dingue et qui faisaient, pour beaucoup, de la musique un plan de carrière. peut-être me sentais-je moins légitime alors que de mon côté j’avais destiné mon avenir à d’autres horizons moins risqués.. c’était sûrement ça en réalité, combiné au faite que j’avais un mal fou à vaincre cette timidité qui me caractérisais si bien. tout ça pour dire que j’étais douée pour jouer les fantôme, pour passer inaperçue quelque part. ca avait ses avantages et ses inconvénients, en cet instant c’était un avantage indéniable, vu que je pouvais admirer l’homme que j’aime sans avoir à le déranger le moins du monde.. et c’était un énorme inconvénient du même temps, parce qu’il n’avait jamais été captiver par ma présence. c’était à peine s’il avait conscience de mon existence, en tout cas c’était la sensation que j’en avais. parfois, nous échangions quelques mots, quelques sourires, quelques regards.. mais rien de transcendant, et si chacun de ses moments étaient bêtement marqués dans ma mémoire tellement j’étais heureuse qu’ils ai pu avoir lieu, de son côté je savais qu’il les avaient déjà complètement oublié.

lorsqu’il e finit et qu’il posa son attention sur moi, j’avais l’impression d’une chute violente vers la réalité. j’étais partit loin, tellement loin que je n’avais pas vu la fin de la musique arrivé, et il me fallut encore quelque seconde pour redescendre du nuage sur lequel je me trouvais grâce à lui. j’essaye de lui sourire alors que je suis troublée rien que par son attention si soudaine. il me fait un sourire qui me fait fondre le coeur instantanément. il a l’air d’excellente humeur, heureux, et ça me fait un bien fou de le voir comme ça. j’avais parfois la sensation d’avoir mes émotions connectés aux siennes, et c’était vraiment hallucinant. rien qu’en le regardant, j’arrivais à plus ou moins deviner le mood dans lequel il se trouvait, et même si, parfois il essayait de cacher qu’il n’était pas au mieux, de ma position d’observatrice aguerrit, je savais très bien que tout cela n’était qu’illusion. et instantanément, je me sentais mal, parce que mon coeur ne supportait pas de voir l’homme qu’il aime mal et torturé. ca devait être complètement n’importe quoi.. comme si je pouvais être réellement reliée à lui.. tu deviens vraiment folle ma pauvre sora sérieusement reprends toi un peu tu veux ! « c’est parfait, comme d’habitude. » lui répondis-je simplement avec un sourire. etait-je réellement assez objective pour être critique envers ses compositions ? je trouvais toujours ce qu’il faisait si beau, si touchant, à chaque fois, c’était comme s’il atteignait directement mon coeur avec ses mots, avec les notes qu’il choisissait d’aligner créant une mélodie si douce à mes oreilles. de plus, le jeune homme était un adepte des chansons d’amour, ce qui avait tendance à encore plus enterrer mon pauvre petit coeur qui se languissait tant d’amour pour lui. soudain, il me fit signe de le rejoindre, me laissant perplexe pendant une seconde. il m’expliquait qu’il voulait mon avis sur un arrangement qu’il avait préparer. sans réellement réfléchir, comme si mon corps était passé sur pilote automatique, je me levais pour aller le rejoindre sans ajouter un mot. tranquillement, je venais me poser à ses côtés sur le banc du piano, et déjà je sens mon coeur rater un battement à cette proximité. je ne m’étais, je crois, jamais trouvé si proche de lui qu’en ce moment même. c’était étrange et pourtant tellement agréable. je pouvais sentir son parfum venir m’enivrer totalement en quelques seconde, et mon coeur s’accéléra de nouveau. j’essayais de paraître normal, et pas complètement folle parce que celui qui obsède ses pensées se trouvait si près d’elle. et j’écoutais… simplement je l’écoutais… et ce fut le début de la fin.

ses doigts parcourant les touches, je sentis un frisson parcourir mon corps tout entier rien qu’avec cette mélodie qui venait retentir. bientôt, ce fut au tour de sa voix, sa voix qui semblait tout droit sortit d’un rêve de se mettre à vibrer, et je sentit instantanément mon coeur partir, prêt à exploser. je connaissais cette musique, mais la manière qu’il avait de la chanter était tout bonnement magnifique.. bien mieux que l’original à mon goût… mais je n’avais actuellement plus réellement d’objectivité, plus aucune. j’avais la sensation que mon cerveau n’était plus là, qu’il m’avais quitté en prenant ses bagages avec lui, laissant mon coeur complètement en transe prendre le contrôle de tout, sans prévenir. pendant un temps, je me contentais de fixer ses mains, ses doigts venant chatouiller chaque note l’une après l’autre. mais bientôt, la tentation de le regarder directement fut grande… bien trop grande pour que je n’arrive à y résister plus longtemps. alors lentement, je commençais à lever mes yeux, venant les poser directement sur son visage. et ce fut sûrement la plus grosse erreur que je fis aujourd’hui. le voir de si près, avec cet air si heureux, si décontracter.. je crois que je ne l’avais jamais trouvé aussi beau que là, maintenant. et chaque mots, chaque parole me donnait la sensation d’une déclaration d’amour qui m’étais adressé alors qu’il tournait parfois sur regard sur moi, en m’adressant un de ses fameux sourire qui me faisait complètement perdre pied… mais justement, tout le problème était bien là.. je perdais bien complètement, littéralement, irrémédiablement. mon cerveau coupé, mes émotions complètement exacerbé.. je crois que c’était bien la première fois depuis le début de toute cette histoire que j’avais envie de lui hurler la vérité, de lui hurler qui j’étais, de lui dévoilé mon identité que je lui avais caché depuis si longtemps. je sentais ma langue littéralement me brûler, alors que ma révélation était là, coincée au fond de ma gorge alors que je continuais sagement de l’écouter m’achever un peu plus à chaque seconde. il n’avait sûrement aucune idée du champs de bataille qui était actuellement entrain de se dérouler au fond de moi.. et il ne valait mieux pas. en réalité le mieux que j’aurais dû faire, c’était de prendre mes affaires et de sortir tout desuite, sans explication sans rien. il m’aurais sûrement trouvé étrange, mais ce serait peut-être mieux qu’une autre action irréfléchie. je n’étais pas encore certaine d’être prête à tout lui avouer, même si en cette instant c’était plus que tentant. et pourtant…

la musique continuait de défiler, de briser le silence alentour, sans que rien ne vienne jamais la perturbée. et moi.. moi j’étais dans un état complètement fou, mon coeur se serrait, il se serrait si fort qu’il en était douloureux. il débordait tellement d’amour pour lui à cet instant qu’il était difficile, voir impossible de tout contenir.. non c’était impossible, c’était trop, beaucoup trop. et alors qu’il prononçais pour la énième fois « purple rain... » d’une façon si sexy, si lancinante, si puissante en résonance… mon coeur et ma tête vrillèrent totalement en même temps. comme si un black out venait d’avoir lieu, je ne répondais définitivement plus de rien.. au point de faire la chose la plus folle que je n’avais encore jamais faire de toute ma vie. alors qu’il continuait tranquillement son refrain, mes mains vinrent encadrer son visage en une seconde. et avant qu’il n’ai eu le temps de réaliser quoi que ce soit, et moi aussi d’ailleurs, mes lèvres étaient déjà posé sur les sienne, entrain de lui donner un baiser… je dois avouer que celle là, à aucun moment je ne l’avais vu arrivé. alors que je me tâtais fortement à lui dévoilé la vérité, voilà que j’avais sauté directement à l’étape d’après et que je l’embrassais sous le coup d’une impulsion totalement incontrôlable. mon coeur était prêt à exploser dans ma poitrine alors que le goût de ses lèvres me faisais tourner la tête encore plus. le silence avait reprit sa place initiale dans la pièce. j’avais la sensation que le temps c’était suspendu pendant un instant.. juste l’espace d’un instant où je savourais finalement cet échange complètement fou et sortit de nul part que, quoi qu’il arrive, je n’arriverais sûrement à regretter tellement je me sentais bien, complète, à ma place en cet instant précis… et pourtant, cet instant il fut plus bref que je ne l’aurais voulu.

au loin, des bruits se firent entendre, on pouvait clairement, grâce au silence ambiant, distinguer un groupe de personne se dirigeant par ici. en réalité, j’étais tellement perdue dans cet échange surréaliste, que je ne m’en rendis compte qu’au moment où tout ce petit groupe d’individu était sur le point d’entrer dans la salle. je séparais alors mes lèvres de celles de jae sung et en moins d’une seconde, j’avais déjà quitté ma place à ses côtés alors que les autres membres du clubs entraient dans la pièce en riant. ce retour à la réalité fut brusque, beaucoup trop brusque. je me sentais mal, alors j’avais la sensation que la tête me tournais littéralement. je crois que je ne réalisais pas encore ce qui s’était passé, et ce que j’avais osé faire. qu’est-ce qu’il allait penser de moi maintenant ?… je me sentais mal, si mal… au lieu de simplement lui dire la vérité, je brûle les étapes et je l’embrasse.. me tuant littéralement le coeur au passage alors que j’allais sûrement devoir affronter une réaction, peut-être négative de sa part. il faut dire qu’il avait été tellement surpris par ce qui s’était passé, comme moi d’ailleurs, et tout c’était enchaîner si vite, qu’aucune réaction de sa part n’avait encore pu transparaître. mais soyons réaliste une seconde.. je savais qu’il allait m’en vouloir, ou du moins qu’il n’allait absolument pas comprendre mon geste. en réalité j’avais envie de me cacher, de partir loin d’ici pour qu’on ne puisse jamais me retrouver. je venais littéralement de dépasser les limites. et mon coeur n’avait pas terminé de souffrir alors que je vis un nouveau groupe d’élèves entrer, un nouveau groupe dans lequel se trouvait cette fille, celle qui était sûrement la plus populaire de notre club, et qui, biensur, avait un crush non dissimulé sur jae sung. j’allais devoir donc, après tout ça, subir tout un rassemblement à la regarder lui tourner autour encore et encore… et si en temps normal, ça n’avait rien d’évident, aujourd’hui, je sentais que ce serait pire que l’enfer… de retour à ma place initiale où j’avais déposé mes affaires, je prenais place, loin du chahut ambiant, et encore plus que d’habitude, je voulais absolument me faire oublier...

qu’est-ce qui m’avais pris ?… non sérieusement qu’est-ce qui m’ait passé par la tête pour agir de la sorte ? quoi ? qu’es-ce que j’ai fais ? vous avez loupé le chapitre précédent ou bien ? je l’ai embrassé voilà ce que j’ai fais ! j’ai posé mes lèvres sur les siennes comme si c’était la chose la plus naturelle de l’univers alors qu’il était entrain de chanter accompagné du piano… de chanter de manière si.. ahhh je n’avais même pas les mots pour le décrire. mon coeur était entrain d’exploser sur place tellement ce que j’avais ressentis à ce moment-là était puissant. puis pour bien agrémenté le tout, jae sung c’était amusé à me lancé des regards et des sourires… comme si j’étais la fille à qui était destinée cette chanson… il m’a tellement fais y croire que j’ai foncé tête la première dans le mirage qu’il avait dépeint devant moi. et le résultat on le connaît tous ; une sora qui prend la confiance, un jae sung qui s’en remet pas, et des gens qui débarquent d’un coup sans prévenir. autant dire que c’est pas exactement la façon dont j’avais rêvé notre potentielle premier baiser… parce que oui, ce moment j’y avais pensé, je l’avais même rêvé encore et encore. ce magnifique moment où je lui dirais qui j’étais, et où il serait tellement heureux qu’il me prendrais dans ses bras en me donnant le baiser le plus magique qui puisse exister.. d’accord je regarde sûrement un tout petit peu trop de film à l’eau de rose, mais le fait est que, peu importe comment je retournais les choses, c’était toujours comme ça que je voyais ce moment arrivé.. enfin.. parfois je voyais une petite variante, dans laquelle il me reconnaissait de lui-même, comme si les choses lui sautaient aux yeux, comme une évidence, et où il courrait vers moi pour m’embrasser sans crier gare.. je sais, je suis un cas désespéré et je le conçois tout à fait. en plus avec ma timidité légendaire et ma super capacité à me faire passer pour un fantôme, encore plus douée que casper, je me demandais comment une tell chose pourrait bien se produire. après tout il va pas me regarder dans les yeux et tout comprendre d’un coup ? pas vrai ? je veux dire ce genre de truc ça marche que dans les drama non ? bon, de toute façon on s’est regardé dans les yeux y’a cinq minutes et c’est moi qui ai sauté sur lui et pas l’inverse.. du coup je crois que je peux définitivement faire une croix sur cette possibilité… de plus, sérieusement qu’est-ce que je vais bien pouvoir lui dire pour lui expliquer mon geste déplacé ? parce qu’avoir une idée à deux wons pour ça y’a du monde, mais pour trouver une excuse après, y’a plus personne ! j’étais clairement au bout de ma vie, et aller savoir si l’arrivée des étudiants pour le rassemblement du club ne m’avais pas permis de me sauver d’une situation gênante… c’est ce qu’on aurait pu croire, et c’est ce que je m’étais dis pendant l’espace de dix secondes…

ma réjouissance n’a pas durée longtemps vu que dans les nouveaux arrivant, nous avions put compter joo ah, cette fille qui était littéralement en love sur jae sung depuis le début, et que tout le monde shipait avec lui sous prétexte que c’était les deux meilleures talents de la classe.. bon pour jae sung je suis d’accord il n’y a pas photo, mais elle… est-ce que je suis mauvaise langue ? un peu, je dois bien l’admettre. si je reste purement objective, elle avait une jolie voix, et sûrement plus jolie que les autres fille de la classe.. mais était-ce une raison pour l’imaginer d’office filer le parfaite amour avec lui ? je me sentais déjà bouillir alors que je la voyais lui sauter limite dessus.. et j’avoue être surprise par la manière de réagir du jeune musicien. en effet, il avait semblé de particulièrement bonne humeur aujourd’hui, en tout cas il l’était lors de mon arrivé, au point que je ne m’étais prise aucune remarque désagréable et où il m’avais sourit de toutes ses dents. je ne savais pas à quoi était dû cette bonne humeur, mais une toute petite partie de moi espérait secrètement que la lettre que je lui avais écrite avait participer à ce sentiment qui avait l’air de le submerger aujourd’hui.. j’avais sans doute un peu trop d’espoir, mais de toute façon, ce mood si particulier semblait déjà s’être envolé. alors que joo ah essayait de le toucher, il l’avait arrêter en plein élan. et alors qu’elle lui demandait ce qui n’allait pas… il tourna les yeux vers moi un instant, et pendant une secondes nos regards s’étaient croisé, m’arrachant des frissons instantanément. mais ses mots que je pus entendre de là où je me trouvais me firent l’effet d’un coup de massue.. un imprévu l’a perturbé.. dois-je en conclure que j’étais à présent la source de sa mauvaise humeur retrouvé ? evidemment, je sentis automatiquement mon coeur se serrer à cette pensée. même si, je devais bien l’avoué, je fus heureuse de l’entendre dire que joo ah pourrait aller se rhabiller, que jamais il ne voudrait d’elle à ses côtés.. biensur, je savais que la jeune femme n’allait pas abandonné si facilement le combat alors qu’elle lutte déjà depuis un bon moment.. mais je ne pouvais m’empêcher d’être heureuse, alors que de mon côté tout espoir n’étais pas encore perdue avec la carte de l’admiratrice mystérieuse.. cependant, je devais bien avouée que s’il finissait par me repousser violemment après ce qu’il venait de se passer.. je ne réussirais sûrement pas avant un temps plus que conséquent à lui dire la vérité.. et accessoirement je me retrouverais avec le coeur brisée mais à part ça tout vas bien… je ne savais donc pas réellement comment prendre ce qu’il venait de dire.

dans mon coin pendant toute la durée du rassemblement, je rigolais cependant avec une autre étudiante, la seule avec qui je m’entendais bien ici et avec qui j’arrivais à être à l’aise. heureusement qu’elle était là pour m’éviter de fixer en permanence l’objet de mes désirs qui m’obsédais encore plus avec ce qui s’était passée. cette jeune femme, hyun ae, était d’ailleurs au courant de mon attirance pour jae sung, il faut dire qu’elle m’avais capter plutôt rapidement, et à mon grand désarroi, je craignais que ce ne soit pas la seule dans ce cas là… au loin, je pouvais entendre le groupe beugler autour du jeune musicien qui, il faut bien l’avouer, avait du mal à être productif, et il s’étaient tous empressé de lui faire remarqué, ce qui m’avais légèrement agacée. et quelle idée de génie ses imbéciles avaient eu pour essayer de le faire se concentrer un peu plus sur sa musique ? eh bien le faire accompagner joo ah au piano pour que le rossignol se mette à chanter, pour nous rappeler encore une fois quel magnifique couple ils feraient. je me sentais instantanément me crisper alors que je les observais. je voyais bien que jae sung était énervé… mais je savais bien que, malgré tout, il respectait le talent de joo ah, et rien que pour ça mon coeur en était douloureux, parce que j’arrivais à déceler quelque chose dans ses yeux qui ne me plaisais pas.. j’étais jalouse, oui complètement il fallait être honnête. je sentais la main de hyun ae venir se poser sur mon épaule, comme une marque de soutient alors qu’elle sentait mon mal être. heureusement qu’elle était là quand même… sans elle, je serais sûrement entrain de me cacher dans un coin pour pleurer bêtement… elle me permettait de pouvoir relativiser certaines choses. je me tournais un instant vers elle afin de lui sourire légèrement, pour la rassurer, mais en réalité, je n’étais vraiment pas bien avec toute cette histoire. rapidement, mon regard était de nouveau complètement happé vers le jeune homme, et ça continuait alors que la musique venait de se terminé. et c’est pile à ce moment-là que l’enfer à commencer…

ce fut finalement la voix de joo ah qui me ramenait à la réalité. « alors ma petite sora, qu’est-ce que tu en a pensé ? » okay, elle m’a grillé… c’était pas la première fois, et je savais très bien qu’elle avait plus d’une fois intercepté les regards particulier que je pouvais lancer en direction de jae sung. machinalement, mes doigts serrèrent un peu plus fort la partition que j’avais dans la main, et que j’essayais tant bien que mal de revoir alors que ma concentration était complètement ailleurs. j’essayais de lui sourire, mais j’avais bien peur que tout cela sonne très faux. « c’était pas mal. » me contentais-je de dire, ne voulant pas lui faire des éloges folles, alors que les autres étaient déjà là pour lui regonfler son égo à bloc en permanence. de plus, si on restait un minimum objectif, sa prestation était bien mais elle était loin d’être parfaite. et si elle avait une jolie voix, elle avait un très gros problème en ce qui concernait le partage des émotions. effectivement, lorsque je l’écoutais, je ne ressentais rien, vraiment rien de particulier. elle n’arrivais pas à communiquer, à faire passer les émotions que la chanson était sensé faire ressentir.. et pour un chanteur, faire passer les émotions était au final, plus important que d’avoir la plus belle voix du monde. « pas mal ? » dit-elle en riant, d’un rire qui se voyait ironique, elle était piquée au vif, cela se voyait, vexée aussi sûrement que tout le monde ne soit pas en admiration totale devant ce talent hors norme qu’elle était persuadée d’avoir. « et si tu nous faisait une petite démonstration, puisque apparemment tu penses pourvoir faire mieux ?! » me dit-elle avec un sourire faux, alors que son regard était prêt à me tuer sur place. « déjà ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit... » voyant que j’allais refusée, hyun ae me coupait net dans mon élan, venant se lever, se plaçant à mes côtés.  « biensur qu’elle peut faire mieux et elle va te le prouver ! » complètement interdite face au parole de mon amie, je lui lançais un regard en mode « mais qu’est-ce que tu m’fais là bordel ? » j’étais complètement désemparée là, maintenant. « ouais c’est vrai qu’on t’as jamais entendu sora. » dit un autre étudiant, avant d’être approuvé par son petit groupe à côté. joo ah, elle, ne m’avais pas lâché du regard, et je pouvais la sentir bouillir alors que je suscitais finalement un intérêt, elle décida donc de tourner les choses autrement. « c’est vrai qu’on t’as jamais entendu.. a se demander comment t’as pu avoir ta place ici. t’as été pistonnée par qui ? » là, pour le coup, ce fut à mon tour de lui lancer un regard noir avec ses insinuations foireuses. surtout que je voyais bien que son petit groupe de suivant commençait déjà à chuchoter, comme si une nouvelle rumeur complètement abracadabrante allait voir le jour. je décidais alors de me lever, piquée au vif à mon tour. c’était bien la première fois qu’une telle chose se produisait au club, du moins pour moi. elle avait décidé de s’attaquer à moi, sûrement parce qu’elle ne supportait pas notre intérêt commun pour le beau blond qui se trouvait derrière le piano. mais tant pis, je devais mettre ma timidité de côté cette fois et foncer dans le tas, je sentais que cette fois je n’avais pas le choix. je fis face à mon amie quelques secondes, et elle me sourit en me chuchotant « c’est toi la meilleure ma belle, montre leur qu’ils se sont trompés de princesse à vénérée. » je lui souris en lui tapant légèrement l’épaule. elle était bien la seule à déjà m’avoir entendu chanter, parce que j’avais réellement confiance en elle et elle avait toujours été de bons conseils lorsque l’on travaillait sur les morceaux ensembles.

je fis alors route vers jae sung, non sans m’arrêter en face de joo ah quelques secondes en lui glissant : « très bien, si c’est ce que tu veux. » et lentement, je m’approchais du jeune homme, toujours évidemment légèrement mal à l’aise à cause de ce qui avait put se passer entre nous. je lui tendais les partitions que je travaillais justement un peu plus tôt d’une reprise sur laquelle je travaillais depuis quelques jours. « tiens, si tu veux bien jouer ça s’il te plaît.. » lui demandais-je en lui donnant. je sentais mon coeur s’accélérer d’un coup. il faut dire qu’il était actuellement basculer entre pas mal d’émotions. la proximité avec jae sung ne m’aidant pas réellement me concentrer. et alors que l’introduction de la musique commençait, je sentais le stresse m’envahir. chanter en publique comme ça.. je n’avais jamais fais ça. mais je savais que c’était l’occasion ou jamais de remettre joo ah à sa place.. je ne pouvais pas me louper sur ce coup-là, sinon dès demain je savais qu’on allait inventer une tonne de choses à mon sujet, notamment sur la manière dont j’avais pu entrer au club.. alors que je l’avais fais comme tout le monde, en passant les auditions. de plus, dans une intervention désespéré, j’espérais que jae sung, peut-être, pourrait me remarqué.. en tout cas pour autre chose que pour ce baiser complètement incontrôlé. je savais qu’il respectait les gens qui avaient du talent, et du coup, j’espérais qu’il me classerait dans les gens digne de faire partit de cette catégorie.. oui j’avais sûrement un peu trop d’espoir. en attendant j’essayais de faire le vide… de respirer… je fermais les yeux pour me recentrer. et alors que le temps était venue… ma voix s’élevait dans la pièce, un silence relatif c’était fait, et il était finalement devenu total alors que les premiers mots venaient de filtrer mes lèvres. je chantais… je n’en revenais pas d’y parvenir, et de réussir à maîtriser ma voix si bien comme à l’entraînement. je décidais alors de lâcher complètement prise, et de simplement me laisser envahir par la musique, de la laisser prendre possession de moi pour vivre littéralement chanson. et alors que la fameuse phrase « ’cause i’m yours » arrivait. mes yeux s’ouvrir de nouveau, et inconsciemment mon regard s’encrait dans celui de jae sung avec une intensité folle. je sentais encore plus l’émotion m’envahir à ce moment-là, alors que mon corps entier était assaillit par cet amour que je ressentait pour ça. ce qui m’aidais encore mieux à transmettre les émotions de cette chanson...

les choses étaient entrain de tourner d’une manière inattendue… complètement inattendue. là, assise tranquillement dans mon coin entrain de parler avec hyun ae, ou plutôt d’admirer jae sung qui accompagnait cette gourdasse de so hee au piano… je ne m’attendais pas à ce que les choses prennent une telle tournure si soudainement. alors qu’elle avait terminé son petit manège, chantant avec sa jolie voix sans profondeur, essayant de séduire un homme qui n’avait aucune attention particulière sur sa personne.. parce que oui, je pouvais voir qu’il ne s’intéressait pas à elle. elle ne lui adressait pas un seul regard, il n’était même pas complètement concentrer sur ce qu’il faisait, à en juger sur les fausses notes qu’il faisait parfois ici et là. son esprit semblait ailleurs, il n’était en tout absolument pas là où il aurait dû être fixé en cet instant. mais évidemment, la partie possessive de mon être était plutôt heureuse qu’il ne porte aucun intérêt à cette fille qui essayait tant bien que mal, encore et encore d’attirer son attention par tous les moyens possible. et elle savait… oui elle savait tout comme moi que le meilleure moyen pour qu’il la regarde, pour qu’il la regarde vraiment, c’était de le faire vibrer artistiquement. et il faut bien avoué que, dans ce domaine là, elle avait déjà un peu plus d’avance que moi. il faut dire que j’avais gardé le silence envers et contre tout. je n’avais jamais montrer le talent que je pouvais avoir, laissant la place à ceux qui voulaient réellement brillé, ne voyant pas réellement de légitimité à vouloir m’imposer, alors que contrairement à beaucoup, je ne comptais pas en faire un métier dans l’avenir. j’étais ici pour le plaisir, pour l’amour de la musique qui m’animais depuis toujours, mais que je n’avais jamais réellement exploité. jouant du piano plutôt bien, chantant aussi plutôt bien, je n’avais jamais éprouvé ce besoin de me mettre en avant, contrairement à so hee qui avait ce besoin viscéral d’être dans la lumière en permanence, d’être la meilleure, la plus douée, le centre d’attention. elle aimait qu’on lui dise à quel point elle était talentueuse, et à quel point sa performance était magique, même si elle n’avait, dans le fond, rien de bien transcendant. mais comme aucune autre fille n’avait un talent plus ou moins équivalent, elle restait sur son piédestal, persuadée d’être la meilleure laissant sa petite cours l’encenser. sans jamais discontinuer. et elle était toujours extrêmement heureuse quand tout ses imbéciles qui ne regardaient jamais plus loin que le bout de leur nez, était persuadée qu’elle formerait un beau couple avec jae sung, parce que ça semblait être logique complètement imparable.. une logique qui avait tout bonnement tendance à me faire vriller, car je ne l’acceptais pas.

mais comme d’habitude, je ne disais rien, je restais dans mon coin.. ayant pour seul consolation de me dire que bientôt, peut être que j’aurais la chance de pouvoir lire les mots de celui qui faisait battre mon coeur, me plongeant à nouveau dans cette bulle de bonheur que personne ne pourrait venir briser. c’était réellement une bouffée d’oxygène, surtout après des moment comme cela, lorsque rien ne semblait aller, que tout partait définitivement en vrille sans que je ne puisse rien n’y faire. j’étais déjà entrain de m’imaginer foncer à cet endroit particulier pour récupérer la lettre qu’il y avait peut-être déposé.. et rien que ça.. oui rien que ce petit détail me permettrait de survivre au reste de cette journée… même si elle semblait bien partit pour complètement me tuer. so hee était venu à la charge, essayant d’obtenir de ma part, une éloge qu’elle pourrait toujours attendre longtemps. j’étais une des seules avec hyun ae à ne pas être éblouis par son pseudo talent incomparable.. et ça l’énervait, ça en plu du fait qu’elle avait bien remarquée mon attirance pour jae sung… ca faisait beaucoup. et là, elle venait à l’attaque.. et je sentais que celle-ci, elle pourrait être fatal. ma réponse ne lui avait pas plus, alors elle m’avais provoqué. elle voulait que je chante, que je lui prouve que je pouvais faire mieux, alors qu’elle était biensur persuadée du contraire. après tout, vu qu’elle ne m’avais jamais entendue.. comment pouvait-elle deviner que je pourrais potentiellement réellement faire mieux qu’elle ? elle devait être persuadée que je gardais le silence par peur, par manque de talent.. eh non, je n’avais pas réellement peur, j’avais juste un stresse incroyable… et ce stresse, j’étais prête, pour une fois à passer au-dessus, tout ça pour qu’elle arrête, pour qu’elle comprenne une bonne fois pour toute qu’elle n’était pas la reine et qu’elle ne pouvais pas tout se permettre. encouragée par les murmures qui allaient bon train quand à la manière dont j’avais pu entrer au club étant donné que je n’avais jamais rpiuvée ma valeur auprès des autres.. cela m’avais booster au maximum pour ne pas me laisser faire cette fois-ci. alors je m’étais dirigée vers le jeune homme qui était au piano, et je lui avais tendu mes partitions, lui demandant s’il voulait bien m’accompagner pour cette première fois, ce moment où j’allais enfin me lancer dans le grand bain, prête à me faire dévorer à la moindre erreur que je pourrais commettre… mais je tentais de ne pas y penser, et de simplement rester focaliser sur mon coeur et sur mes émotions.

c’est dans cet état d’esprit que j’avais laisser ma voix s’élever, laissant bouche bée tous les élèves de la classe, so hee y compris. en réalité, je n’avais pas réellement pas fais attention à tout ça. j’étais tout bonnement focus sur ce que je faisais, laissant la musique, les paroles m’imprégner par tous les ports.. je voulais ressentir, vibrer, j’avais besoin de vivre la choses, pour mieux l’inter prêter, avec toute l’intensité qu’elle méritait. contrairement à so hee, je voulais que les émotions passent, c’est ce qui faisait la beauté d’une interprétation.. et de toute façon, je n’aurais jamais pus faire autrement. la musique s’insinuait en moi, et je sentais la chanson vivre au travers de mon corps, me possédant totalement.. laissant mon coeur dans un état particulier vu le morceau que j’avais choisis. et évidemment, alors que cette fameuse phrase venait d’être prononcée, inconsciemment, je la lui avais dédiée, criée, déclarée. ce n’était pas voulu, mais à ce moment-là j’étais tellement prise dans l’instant, que je n’avais réfléchis à rien. et pourtant, en faisant ça, j’aurai dû me douter que je ne faisais qu’envenimer encore un peu plus mon cas par rapport à la situation déjà bien compliqué que j’avais provoquée bien malgré moi. la chanson arrivait finalement à sa fin.. alors que je me sentais revenir à moi, comme si pendant tout ce temps je m’étais trouvée dans une sorte de transe complètement folle, loin, très loin de l’endroit où je me trouvais actuellement, j’avais finalement compris que tous le monde me fixais en silence. un peu déroutée, je fus bientôt prise d’assaut par tous mes camarades qui étaient soudainement venu me parler, comme si c’était la chose la plus naturel du monde.. autant dire que, pour moi le petit fantôme qui se baladait sans qu’on y fasse spécialement attention, c’était un sentiment particulier. que l’on reconnaisse son talent était quelque chose qui faisais un bien fou, il ne fallait pas se leurrer, c’était plaisant.. de plus, j’avais la satisfaction de voir so hee complètement à l’ouest, comme si elle venait de tout perdre d’un seul coup… mais avoir tant d’attention d’un coup n’était pas évident à vivre, j’avais même plutôt la sensation d’étouffer en réalité. j’essayais de répondre, de sourire et d’être naturelle.. mais c’était réellement complexe. heureusement, hyun ae était vite venue à ma rescousse pour m’arracher à cet engouement soudain, et le reste du cours fut différent des autres.

j’étais finalement devenu bien malgré moi le sujet numéro un du cours aujourd’hui.. mais j’espérais vivement que cette nouvelle attention à mon encontre se tasse. bien malgré moi, je pouvais sentir sur ma personne le regard assassin de celle qui venait de s’effondrer de sa place d’idole du club. des représailles à prévoir ? qui sait, vu la bête il y avait fort à parier qu’elle ne se laisse pas faire si facilement.. mais tant pis, dans l’immédiat je n’avais pas réellement la tête à pensé à ça.. inconsciemment, je me demandais ce que lui avait bien put penser de tout ça ?.. j’avais parfois pu croiser ses regard, et biensur j’avais aisément vu qu’il avait eu l’air surpris… mais bien évidemment, je me doutais qu’il ne viendrait pas simplement vers moi pour venir me parler de tout ça.. peut-être que ça aurait été le cas si je ne l’avais pas embrassé jute avant sans raison apparente.. et je savais que ce geste allait planer sur moi encore un moment. le temps avança finalement relativement rapidement jusqu’à la fin de l’heure de rassemblement du club. la plupart des étudiants quittèrent l’endroit rapidement. pour ma part, je finissais d’annoter quelques idées que je venais d’avoir avec hyun ae alors que cette dernière quittait les lieux rapidement alors que son cours particulier l’attendait de son côté. ce que je n’avais pas vu par contre, c’était que l’annotation de ses dernières idées m’avais amené à être la dernière, ou presque, à me trouver dans la classe.. et rapidement, lorsque je remarquais que jae sung était encore là, et que nous étions à deux doigts de nous retrouver uniquement tous les deux… j’essayais, le plus naturellement du monde biensur, de speeder dans mes mouvements, rangeant mes affaires à la vas vite, avant de finalement me diriger vers cette fameuse porte, mon salut, pour m’enfuir loin d’ici… mais bien évidemment, tout ne se passe pas toujours comme on l’avait prévu et j’allais, encore une fois y être confronter.

alors que la porte me semblait enfin si proche.. une silhouette vint se planter entre moi et cette dernière, me barrant purement et simplement la route vers la liberté. je le fixe un instant, m’éloignant instinctivement de lui alors que je sens qu’en cet instant il est plus froid que la glace elle-même. et ses mots… le ton qu’il utilisait, ne fit que serrer mon coeur un peu plus dans ma poitrine. je n’aurais jamais voulu que les choses en vienne là.. mais je sentais que rien ne se passerait comme je l’aurais rêvé, absolument rien… il n’avait plus rien du jae sung romantique et heureux du début de notre rencontre d’aujourd’hui, il était devenu beaucoup plus froid et distant. est-ce qu’il m’en voulait ? il m’en voulait réellement ?… les questions fusaient à cent à l’heure dans mon esprit alors que je ne savais même pas quoi lui dire. instinctivement, mon regard se baissais, n’arrivant pas réellement à affronter sa froideur de plein fouet. « je ne joues à rien, absolument à rien... » mon ton n’a pas l’air très assuré.. mais clairement, ce moment était entrain de me faire sombrer. je me sentais mal, comme une petite fille prise en faute alors qu’elle avait fait la plus grosse bêtise de sa vie. « si tu veux parler du baiser… je suis désolée. j’ai agis sous le coup de l’impulsion du moment… c’était déplacé. pendant un instant.. j’ai presque eu l’impression que tu t’adressais à moi.. » un léger sourire ironique se dessinait sur mes lèvres, alors que je me rendais compte de ma propre stupidité. et je n’avais qu’une envie, me gifler, m’enterrer, et ne plus jamais apparaître devant lui. je réussis finalement à lever mes yeux vers lui alors que je sentais le stresse de ce moment me nouer complètement l’estomac. « est-ce qu’on peut oublier ? faisons comme si rien ne s’était passé, d’accord ? laisse moi rentrer chez moi... » lui demandais-je alors que je décidais de me remettre en marche pour ouvrir la porte, espérant simplement qu’il ne se montrer raisonnable et qu’il ne se pousse.. je ne voulais pas prolonger cette rencontre. je sentais au fond de moi que rien de bien n’allait en découler, et ça me faisais peur au plus haut point.. j’avais peur, oui une peur panique mon coeur se retrouve purement et irrémédiablement… brisé.

j’ai peur… j’ai peur de comment les choses vont tourner, j’ai peur de ce qui pourrait se passer. là, maintenant, alors qu’il se plantait devant moi, me coupant toute fuite possible alors que je rêvais de m’enfuir loin de tout… les choses avaient pourtant si bien commencer, pourquoi tout devait irrémédiablement mal tourner ? mais il faut dire que j’avais plus que mes torts dans cette histoire. qu’elle idée.. mais vraiment qu’elle idée j’avais pu avoir de l’embrasser. qu’est-ce qui m’as pris au juste ? est-ce que je n’étais définitivement pas fichu de contrôler mes propres pulsions ? il faut croire que non.. pas quand il s’agit de lui. mes sentiments étaient beaucoup trop fort, trop intense pour que je puisse encore avoir un quelconque contrôle dessus. il faut dire aussi que les circonstances ne m’avaient pas aider à ce moment-là. je m’étais déclarée à lui dans une nouvelle lettre que je lui avais adressé. rien qu’avec ça, j’avais mis mon coeur à nu, et il l’était toujours, dans l’attente d’une réponse de sa part, d’une réaction par rapport à tout ça. et là, lorsque j’étais entrée dans cette pièce et que je l’avais vu si léger, si heureux… pendant un bref instant, j’avais espéré que, peut-être, ma lettre y était pour quelque chose. j’avais profiter de ce moment où toute sa froideur habituel semblait avoir déserté pour me rapprocher de lui. je m’étais complètement laissé portée, laissé guidée. j’avais suivis le courant, le flot des sentiment de ce moment si particulier. et il s’était mis à changer cette chanson.. chanson qui m’avais complètement retournée le coeur. et il l’avait chanter d’une manière tellement expressive.. avec cette impression à chaque seconde que ses mots m’étaient destiné.. pourtant il était évident que ce n’était pas le cas, absolument pas. dans quel monde je vivais exactement pour avoir la prétention de croire qu’il aurait remarqué mon existence au point de me chanter une telle chanson subitement ? mais une partie de moi se disait que même si ce n’était pas pour moi, sora, peut-être était-ce pour la jeune femme mystérieuse qui lui avait déclaré ses sentiments un peu plus tôt.. et rien que ça, ça m’avais donné des ailes, au point d’aller jusqu’à l’embrasser soudainement, sans prévenir. j’étais moi-même encore choquée par ce geste dont jamais je ne me serais cru capable.

alors que j’étais là, face à lui, complètement perdue sur ce que je devais faire ou dire, je décidais d’anticiper les choses. après tout, il ne devait pas y avoir trois milles sujets qu’il voudrait aborder avec moi. hors de question de faire l’autruche, hors de question de détourner les choses.. je préférais aller directement droit au but et m’exprimer sur ce fameux baiser que je lui ai donné. cela me demandais du courage pour réussir à ouvrir la bouche et encore plus pour le regarder, mais j’avais finis par réussir.. et je laissais les choses sortir comme elle venait. j’étais simplement sincère dans mes paroles. j’avais eu l’impression qu’il s’adressait à moi et j’avais simplement succomber à ça. c’était sûrement complètement fou, débile, sans le moindre sens. j’en étais plus que consciente en réalité, et pourtant j’avais du mal à regretter ce geste… mais peut-être que ça n’allait pas tarder à arriver. je voulais oublier, je voulais tout oublier… j’avais peur qu’il parle, qu’il ouvre la bouche et fasse retentir le son de sa voix dans cette pièce où ne demeurait plus que lui et moi. j’avais l’horrible pressentiment que rien de bien joyeux ne sortirait de tout ça. mon coeur était serré, dans l’attente, dans l’angoisse de ce qui allait tomber. j’avais peur, j’étais complètement tétanisée, pétrifiée.. j’aurais voulu que jamais il ne se remette à parler, que ce moment se fige et que cette fin si prévisible n’arrive pas… mais les choses ne fonctionnent pas comme ça. je n’étais maître de rien, et surtout pas du temps et de son emprise. alors inévitablement, il s’animait de nouveau, et il ne se mit à parler, et à ce moment-là… c’était terminé. tout était finit. en l’espace de quelque secondes, mon coeur était littéralement brisé, piétiné, torturé, achevé. j’avais la sensation qu’on m’enfonçait un poignard à chaque mot qu’il prononçait. je souffrais comme je n’avais jamais souffert jusque-là. j’avais l’impression que tout ceci était irréel, que ce n’était pas réellement entrain d’arriver.. et pourtant, c’était bel et bien entrain de se passer. et pourtant il avait raison.. il était sympa avec moi, et je me faisais des films pas permis, complètement perdue entre cette relation immatériel que nous avions et la réalité. il y avait eu ce moment où la frontière avait semblé s’effacer et j’ai franchis la limite.. et cela venait de me retomber dessus, avec une violence inouïe. « quelle idiote tu fais, ma pauvre. » premier coup de massue que je me prend. alors c’est ça que j’étais à ses yeux finalement ? une simple idiote complètement dégénérée qui pense qu’un peu de gentillesse est la porte ouverte à tout le reste ? je suis pathétique, réellement pathétique. je sens le peu de confiance en moi que j’avais pu rassembler s’envoler en un éclair. mes yeux se baissent de nouveau. « pour dire, je vais même personnellement oublier jusqu'à ton existence, désormais. » nouveau coup de poignard d’une violence inégalé. j’avais la sensation à ce moment précis, que je n’étais même plus capable de respirer. une vague de tristesse me traversais sans ménagement, me submergeant totalement. j’avais envie de pleurer, de laisser se déverser tout ce que je ressentais.. mais je me retenais, je ne voulais pas craquer comme ça devant lui.. je ne voulais pas qu’il me trouve encore plus pathétique que je ne l’étais déjà. « toi aussi, oublie-moi. » un léger sourire triste étirait mes lèvres à ce moment-là. mon coeur venait d’être littéralement achevé. mais si c’est ce qu’il voulait… j’allais exaucé son souhait sans tarder. il avait finalement laissé la porte pour partir s’installer au piano. et moi, j’étais restée là, sans bouger, silencieuse face à cette dernière. et j’avais eu beau résister, cette fois je n’avais pas pu empêcher les larmes de couler, de se déverser telle un torrent le long de mes joues. mai c’était okay, il n’était plus là pour le voir, alors je pouvais me permettre de pleurer en silence. de pleurer cet amour avorté avant même d’avoir eu une chance de commencer. il ne voulait pas de moi, il me détestait, il me rejetais avec une violence si intense que j’avais la sensation que je ne pourrais jamais m’en relever. « ne t’inquiètes pas, je ne t’importunerais plus… c’est terminé. aurevoir jae sung. » finis-je par dire, grâce à je ne sais quel miracle alors que j’étais littéralement décomposée, brisée...il ne se rendait pas compte de la réelle signification de ses paroles.. mais une chose était sur, il ne me verrait plus, ni moi.. ni cette fille mystérieuse qui lui envoyait tout ses mots enflammé. tout était finit pour de bon.. en l’espace de quelques minutes, tout venait de s’arrêter. sur ce, je sortis de la pièce, laissant-là cet homme que j’aimais plus que tout.. et qui venait tout simplement, de me tuer, littéralement.