Outfit Une fête avait été organisée ce soir à l’agence où je travaillais depuis maintenant un an comme compositrice. On pouvait y trouver pas mal d’employés, et surtout les membres des groupes formés récemment, ou encore des trainees en formation. Il se trouve qu’un de groupes venait d’avoir une récompense pour une de leur chanson, chanson que j’avais d’ailleurs composée. Voilà pourquoi je me trouvais là, ce soir à cette soirée. Malheureusement pour moi, mon esprit était ailleurs. Etant plutôt joyeux, et aimant bien faire la fête, en temps normal ce genre de regroupement m’aurais réjouit. Alors pourquoi aujourd’hui les choses étaient-elles différentes ? Tout simplement parce que cela venait casser le rituel que j’avais instauré depuis quelques temps déjà qui consistait à passer une partie de mes soirées dans un magnifique bar non loin d’ici… Je vous vois venir, non je n’ai pas de problème d’alcool ! Je ne consommais même pas spécialement ce genre de breuvage quand j’y allais d’ailleurs. Non. Si biensur, à mon premier passage en ses lieux, boire un coup avec des amis de la boîte fut la première des raisons, les suivantes furent bien différentes. En effet, il se trouve que, dès le premier soir où je m’étais installée dans cet endroit… Mon coeur et mon âme y avaient été happés complètement. Pas par la beauté des lieux ou l’ambiance… Mais bien par lui. Ce jeune chanteur qui était là, trônant fièrement derrière son piano. Son charisme, sa prestance, sa voix… Son talent. Tout m’avais entièrement subjugué dès le premier regard. C’était fulgurant, instantané, et complètement bouleversant. Mon coeur s’était mit à battre la chamade directement, sans que je ne puisse le calmer un seul instant. C’était bien la première fois qu’une chose comme ça m’arrivais en réalité.. Et ce n’était pas évident à vivre et a expliquer. Mais le fait est que suite à cette soirée… J’étais revenue, encore et encore, juste pour le voir, l’admirer… Et en plus du reste, pour ne rien gâcher, il m’aidais à rassembler mes idées. Chaque fois que je le voyais, mon corps entier se remplissais d’émotions et de sentiments. Comme une muse inspirant son artiste, il m’aidait parfois à me débloqué de situation compliquée… Et souvent, quand nos regards se croisaient miraculeusement, dans ma tête c’était l’explosion instantané. Vous pouviez être sur qu’en rentrant, j’avais déjà une chanson toute prête dans la tête qui n’attendait plus qu’à être sortie… On se demande en ce moment pourquoi j’écris beaucoup de chanson romantique tiens…

Et ce soir, étrangement, mon coeur se languissait déjà de cet homme que pourtant je ne connaissais qu’à travers ses représentations chaque soir. Ca devenait fou, n’importe quoi… Complètement surréaliste. Mais le fait est là, j’avais envie de le voir. Vraiment envie. Et du coup, je n’arrivais pas à profité des festivités, alors qu’une masse de mon était là à me félicité pour le travail que j’avais effectué. Je souriais, j’essayais de faire bonne figure, mais je savais que dès que l’occasion se présenterait… Je quitterais les lieux sans demander mon reste. Et heureusement, une heure plus tard… Cette occasion était enfin arrivée. Profitant d’un premier départ pour m’éclipser, je pris ma veste et sautais dans un taxi avant que qui que ce soit n’ai le temps de réagir ou de me retenir. Je me sentais alors tout desuite plus apaiser, maintenant que je me rendais au seul endroit où mon coeur voulait se trouver.

Il fallut environs dix minutes au taxi pour me déposer devant le bar. Il n’était pas très tôt, il était même plutôt tard en réalité. J’espérais qu’il n’ai pas déjà finis, et qu’il ne soit pas déjà partit… Oui vu comme ça, ça fait vraiment droguée qui a besoin de sa dose.. J’en ai pleinement conscience, et pourtant je m’en fiche complètement. j’entrais alors dans le fameux lieu où pas mal de monde était encore assis sur les nombreuses petite table rondes chics disposées un peu partout dans la pièce. Et à peine arrivée… Je pouvais entendre sa voix raisonnée, m’arrachant un frisson de manière instantané. Il était encore là… Mon coeur s’accélérait irrémédiablement alors que je m’avançais dans la pièce, m’installant discrètement sur l’une des tables, un peu cachée dans un coin, à l’abri de l’agitation régnant un peu plus loin. Comme souvent, je pouvais constatée que je n’étais pas la seule à m’être déplacée juste pour lui. Et rien que d’y penser.. Cela faisait mon coeur se serrer sans que je ne puisse y faire grand-chose. Je lâchais un léger soupire avant de commander un cocktail sans alcool, mes yeux ayant du mal à se détourner de ce qui se passait sur cette petite scène érigé dans le fond de ce bar si particulier…  

Outfit Et voilà, encore une de passer... Encore une journée qui s'achève lentement, sur cette ville constamment en action, constamment vivante et éclairée. Là, assis derrière ton piano, chez toi, tu restais sans bouger, observant simplement le ciel qui se couchait lentement, face à toi, spectacle sublimé par tes immenses baies-vitrées. Parfois, quand tu prenais le temps de réfléchir, de prendre du recul par rapport à ta vie dans sa globalité... Tu te disais que tu avais une chance assez hallucinante, malgré les sales tours que la vie t'avais déjà jouer Qui aurait cru que toi, ce garçon banal, issu d'une famille plus que limitée financièrement et aujourd'hui totalement déchirée, finirait ainsi ? Qui aurait imaginé une seule seconde que le petit Hyeon Jun, orphelin de parents, vivant avec sa grand-mère pour ne pas finir seul et abandonné... Qui aurait cru qu'un en serait là aujourd'hui ? Cet appartement... Il était magnifique. À s'y méprendre, on aurait pu croire qu'il s'agissait d'un décor de magazine, tant tout était absolument parfait. Le quartier, l'emplacement, la vue, la surface...

En fait, tout transpirait le luxe, à n'en pas douter. Tout était superbe, et encore aujourd'hui, bien que cela fasse déjà plus d'un an que tu vivais ici, tu avais énormément de mal à croire que tu avais été capable de payer ça toi-même. Tu étais passé d'un statut moyen voir pauvre à la classe aisée en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, et pour le moment, la chose avait encore du ma à passer. Parfois, tu avais presque l'impression de rêver ta vie, d'être simplement endormi quelque part, assoupis dans un coin tranquille, et qu'irrémédiablement tu allais finir par te réveiller, retrouvant alors ta petite vie simple et posée, avec Ho Nah à tes côtés. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le départ pour une vie en solitaire t'avais énormément coûté. Habitué à la présence de ta grand-mère et surtout, reconnaissant à jamais pour tout ce qu'elle t'avais apprit, tu avais dus pourtant te faire à l'idée qu'il était temps pour toi de faire ta vie, seul, et de la laisser tranquille, pour qu'enfin, elle soit libre et soit apte à pleinement se reposer. Grâce à ton travail, et à l'argent qui était plus que loin de manquer, tu avais été capable de la faire déménager dans un endroit bien plus moderne, plus spacieux, et surtout, bien mieux adapté pour elle et sa condition de femme âgée. Avoir été capable de faire ça... Ça restera sûrement une de tes plus grandes fiertés. Avoir pu l'aider à ton tour, lui faire ce cadeau, à elle qui t'a tout donné quand tu t'es retrouvé seul et abandonné. Il n'avait pas été facile de le lui faire accepter ça, mais face à ta détermination, elle avait fini par abdiquer et toi, par juste la prendre dans tes bras, et lui dire à quel point tu l'aimais, et à quel point elle te manquerait.

Repensant à tout cela, un sourire se dessina au coin de tes lèvres et tu baisses les yeux, lentement, vers tes mains, posées sur les touches de cet instrument au son si particulier, que tu aimais à en perdre la raison. Toute la journée, tu l'avait passé à composer un nouveau morceau, morceau que tu comptais jouer le soir même au bar ou tu bossais. Comme quasiment tout le temps ces derniers temps, ta chanson avait été pensée et inspirée par une personne en particulier... Et cette fois-ci, après de nombreux essais, on pouvait dire que tu t'étais clairement surpassé, vue les paroles et leur caractère presque enflammé. Qui donc était cette fille, qui t'inspirais au point d'en avoir des pensées presque déplacées ? Qui est donc celle qui t'obsède, au point que toutes tes compositions lui soient indirectement adressées ???... Malheureusement, t'en avais pas la moindre idée. Tout ce que tu connaissais d'elle, c'était son visage, magnifique, parfait, digne d'une poupée, et aussi, qu'elle venait tous les soirs depuis un moment, t'écoutais jouer, avant de s'en aller tel un mirage, sans jamais te laisser l'occasion de l'aborder. Frustré par la situation, tu te contentais pourtant de laisser couler, espérant juste qu'un jour, enfin, elle te laisserait l'approcher et transformée ton rêve en réalité.

Plusieurs heures après avoir observé le soleil disparaître, te voilà ici, sur ton lieu de travail, derrière ton piano, en train de jouer et chanter, tandis que des centaines de paires d'yeux t'observaient. Concentré sur ce que tu faisais, tu n'en perdais pas moins ton objectif de réussir à encore une fois captée son regard... Pouvoir te perdre un instant, dans ses yeux parfait... T'y perdre au point de t'y noyer... Mais ton engouement allait être de courte durée. Ton regard avait scruté les lieux en long en large et en travers... Pas une trace de celle qui accaparait toutes tes pensées. À la pensée que peut-être elle avait juste souhaité arrêter de venir, ton cœur se serra dans ta poitrine et l'espace d'un instant, tu eus une sensation étrange, comme si... Comme si quelque chose en toi, c'était brisé. C'était complètement stupide, surréaliste, et pourtant, c'était bel et bien en train d'arriver... S'il s'avérait que cette fille, cette inconnue splendide qui en un seul regard avait emporté ton cœur avait décidé de juste laisser tomber et ne plus te gratifier de sa présence et bien... Tu aurais un mal fou à l'accepter. Tu aurais un goût d'inachevé, une liste de regrets impossible à clairement énuméré... Et ton pauvre cœur artistique serait simplement brisé.

Les minutes défilant, tu continues de bosser, et alors qu'il ne te reste plus beaucoup de temps a tiré... Tu choisis de chanter cette chanson en particulier,  celle la même qui t'avais demandé la journée et qui là, de suite, sonnait totalement désespérée puisque la personne concernée n'était pas à tes côtés. Les premières notes s'élèvent, comme le son de ta voix mélodieuse, et doucement, tu te mets à chanter. Au bout de seulement quelques secondes, aller savoir pourquoi, tes yeux se relèvent, alors que jusque-là, ils fixaient les touches sur lesquelles tes doigts glissaient... Et là... Ton monde s'arrête de tourner. Elle est la, devant tes yeux. Elle se tient à sa place habituelle, plus belle que jamais et toi... Ton cœur bat si fort qu'il est prêt à explosé. Un large sourire se dessine sur tes lèvres, sourire qui bien sûr lui est adressé, et tu reprends ta chanson qui, de suite parait plus enjouée. Ton regard se détournant du sien un instant, il se repose pourtant dans le sien, quelques secondes plus tard, alors que tu prononces ces paroles, " Those feelings that i can't hide anymore... I love you and it's killing me"  Telles une déclaration à peine dissimulée... À voir si elle serait perspicace, ou si au contraire, elle se contenterait de fuir, parce qu'après tout, tout ça là, c'est complètement dingue, pas vrai ?

Outfit Encore une fois j’avais céder à l’appel, à la tentation, au besoin irrépressible de le voir, lui cet inconnu que je ne connaissais même pas.  Enfin si, je connaissais son nom, parce que je l’avais déjà entendu être prononcé dans la salle. Mais à part ça, que savais-je de lui ? Qu’il était beau ? Envoûtant ? Charismatique ? Avec une voix à vous plonger dans un état second… Je savais beaucoup de choses et si peu à la fois. Tout ce que je savais au fond, c’est l’effet qu’il avait sur moi.. Et c’était complètement hallucinant. Jamais, Ô grand jamais je n’aurais penser avoir de tels sentiments pour quelqu’un dans ma vie.. Pas pour quelqu’un que je ne connaissais pas réellement, personnellement. Mais après tout, quelles étaient réellement ses sentiments que j’éprouvais ? De l’attirance ? De l’admiration ? Je ne savais pas trop encore. Tout se mélangeait dans ma tête et dans mon coeur. C’était floue et je ne cherchais pas réellement à éclaircir la situation. Je faisais toujours exprès d’arriver après qu’il ai commencé et de repartir avant qu’il n’ai terminé.. Parce que comme ça, cela retirait toute chance d’avoir un éventuel contact. Oui je me l’interdisais.. Pourquoi ? Je ne savais pas vraiment. Peur d’être déçue ? Peur d’être prise pour une folle avec ses sentiments inexplicables que j’avais pour lui ? Et je pourrais me bercer d’illusion, me dire que de toute façon il ne m’avais jamais remarquée. Après tout qui était-je moi, pour qu’il me voit au milieu du reste du monde ? Même si, forcément en venant tous les soirs, il aurait forcément finit par me remarquer. Mais en dehors de ça, il y avait ses moments… Ses moments particuliers où nos regards venaient irrémédiablement se croiser.. Et dans ses moments-là, je sentais mon coeur complètement s’envoler. Certains de ses regards, de ses sourires… Ils semblaient m’être directement adresser. Au fond de moi j’en étais pleinement consciente.. Et pourtant une autre partie de moi-même s’évertuait à faire l’autruche, et à ne pas voir tout ses signes qui pourtant étaient plus que révélateurs.

En parlant de regard et de sourire… Je pus les croiser à peine installée à la table où j’avais l’habitude de venir me poser. Mon rythme cardiaque s’était tout de suite emballé alors que je pouvais enfin l’admirer. Il jouait un nouveau morceau, car je ne reconnaissais pas la mélodie.. Mais autant dire que j’aimais déjà ce qu’il avait composé.. Et je devais bien avoué que mon coeur ratait un battement, alors que nos regards se croisaient et qu’il prononçaient certaine parole… Qui m’atteignirent directement, sans ménagement. Pouvais-je encore faire l’autruche alors que j’avais été impactée de pleins fouet par cette déclaration à peine voilée qu’il venait de me faire ?… Mais attendez, est-ce que j’étais pas un peu entrain de tout extrapoler ?… Je veux dire lui et moi.. Nous ne nous nous étions jamais parlé jusque là, et même si mon coeur se languissait déjà, comme ne serait-ce qu’imaginer qu’il en soit de même pour lui, au point où il m’adresse ce genre de mots si lourd de sens ? Je me sentais soudainement perdue, complètement perdue… Et j’aurais sûrement mieux fait de repartir d’où j’étais venue sans attendre.. Parce que quelque chose me dit que cette soirée ne serait pas comme les autres. Et plus j’écoute sa chanson, plus j’ai une impression étrange qui m’envahis. Et comme à chaque fois, je n’arrive pas à décoller mes yeux de sa silhouette, parce qu’il captive toute mon attention quoi qu’il fasse. De plus, il était divinement beau ce soir, je ne pouvais pas le nier.. Plus que d’habitude encore. Je me retrouve perturbée l’espace de quelques secondes alors que le serveur du bar vient me poser mon cocktail sur la table. Cocktail dont je prend une gorgée avant de repartir dans la contemplation intense de celui qui ne quittait plus mes pensées depuis la première fois que nos regards s’étaient croisés.

La chanson se terminait finalement, et mon coeur était totalement en émoi. Ce genre de déclaration enflammée.. N’importe qu’elle femme aurait aimé la recevoir.. Mais j’essayais de me faire une raison.. Cela ne pourrait pas réellement m’être destiné par vrai ? Même s’il avait passé un temps incroyable à me fixer… Rahh j’étais entrain de me prendre la tête avec toute cette histoire, je sens que je vais finir par avoir la migraine à force de tout ressasser comme ça. Je prenais une nouvelle gorgée du breuvage devant moi, ne faisant plus réellement attention à ce qui se passait autour de moi. Je n’avais pas fais attention au fait que c’était sa dernière chanson. En temps normal, je partais justement à ce moment précis, mais là, c’était finalement l’heure à laquelle j’étais arrivée, me chamboulant complètement dans les habitudes que j’avais prise. Je n’étais donc pas encore dans l’optique de partir. Mais mon attention fut très vite captée ailleurs alors que je sentais mon téléphone vibrer. Il s’agissait d’un de mes collaborateur à l’agence, je profitais donc du calme relatif qui s’était installé pour lui répondre. « Oui Hye Su ?…. La nouvelle proposition ? Je la présenterais lundi matin…. Non pas plus tôt j’ai besoin de peaufiner encore pas mal de choses, et c’est important que tout soit nickel sur ce coup-là… Voilà c’est ça, à lundi. » Dis-je finalement, coupant ma conversation, soupirant légèrement. Ils étaient toujours de plus en plus impatient d’avoir les propositions des nouvelles chansons que j’avais en préparation. Des fois ils avaient tendance à oublier que la créativité n’arrivait pas sur commande et que ça ne se faisait pas en un claquement de  doigt. Je levais un instant mon regard vers la scène, et je regardais que mon bel inconnu n’y était plus… Sur le moment, cela ne m’alertais pas plus que ça, persuadée qu’il était simplement partit boire quelque chose ou faire une pause. Je reportais alors mon attention sur mon téléphone un instant...  

Outfit Difficile de ne pas être nerveux, au bout d'un moment. Difficile de faire en sorte d'enchaîner les notes sans se planter, bien trop accaparé par l'idée d'enfin croisé le regard de celle qui fait battre votre cœur un peu plus fort, chaque jour, par le simple fait de venir vous voir jouer... Tu avais beau avoir l'age que tu avais, tu en étais réduit à l'état d'adolescent attardé quand il s'agissait de cette demoiselle, qui venait depuis quelque temps t'écouter. Chaque fois, c'était le même cinéma, la même rengaine qui se répétait, inlassablement. Tu passais littéralement tes journées a composé. Tu te creusais la tête, encore et encore, passant parfois des heures et des heures sur le même morceau, juste pour être sûr qu'il soit parfait, et qu'elle soit en mesure de l'apprécier. Combien de nuits blanches est-ce que tu avais passé au juste, sur certains morceaux, uniquement parce que tu n'étais pas suffisamment satisfait ? Combien d'heure de boulot est-ce que cela représentait ? Ça, tu n'en savais rien, tu n'étais pas capable de l'estimer, car si tu essayais de chronométrer... Le compteur risquait de vite sauter. Et oui, tu te donnais vraiment du mal... Pire que ça même, on pouvait dire que tu te tuais à la tâche en vérité... Parfois, tu pensais que tu étais réellement en train de t'épuiser, car tes heures de sommeil rétrécissaient tellement qu'à force elles finiraient par disparaître entièrement... Et savez-vous ce qui était le pire dans cette histoire ? T'en étais conscient, et tu t'en foutais royalement. Si c'était pour cette fille... Pour cette inconnue, cette beauté fatale... Si c'était pour elle, pour voir ce sourire qu'elle affichait quasiment à chaque fois, tout le long ou elle était là à t'observer... Tu étais prêt à tout sacrifier. C'est stupide, surréaliste, complètement idiot... Être prêt à aller si loin, pour une fille à laquelle tu n'avais jamais parlé une seule fois... Mon pauvre garçon, décidément, tu es vraiment atteint. Tu t'es fait laver le cerveau, tu es totalement aveuglé par sa beauté, au point de ne plus être capable de réfléchir de manière rationnelle... Et si par un hasard assez dingue, un jour, tu parviens à lui parler, et que tu as le malheur de te faire recaler... Tu tomberas de cent étages, littéralement et la douleur risque de sévèrement piquée.

Après avoir enfin terminé ton travail pour cette soirée et avoir littéralement avoué tes sentiments complètements idiots à cette fille, tu t'étais simplement retiré, t'éclipsant sous les applaudissements de la foule environnante, qui, elle aussi, se retirait doucement. Avant que tu n'aies le temps de disparaître totalement, tu entends un son... Puis un autre, puis un autre. Des sonneries, provenant de ta Love Alarm... Signe qu'elles étaient encore arrivées près de toi. Tu stoppes donc tes pas, te retournant lentement pour tomber sur ces filles... Celles qui te collaient au train depuis un moment, et qui, une nouvelle fois, avaient décidés de venir tenter une approche. C'était quoi... Comment on appelle ça déjà ? Ah oui... Des groupies. À ton plus grand désarroi. " Hyeon Jun... Bravo pour cette prestation. Comme d'habitude, tu nous as complètement transportées...  " Une petite blonde s'adresse à toi. Tu la reconnais, car tu l'as déjà vue, c'est toujours elle qui joue les porte-parole pour le "groupe" en général. " Où est-ce que tu trouves l'inspiration ? Je veux dire... Pour écrire des paroles aussi magnifiques... Tu dois forcément avoir une muse, quelque part. " Immédiatement, après, elles se mettent à glousser, comme des dindes complètement affolées. De toutes évidences, elles devaient avoir espoir que tu puisses puiser ton inspiration de ton "amour" pour l'une d'entre elles... Sauf que manque de pot, leur existence même t'indifférais totalement, à un point qu'elles ne pouvaient sans doute pas imaginer. Habitué à sauver les apparences, et surtout, bien trop attaché à ton travail pour pouvoir encaisser une seule remarque pour comportement déplacé, tu te contentes de leur sourire, riant légèrement fasses à leurs remarques, rire faux évidemment, enfin... Joué la comédie, tu savais très bien ce que c'était. " Et bien... Merci. C'est le résultat de nombreuses nuits sans sommeil, simplement. Ceci étant dit, je mentirais si je disais que personne ne m'inspire actuellement... " Bien entendus, ce genre de remarque les fit mourir sur place, littéralement, et toi... Ton regard se pose instinctivement sur l'endroit où ta véritable muse était précédemment, s'attendant à trouver un siège vide, comme chaque soir.... Sauf qu'au lieu de ça, tu te figes complètement, bugué sur place, en constatant simplement qu'elle était encore là... Sur le moment, tu penses halluciner. Pendant une seconde, tu te pinces carrément, histoire de vérifier si tu n'étais pas en train de simplement rêver... Mais très rapidement, tes doutes furent effacés.

Elle était réellement là, à une dizaine de mètres de toi, elle ne bougeait pas... Et toi, la seule chose qui te vint en tête, à ce moment-là, c'est de foncer. Foncer, aller l'abordée, lui parler... Car c'est ce dont tu rêvais depuis des semaines, sans jamais avoir pu le réaliser. " Excusez-moi mesdemoiselles... Je dois vous fausser compagnie. Bonne soirée. " Te débarrassant ainsi de tes admiratrices bien trop collantes, tu n'attends pas plus longtemps et tu files, disparaissant très rapidement de leur champ de vision. Tu la vois... Plus tu t'approches, plus tu vois la silhouette de cette divine créature se dessiner devant tes yeux, et plus un sourire se dessine sur tes lèvres, tel un enfant complètement surexcité. Tu approches, tu ne penses à rien, tu te contentes d'avancer... Mais immédiatement, alors que tu t'approchais doucement d'elle, d'un pas tout plutôt assuré, un bruit te fis te figer sur place. Un bruit ? Quel bruit au juste ? Une sonnerie... Une sorte de "ding" très bruyant, un bruit assourdissant, qui fit que toute la salle ou presque se figea en même temps que toi. Ce son... Ce foutu son... Tu le reconnus instantanément. Tu l'avais déjà expérimenté, maintes et maintes fois au cours des diverses soirées durant lesquelles tu avais joué ici. Ce son, c'était tout simplement celui d'une Love Alarm, qui venait de sonner... Car oui, comme un abruti, tu avais tellement été happé par ton enthousiasme, que tu avais totalement oublié ce détail... Ce petit détail, pas du tout insignifiant pourtant, qui venait de te griller instantanément, t'empêchant de totalement bouger... Le rouge te montant aux joues, tel un gosse prit la main dans le sac, tu baisses les yeux... Hésitant littéralement entre la confrontation et simplement la fuite en avant.

Outfit L’inspiration, j’en avais toujours eux, d’aussi loin que je m’en souvienne. j’ai commencé à composer mes propres mélodies très jeunes, et après ça je n’ai plus jamais arrêté. Composer était devenu ma vie, littéralement. C’était un besoin presque vital, un besoin irrépressible de poser mes sentiments sur papier. Même si je n’avais aucun mal à exprimer mes sentiments par des mots en face d’une personne, j’avais toujours la sensation de bien mieux pouvoir m’exprimer à travers une mélodie ou une chanson. Lorsque je laissais mon coeur parler, tout était beaucoup plus simple. Malheureusement, depuis que tout ceci était passé au niveau professionnel, je devais bien avoué que c’était devenu un peu plus compliqué. En effet, j’avais un calendrier à suivre en fonction des come-back des uns et des autres, ou des débuts d’un nouveau groupe. En gros je devais travailler un peu constamment sous pression.. Et il n’y avait rien de pire pour tuer ma créativité. Seulement, je n’avais pas le choix que de faire avec. Et si, pendant longtemps, je m’y étais accommodée tant bien que mal.. je dois bien avoué qu’il y a quelques temps, j’ai vécu un vrai passage à vide, le syndrome de la page blanche. Je n’avais rien, plus rien… J’étais vide, complètement vide. Et j’ai paniquée, oui pendant un moment j’ai paniquée, prise d’une terreur affreuse que tout ceci ne devienne permanent. Alors j’ai lâché prise, je suis sortie, et c’est là que j’ai atterrit ici et que je l’ai rencontré..

Ca fait très cliché de parler de « muse », pourtant, c’était bel et bien ce qu’il avait été pour moi. Ce bel inconnu à la voix qui me faisais chaviré. Il avait réussis à levé ce blocage qui s’était crée, il avait éveillé mes sentiments, faisant vibrer profondément chaque parcelle de mon être comme jamais auparavant. Dès que j’étais partis de là, l’inspiration avait affluer comme une vague impossible à arrêtée. Et toute la nuit, j’ai composée, sans plus pouvoir m’arrêter. Et depuis ce fameux jour, j’étais venue dans cet endroit, encore et encore. Au début, prétextant à moi même que ce n’était qu’une question d’inspiration, de besoin de renouveau, d’idées nouvelles… Mais en réalité, plus je le voyais, plus j’étais devenue accro à lui. C’était plus fort que moi. Je n’arrivais pas à lutter contre. Il était devenue comme une drogue douce, dont la dose m’étais devenue indispensable si je ne voulais pas me retrouver dans un horrible état de manque. Parfois je me demandais si j’étais bien normal. Après tout cet homme je ne le connaissais pas. Mais il m’avais touchée en plein coeur avec son talent, avec le son de sa voix, avec son regard… Il m’avais chamboulée, complètement. Et malgré tout… Je faisais tout pour que tout ceci ne soit rien de plus qu’un coup de coeur artistique, une aide pour mon travail et rien de plus.

Chque soir, chaque fois, je faisais en sorte de m’enfuir avant le moment fatidique, avant qu’il ne termine et que quoi que ce soit ne puisse se passer. Malgré son petit groupe de groupie hystérique que je voyais presque chaque fois, j’avais la sensation qu’il m’avais remarquée moi parmi toutes ses filles prêtes à tout pour être vu. Encore tout à l’heure, j’avais une impression folle que ses paroles m’étaient destinées. Je ne savais pas si je fabulais ou si tout ceci était la pure réalité.. Mais encore une fois, je avais que je devais rester dans l’optique que j’avais eu jusque là, que rien ne devais changé… Je crois qu’en réalité, j’avais tout simplement peur de m’être trompée, et je ne voulais pas spécialement affronter la réalité. Ca ne me ressemblais pas, non pas du tout même. En général je fonçais tête baissée.. Alors pourquoi est-ce que là les choses étaient tellement différentes ? Je n’arrivais même plus moi-même à comprendre mes propres agissements.

Toujours posée à cette table, venant de raccrocher, j’avais décidée de checker un peu mes mails, n’ayant pas spécialement eu le temps de le faire plus tôt dans la journée. Les ouvrants les uns après les autres, j’étais soulagée de voir qu’il n’y avait rien d’urgent, en tout cas rien qui ne mérite que je m’y intéresse avant lundi. Pour le moment, j’avais déjà bien assez à faire avec cette nouvelle musique principale pour le come-back d’un des plus gros groupe de l’agence. J’avais plutôt bien avancé dessus, mais il restait encore quelques détails à voir. Et alors que j’étais concentrée sur ce que je lisais, ce fut la sonnerie, et l’ouverture soudaine de ma love alarm qui me fit reprendre contact avec la réalité. Sursautant presque, je tournais la tête à droite et à gauche, ne voyant pas spécialement qui aurait put faire sonner ma love alarme vu qu’aucune nouvelle personne n’était apparut. De plus, un autre détail m’avais interpellée… Le fait qu’une autre sonnerie c’était faite entendre au même moment, une autre love alarm que la mienne. Deux bruits se faisaient écho dans cet endroit, intriguant la plupart des gens se trouvant à proximité. Légèrement perplexe, je décidais de me retourner… Et à ce moment précis, ce fut le black out total. Il était là, juste derrière moi, à quelques mètres, avec un air gêné sur le visage… Attendez… C’est lui qui venait de faire sonner ma love alarm ??? Non… C’est pas possible… Et en plus de ça c’était sûrement la sienne que j’avais faite sonner lorsqu’il s’est approcher… Merde mais qu’est-ce que j’ai fais… j’aurais dû partir je n’aurais jamais dû rester, j’étais persuadée qu’il n’avait pas terminé, et apparemment je m’étais lourdement trompée… Mais alors pourquoi j’avais le coeur serré, qui s’accélérait comme jamais à l’idée que ce soit lui qui avait fait sonné cette satané appli ?

Je me retournais vivement, faisant face un instant à mon téléphone… Je suis sensée faire quoi moi maintenant hein ? Faire comme si de rien n’était et me barrer en courant ? Hmm c’est plutôt un bon plan en soit, je crois que je suis prête à le valider ! Alors pourquoi.. Est-ce que j’arrive pas à bouger ? Comme l’impression d’être figée, littéralement paralysée ? Après quelques secondes de réflexion, il faut que je me rende à l’évidence, je ne pouvais pas simplement m’enfuir.. Et puis après tout ce temps à venir sans arrêt, ça paraîtrait complètement débile d’agir de la sorte. Je décidais donc d’arrêter de me comporter en abrutie cinq minutes, et d’enfin agir comme je l’aurais toujours fais, parce que merde, ça suffit les conneries. Je suis Tae Ha, compositrice forte et indépendante toujours prête à tout assumer.. Alors il était temps d’arrêter de faire sa gamine de quinze ans et de bouger son cul ! Respirant profondément, je terminais mon verre de cocktail cul sec avant de me lever. Aller hop, il était temps de faire face, alors je me tournais, et me dirigeais tranquillement vers le jeune homme qui occupait toutes mes pensées depuis bien trop longtemps maintenant. Je m’arrêtais finalement alors que je me positionnais face à lui. « Bonsoir.. » Commençais-je en essayant de garder une voix assurée. Seulement ce n’était pas évident… Et la plupart des regards braqués sur nous n’aidaient en rien à ce que l’atmosphère puisse être respirable. « Hm… Est-ce qu’il y aurait un endroit calme où on pourrait discuter ? Je dois avouer que je me sens un peu… Étouffée ici. » Lui dis-je avec un léger sourire. Il faut dire qu’en plus des regards curieux et intrigués, je pouvais aussi sentir des auras meurtrières à mon encontre, mais ce n’était qu’un détail.. En attendant, j’aurais vraiment aimer pouvoir échanger avec lui, mais dans un endroit où l’on pourrait réellement le faire sans le monde entier entrain de nous épier.  

Outfit Quelle situation risible... Quel enchevêtrement de circonstances toutes plus ridicules les unes que les autres. C'est typiquement le genre de chose qu'on ne pourrait voir que dans un film, tant tout est absurde. Après des mois, de longs, très longs mois à tout faire pour jouer avec la subtilité... Après toutes ces soirées, toutes ces nuits sans dormir, à chercher, à creuser ton cerveau, encore et encore afin de jouer avec les mots... Crée, encore et toujours, crée sans t'arrêter, au point d'avoir presque les yeux qui en saignaient, pour aller tout en subtilité, pour essayer de susciter l'intérêt... Tout faire pour que la chose soit amenée tout en légèreté. Chercher, encore et encore, le meilleur moyen de capté son attention, tout en respectant la distance nécessaire pour qu'elle ne se sente pas en danger et ne décide de fuir, comme après chaque soirée, laissant ton cœur triste et fatigué. Tous ces efforts... Toutes ces prises de tête... Tout ça pour quoi ? Hein ? Pourquoi ? Pour que ta stupidité, ta maladresse ne vienne tout gâcher. Ta stupidité, et cette foutue application, ce truc emmerdant au possible que tu avais complètement zappé et que tu n'avais pas eus l'idée de coupée, alors que tu savais pertinemment qu'elle était actionnée... Est-ce que ta mémoire était courte à ce point ? Est-ce que ce n'est pas cette foutue sonnerie qui t'a signifiée que ces filles étaient toutes arrivées près de toi, pour venir comme à chaque fois te féliciter, et tenter de susciter ton intérêt ? C'est dingue... C'est juste dingue d'être stupide à ce point, quand on sait tous les efforts stupides que tu avais toujours fait pour faire en sorte de ne jamais ô grand jamais être dans le rayon de la sienne, et la faire sonner.

Est-il utile de rappeler que tu avais été jusqu'à demander à tes supérieurs de bouger légèrement ton piano de place, afin d'être sûr de ne jamais entrer dans le rayon de sa fichue application, si tenté qu'elle l'est activée... Tu avais eu tendance à faire des pieds et des mains, à toujours tout calculer pour ne jamais la croisée de manière inopinée et indéniablement te griller. Encore là, de nombreux efforts, presque ridicules en soit, avaient été déployés... Tout ça pour qu'eux aussi parte définitivement en fumée. Planté là, comme un imbécile, tu n'étais désormais plus en mesure de bouger. Complètement choqué par ce qu'il venait de ce passé, tu avais baissé les yeux, le rouge te montant aux joues, ayant l'impression que tout ce que tu inspirais, là tout de suite, à tous ces gens plantés là, eux aussi alertés par ces sonneries qui avaient troublés leur tranquillité... C'était de la pitié. Une profonde pitié. Pour sûr, il n'y avait pas que cela, puisque tu avais eus le temps de voir les visages totalement dépités de toutes ces filles, ces sangsues prêtes à tout pour te dévorer... À l'heure qu'il était, elles devaient avoir envie de taper des crises et leurs regards, assurément assassins devaient tous être dirigés vers cette belle inconnue... Celle-là même pour qui ton pauvre petit cœur battait inlassablement, alors que tu n'avais jamais été foutu d'aller lui parler. N'est-ce pas pathétique en soit ? Être amoureux, follement amoureux même, au point d'en développé une obsession... D'une fille qu'au final, tu n'avais jamais réellement rencontré. Une inconnue, une totale étrangère... Comment est-ce que tu pouvais dire sans aucun doute que tu l'aimais ? Tu ne connaissais rien d'elle, pas même son prénom et c'était peut-être ça le plus pathétique dans toute cette histoire. On dit souvent que l'amour est un sentiment des plus compliqué. On dit aussi qu'il ne se contrôle pas, et que quand votre cœur se décide à battre plus fort pour quelqu'un… Vous n'étiez plus jamais en mesure de l'arrêter ou l'enrayer. Tant de complexité pour un état d'esprit pourtant si beau... Et ce sentiment t'étais tombé dessus, comme une bonne grosse claque en pleine figure, à la minute même ou tes yeux, c'étaient posés sur elle, comme si tout cela était l'œuvre de la destinée. Ahlala... La destinée. Bien, de mieux en mieux. Maintenant, tu te mets à penser comme un bon gros niait. En attendant... Voilà un truc qui te ressemblait totalement. Tu avais toujours été tellement fleur bleue, dès qu'il s'agissait de filles... Rien d'étonnant à ce que tu te sois entiché si vite de celle-ci, surtout au vu de sa beauté. Allez maintenant, il va falloir que tu bouges... Et que tu assumes ce que ton foutu cœur a décidé.

Pendant un moment, tu ne bouges pas. Tu restes planté là, comme un piquet. Un silence presque total, c'est installé. L'atmosphère est bizarre, lourde... Et ton envie de fuir n'a pas l'air décidée à s'en aller. Tout cela reste comme ça, jusqu'à ce que, allez savoir pourquoi tu ne te décides à prendre ton portable, objet du délit, en main. Quand tes yeux se posent sur l'écran, tu tombes directement sur l'application, laissée ouverte à cause de l'intervention de ces filles plus tôt et immédiatement... Tu n'en es que plus décontenancé. Dans ta confusion précédente, tu n'avais pas entendu que deux alarmes avaient résonné. Tu avais été beaucoup trop concentré sur ta gêne, tu n'avais rien remarqué... À la vue de ton application, tu eus littéralement l'impression de tomber des nues... Complètement incrédule, refusant catégoriquement de croire ce que tes yeux te montrais, puisque pour toi, c'était totalement impossible. Juste impossible. Elle ??? Comment pourrait-elle t'aimer ? Juste, comment ? Par quel moyen ?... Tu niais. Tu refusais de voir la vérité... Et alors que ton esprit était en train de sombrer, une voix vint te remonter à la surface, te sortant de ce trou noir dans lequel ton esprit était parti s'enterrer. Tes yeux, encore baissés sur ton téléphone, se décidèrent à se lever... Et inévitablement, ton cœur s'accéléra comme jamais. " Je... Bonsoir." Tu parviens à dire, alors que tu avais la sensation que tes mots étaient tels des scies qui te blessais à chaque fois que tu ouvrais la bouche. Tu devais avoir l'air ridicule à être si gêné et décontenancé... Un ado attardé, voilà ce que tu étais en cet instant. Malgré la situation, tu écoutes tout de même ce qu'elle te dit, ton regard ayant fui le sien, indubitablement. " Euh... Oui, oui bien sûr... Suivez-moi." Et bien, le voilà presque en train de bégayer. Bravo super... Quel imbécile. Tout ce que tu veux, c'est te cacher... Et pourtant, tu l'emmènes avec toi, fuyant cette atmosphère pesante au possible qui n'arrangeait rien à ta gêne, pour aller vers ce qui te servait de "loge", plus loin. Débarrassé de tous ces regards inquisiteurs, tu ouvres la porte, la laissant entrée en premier dans cet endroit qui t'étais si familier. De grands miroirs lumineux, un mini piano sur le côté, pour répéter, une ambiance cosy, apaisante, agrémentée de carrément de quoi te poser, en attendant de pouvoir aller faire ce que tu savais faire le mieux, brillé... Oui, on peut dire que cette pièce était totalement parfaite, et que peu de gens pouvaient se vanter d'être aussi bien lotit pour bosser. Cet endroit serait totalement parfait pour discuter... Mais l'ambiance tamisée semblait encore rajouter de la gêne en toi, à n'en pas douter. Après qu'elle eut passé la porte, tu recommences à parler, en marchant, les yeux baissés. " Je... Je m'appelle Hyeon Jun... J'aurais aimé me présenter de manière convenable, pouvoir amener les choses normalement sans que cette alarme ne résonne et nous fasses autant remarqués... Je suis terriblement désolé, j'..." Hop, pas le temps de terminé, pas le temps de tergiverser. Il te fallut réagir dans la seconde, sans quoi, c'était la catastrophe assurée. Et c'est ainsi que tu te retrouvais ainsi... Pencher, la demoiselle dans tes bras, car cette dernière venait de manquer de trébucher sur un câble non identifié qui traînait dans l'entrée. C'est également ainsi que ton visage se retrouva indubitablement à seulement quelques centimètres du tien, au point que tu pouvais sentir son souffle venir se cogner contre tes propres lèvres, le regard plongé dans le sien, comme un imbécile décérébré. Et inévitablement... C'est ainsi que, après être resté un moment à la regarder bêtement, tu t'étais approché, encore et encore, doucement, arrivant près, très près, trop près... Jusqu'à ce que tes lèvres ne viennent se plaquer contre les siennes, les embrassant sans que tu ne puisses rien contrôler. Et oui... L'imbécile irréfléchie à encore frappé. Ton cerveau a été déconnecté... Juste coupé. Terminé. Et finalement, c'est ton cœur qui a agi, se laissant aller, guidé par ces sentiments totalement irrationnels, qui t'animais...

Outfit Se faire remarquer, quel meilleur moyen de commencer cette première rencontre officielle. En réalité, je n’étais pas du genre à me préoccuper du regard des autres. Les curieux, les rageux, je n’en avais que faire, et pourtant ils étaient nombreux autour de nous en cette soirée. Cependant, même s’ils n’étaient pas dans mes préoccupations, il fallait tout de même avoué que cela ne permettait pas de dégager une atmosphère agréable, bien au contraire. Tout ceci, combiné à la gêne que le jeune homme semblait éprouver.. Tout ça ne nous aidait pas à démarrer de la meilleur des manières. Cela faisait longtemps… Bien trop longtemps que ce manège avait débuté pour se laisser déstabiliser par des regards extérieurs, et une alarme qui s’était mise à sonner. Forte de ma détermination habituelle, j’étais allée vers lui pour le saluer, alors que de son côté il semblait totalement bugué. Je ne savais pas trop quoi pensé, et jusqu’à maintenant plutôt dans l’idée de fuir, j’avais finit par prendre un virage à cent quatre-vingt degrés. Hors de question de me dégonfler cette fois-ci, il était temps d’assumer les choses, d’assumer cette attirance, ses sentiments surréaliste arrivés ici je ne sais comment… Il n’était plus question de fuir, mais bel et bien de partir à la conquête d’un coeur qui semblait vraisemblablement déjà plus ou moins conquis. J’avoue avoir sentit une soulagement lorsqu’il avait fait sonner ma love alarm, après tout, je n’aurais pu espérer mieux dans ces circonstances. Je me sentais donc bien à l’idée d’avoir fait sonner la sienne, aucune gêne ne s’était présentée à la porte. Les base étaient donc clairement posées, on se plaisait mutuellement, et il n’y avait pas meilleure manière de voir les choses débutés. Par contre, se parler là, au milieu de cette salle, avec tous les regards braqués sur nous… Clairement, on peut mieux faire ! Je lui avais donc naturellement demandé s’il n’y avait pas un autre endroit où l’on pourrait parler avec un peu plus d’intimité. C’est avec un léger sourire que j’accueille sa réponse positive. Je sentais mon coeur s’accélérer encore un peu plus alors qu’il nous conduisait vers ce fameux endroit où nous pourrions être tranquilles. Dès l’instant où nous quittions enfin la salle , j’avais eu la sensation de pouvoir respirer de nouveau. C’est fou comment une atmosphère pouvait être alourdie de la sorte. Heureusement, tout ceci était maintenant derrière nous.

Après quelques instants, nous nous retrouvions face à une porte qu’il ouvrit, me laissant entrée la première. C’est donc sans me faire priée que j’entrais dans cette pièce inconnue.. Et rapidement, je compris qu’il s’agissait de sa loge. Tout semblait agréable et cosy dans cette pièce. On s’y sentait bien presque immédiatement, comme dans un cocon qu’on aurait pas envie de quitté. Tout était fait pour son confort et ce n’était pas plus mal. En tout cas avec cette nouvelle atmosphère et la lumière tamisée… On pouvait dire qu’on était dans une bien meilleure ambiance pour pouvoir faire connaissance. J’admire un peu les lieux alors que le jeune chanteur commence à se présenter. Évidemment, j’avais déjà entendu son nom être maintes fois prononcés par toutes ses groupies complètement décérébrée. Mais il était toujours mieux de se présenter officiellement. Je me retournais alors vers lui, reprenant la marche pour venir me placer en face de lui.. Sauf que, manque de bol pour moi, un câble se mit sur mon chemin, histoire de me faire tombée à la renverse… Je ne sais pas si je suis maladroite, si j’ai la poisse, ou si c’est un complot du destin.. Mais alors que j’étais persuadée de rencontrer le sol, mes yeux se fermant automatiquement, prêt à l’impact… Il se trouvait que cela n’était jamais arrivée… Au contraire, rapidement je m’étais sentie complètement enveloppée.. Et alors que mes yeux s’ouvraient de nouveaux… Je constatais que Hyeon Jun venait tout simplement de me rattraper. Une rencontre qui débutait déjà aussi folle que celles des films à l’eau de rose devant lesquels on aimait tant se caler. Et pendant un instant, un bref instant, le temps semblait s’être totalement suspendue. Ses yeux encrés dans les miens, son visage si proche et a la fois si loin… Je me sentais complètement électrisée par cette proximité soudaine et pourtant tellement agréable. Mon myocarde complètement affolée, j’avais l’impression d’avoir complètement perdue contact avec la réalité. Et alors qu’il se mettait doucement à approcher.. A aucun moment je n’avais envisager de le repousser, bien trop obnubilée par cette alchimie qui semblait nous unir l’un à l’autre en ce moment si particulier. Inexorablement, la distance entre nos lèvres se raccourcissait, jusqu’à devenir complètement inexistante. E au moment où il m’embrassais enfin… J’avais la sensation qu’un feu d’artifice venait de se déclencher dans mon ventre en une faction de seconde. Jamais de ma vie je n’avais éprouvée de telles sensations, si puissantes avec uniquement un baiser. Comme une évidence, une révélation… Je ne le connaissais pas, et en cet instant j’avais la sensation de le connaître depuis toujours. C’était étrange et déroutant… Et pourtant ce sentiment si particulier me faisais me sentir si bien que je n’aurais jamais voulu qu’il ne me quitte.

Après quelques instant, je laissais mes lèvres venir se séparer des siennes, sans pour autant s’en éloigner de façon significative. « Je m’appelle Tae Ha… Et je suis heureuse d’enfin pouvoir faire ta connaissance… Officiellement. » Un sourire s’était logé sur mon visage. On s’était vu tant de mois, et après de longue soirées à s’observer de loin, nous voilà enfin face à face, dans une rencontre qui prouvait à quel point le coup de foudre pouvait réellement exister. Pas besoin de long discours et de discussions interminables.. Ce que je voulais en cet instant c’était le découvrir, le découvrir d’une manière beaucoup plus personnelle que les mots ne pourraient le faire. J’étais sans doute folle, complètement folle d’avoir ce genre de pensées et d’envie… Mais je n’en avais rien à faire actuellement. Je me sentais tellement bien, que je préférais déconnecter mon cerveau et laisser mon coeur complètement retourné prendre les commandes. Lentement, une de mes mains vint se loger sur sa joue… Avant que je ne l’attire de nouveau à moi, lui volant un baiser bien plus passionné que le premier qui nous avait unit précédemment. Rapidement, je décidais d’approfondir le baiser, laissant ma langue partir à la rencontre de cette jumelle qu’elle ne connaissait pas encore. En une fraction de seconde je commençais déjà à avoir chaud, il faut dire que mon corps entier était chamboulé par tout ce qu’il pouvait ressentir à cause de cet homme dont j’étais tombée amoureuse de façon complètement inattendu. Il faisait vibrer chaque parcelle de mon être, et ça, c’était la première fois que ça m’arrivais….

Outfit


S'il y a bien une chose qui est sure, c'est que le ridicule ne tue pas... Pourquoi ? Parce que s'il tuait vraiment, tu serais mort et enterré depuis plusieurs minutes déjà. Quelle honte... Quelle humiliation presque pour toi. Après tous ces efforts, te voilà réduit à cela. Après t'être démené pendant des mois... Il avait fallu une seule seconde, une seule petite seconde pour ruiner tout ça, et maintenant... Te voilà. Complètement diminué, dépité, face à cette révélation de tes sentiments, pourtant bien dissimulés jusque-là. Il faut dire que sur ce coup-là, tu avais été tout sauf malin, enfin, tout sauf rationnel dirons-nous. Cette réaction que tu avais eue à ce moment-là... Elle avait été si naturelle, si soudaine, qu'il t'avais été impossible de la contenir. Et la chose la pire dans toute cette histoire... C'est que si tu devais tout recommencer, depuis le départ... Si tu devais remonter le temps, revenir en arrière, être capable de tout effacer et éviter ce que tu venais de révéler... Il s'avère que tu n'en aurait absolument rien fait. Oui. Tu n'aurais rien effacer, absolument rien. Même avec un tel pouvoir entre tes mains, tu n'aurais rien changé, puisque, au fond de toi, et ça malgré l'humiliation qui t'avais terrassé... Tu ne regrettais pas ce qui c'était passé. Et non. Contrairement à tout ce qu'on pourrait penser, tu ne regrettais rien, parce que cette situation plus que complexe avait permis de réduire un fossé... Elle avait permis de débloquer ce petit jeu entre vous, qui n'avait que trop durer et qui désormais ne faisait que vous frustrer. Chaque jour qui passait, tu te languissais d'elle un peu plus, tu mourrais à petit feu, te tuant à la tâche pour faire toujours plus, faire en sorte qu'elle puisse te remarquer, qu'elle continue de venir t'écouter... Qu'elle ne se lasse jamais de toi, qu'importe ce qui puisse se passer. Chaque soir, tu n'attendais qu'elle, tu espérais, brûlant d'impatience que tes yeux puissent enfin se plonger dans les siens, qu'ils s'y perdent, s'y perdent si loin... Qu'ils s'y noient, littéralement, et que finalement, il ne reste plus rien de toi. Alors, oui, tu avais agi de manière incontrôlée, tu t'étais précipité, l'alarme avait sonné... Mais en cet instant, c'est comme si ton cœur avait décidé de prendre le dessus, qu'il avait mis ton cerveau en veille, et qu'il avait guidé ton corps, sans que tu puisses rien y faire. Comme s'il en avait eu assez, assez de cette fichue situation qui durait sans que rien n'évolue jamais. En cette soirée, il avait indubitablement dit stop, et en un éclair... Il t'avais fallu assumer. Alors oui... Ça avait été très difficile pour toi. Oui, tu avais eu l'impression que le ciel te tombait sur la tête. Oui, tu avais eu honte... Mais ce dont tu avais le plus honte au final, c'est que ce soit cette chose... Cette foutue application qui ait révélé au grand jour les sentiments que tu éprouvais pour cette jeune femme. Honte que ce soit ça qui t'ai percé à jour... Tout ça parce que tu n'avais pas eu le cran d'assumé tes choix. Tu ne pouvais t'en prendre qu'à toi, qu'à ta lâcheté... C'est pourquoi tu pensais que c'était bien mieux comme ça. Ce malaise finirait par passer... Et tu pourrais enfin passer au-dessus de tout ça.

Mais encore au-delà de ce que toi, tu ressentais, le plus gros bouleversement pour toi, fut sans doute de découvrir qu'elle ressentait la même chose que toi. C'est une chose à laquelle tu ne t'attendais pas, mais réellement pas. Pour toi, tu n'avais jamais eu réellement ta chance, puisque dans ta tête, une fille pareille ne pourrait jamais avoir le béguin pour toi. Elle paraissait si classe et distinguée... À tes yeux, elle était trop bien pour toi, tout simplement. Tu avais beau avoir un statut plus que convenable actuellement, le constat était le même à chaque fois. Au fond de toi, tu resterais toujours le garçon orphelin... Le petit gars minable du coin, dont on se moquait, qui n'avait rien, et qui, malgré son argent et son prestige actuel, n'aurait jamais rien. Ton état d'esprit était assez complexe... Si complexe que tu ne te comprenais parfois pas toi-même. À vrai dire, tu n'avais pas très envie de t'attarder sur ce point, parce que le moment était plus que mal choisit pour cela. Ta petite remise en cause attendra... La seule chose qui comptait, là tout de suite, c'est d'aller t'isoler avec celle qui avait irrémédiablement volé ton cœur, et avec laquelle tu devais absolument t'expliquer... Sous peine de finir complètement noyé sous les angoisses et les regrets.

Aidé, par sa voix, à la fois douce et rassurante qui te sortit du trou dans lequel tu t'étais moralement enterré, tu avais finalement réussi à bouger, et à l'emmener avec toi dans un lieu plus isolé, bien plus propice à une discussion aussi importante que celle qui allait suivre. Finalement, c'est dans ta loge que tu l'emmènes, jugeant que l'endroit serait totalement parfait... Mais ça, c'était sans compter sur ce foutu destin, qui n'avait décidément pas l'air d'avoir envie de te lâcher. À peine entré, et alors que tu avais commencé à parler, en faisant ce que tu jugeais le plus utile sur le coup, te présenter... Tu fus forcé de réagir en un éclair, te précipitant littéralement pour la rattraper, alors qu'elle venait de trébucher sur un câble, que la providence avait décidé de coller là... Pour faire une scène pire que clichée. Désormais muet, ton regard planté dans le sien, tandis que vos lèvres étaient si proches que tu arrivais à sentir son souffle se cogner contre les tiennes... Tu luttais. Tu luttais de toutes te forces pour ne pas juste te jeter sur elle et simplement l'embrassée... Mais finalement, ta faiblesse l'emporta sur ta raison, et c'est bel et bien un baiser que tu lui donnais, collant ton corps contre le sien un instant, ton cœur explosant littéralement sous les sensations que tu éprouvais... En un instant, c'est comme si tu avais été libéré. Comme si toute la honte, toute la frustration, tous ces sentiments néfastes accumulés, s'étaient effacés d'un coup, et qu'en un éclair, tu pouvais enfin respirer... Et cette sensation était la plus agréable qu'il te soit arrivé d'éprouver. T'attendant malgré tout à un éventuel rejet, vu la rapidité avec laquelle les choses s'enchaînaient entre vous, tu es agréablement surpris en constatant qu'elle te rend ton baiser, et tu peux alors simplement profiter de ce moment, comme si c'était le dernier, et qu'il ne viendrait plus jamais à de nouveaux arrivé.

Après quelques instants, c'est elle qui lâcha tes lèvres, cependant, elle resta si proche de toi que tu continuais de sentir son souffle sur les tiennes. Chose qui étonnamment... Te faisais beaucoup trop d'effet. Un léger sourire étirant tes lèvres avec avoir entendu ces quelques mots, tu t'apprêtes à répondre... Mais c'était sans compter sur le fait qu'elle reprendrait possession de tes lèvres immédiatement, t'offrant un baiser plus que passionné et langoureux... Qui te fis perdre la tête instantanément. Envoyant ta langue jouer avec la sienne, tu sens une chaleur s'emparer de toi... Une chaleur enivrante, envoûtante... Encore une de ces sensations, si forte, si exacerbée, que jamais tu n'avais encore ressenti jusque-là. Tu avais désormais chaud... Extrêmement chaud. Et une envie complètement irrésistible et irrationnelle s'empara de toi. L'envie de la découvrir... Bien plus intimement. De connaître son corps sur le bout des doigts. De goûter sa peau parfaite et laiteuse... Semblable à une sucrerie. D'y planter tes crocs... Et de ne plus jamais la lâcher. Alors oui, c'est totalement stupide de réagir comme ça, et avoir des envies pareilles envers une femme que tu ne connaissais pas ne te ressemblait pas... Mais là, de toute évidence, c'est ton cœur qui parlait, pas ta tête. Tes sentiments. Ils guidaient tes gestes et tes pas... Et tu savais déjà que tu ne serais pas en mesure de lutter contre ça. Bien rapidement, tu la redressais et tu fermais la porte derrière toi, pour ensuite l'y plaquer. Lâchant ses lèvres un instant, tu envoies les tiennes dans son cou, cou que tu te mets à dévorer littéralement... Comme un lion affamé depuis des jours. Embrassant, léchant, mordillant cette peau que tu avais maintes et maintes fois admirée, tu envoies une de tes mains passer sous son haut... Et aller caresser la peau de son dos. Inutile de dire que ton excitation était déjà bien visible... Et avancée. Mais comment t'en blâmer ? Il était normal de désirer celle que vous aimiez... Pas vrai ?

Après quelques instants, la main glissée dans son dos ressortie, pour s'attaquer à la fermeture de son pantalon serré, qu'elle descendit sans se faire prier. Ton autre main dans sa nuque, tandis que tu continuais de dévorer sa peau sans ménagement, celle présente plus bas laissa tomber la fermeture... Pour aller se glisser à l'intérieur de ce qu'elle venait de dévoiler. Et bien vite... Elle glissa sur son sous-vêtement, s'amusant à caresser son point sensible, sans réellement toucher... Désireuse de voir la température ambiante littéralement explosée.

Outfit Tout ceci était complètement surréaliste il faut bien l’avouer. Ce petit jeu entre nous avait perduré pendant des semaines, des mois sans que jamais rien ne se passe.. il faut dire que je prenais toujours la poudre d’escampette avant qu’il n’est terminé. Pourquoi? En vérité, c’était encore un mystère à élucider. Je n’étais pas du genre à tourner autour du pot lorsqu’un homme me plaisait. J’allais plutôt droit au but, n’étant pas le genre de femme à attendre bien sagement que monsieur face le premier pas pour avancer. Mais avec lui… Avec lui tout avait sembler différent, dès le départ. Au début persuadé n’être là que pour l’inspiration.. J’essayais de me convaincre que je ne voulais pas franchir cette ligne imaginaire entre la fiction et la réalité, de peur de perdre cette bulle d’oxygène que je trouvais grâce à cet endroit. Il y avait quand même une part de vérité là-dedans. Mais les choses étaient un peu plus profonde que ça. Il fallait être réaliste, passé un certain stade, ce n’était plus seulement de l’admiration pour son travail que j’avais pour lui.. Ca allait loin, beaucoup plus loin que ça. Rapidement, j’avais sentis mon coeur commencer à s’animer de façon étrange.. Sans pouvoir le contrôler ni même l’ignorer. Alors ça m’a intrigué.. Avant que je ne fasse tout pour passer à côté. Mon travail me prenait tout mon temps en ce moment, ce n’était pas le moment d’avoir le coeur qui flanche pour un beau gosse déjà bien trop regardé.. Parce que ça aussi, soyons honnête, ça avait tendance à me déranger. Il fallait le dire, c’était un très beau garçon, on ne pouvait pas se le cacher.. Combinez ça à sa voix et vous avez un tiercé gagnant ! Autant dire que sa cour de fan était bien rempli chaque soir. On croisait souvent les mêmes, de vraies acharnées qui n’avaient décidément pas décidé de le lâcher. Mais comment les blâmer de tomber si facilement sous on charme lorsque moi la première j’y avais déjà succomber ? Seulement, moi sortir avec un homme qui se trimballe trente-six gonzesses au train… C’était très loin d’être mon délire… Et c’était peut-être pour me protéger de tout ça que j’avais tout fait pour que rien n’aboutisse.. Alors que je n’étais ni aveugle ni idiote.. J’avais bien vu les regards qu’il me lançait, les mots qu’il semblait me destiné.. Mais je jouait les autruches, persuadés qu’en aucun cas tout ceci ne pouvait être pour moi…

Mais ce soir, les choses avaient radicalement changées. Je n’avais pas décidé de fuir, au contraire, je rentrais littéralement dans le tas. Au diable mes principes à la con, il était temps que je redevienne la Tae Ha qui s’assume et qui prend les devants. Tant psi pour le groupies, tant pis pour le travail, il y a des moments dans la vie où il faut savoir saisir l’instant… Si on ne veut pas avoir de regrets plus tard. Et les regrets, ce n’était pas fait pour moi. Alors j’avais foncé, je l’avais accosté malgré le climat ambiant plus qu’étouffant avec les nombreux regards fixés sur nous, des regards curieux et sans gênes que je leur aurait bien fait ravaler.. Mai je préférai rester concentrer sur mon objectif : lui. Rapidement, je lui avais demandé s’il était possible de se voir ailleurs, parce que clairement faire connaissance sous des regards acérés comme ça.. C’était juste même pas envisageable. Heureusement, il avait répondu positivement et nous voilà finalement dans sa magnifique loge. Pour le coup nous étions seuls, réellement seuls dans un endroit plus que charmant.. Qui, il fallait l’avouer, était propice au rapprochement. Je savais qu’il serait mieux de faire attention, d’essayer de garder une distance, car les choses entre nous étaient assez particulière… Après tout, je ne savais pas vraiment l’effet qu’avait put faire réellement ces mois à se chercher sans pouvoir se trouver… Un jeu qui avait peut être attisées des choses insoupçonnée.. Alors, au début, j’étais vraiment partit dans l’optique de simplement discuter avec lui.. pour poser les bases de tout ça, essayer de peut-être comprendre… Mais bien vite, je m’étais rendu compte de bien d’autres choses…

Trébuchant telle une maladroite terminée sur un câble qui se trouvait sur mon chemin.. J’avais finis par littéralement tombée dans ses bras. En soit plu cliché tu meurs.. Moi soyons honnête, ce truc là ça marchait vachement bien.. Parce qu’à peine quelques secondes plus tard.. Il était déjà entrain de m’embrasser… Et là, je sentais déjà que c’était terminé, j’avais complètement perdu pied… Si nous avions échangés quelques mots pour nous présenter, quelque choses me dit qu’ils seraient sûrement les derniers avant un moment. Car là, maintenant… Ce n’était plus en parlant que j’avais envie de faire connaissance avec lui. En une fraction de seconde, j’avais sentie mon corps littéralement brûler d’une passion, d’un désir que je n’avais encore jamais expérimenté. C’était fou, surnaturel, sortie de nul part.. Et finalement si facilement explicable. La voilà la conséquences de ses nombreux mois à se languir, se frustrer.. Se voir sans rien tenter, sans pouvoir assouvir se besoin presque viscéral d’aller l’un vers l’autre… Trop de frustration cumulés qui, aujourd’hui, avait grand besoin de s’exprimer… Et il était hors de question de la réprimer. Rapidement, la porte se retrouvait fermée, et moi je m’y trouvais plaquée. Maintenant dans une intimité total, nous pouvions aisément sentir nos corps vibrés de pouvoir enfin se trouver. Sans attendre, il avait déjà commencer à m’attaquer… Et autant dire que ses lèvres sur ma peau m’avais complètement fait frissonner… Et même perdre pied. J’avais le sentiment que mon corps était réceptif… Bien trop réceptif pour mon propre bien. Chaque sensation semblait être exacerbé, et ça me rendait complètement folle… Et sentir ses doigts dans mon dos sous mon haut n’arrangeait absolument rien. Si je sentais tout mon être bouillir littéralement.. Ce n’était rien comparé à la montée vertigineuse qu’il s’apprêtait à faire. En effet, après mon haut, c’est dans mon pantalon que sa main avait décidé de se promener… Et de venir jouer bien trop indirectement avec mon intimité… Il ne se rendait sûrement pas compte de l’effet complètement fou qu’il me faisait… Et bien loin d’être prude, j’étais plus du genre à répondre à l’appel de mon instinct… Et là, il me hurlait de littéralement lui sauter dessus… Après tout, ce serait bien fait pour lui il l’avait clairement chercher.

Au bout d’un moment, je le repoussais légèrement avant de venir prendre possession de ses lèvres. Mes doigts se baladaient bien gentiment sur sa chemise rouge qui le rendait si sexy… Mais bien trop habillé à mon goût. Alors sans attendre, ni sans réellement douceur, je venais ouvrir sa chemise d’un coup sec, libérant instantanément ce corps depuis bien trop longtemps caché à ma vue. Séparant ensuite mes lèvres des siennes, je venais admirer un instant son torse ainsi mis à découvert.. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça n’avait servit qu’à me donner un gros coup de chaud supplémentaire. Laissant les doigts venir dessiner les courbes de ses muscles fin mais Ô combien excitants.. Je venais déposer mes lèvres dans son cou, avant de laisser ma langue prendre le relai, afin de le découvrir encore un peu plus profondément. Son odeur m’envoûtais totalement… Tout me rendait dingue chez lui jusqu’au goût de sa peau… Je me demandais bien ce qu’il avait put me faire pour autant me faire tourner la tête. Une de mes mains descendit alors lentement jusqu’à sa virilité.. Qui déformait déjà complètement son pantalon bien trop serré. Caressant cette dernière par dessus le tissus de son vêtement au début… Je fus rapidement bien trop avide de beaucoup plus que ça. Déterminée à tout connaître de lui, je décidais finalement, après quelques secondes de torture.. De libérer sa virilité qui était prête à exploser dans ce pantalon absolument pas étudier pour la contenir. Me contentant de la caresser dans un premier temps, je pouvais sentir sous mes doigts que son membre semblait déjà plus qu’imposant… Mais je n’avais pas encore la mesure de la chose à ce moment précis. Continuant à dévorer sa peau.. J’avais laisser mon exploration prendre la route du sud, descendant… Descendant encore et encore. Rencontrant tour à tour ses abdominaux, son ventre… Et je n’arrêtais cette folle migration que lorsque je me retrouvais face à mon but ultime… Et là, je fus face à une surprise de taille.. Et ce n’était même pas un jeu de mot. Soyons honnête, sa virilité était la plus imposante que j’avais vu jusque-là… et si pendant une seconde je m’étais demandé si cette partie de son corps avait une chance de réellement pouvoir se fondre dans la mienne… Plutôt qu’angoisser, je me sentis excitée par cette découverte… Mais bien avant tout ça, je voulais le rendre fou, complètement et irrémédiablement fou. Je vouais que son désir soit tel qu’il ne puisse plus se contrôler… Je voulais lui faire autant d’effet qu’il pouvait m’en faire. Alors, sans attendre une seconde supplémentaire, j’avais laisser ma langue venir se balader sur sa virilité… Entament une lente et douce torture qu’il n’était pas prêt d’oublier… Oui il faut le dire, j’y allais plus que franchement… Mais si de base je n’étais pas du genre à me poser des questions… Avec lui c’était encore pire. Chaque parcelle de mon corps semblait le réclamer, et ce qui se passait entre nous semblait si naturel que s’en était presque déconcertant… J’avais envie de lui, une envie viscéral, complètement incontrôlable.. Qui me brûlais littéralement.

Outfit Quelle belle et délicieuse ironie. Quel habile coup du sort. Celui qui voulait rester dans l'ombre par tous les moyens était désormais dans la lumière. Celui qui désirait plus que tout ne surtout pas qu'on remarque son point faible... Était finalement totalement exposé, à tel point que rien au monde ne pourrait désormais le cacher. Jamais... Non jamais, ton but n'avait été de te dévoiler. Jamais, ô, grand, jamais tu n'aurais osé. Il est assez idiot dece de dire que tu aurais été capable d'aller jusqu'à renoncer à elle, fierté mal placé. Mais pire encore... Ce qui reste bien le pire dans tout ça, c'est de se dire... Que tout ça n'était en rien de la fierté, mais rien d'autre qu'une vulgaire et banale timidité. Cette timidité même, qui t'avais toujours plus ou moins suivit, partout où tu étais allé. Déjà, à commencer par à l'école. Ce côté craintif, tu l'avais depuis toujours, et cela t'avais valu tout un tas de brimades, surnoms insolites, tels que "l'abruti", "machin là, qui reste dans son coin", et autre insultes... Tout un tas de joyeusetés, dont la liste serait trop longue à énumérer si on essayait de la rédiger à proprement parler. Ce côté de ta personnalité t'avais toujours beaucoup dérangé, mais rien d'insurmontable non plus, puisqu'à côté de ça, tu avais le soutien sans faille de ta famille. Grâce à eux, tu te fichais de ce que les autres pouvaient penser ou dire. Grâce à eux, tu avais toujours pu t'épanouir sans crainte d'être jugé, capable d'exprimé toute ta créativité qui, déjà à l'époque était plus que développée. Seulement, voilà, comme dans toute histoire, il faut un élément qui gâchera tout l'équilibre en place. Lorsque la perte de tes parents eut lieu, cette dernière t'avais tant déchiré que ton coté renfermé avait totalement empiré, au point de devenir si difficile à vivre que tu aurais préféré finir totalement ensevelit plutôt que de continuer d'exister. Dès lors que tu t'es retrouvé seul, c'est comme si quelque chose, c'était brisé en toi. Et sans ce fameux quelque chose... C'est comme s'il ne restait plus rien de toi. Ainsi, le coté fragile, déjà présent en toi, finit par totalement empirer, et bientôt, il devint si handicapant qu'il t'empoisonnait la vie à un point qu'il n'étais pas possible d'imaginer. À partir de là, tout le monde t'avais fui. Les quelques rares amis que tu avais en avaient eu marre de ta négativité, et ils étaient juste tous partit... Te laissant là, seul, complètement triste, complètement déprimé, dans un des pires moments de ta vie.

La timidité... La timidité et la mélancolie. Deux sentiments n'ayant pas grand-chose en commun, pas grand-chose à voir l'un avec l'autre, et qui pourtant, dans ton cas, avaient finit par tellement se compléter qu'ils n'étaient plus possibles de les dissocier. Lentement, on peut même dire que la timidité, c'était transformé en un mutisme dans lequel tu t'étais progressivement enfermé, au point de ne plus vivre réellement... Juste survivre, dans une vie ou seul toi et ta musique comptait. Pour toi, personne ne te comprenais et ne te comprendrais jamais. Pour toi... C'est ton monde tout entier qui c'était arrêter. Maintes et maintes fois, ta grand-mère avait tenté de comprendre ce qui t'arrivais. Maintes et maintes fois, elle avait tenté de t'aider, elle qui avait toujours été là, à tes côtés, depuis le jour où tu avais basculé. Malheureusement, il avait fallu attendre que tu grandisses, et que tu trouves ce travail, que tu chérissais plus que tout autre chose, pour qu'enfin, tu retrouves un semblant de contact avec la réalité. Mais à la seconde ou tes yeux, s'étaient posés sur là belle Tae Ah... C'est des années de travail sur toi-même qui étaient parties en fumée. Hors de question de l'aborder, hors de question de l'approcher... Car elle était si parfaite qu'elle te donnait l'impression d'être capable de littéralement se briser si tu t'en approchais de trop prêt. A son contact, c'est le garçon timide d'autre fois qui ressortait. À son contact, toute éventuelle trace d'assurance en toi... S'évaporait. Ce qu'elle te faisait ressentir était bien au-delà de ce que l'on pouvait s'imaginer. A cause d'elle, tout un tas de sentiments contradictoires s'amoncelaient en toi. En un temps record, elle était devenue à la fois ta plus grande faiblesse, mais également la plus belle et pure source d'inspiration qu'il t'ai été possible de trouver. Alors oui, quelle belle ironie. Quelle ironie que cette femme, qui était littéralement devenue toute ta vie, soit celle qui allait indubitablement causer ta fin prématurée. Quelle ironie que tu plonges volontiers, quitte à mourir noyer, juste pour avoir le plaisir de savourer un seul de ses baisers... Sans le moindre regret.

Et en parlant de plonger... C'est une bien belle chute que tu venais de l'épargner. Tu t'étais littéralement précipité vers elle, mais malheureusement... Dès que ton regard termine encré dans le sien, durant ces quelques, pourtant brèves secondes de silence... Tu sens ton mental flancher, et tes lèvres vont chercher les siennes, comme si c'est ce dont elles avaient toujours rêvé. Il t'était impossible de résister. Cette envie, tu te la trimballais depuis longtemps... Trop longtemps pour attendre de toi une réaction raisonnable et posée. Toute cette tension sexuelle accumulée... Il fallait bien qu'elle explose à un moment donné, et de toute évidence, c'est en cette soirée que tout cela allait enfin se dérouler. Trop de frustration... Trop d'émotions. Trop de sentiments. Tout cela avait créé un mélange instable, totalement hors de contrôle, pour lequel la moindre secousse était capable de tout faire exploser. Le baiser avait été l'élément de trop... L'élément qui avait tout fait basculé. Maintenant que la machine était lancée, il n'était plus possible de la stopper. En une fraction de seconde... Tu avais laissé tomber toute logique, toute forme de timidité, pour laisser le brasier infernal au creux de ton ventre tout contrôler. Tu avais envie d'elle... Envie à un point inimaginable. Chacun de ses gestes, de ses baisers, plus qu'appuyés, te faisait complètement perdre pied, et te donnais envie de plus... Toujours plus, s'enfoncer toujours plus loin, plus profond dans cette douce folie, cette douce et lente agonie dans laquelle on adorait se laisser entraîné... Alors, allant toujours plus loin maintenant que la machine c'était totalement laissée détraquée, c'est bien rapidement que la demoiselle de ton cœur termina plaquée contre la porte, après que cette dernière est claquée et ai été verrouillée.

Maintenant totalement dans l'intimité du lieu, tu laissais ton désir s'exprimer, l'esprit totalement déconnecté. Tu l'avait attaquée, férocement, avec acharnement directement, te changeant en une personne que tu n'avais encore, jusque-là, jamais rencontré... Et c'est en moins de temps qu'il ne faut pour le dire que l'une de tes mains c'était glissée dans son pantalon à peine entrouvert, et c'était mit à caresser son intimité, de manière indirecte, juste histoire de voir ola température encore d'avantage grimpé. Tes propres gestes te mettais dans un état d'excitation jamais égalé, mais par-dessus tout... Ce sont les siens qui te firent totalement décollé. Après un moment à la torturer et sentis sous tes doigts sa culotte finir totalement trempée, tu te fis gentiment repoussé, et c'est une vague de frisson totalement folle qui prit possession de ton corps, en sentant ses doigts qui le parcouraient. Sursautant légèrement quand tu sens qu'elle arrache littéralement ta chemise, les frissons reprirent de plus belle quand ses doigts s'amusèrent à dessiner les courbes de ton torse finement musclé. Soupirant légèrement d'aise quand ses lèvres, puis sa langue viennent goûter ta peau, tu glisses tes mains dans son dos, puis sous son haut, avant de lui enlever d'un coup sec, dans un geste assuré. À peine le temps de dire ouf que tu sens ses doigts venir se poser sur ta virilité déjà pire que gonflée et bien compressée dans ce pantalon bien trop serré... Tu perds définitivement pied, lorsque cette dernière est finalement libérée, et qu'une de ses mains se met à la caresser sans se faire prier. Ta langue passe sur tes lèvres, dans un geste non calculé, mais terriblement sexy, et tu finis par la mordre, une moue de plaisir déformant déjà tes jolis traits finement dessinés. Mais tout cela n'était rien... Absolument rien comparé à ce qui t'attendais. Complètement out face à cet afflux de sensations qui s'emparait de ton corps tout entier, tu ne remarques pas réellement que ses baisers avaient décidés de migrer. Sentant finalement ses lèvres ou plus précisément sa langue se balader sur tes abdominaux, tu sens une sensation de chaleur complètement dingue s'emparer de ton bas-ventre... Et tes yeux, jusqu'à présent clos, se posent finalement dans les siens, alors qu'elle est désormais accroupie, face à ton "monstre" gonflé comme jamais. Tu sais... Tu sais ce qui va arriver, tu le sais pertinemment, et pourtant, cela n'empêche pas ton cœur de manquer un battement, quand tu sens finalement sa langue désormais se balader sur ton imposante virilité. Tu ne peux empêcher un gémissement de s'échapper de tes lèvres, et ta tête de nouveau basculée, et ton mental de s'effondrer. Elle venait de t'achever, te terminer, t'enterrer... En un instant, dans ton esprit, c'est comme si le monde extérieur avait cessé d'exister, et que vous et vous seul comptiez. Elle te rendais plus de désir que quiconque, te faisais ressentir des choses inimaginables... Tellement que s'en était totalement surréaliste. Une de tes mains passant dans la chevelure ébène de cette douce et élégante beauté, tu te contentes de savourer, l'espace de quelques minutes la douce torture qu'elle faisait subir à ta virilité... Avant de finalement la faire remonter, très rapidement à bout face à sa langue experte et acérée. La plaquant de nouveau un instant contre cette porte, tu te colles à elle et tu passes tes mains dans sa nuque, avant de l'embrassée comme jamais. Envoyant ta langue jouer avec la sienne directement, tu finis par attraper la demoiselle contre toi... Pour la portée. En jetant simplement un œil de temps en temps et sans pour autant lâcher ses lèvres, tu l'amènes jusqu'au fameux piano qui te servait à t'entraîner... Pour l'y déposer. Te plaçant directement entre ses jambes, tu t'arranges pour la débarrasser de son pantalon, puis de son sous-vêtement, avec une dextérité sans précédent... Trop prit dans l'excitation et le désir sans limite qui te consumais. Ta langue toujours prise dans une danse plus chaude que l'enfer avec la sienne, tu glisses une de tes mains vers son intimité, avant de glissé directement tes doigts en elle, afin de préparer le terrain du mieux possible, face à la chose qui arrivait... Au bout du 3e, et vu l'humidité ambiante, tu te stoppes... Et tu passes à la vitesses supérieure .Te débarrassant de ton propre pantalon ainsi que de ton sous-vêtement, tu te places correctement entre ses jambes, et tu frottes ta virilité démesurée contre son entrée. Après quelques secondes, ne tenant plus face à l'excitation qui te tiraillais, tu tentes de l'insinuer en elle... Avec difficulté. Elle avait beau être en condition parfaite, la taille péchait... Mais tu n'allais certainement pas renoncer. Approchant son bassin du tien, tu continues d'insister, en tentant le plus possible de ne pas lui faire mal. Et heureusement pour toi, cette "douceur" malgré la sauvagerie qui faisait rage dans ton esprit, finit par payer. La totalité de ton membre finit par entrer en elle, et les sensations que cela te procurais te faisait littéralement perdre la tête. Laissant à son corps le temps de s'habituer à cette intrusion de taille, tu continues de l'embrassé, comme si ta vie en dépendait, laissant transparaître, malgré le désir, les sentiments qui débordaient de ton cœur comme jamais... Plus que jamais se révéler.

Outfit Je ne me souviens pas avoir déjà été une grande adepte des histoires d’amour ou encore du coup de foudre. C’était des choses désuètes et vide de sens.. Des choses fictives que l’on essayait d’idéaliser dans son esprit.. Chose que j’arrivais parfaitement à retranscrire en chanson malgré tout sans l’avoir vécu pour autant. Est-ce que j’ai déjà été amoureuse ? Oui une fois je crois, lorsque j’étais adolescente, ce fameux moment qui m’a fait changé, qui m’a fait prendre conscience que j’étais une femme à part entière, chose que j’avais eu parfois tendance à oublier alors que j’évoluais dans ce monde complètement masculin. Ce garçon à changer beaucoup de chose dans ma vie… Il m’a notamment brisé le coeur, mais ça ce n’était pas une histoire dont j’étais particulièrement fan en soit. Suite à cette mésaventure, j’avais simplement décidée de vivre ma vie comme je l’entendais, de laisser mon coeur et mon désir flâner là où il le voulait. Je ne me mettais pas spécialement de barrière ou d’interdit. Les aventures d’un soir avaient été nombreuses il faut l’avouer. Les relations se sont elles, faites beaucoup plus rare. Peut-être que j’avais toujours cherché à me protéger d’une certaine manière. Aimer et s’amuser d’accord, souffrir non merci ce n’était pas quelque chose qui m’allait outre mesure. Alors j’avançais, et quand ça commençait à devenir sérieux, j’avais parfois tendance à m’enfuir, comme si l’idée que la rupture vienne d’en face soit si insupportable que je préférais être celle qui finit les choses avant de s’attacher réellement. Je vivais très bien comme ça. Et de toute façon, je n’étais jamais tombée sur un homme qui soit assez intéressant pour me faire oublier cette bonne vieille habitude de la fuite. Et pourtant, un soir… Un fameux soir tout a changer.

Là, posé fièrement sur cette scène qui semblait lui être tout consacrée, crée spécialement pour son talent inné, il m’était apparut comme une évidence. Mon coeur avait râté un battement à sa vision, mon coeur avait complètement vibrer avec ses mots et l’écho de sa voix. Il avait tout chamboulé en moi en une fraction de seconde. Et même si j’avais longtemps tout fait pour ne pas me l’avouer, il m’avait complètement envoûtée de bien des manières. Chaque jour, chaque soir où je venais l’admirer ne faisait qu’augmenter un peu plus cette dépendance qui se créait bien malgré moi. Oui, il fallait le dire, il était devenu une drogue, une chose indispensable à mon bonheur quotidien. Juste le fait de l’apercevoir aidait à apaiser tous mes troubles et mes questions… Il avait un effet complètement indescriptible sur moi.. Et c’était pire que ridicule, car je ne le connaissais même pas.. Et que de son côté il n’avait peut-être même pas conscience de mon existence.. Même si tout laissait penser le contraire. Autant dire que cette situation était pire que grotesque. Tout comme le fait que je ne l’ai jamais abordé. Je n’étais pas du genre à avoir peur des hommes, bien au contraire, et j’aurais très volontiers passer du bon temps en sa compagnie il faut bien le dire… Et pourtant j’ai repoussé encore et encore se moment où j’allais enfin m’adresser à lui.. Parce que les sentiments étranges que j’avais envers lui rendait tout ça bien trop étrange et fort pour moi surtout pour une première approche. Courageuse mais pas téméraire.. Je savais que si je l’avais évitée tout ce temps si soigneusement il y avait une bonne raison, une raison que mon coeur saurait très bien expliqué mais que ma tête n’était pas encore du tout prête à assumer… Et pourtant en cette soirée tout allait changer.

Pas le temps de m’enfuir cette fois, il était là, be et bien là.. Alors c’était sûrement un coup vache du destin qui voulait me forcer la main.. Me forcer à être avec lui celle que j’ai toujours été. Mais je sentais que c’était malgré tout bien différent. Dans un premier temps vraiment dans une optique de connaissance.. Je ne m’attendais pas à ce que nos présentations tournent si court. A peine un nom lancé par ci puis par là, et nous voilà déjà en plein bouche à bouche intense, mon coeur près à exploser dans ma poitrine. Mon corps, lui, était complètement entrain de frissonner de désir à son égare, comme il ne l’avais encore jamais été jusque-là. Il ne m’en fallut pas plus pour perdre le contrôle de moi même et des résolutions que j’avais semblé vouloir prendre au début de cette rencontre. Il me rendait bien trop dingue pour que je pense, ne serait-ce qu’une seconde mettre fin à cet échange.. Bien au contraire, j’espérais que tout ceci aille loin, beaucoup plus loin… Je voulais goûter à chaque saveur, à chaque plaisir qu’il pourrait me procurer… Et j’étais bien décidée à lui faire comprendre.. Voilà pourquoi j’avais entrepris très vite de lui faire tourner la tête, lui montrant à quel point j’étais désireuse de voir l’atmosphère se réchauffer encore un peu plus entre nous… En peu de temps je me retrouvais à embrasser son corps que j’avais partiellement dénudé.. Et à rencontrer de très près sa virilité d’une imposance que je n’aurais jamais soupçonné. Tout ceci ne faisais que m’exciter encore un peu plus. Il me surprenait à bien des égares.. Tout ceci semblait surréaliste, comme si rien ne semblait être réel… Pourtant je sentais bien tout ce qui se passait, ça ne pouvait pas être un rêve… Mais il me faisais tellement d’effet que je me demandais comment tout cela était réellement possible.

Ses lèvres venaient finalement retrouver les miennes.. Et son baiser était si intense que j’aurais pu en perdre littéralement pied si je ne me battais pas autant pour garder conscience. Rien que dans ses baisers.. Je sentais que les choses étaient bien différentes de tout ce que j’avais déjà pu expérimenter. Les sensations que je ressentais tout au fond de moi étaient impossible à ignorer. Heureusement, je n’eus pas longtemps à me battre pour ne pas littéralement m’effondrer sous l’intensité de ce que je ressentais, vu que je me retrouvais complètement décollée du sol alors qu’il m’emmenait ailleurs.. Où je n’en savais rien et je ne me posais même pas la question. Tout ce que je me disais en cet instant c’est que je ne voulais plus que mon corps soit séparer du sien.. Alors ce qui se passait maintenant m’allait parfaitement.

Rapidement, je sentis que notre petite balade pris fin. A aucun moment je n’avais séparé mes lèvres des siennes, bien trop happé par le goût sucré qu’elles avaient.. Déjà accro si rapidement, ça devenait ridicule, et pourtant je savais déjà d’avance que je ne pourrais rester très longtemps loin de ses pulpeuses qui donnaient tant envie d’être goûtées… Mais rapidement, les choses avaient encore franchies un nouveau cape. Mon pantalon ainsi que mon sous-vêtement partirent, et je sentais ses doigts venir s’insinuer en moi avec une facilité déconcertante… Il faut dire que la zone était bien plus qu’humide avec l’effet de malade qu’il me faisait.. Et plus les secondes passaient plus c’était pire. Il m’excitait tellement que chacun de ses gestes ne faisait qu’amplifier les choses. Et alors que je le sentais se débarrasser à son tour des vêtements de la région sud de son corps, je compris que le moment était venu d’aller loin, beaucoup plus loin… Si loin que les choses allaient changer à jamais.

Mon corps était prêt à l’accueillir, à l’accueillir entièrement pour que nous ne formions plus qu’un… Mais bien évidemment, la chose ne fut pas aisé.. Et je l’avais bien deviné déjà au moment de la découverte de son membre bien trop généreux. Il essayait de s’insinuer en moi mais la tâche était bien hardue.. Malgré l’ambiance tout à fait propice à se genre de rapprochement. Mon corps n’était pas habitué à recevoir un membre si imposant.. Alors forcément, il avait eu besoin d’un temps pour s’y préparer. Il essayait avec délicatesse malgré l’empressement dont nous avions fait preuve jusque-là, et je l’en remerciais.. Car je voulais savourer chaque seconde de cet échange par du plaisir et non de la souffrance. Après il ne fallait pas se leurrer, au moment où sa virilité avait finalement réussit à se frayer un chemin en moi, un léger gémissement de douleur avait franchit mes lèvres, toujours plaquée contre les siennes… Mais cette sensation ne dura pas, et au bout de quelques secondes elle s’était même muée en une sensation de plaisir. Et alors qu’il commençait ses lents va-et vient, je m’agrippais machinalement à lui, avec cette sensation étrange qu’il pourrait me briser, me déchirer littéralement grâce à cette arme si sensuel qu’il possédait… Et tout ceci m’excitais plus que ça ne m’effrayais. Rapidement, plus que de raison, mon corps c’était habitué au sien, comme une évidence.. Et la douleur n’avait plus sa place dans cet échange, au contraire, c’était bel et bien un plaisir intense que je ressentais à chacun de ses passages. Je laissais l’expression de mon plaisir venir mourir contre ses lèvres.. Alors qu’en parallèle je le débarrassais de cette chemise que j’avais si sauvagement ouverte juste avant, afin de laissais son corps nu entièrement à la portée de mon touché. Laissant rapidement mes doigts venir se balader sur son corps.. Mais ce sont finalement mes ongles qui venaient à la rencontre de son dos alors que notre échange s’intensifiait soudainement.

C’était bien la première fois que j’utilisais un piano autrement que pour composer… En cette soirée il devenait le théâtre des ébats les plus intenses que j’avais eu jusque-là dans ma vie. Je ne voulais pas que ça s’arrête, je ne voulais plus que ça puisse s’arrêter… Je savais que le lieux était tout sauf approprié à ce genre de rapprochement… Que même si nous étions seuls, il était facile d’être dérangé ou entendu.. Et je ne savais pas si cette proximité avec le reste du monde me perturbais et m’excitais d’avantage.. En attendant, je m’accrochais à ses lèvres comme a un bouée de sauvetage, bien consciente qu’elles me permettaient de limiter les effets sonores que cet échange avait sur moi… Il faut dire que je n’avais jamais ressentis une telle intensité lors d’un échange, et qu’aucun homme avant lui ne m’avais jamais donné autant de plaisir et surtout pas si rapidement.. Hors, lui, c’était limite instantané, de quoi poussé la réflexion encore plus loin...