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Qu'est-ce qu'est, exactement, une journée type ? Qu'est-ce qu'elle peut bien représenter et qu'elle est son schéma de base ? Une journée random ? Le type de journée qu'on a, quand notre vie ne se résume à rien d'autre qu'au schéma type métro/boulot/dodo ? Et bien, peut-être oui. Il est des jours comme ça, ou tout se déroule juste convenablement, et où pourtant... On aimerait que cela se passe autrement. Parfois, quand la vie manque désesperement de piment... Quand on se sent enfermé, éternellement, dans cette spirale de banalité, cette vie presque sans saveur que l'on s'est forgé avec les années et qu'on tiens à ne pas voir se brisée... On a besoin de ces événements, ceux-là même qu'en temps normal, on voudrait à tout prix éviter, mais qui n'eurent jamais été plus utiles qu'en cet instant. Un petit bouleversement, juste un petit, un tout petit serait suffisant... Pour casser cette monotonie qui pouvait parfois ce montrée extrêmement difficile à surmonté.

Si tu appréciais énormément ta vie telle qu'elle était, tu avais, toi aussi parfois envie de penser qu'il lui manquait quelque chose de significatif. Tu avais travaillé, énormément travaillé pour en être là où tu en étais aujourd'hui, et le moins que l'on puisse dire, c'est que tu revenais de loin de base, de très loin même. En soit, c'était presque extraordinaire... Qui aurait pensé ça, hein ? Qui eut cru que toi, le petit garçon paumé venant d'une famille misérable, en arriverait là ? Probablement, personne. Rien, absolument rien ne te prédestinais à une telle chose. Absolument, rien n'aurait laissé présager que tu puisses vivre une vie pareille, et pourtant, c'était bel et bien le cas. Le garçon qui passait ses journées à s'occuper de ce bébé dont sa mère ne voulait pas et duquel il s'était presque pensé le père à force, était désormais un homme riche... Extrêmement riche, extrêmement talentueux, et surtout, extrêmement populaire. Du jour au lendemain, tout t'avait souri, la vie semblait avoir décidé de devenir clémente avec toi et depuis, elle n'avait plus jamais changé. Tout était devenu comme un rêve... Et en un sens, tout ça, tu le lui devait, à elle... Ta petite sœur, Mi Nae, actuellement endormie pendant que toi, grand dadais tu l'observais en silence, restant discret. Si on ne te l'avait pas enlevée... Si tu n'avais pas eu cette volonté, cette même volonté qui t'avais poussé à tout faire pour la retrouver... Tu n'en serais probablement pas là où tu en étais aujourd'hui. Tu n'aurais pas à ce point réussi, tu n'aurais peut-être pas trouvé de but dans la vie... Alors, parfois, lorsque l'envie t'en prenais, tu lui disais merci. Souvent, elle ne comprenait pas, car ce merci sortait toujours de nulle part, et était glissé en plein milieu d'une conversation ou il n'aurait pas dû être. Elle se moquait alors de toi, en te sortant des choses du genre " Oppa... Tu es déconnecté ? Pourquoi tu dis merci d'un coup ? " Et toi et bien tu ne disais rien, tu souriais juste, amusé, et tu laissais couler. Elle n'avait probablement pas idée de ce qu'elle représentait pour toi, ce que tu lui devais... Alors toi, pour y remédier, tu passais ton temps à le lui montrer, en agissant comme un frère attentionné malgré ton emploi du temps toujours surchargé. Tu lui donnais toute cette affection accumulée durant toutes ses années ou elle n'avait pas été à tes côtés... Et ce n'était pas prêt de s'arrêter.

Souriant simplement, déjà habillé et prêt à filé en ce début de matinée ou le soleil n'était pas encore levé, tu la regarde un instant, et tu enlève une mèche de cheveux qui cachait son visage endormit. Elle avait tellement grandi, c'était tellement embellit que tu avais parfois du mal à croire que cette petite était celle dont tu t'étais occupé depuis qu'elle était bébé. " Je suis probablement un vieux machin maintenant..." Tu dis, à voix basse, pour toi-même, avant de sourire plus encore, un sourire stupide allant avec les paroles que tu venais de prononcer. Après cela, tu sors de la chambre aussi discrètement que tu y étais entré, et tu pars simplement de chez-toi, prenant ta voiture pour te rendre à ta destination quotidienne ; ton cabinet d'avocat. l'endroit n'étant pas très éloigné de chez-toi, tu ne mis que peu de temps à arriver sur les lieux. Comme très souvent, tu étais le premier arrivé, car tu avais toujours une montagne de travail à effectuer. Tu avais beau être le boss, tu n'avais jamais eu dans l'optique de te ménager. Au contraire, tu avais tendance à ménager ceux qui travaillaient avec toi, parce que tu estimais que c'était à toi de gérer le plus gros du travail, vu que c'était ton cabinet. On t'avais souvent averti de ne pas en arriver à te surmener, mais tu étais du genre têtu et ne pas écouter était comme une seconde nature chez toi. M'enfin... C'est pas comme si tu avais pour projet de changer.

Prenant l'ascenseur, tu arrives au cabinet et tu a la surprise de constaté que Sae Hee est déjà là, en train de ranger des dossiers. Qui c'est cette Sae Hee ? Une avocate, un de tes meilleurs éléments, une personne dont le sérieux n'était plus à prouver. Seul bémol ? Depuis quelque temps, maintenant, elle a montré des réactions et des gestes différents envers toi, t'envoyant des signaux constants, montrant clairement qu'elle était intéressée. On pourrait alors se dire que grâce à elle, tu allais finir par avoir cette petite étincelle de folie citée précédemment, qui manquait cruellement à ta vie... Mais non. Tu ne ressentais rien pour elle, absolument rien, pas la moindre attirance, ni le moindre intérêt... Lui ayant déjà clairement fait comprendre tes intentions, elle t'avais fait comprendre qu'elle s'en fichait, et qu'elle comptait bien insister, quand bien même cela lui prendrait la vie entière... Te laissant dubitatif, et fortement embarrassé. Approchant tout de même d'elle, malgré la tension constante qui semblait régner, tu arbores un sourire amical, sourire auquel elle te répond évidemment, plus qu'enjouée. " Bonjour Sae Hee... Qu'est-ce que tu fais déjà là à une heure pareille ? Tu ne commences qu'à 9h... Est-ce que tu es tombée du lit ? " Instantanément, son sourire change, et elle approche légèrement de toi. " Seung-Joo! Bonjour! Comment-vas tu aujourd'hui ? Oh et bien... Je me suis dis que tu n'avais pas à ranger ces dossiers juridiques seul, alors je suis venue aider... Et pour être franche, je dors plutôt mal ces temps-ci... " Elle approche alors encore un peu plus, te faisant avoir un mouvement de recul, mouvement qu'elle anticipe et t'empêche d'effectué " ... Parce que tu accapares toutes mes pensées. " Elle est trop près, bien trop près. " Seung-Joo... On se connaît depuis un moment tous les deux. Tu sais que je suis sincère, je t'aime depuis des années maintenant... Pourtant, malgré que je me sois déclarée, tu continues perpétuellement de me rejeter. Suis-je si repoussante ? Mon cœur est brisé... J'ai besoin de toi pour le réparer." Après ces mots, elle approche son visage du tien, et elle tente de t'embrasser. Bien évidemment, tu tournes la tête, pour l'éviter, et ton geste lui provoque la réaction de ta lacher et de se reculée. " Excuse-moi Sae Hee... Tu sais pertinemment que ce n'est pas toi. Je ne veux pas m'investir dans une relation à l'heure actuelle, et je ne ressens qu'une profonde amitié envers toi. Je te l'ai déjà dit, accepte le, ainsi, tu pourras avancer..." Tu es étrangement calme, malgré la situation grotesque dans laquelle tu viens de t'embarqué. Les yeux rivés vers le sol jusque-là, tu finis par les relevés, et la fixé, d'un regard plutôt compatissant et désolé. " Maintenant, si tu veux bien m'excuser... Le travail m'appelle. Tu devrais rentrer chez toi Sae Hee, tâche de te reposer et reviens plus tard... Il est trop tôt pour que tu sois déjà ici." Elle a les yeux baissés, mais tu peux deviner qu'ils sont brillants et qu'elle se retient de pleurer. Un soupire s'échappe de tes lèvres, et tu l'observes un instant s'éloigner jusqu'à l'ascenseur, ascenseur dans lequel elle s'engouffra sans un mot de plus, disparaissant de ta vue aussi vite qu'elle était apparue. Soupirant de nouveau, tu te pinces la lèvre inférieure, avant de partir dans ton bureau. Tu avais déjà vécu cette situation, puisque tu l'avait déjà rejetée, mais à chaque fois, tu te sentais un peu plus mal que la précédente. Étais-tu un être si mauvais ? Étais-tu devenu quelqu'un de détestable, qui prenait du plaisir à torturé une pauvre fille amoureuse sans le moindre regret ? Parfois, tu te le demandais. À chaque refus, c'est comme si tu devenais un peu plus insensible à tout ça, comme si ton propre cœur se fermait.

Tu n'avais jamais voulus que ça en arrives là, tu n'avais pas demandé à ce que ses sentiments à ton égard puissent changer, mais surtout, et c'est là le plus grand sujet de toute cette histoire, LE bouleversement tant attendu qui chamboulait ta vie sans ménagement... L'arrivée de cette fille dans ta vie. Telle un ouragan, elle était arrivée sans crier gare, et elle avait mit le bazar dans ta vie. Un bazar que tu avais tout de suite aimé, malgré tout, parce-qu'il représentait presque un grand bol d'air frais. C'est bizarre de dire ça non ? Mais la demoiselle à l'origine de ce bazar accaparait toutes tes pensées depuis qu'elle était arrivée, ce qui pourrait expliquer cet intérêt soudain. Qui c'était ? Song Na Eun, la petite stagiaire qu'on t'avais récemment affecté au cabinet, son père ayant lourdement insisté et à qui tu n'avais pas été en mesure de refuser quoi que ce soit. Dès que ton regard s'était posé sur elle, tu avais sentis ton coeur manqué un battement, comme si d'un coup, en arrivant comme ça, avec son air timide et son visage de poupée, elle avait illuminé ton monde, et c'était placée au centre, t'empêchant de penser à autre chose qu'à elle. Quoi ? On sait tous ce que vous vous dites... Tu t'es crus dans un drama, avec ton coup de foudre digne d'un adolescent complètement à l'ouest ? Tu penses que ça va se passer comme ça, qu'à force de regards et sourires échangés, vous allez vous rapprocher et que tu vas finir par faire l'amour avec elle sur ton canapé ? Ohlala, qu'il est mignon avec son cœur d'artichaut... C'est beau d'espérer hein. Et c'est beau de mentir aussi. Parce que qui est-ce qui venait de dire qu'il ne voulait pas être en couple, alors qu'il rêve secrètement de séduire la petite stagiaire qu'il vient à peine de rencontrer ? Hum... Parfois, ta propre stupidité t'exaspérais. Décidant de ne plus penser ni à Sae Hee ni à Na Eun pour le moment, tu te mets finalement au travail, te posant dans ton bureau simplement, fermant la porte derrière toi. L'esprit quelque peu occuper, pour le moment,tu n'espérais qu'une chose... Que cet incident avec Sae Hee n'impacte pas le reste de la journée.


Petit à petit, le cabinet s'était peuplé, et toi, tu étais resté enfermé. Observant de temps à autre en dehors de ton bureau, grâce aux cloisons vitrées, tu avais pu apercevoir Sae Hee revenir, vêtue de son tailleur noir et l'air plus sévère que jamais, comme si votre conversation n'avait jamais eu lieu. Bien vite, ton attention est attirée ailleurs... Et un sourire se dessine sur tes lèvres harmonieuses. Na Eun. C'est elle qui venait d'arriver. Baissant les yeux rapidement alors qu'elle venait dans ta direction, pour te dire bonjour sûrement, tu attends, tu attends.. Et tu as la surprise de constater que rien ne bouge. Tes yeux se relèvent, et tu la vois finalement en train de parler avec Sae Hee, avant que cette dernière ne l'entraîne avec elle, plus loin, dans son bureau. Hum... De toute évidence, pour le bonjour, c'est raté, la petite peste rejetée a décidé de mettre son grain de sel et de t'empêcher de voir ta petite protéger. Soupirant bruyamment, tu te replonges dans ton travail, et tu vois le reste de la journée passé à la vitesse de l'éclair, n'ayant, à aucun moment, le loisir de voir celle que tu attendais. Vers dix-huit heures, alors que le cabinet avait déjà pas mal dépeuplé, tu sens ton téléphone vibré. Le sortant doucement de ta poche, tu le lis, et tu souris amusé " Oppa... Ramène des tteokbokki en rentrant, je veux en manger !" Sms auquel tu réponds " Il est tôt encore, et tu penses déjà à manger ? Tu vas grossir Mi Nae..." Et qui ne tarda pas à avoir une réponse " Méchant ! Je suis encore en pleine croissance, alors je mange ! Et puis impossible que je grossisse... J'ai un métabolisme aussi parfait que le tiens." Un léger rire s'échappe de tes lèvres. " Tu as raison... Tu auras tes tteokbokki, patiente un peu, d'accord ? Allez, j'ai encore du travail. A ce soir." Tu ranges ton téléphone, continuant de sourire malgré tout, tu te replonges dans tes dossiers... Et deux heures après, tu sembles enfin avoir réussi à tout boucler. Vingt heures, déjà... Encore une journée à rallonge, une de celle dont tu avais l'habitude. Pas la première et certainement pas la dernière. Quittant ta chaise de bureau, tu pars t'installé sur le sofa présent dans ton bureau, t'y posant confortablement en soupirant calmement. Fermant les yeux un instant, tu les réouvres rapidement puisque tu entends un bruit face à ta porte. Ton regard se pose immédiatement sur l'origine du bruit et tu souris instantanément. Enfin, elle daigne apparaître devant toi, même si c'est, comme d'habitude, avec fracas. " Na Eun! Bonjour, ou plutôt, bonsoir pour maintenant... Je ne t'ai pas vu de la journée, tu vas bien ? J'espère que Sae Hee ne s'amuse pas à te surmener, elle a décidé de t'accaparer sans me consulter... Et comble, elle s'en va, en te laissant tout le sale boulot à terminé. " Te redressant légèrement et te levant, tu approches pour l'aider à ramasser ce qu'elle venait de faire tomber, à savoir une pile de dossier. Après quoi, tu poses cette même pile de dossier sur le côté. " Allez, ça suffit... Il est tard, tu as assez travaillé pour aujourd'hui. Viens donc avec moi, un instant... Tu mérites bien une petite pause, tu ne crois pas ? Je t'offre un café." Sans gêne, naturelle chez toi vu comme tu parais toujours si amical, tu attrapes machinalement la main de la demoiselle, et tu l'entraînes à l'intérieur de ton bureau. Là, tu la fait asseoir sur le sofa ou tu te trouvais, et tu te diriges ensuite vers la machine à café présente dans ton bureau. Quelques instants plus tard, tu reviens vers elle, deux cafés à la main, pour lui en tendre un et t'asseoir sur ce même sofa, à ses côtés. Soufflant légèrement, tu bois directement une gorgée, avant que ton regard ne se pose sur elle, et qu'un sourire s'affiche sur tes lèvres à nouveau, cette proximité soudaine te mettant tout de même un peu mal à l'aise. " Alors... Qu'est-ce qu'elle a osé faire ce coup-ci ? Elle t'a refilé tous ses dossiers à trier ? Envoyé faire le café ? Je te jure... Je vais être obligé de t'attraper dès ton arrivée pour l'empêcher de te prendre pour son jouet. " Ta main se pose sur sa cuisse, machinalement, geste déplacé qui te saute ensuite aux yeux, et que tu retires, plutôt précipitamment, gêner. Après quoi, tu fais mine de rire légèrement, et tu bois de nouveau de ton café. Ahlala, pauvre Seung-Joo... Tu te flingue tout seul et tu en redemandes juste après, pas décider à laisser cet événement tant désiré qui était venu tout chambouler

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Une nouvelle journée venait de commencer alors que le soleil se levait petit à petit sur la ville encore endormie… Ce qui étais également mon cas il fallait bien l’avouer. Me lever tôt ne faisais pas partit de quelque chose de naturelle chez moi, et il me fallait bien trois réveils pour que je réussisse à ouvrir un œil. Mais étrangement… Les choses étaient différentes depuis que je travaillais comme stagiaire dans ce prestigieux cabinet d’avocat. Les jours où je devais y aller, c’est sans problème que j’arrivais à ouvrir l’oeil. Par contre, j’avais du mal à me résigner à me lever, bouger et y aller. Il y avais deux parties au fond de moi en énorme conflit sur le sujet. Et au final, les deux raisons se rejoignaient plus ou moins. D’un côté, j’étais pressée d’y aller, car forcément on y apprenait bien plus de chose que pendant de simples cours théorique… Et accessoirement, j’avais eu un énorme coup de coeur pour celui qui m’avais pris sous son aile. Et tout le problème était bien là.. J’étais aussi impatiente de le voir que stressée. Je savais que j’étais un cas, un peu maladroite, du genre à faire tomber facilement les choses ou à en perdre d’autre… Mais lorsque j’étais gênée ou mal à l’aise c’était encore pire… Autant dire qu’à ce pauvre Maître Moon, je lui en faisais voir des vertes et des pas mûres ! Je ne passais pas inaperçue souvent dans le cabinet et j’avais horreur de ça… Voilà pourquoi j’avais tant de mal à me décider à y aller. J’aurais parfois aimé être une femme fatale, belle intelligente et sûre d’elle, comme l’étais Sae Hee, cette avocate du cabinet qui avait d’ailleurs tendance à me regarder de travers. J’avais su par une des assistantes juridique qu’elle en pinçait pour le grand patron… Mais que ce n’était apparemment pas réciproque.. Je devais bien avoué que tout ceci m’avais étonnée. Il suffisait de voir comment les hommes la regardait pour se demander ce qui pouvait bien déplaire à Seung-Joo pour qu’il ne saute pas sur l’occasion… D’autres à sa place l’auraient fait depuis longtemps… Mais je ne vais pas dire que cette situation ne me fais pas plaisir… Bien malgré moi, j’avais souris lorsque l’on m’avais dit ça.. Tout simplement parce qu’il était quand même plus facile d’imaginer son crush célibataire que raide dingue d’un avion de chasse. Je savais bien que de mon côté je n’avais absolument aucune chance de l’intéresser… Après tout, je n’étais qu’une petite stagiaire insignifiante, encore étudiante.. Qu’est-ce qu’il pourrait bien me trouver ? Alors je vivais toute cette histoire dans l’ombre, encore un peu perdue dans mes propres sentiments qui m’avais foudroyés avec violence dès la première fois où je l’avais rencontré. J’avais la sensation d’avoir fais un bon dans le temps, revenant à mon premier coup de coeur du lycée.. Il me faisais me sentir comme à l’époque, gauche et timide, j’avais pourtant fais un énorme travail sur moi à ce niveau-là dans le but de devenir avocate, mais avec lui … Tout ses efforts semblaient vain.

Au bout d’un moment, je finis par me raisonner et me lever. Il était largement temps de bouger. Sans perdre une minute je m’étais préparée, soignant toujours méticuleusement mon apparence, surtout lorsque j’étais au cabinet. J’étais parfois amené à croiser des clients importants, il fallait donc que je sois impeccable.. Et inconsciemment, je voulais être belle pour lui.. Peut-être étais-je assez stupide pour espérer qu’un jour il me remarquerait ? Je dois vraiment être folle, ce n’est pas possible autrement. Soupirant légèrement, je quittais mon magnifique appartement afin de prendre le chemin jusqu’au cabinet. Heureusement pour moi, il n’était pas très loin, et je pouvais même m’y rendre à pied, cela me prenant environs vingt minutes, mais j’aimais marcher le matin pour me mettre les idées au clair. D’ailleurs, sur le chemin, je me prenais un petit café que je dégustais tranquillement pendant que je faisais la route, cumulant des forces pour une journée que je sentais chargée, sans vraiment pouvoir l’expliquer. Finalement arrivée sur place à l’heure, m^me un peu en avance, je saluait tout ceux que je croisais au passage avec un grand sourire… Bien évidemment, mon but était déjà tout désigné ; aller le retrouver, lui l’objet de toutes mes pensées depuis mon arrivée. Mes pas me menaient donc tout naturellement jusqu’à son bureau, et pendant l’espace d’une seconde, j’avais la sensation d’avoir capté son regard alors que je l’apercevais grâce à toutes ses baies vitrés qui permettaient de voir à l’intérieur de son espace personnel. Si ça n’aurais pas semblé suspect, j’aurais presque pu courir, mais je me contentais de marcher, laissant les mètres qui nous séparaient s’envoler… Jusqu’au moment où une chose finit par se mettre entre moi et ce but que je cherchais désespérément à atteindre en ce début de matinée. Plantée là, devant moi, Sae Hee, avec un air pire que sévère sur le visage. Elle me regardait avec dédain et mépris, en tout cas c’est clairement ce qu’elle me faisais ressentir. « Bonjour. » Tentais-je timidement alors que me mettais profondément mal à l’aise alors qu’elle était plantée là, les bras croisés, jetant un coup d’oeil à sa montre. « Tu te moques de moi, c’est à cette heure-ci que tu te pointes ? » La regardant, légèrement perturbée et surprise je lui répondais : « Oui, je commence dans quinze minutes, pourquoi il y a eu une modification ? Si c’est le cas je suis désolée mais je n’ai pas été prévenue. » Un peu confuse, je la vis se mettre à sourire avec mépris. « Non il n’y en a pas, mais tu es une stagiaire ! Tu ne devrais pas te préoccuper de l’heure où tu commences, et venir bien plus tôt pour montrer ton engagement. Là j’ai simplement l’impression que tu t’en fou et que ça t’emmerde d’être là ! » Prise au dépourvue par ses propos, je me sentais vraiment mal. On m’avais demandé de ne pas venir trop en avance.. Je ne savais pas que j’étais sensée désobéir à cette règle. « Je suis désolée… Je ne pensais pas que c’était l’imagine que je renvoyais. Je suis vraiment reconnaissante de pouvoir être ici et je vais m’améliorer ! » Elle décroise finalement les bras, et reprend son éternel air sérieux qu’elle ne réserve qu’à moi, sur son visage. « T’as plutôt intérêt, sinon je me fiche de qui tu es la fille, mais je me débrouillerais pour te faire virer d’ici.. Allez viens avec moi, tout desuite ! » Me sentant réellement mal pour commencer la journée, comme une petite fille que l’on venait de réprimer après une bêtise qu’elle ne comprenais même pas avoir faite, je la suivais sans rien dire jusqu’à son bureau.

Une fois entrée sur les lieux, elle posa trois énormes boîtes sur son bureau. « Tiens, tu vas emmener ça aux archives, une fois là-bas, tu vas commencer à tout trier, et à me mettre des affaires de fraudes de côtés dans ce que tu cas trouver. J’en ai besoin pour un dossier important… Et dépêches toi, j’en veux le plus possible sur mon bureau pour demain. » Hochant la tête et m’inclinant légèrement, je n’osais même plus dire un mot. Elle avait complètement brisée mon moral pour la matinée. J’avais donc fais trois voyage afin d’amener les boîtes aux archives, avant de m’installer sur la table qui s’y trouvait et commencer le travail que l’on m’avais demandé de faire. Maintes fois je soupirais, même si je prenais la tâche très au sérieux, mettant de côtés ce dont Sae Hee avait besoin… Mais il y avait tellement de dossier autour de moi, que j’avais l’impression qu’il me faudrait un mois tout entier pour en venir à bout.. Et encore si je travail non stop. Pendant quelques instant je laissais ma tête se poser sur mon bras.. Je savais que d’autres avocats étaient potentiellement en droit de me demander d’effectuer des tâches pour eux… Mais comme une idiote j’avais imaginer que je passerais uniquement mon temps avec celui qui faisait battre mon coeur un peu trop rapidement. Même si être à ses côtés était parfois gênant… Je me sentais pourtant bien plus apaiser, et j’avais la sensation de tout comprendre avec extrêmement de facilité à ses côtés. Hors là, me voilà parquée loin de lui, seule dans mon coin, à faire un travail plus ennuyeux que la pluie. Le temps passait, et je fus surprise d’entendre mon téléphone vibrer sur la table. L’attrapant rapidement, je vis un message de Sae Hee. Je l’ouvris donc rapidement : « J’ai une réunion importante avec des clients, apporte nous trois café dans la salle de réunion, tout de suite.  » Soupirant, je râlais légèrement face à son manque de politesse. Après tout, un s’il te plaît ou un merci n’aurait pas été superflue.. Mais je pense qu’elle m’avais déjà assez dans le nez sans que j’en rajoute. Rapidement, j’avais donc quitter la salle des archives avant de me rendre en salle de pause où se trouvait la machine afin de préparer ce qu’on m’avais demander, ajoutant sur le plateau du lait, du sucre et de l’eau afin de contenter et d’anticiper d’éventuelles demandes.  Je pris ensuite le plateau afin de l’amener jusqu’à la bonne salle, croisant les doigts pour que ma maladresse habituelle ne frappe pas, surtout que j’étais stressée de la recroisée. Une fois devant la porte je soufflais légèrement, avant de toquer et d’entrer. Souriant, saluant les clients, je déposais le tout sur la table, servant chaque personne individuellement, avant de croiser le regard de Sae Hee qui voulait simplement dire « C’est bon maintenant dégage de là ».. Je suis sur que dans sa tête elle le pensais comme ça en tout cas. Je pris donc congé poliment avant de retourner à mes archives.

La journée passait relativement lentement, à part à certains moment où Sae Hee me demandais d’aller acheter des choses pour elle, notamment son déjeuner ou de quoi grignoter un peu plus tard. Pour ma part, je pris à peine le temps de manger à midi, avalant quelque chose en cinq minutes top chrono avant de me remettre au travail, ne voulant pas que mademoiselle puisse trouver quelque chose à redire à nouveau. J’étais finalement tellement perdue dans mon travail, que l’heure ne semblait plus avoir de signification.. Tellement que, lorsque je regardais mon téléphone pour la première fois depuis longtemps, il était bientôt vingt heures. Surprise de l’heure tardive, je m’étirais tranquillement, regardant la grosse pile de dossier que j’avais accumulée durant la journée. Il y avait une boîte que je pensais pouvoir terminé avant de m’en aller… Mais il serait peut-être déjà bien de faire un premier voyage afin de lui apporter sur son bureau ce que j’avais déjà trouvée.. Persuadé que, vu l’heure, elle avait déjà dû quitter les lieux. Prenant les dossiers dans les bras, je quittais la pièce avant de prendre les couloirs afin de rejoindre le bureau de Sae Hee. Je constatais rapidement que le cabinet était désert… Etais-je la seule encore ici ? Je devais avouée que cette perspective me glaça le sang pendant quelques secondes. J’étais un peu du genre à flipper facilement, alors me retrouvée seule dans ce grand espace… N’avais rien de rassurant.. Seulement, une lumière capta mon attention, et en m’approchant je constatais que c’était son bureau qui était encore éclairé. Sa porte ouverte, je m’approchais machinalement, comme un papillon attirée par la lumière.. Sauf que, bien évidemment, je ne pouvais pas débarquée avec douceur et subtilité.. Non, moi il fallait toujours que je me fasse remarquée, alors comme une andouille terminée.. j’avais magnifiquement fais tomber tous me dossier. Me baissant pour ramasser, je ne pouvais empêcher mon rythme cardiaque de s’accélérer, à peine le son de sa voix s’invitant comme une douce mélodie à mon oreille. « Bonsoir.. Je suis désolée j’aurais voulu venir vous saluez plus tôt… Ce n’est pas grave, elle a beaucoup de travaille et je suis stagiaire.. Il faut bien que j’aide comme je le peux. » Lui dis-je simplement en tentant de sourire même si les mots de Sae Hee n’avaient toujours pas quittés mon esprit. « Non, non ne vous embêtez pas.. » Dis-je rapidement alors qu’il était venu pour m’aider à refaire la pile de dossier que j’avais fais tombée. J’allais les reprendre, mais il fut plus rapide que moi, venant la mettre sur le côté avant de reprendre la parole. « Merci, c’est gentil. » j’aurais dû poliment refusée pour retourner à ce que j’avais à faire… Mais le fait est que mon coeur avait souffert de ne pas l’avoir vu de la journée… Ridicule pas vrai ? Franchement je devrais aller me faire soigner… Je pense que je voulais simplement passer un peu de temps avec lui s’il m’en offrais l’occasion. Alors j’acceptais sans me faire prier, bien heureuse de pouvoir passer ne serait-ce qu’un peu de temps à ses côtés, petite parenthèse dans cette journée bien grise. Alors qu’il me prenais la main, je pouvais sentir mes joues s’empourprer légèrement. Je me laissais guidée jusqu’au sofa sur lequel je m’asseyais, le regardant se diriger vers la machine à café. Mon regard ne le quittais pas une seconde alors qu’il préparait les deux boissons.. Il ne faisais rien d’extraordinaire, et pourtant j’étais toujours fascinée par le charisme et le charme qu’il dégageait dans le moindre de ses mouvements.

Quelques instants plus tard, le voilà de retour, prenant place à mes côtés. Je pris le café qu’il me tendais, et ne détachais toujours pas mon regard de lui. Je souris légèrement à ses mots.. Même si son geste me surpris quelques peu. En effet, je ne m’attendais pas à sentir sa main se poser sur ma cuisse, et je suis sur que si je ne portais pas de maquillage actuellement, je serais rouge écarlate.. San compter que son rire juste après ne fit que faire un bond à mon coeur encore un peu plus. Décidément, il avait un effet affolant sur moi.. Et ce n’était pas évident à gérer, surtout avec cette proximité qui me faisais autant de mal que de bien. « Un peu de tout ça effectivement… Mais si vous pouvez m’attraper en premier je vous avoue que ça ne me déplairais pas... » Soudain, en buvant une gorgée de café, je me rendais compte à quel point ce que je devais de dire pouvait être tendancieux, en tout cas dans ma tête cela sonnait très bizarre, et trahissais sûrement une volonté intérieur cachée.. Pas si loin que ça. Une sorte de lapsus révélateur en sommes.. mais que je n’avais pas envie de voir révélé pour le moment. « Enfin je veux dire… Je n’ai rien contre Sae Hee, mais avec vous tout semble si simple.. Vous êtes très bon pédagogue et j’ai la sensation.. De tout comprendre sans la moindre difficulté. » Je reportais ensuite mon attention sur la boisson chaude que j’avais dans les mains, avant de la posée sur la petite table ne se trouvant non loin de nous. Reprenant une assise confortable sur le sofa, j’essayais de ne pas pensée à cette distance si ridicule qui nous séparait, alors que nos deux corps se touchaient presque. Je regardais ensuite un peu plus loin, vers l’horizon où l’on pouvait voir le reste du cabinet dans la pénombre, déserté de tout son personnel. Un frisson me pris, et machinalement, je venais frotter mes bras. « Vous restez souvent seul le soir si tard ? Ça ne vous fais pas peur ? L’atmosphère n’ai pas très rassurante.. On a l’impression que quelque chose peut survenir dans l’ombre à tout moment ! » Lui dis-je avec un sourire alors qu’inconsciemment, j’étais venu me coller à lui, sûrement un moyen pour me sentir en sécurité… Mais qui me mettait dans une situation un peu compliquée. Lentement, je tournais la tête vers lui, venant croiser son regard… Mon coeur ratait un battement alors que je sentais tout mon corps se tendre à ce contact qui pourtant n’avait rien de fou… mais comme c’était lui, tout semblait prendre une autre dimension… Et me voilà entrain de me faire des films, entrain de rêver de le voir m’embrasser alors qu’en cet instant, une atmosphère particulière semblait nous envelopper tous les deux… Il me rend décidément complètement folle… Bien trop pour mon bien… Après tout il s’agissait de mon patron, et je devais donc arrêter de fantasmer avec tant d’ardeur sur quelque chose qui n’arriverait sûrement jamais…

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Violence conjugale... Acte de cruauté envers un enfant... Demande de divorce, avec répartition de charges à parts égales... Tentative de viol... Voilà ton quotidien. Voilà le genre de choses que tu vois chaque jour, qui te passe sous le nez, encore et encore, et que tu dois évaluer, avant de répartir tout le travail à tes avocats, en fonction de leur domaine de prédilection et de leurs spécialités. Toutes ces affaires... Bien qu'elles soient plutôt dans l'ensemble assez bateau, du genre cette fois où tu avais vu un dossier passer d'une vieille femme riche qui attaquait son jardinier, car il avait osé laisser mourir ses rosiers... La plupart étaient horribles, voir tout bonnement révoltantes. Si on allait plus loin, pour expliquer ta pensée... On pourrait même aller jusqu'à dire qu'elles te faisaient parfois perdre fois en l'humanité. Certaines affaires, classées en tant que cas compliqués... Il arrivait qu'elles te dégoûtent, t'obsèdent, te révoltent... Et même, et même, parfois qu'elles te fassent regretter d'avoir dû choisir ce métier… En cherchant bien, si on devait citer ou trouver simplement la pire affaire que tu n'aies jamais eue à traiter... Il te serait difficile de n'en trouver qu'une seule à raconter en particulier. En regardant bien... Elles avaient toutes leur lot de malheur, de cruauté, ou simplement de stupidité. Comment juger une affaire sérieusement ? Sur quels critères se baser pour juger une telle chose de manière rationnelle ? Aucun pour sûr.

C'était beaucoup trop complexe. En un sens, cela relèverait presque de la même chose que demander à quelqu'un de raconter la création de l'univers. Depuis toujours, l'humanité n'avait cessé de faire des erreurs. Encore et encore, inlassablement, elle avait répété les mêmes erreurs, ne se rependant jamais d'aucunes, estimant toujours que c'était la faute des autres et pas la sienne. En tout temps, il y eut des conflits. En toutes circonstances, il y eut des divergences, des cassures, et à chaque coup, il fallut un coupable, pour réparer les pots cassés et sauver la face, quitte à payer pour quelque chose que l'on n’avait pas fait. Si l'humanité était moins avide... Moins idiote, stupide, dénuée de logique... Si seulement une fois, juste une fois, elle avait su s'arrêter, juste s'arrêter un instant, observer, et s'excuser... IL n'y aurait probablement jamais eu besoin de gens comme vous, requins, grippes-sous, pour les défendre et ramasses les miettes du perdant juste après. Si les gens étaient moins avides eux même, si l'humanité n'était pas si imparfaite et cruelle... Ton métier n'aurait pas la moindre raison d'exister, et en un sens, qui dit pas d'avocats, dit société sans problèmes à régler. Une telle chose était impensable, et on te traiterait sûrement de fou si on t'entendait en parler... Mais pourtant, c'était la triste et dure réalité. Il n'était pas rare de te trouver dans ton bureau, posé là, sans bouger, parce que ce genre d'idées avait effleuré ton esprit, dans un moment ou ce dernier était soit fatigué, soit d'humeur à tenter de philosopher. Oui, bien sûr, à quoi bon... Il est bien futile de croire que l'on pourrait refaire le monde avec des idées. Ceci étant dit... Qu'y avait-il de mal à espérer que peut-être, un jour, les gens comme toi ne soient plus utiles à la société ? Qu'y avait-il de mal à croire que peut-être, un jour, les affaires de viols ou de meurtre cesseraient... À peu près tout, puisqu'on est sûr à cinq mille pourcent que jamais ô grand jamais l'humanité ne changerait...

Encore une fois pris dans ces pensées étranges, tu avais malgré tout été en mesure de terminé les dernières affaires sur lesquelles tu travaillais. L'une d'elles t'avais d'ailleurs vaguement rappelé la fameuse affaire sur laquelle toute ta carrière avait été basée... Des parents qui souhaitaient embaucher un de tes avocats, pour récupérer leurs enfants, emporté par les services sociaux suite à une suspicion de violence totalement infondée. Quand tu disais que parfois, tu perdais fois en l'humanité... Ce genre d'affaire ne t'aidait pas à changer d'idée. T'y plongeant cependant corps et âme, tu l'avais acceptée pour toi-même, décidé à aider ces gens, comme tu aurais aimé pouvoir être aidé quand tu en avais eu besoin. Classant les dossiers et laissant un bureau complètement net, tu t'étais finalement stoppé en voyant l'heure tardive et surtout, en sentant tes yeux commencer à te piquer à force d'avoir le nez collé dans des documents toute la journée. Après seulement quelques secondes posées sur le sofa dans ton bureau, tu tentes de te détendre un moment, avant de songer à enfin rentrer cher toi, quand un gros bruit de choses qui tombent sur le sol te sort de l'état de calme profond dans lequel tu avais tenté de te plonger. Plutôt surpris voir inquiet, tu t'étais levé rapidement, te demandant ce que ça pouvait être, puisque tu étais à peu près sur d'être la seule personne encore présente dans le cabinet... Et heureusement pour toi, tu constates rapidement qu'il ne s'agit que de la petite pour laquelle ton cœur avait tendance à flancher ces derniers temps, Na Eun. Dès qu'elle parla de Sae Hee, ton sourire s'amoindrit et un air plus grave prit place sur ton visage. " Mais arrêtes... Ne t'excuse pas pour ça ! Je l'ai vue se jeter sur toi, alors que tu te dirigeais vers mon bureau. J'avoue que j'ai été contrarié de la voir t'emmener directement sans que j'ai pu avoir le plaisir de te saluer... Mais c'est à elle que j'en veux, pas à toi. " Un air plutôt taquin sur le visage, tu poursuis, en soupirant légèrement. " Na Eun... Oui, tu es stagiaire, d'accord, c'est un fait. Mais qui dit stagiaire ne veut pas dire esclave non plus. Si Sae Hee a du travail, c'est elle que ça regarde, ce n'est pas ton problème à toi. Tu es là pour apprendre, pas pour faire les basses besognes qu'elle refuse de faire elle-même. Ne l'oublie pas. " Un sourire se dessinant doucement sur tes jolies lèvres attrayantes, tu lui avais ensuite prit la main machinalement, et l'avait entrainée avec toi sur le fameux sofa ou tes fesses, s'étaient posées précédemment... Et élipsons quelque peu, pour en arriver au moment où tu es posé, avec elle à tes côtés, et où tu essayes de ne pas avoir de pensées déplacées. Elle n'avait probablement pas conscience de l'état dans lequel elle te mettait, ni même de l'effet qu'elle pouvait te faire. Après avoir touché sa cuisse, sans trop réfléchir, tu t'étais légèrement éloigné, en faisant mine de rire, ton esprit étant d'office assailli par des idées et envies tout sauf appropriées... Et tu avais bu une gorgée de café, pour ensuite le posé sur la petite table présente sur le côté. Un sourire gêné sur le visage ce coup-ci, tu te pinces la lèvre inférieure. Ton cœur fait un bond à ces paroles, au combien tendancieuses à ce moment précis dans ton esprit obsédé par la demoiselle qui se trouvait présente à tes côtés. Si tu laissais ton instinct te guider... Tu aurais presque tendance à te dire qu'elle était en train de très maladroitement te draguer. Bon, bien sûr, c'est forcément toi qui te fais des films, c'est pas la réalité... Mais il faut avouer que l'idée te fait complètement craqué. Cette fille avait décidément ce petit truc, ce petit aspect que tu n'aurais pas été capable de décrire... Qui te faisais littéralement mourir sur place, chaque fois que tu la voyais. Ta lèvre toujours pincée, c'est finalement ta langue qui passe dessus, humidifiant tes lèvres d'un geste rapide et avisé, et un sourire étrange déforme ces dernières. " Hum... Très bien, je prends note. Je t'attraperais et t'emmènerais avec moi de force. " Une de tes mains approche de son visage et tu enlèves une mèche de cheveux de devant ses yeux. Ton comportement n'était pas très subtil, mais c'était plus fort que toi. " Sois honnête avec moi Na Eun. Sae Hee est une peste, elle est détestable quand elle s'y met... Je le sais mieux que quiconque. Je suis sûr que tu ne l'aimes pas... Et tu as tout à fait raison. Je devrais probablement la remettre à sa place parfois. Qu'est-ce que tu en penses ? " Un air amusé, tu la regardes fixement, décidé à avoir son avis réel sur Sae Hee.

Le tien était tout tranché quand on sait depuis combien de temps, tu la connaissais, mais surtout, quand on sait ce qu'elle te faisait subir depuis quelque temps, avec ses sentiments qui avaient décidés de ce montré du jour au lendemain, rendant la situation au combien compliquée. Alors que tu allais insister sur le sujet, tu l'observes regarder les couloirs plongés dans l'obscurité et un sourire amusé déforme à nouveau tes lèvres. Finalement, c'est un rire qui se fit entendre de ta part, un rire sincère, face à ces mots, qui en un éclair, la rendait encore plus attirante à tes yeux. " Tu sais... Je reste très souvent jusqu'à des heures très tardives ici. Comme on me le dit souvent, mon lieu de travail est comme ma deuxième maison... Je suis tellement investi dans tout ça que j'ai tendance à ne pas voir le temps défilé... " Souriant légèrement, tu hausses les épaules, surprit que d'un coup, elle vienne presque se coller à toi de cette manière. Partagé entre plusieurs sentiments, tu fais tout ton possible pour continuer à faire barrière, face à ces envies qui te tiraillaient... Jusqu'à ce que ces dernières finissent indubitablement par s'effondrer, face à cette proximité et se contact rapproché. Ton regard plongé dans le sien, vos visages respectifs beaucoup trop proches, tu baisses les yeux un instant, souriant, tandis qu'un sourire était présent sur tes lèvres. " De quoi as-tu peur ? Personne ne peut entrer ici. À partir d'une certaine heure, l'étage n'est plus accessible de l'extérieur, il y a une sécurité. " Tes yeux reviennent chercher les siens doucement et ton regard se met alors à devenir... Étrange. " Tu sais... Dans le fond, la seule personne dont tu devrais avoir peur, c'est de moi... " Tu souris, de manière stupide. " C'est vrai... Tu est ici, seule avec un homme que tu ne connais qu'à peine... Qu'est-ce qui te dis que je ne vais rien tenter ? " Pris dans ton propre jeu, tu approche, encore et encore, au point de la faire reculé et de la surplombée, alors quelle était presque allongée et appuyée contre un accoudoir. " Regarde toi... Est-ce qu'on t'a déjà dit que tu étais une femme absolument magnifique ? Hum... On a déjà dû te le dire, pour sûr. Et... Je mentirais, si je disais que tu me laisses totalement indifférent. " Hum... C'est quoi ça ? Ça part loin. Le petit jeu est en train de déraillé... Et t'as pas l'air décidé à arrêter. Te taisant un moment, tu l'observes simplement, ton regard jonglant entre le sien et ses pulpeuses, quasiment offertes à toi, tant elles étaient proches. Tel un fruit mur, elles semblaient t'appeler, presque te supplier de les dévorées... " Je... " Toute l'assurance de l'avocat était partie. Tu semblais enfin réaliser ce que tu étais en train de faire, tu n'es toujours pas en mesure de t'écarter... Cet écart entre vos visages respectifs ne faisant que te frustrer. " Je vais faire quelque chose qui va à l'encontre de toute conscience professionnelle et je m'en excuse par avance... Je ne suis pas en mesure de l'empêcher. Je n'ai... Pas la force de lutter. Je veux... T'embrasser, Na Eun... " Pendant un instant, tes yeux se ferment. Dernière tentative sûrement, de la part de ton cerveau pour empêcher ce que tu t'apprêtais à faire... Sauf que tout était déjà décidé, il était bien inutile d'essayer de te raisonner. Une de tes mains vient de loger sur une de ses joues, pendant que ton regard est planté dans le sien. Pendant un instant, tu la regardes fixement, et lentement, tu approches ton visage du sien. Arrivé à seulement quelques millimètres, tu arrêtes, semblant encore hésitant malgré tout, tandis que tu sens son souffle venir cogner contre tes lèvres entrouvertes. Finalement, tes yeux se ferment et tu viens poser tes lèvres sur les siennes... Comme si ce n'était rien, rien de plus qu'un geste naturel, trop réprimé depuis des jours. Ta main sur sa joue part ce perdre dans sa chevelure, et... Tu te contentes de profiter. De profité simplement de ce contact parfait, tant espérer, contact qui pourrait être le premier et le dernier...

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Devenir avocate était une voie qui me semblait complètement prédestinée. Je ne me voyais pas faire autre chose en réalité… j’étais plus qu’impatiente de terminé ma dernière année de droit pour enfin tenter l’examen du barreau afin de pouvoir exercer comme avocat officiel dans un cabinet. Lorsque j’avais décrocher ce stage ici, je fus heureuse comme pas permis. Même si je savais que c’était grâce à mon père, je ne pouvais pas lui en vouloir de m’avoir pistonner sur ce coup là… Le cabinet de maître Moon était un des meilleur de la ville et sa réputation n’était plus à faire dans le milieu, même si je ne savais pas qu’il était aussi jeune et séduisant. Avoir une telle reconnaissance à même pas trente ans était un exploit fascinant. Je savais qu’en travaillant à ses côtés, j’apprendrais plein de choses précieuses qui me seraient utiles en temps voulu. Et sa façon de parler était pire que captivante. Je pouvais l’écouter pendant des heures sans discontinuer. J’aurais voulu être avec lui et seulement avec lui…. La seule ombre au tableau était Sae Hee… Sae Hee et son amour pour son patron. Je pense qu’elle avait définitivement un problème avec moi, et je me demandais si cela ne venait pas du fait que j’étais amenée à passer pas mal de temps en compagnie de l’homme de ses rêves… Qui était, soyons honnête, rapidement devenu le miens également. Après tout, il faudrait être folle pour ne pas tomber sous son charme. Je ne faisais absolument pas dans l’originalité pour le coup… Mais en voyant le nombre de femmes sublimes au cabinet, j’avais très vite vu mes espoirs, aussi fou soient-ils, prendre un sacré coup. Je faisais tout pour ne pas y penser et simplement me focaliser sur l’apprentissage, la découverte. Je me mettais à rêver que, peut-être je pourrais faire partie de cette équipe un jour.. Oui malgré toutes les barrières que l’on se met, on laisse parfois notre esprit s’égarer loin, très loin, trop loin… Heureusement, Sae Hee était là pour violemment me remettre les pieds sur terre comme elle l’avait fait ce matin sans aucun ménagement.

Me voilà donc ici, le coeur et le cerveau en complet désaccord, l’un essayant de museler l’autre. Et j’ai beau essayé de me raisonner, je n’arrivais pas à faire taire ses sentiments naissants qui m’avaient foudroyés violemment le jour où je l’avais rencontré. Je ne comprenais pas d’où ils pouvaient venir, comment une telle chose était possible. Nous nous connaissions à peine, je savais si peu de choses à son sujet… Et pourtant mon coeur dansait la lambada comme un forcené en sa présence. De plus, je sentais qu’à ses côtés je me sentais bien, apaiser, à ma place tout simplement.. Et c’était un sentiment particulier que je n’avais encore jamais ressentis dans ma vie avec personne. Il me faisais tout remettre en question. Il me faisait me questionner sur un bon nombre de choses… Mais je faisais en sorte de ne pas y penser, de tout reléguer au second plan. Je devais me concentrer sur ma futur carrière, sur la réussite de mes études… Et pas sur la magnificence de mon patron actuel qui me faisait tourner la tête. Ce n’était pourtant pas toujours évident de rester concentrer face à lui il faut bien l’avouer. Parfois, j’avais tendance à me perdre dans ses explications.. Tout ça parce que je m’étais noyée un peu trop rapidement dans ses yeux, ou que j’étais simplement trop captivée par lui et sa prestance. Bon okay, il me faisait un effet hallucinant, un effet dont je ne prenais pas encore toute la mesure. Mais c’était mon patron, je n’étais qu’une stagiaire, il n’y avait donc rien à faire, aucune porte n’était ouverte… Bien évidemment, si un jour, un miraculeux jour il décidait d’ouvrir cette porte… Je crois que je la passerais les deux pieds en avant sans me poser la moindre question… Parce que ce genre de sentiments… Je savais que ça ne se trouvait pas à tout les coins de rue. Au de-là d’une simple attirance, il y avait un je ne sais quoi qui faisait toute la différence, et qui me donnait envie d’être à ses côtés quoi qu’il arrive… Un peu présomptueux lorsque l’on sait que l’on se connaît depuis si peu de temps… Que savais-je de lui après tout ? Pas grand-chose, à part qu’il éveillait en moi des choses nouvelles.

Et au lieu de travailler me voilà ici, dans son bureau à discuter. Je dois bien avouer que c’était beaucoup plus agréable… Surtout que c’était pour la première fois de la journée ; merci Sae Hee ! Malgré tout, je n’en profitais pas pour casser du sucre sur son dos, même si mon charmant patron semblait enclin à appuyer le fait qu’elle allait trop loin et qu’elle dépassait les bornes. Je n’étais pas du genre à me plaindre et encore moin des autres.. Cependant, l’acharnement qu’il y mettait me fit sourire. J’avais réellement la sensation qu’il voulait me protéger, qu’il voulait que l’on me traite avec courtoisie et respect, et non comme une simple esclave juste bonne à faire le sale travail. « Très bien, la prochaine fois j’essaierais de lui rappeler tout ça.. En essayant d’éviter de me faire dévorer. » Je ne pus contenir un léger rire. Il est vrai que Sae Hee n’était pas connue pour être la plus sympathique des avocates du cabinet, en tout cas avec moi.. Avec lui cela devait être tout autre chose mais passons. Rapidement il m’avais entraînée avec lui jusqu’au sofa de son bureau. Me ramenant un café, nous buvions côte à côte, Sae Hee étant encore au centre de notre conversation… De ce que je comprenait, il n’était définitivement pas très fan de son attitude… Et ça me plaisait assez qu’il ne cautionne pas es agissements… Je pouvais également sentir une légère hostilité à son égare… Comment dire que, je doutais fortement qu’il ai des sentiments pour cette jeune femme qui pourtant rêverait que ce soit le cas… Pour ma part, cette constatation me réchauffe le coeur… Aller savoir pourquoi, c’est pas parce qu’il ne voulait pas de Sae Hee qu’il voudrait forcément de moi… Parfois il fallait que j’arrête de me monter la tête pour rien et d’être heureuse de ce genre de chose. Au contraire, en réalité je devrais me sentir mal pour elle, je savais très bien qu’il n’était pas évident d’aimer une personne qui ne vous aime pas en retour… Mon Dieu attend j’ai dis « aimer » là ? Ouh va vraiment falloir que je me calme, parce que là ça va plus du tout… En plus monsieur pose sa main sur ma cuisse et ça a tendance à augmenter mon rythme cardiaque de manière beaucoup trop significative.

Rapidement, j’avais essayer de détendre l’atmosphère, et de me détendre par la même occasion avant d’imploser toute seule. Je me mis donc à lui parler du fait que les locaux ne paraissent pas très amicaux une fois la nuit tomber, en tout cas de mon côté je ne m’y sentais pas à l’aise du tout, et je lui faisais part de ce sentiment. Sans m’en rendre vraiment compte, je m’étais retrouvée près de lui , très près de lui, au point d’être carrément collée à lui.. Autant dire que ça n’allait pas m’aider, que c’était même une boulette, qu’il allait penser que j’étais définitivement grave de venir me coller à lui sans prévenir sans que ça sorte de nul part… Et pourtant pendant un instant, le temps avait semblé s’arrêter. « Vous avez raison c’est stupide, je ne sais pas vraiment de ce que je dois avoir peur. » Dis-je lentement, alors qu’il se mit à reprendre la parole… Et là, j’avais le sentiment de complètement perdre pied. Il s’était mis à jouer avec moi, à me dire clairement que c’est de lui dont je devrais me méfier. Il allait même jusqu’à dire que je ne le laissait pas indifférent, tout ça en s’approchant de moi… Tellement qu’il me fit reculé sous la surprise de la scène qui était entrain de se jouer sou mes yeux. Presque posée sur l’accoudoir, mon patron me surplombant, j’avais tous mes sens en alerte, ne sachant plus réellement quoi penser… Mais bien évidemment, ma première idée fut de prendre ça à la rigolade, comme s’il m’avais fait une blague un peu particulière pour détendre l’ambiance… « Vous êtes un très bon acteur, j’ai faillis y croire ! » Dis-je avec un léger sourire en essayant de me convaincre de ma propre bêtise… Sauf que rapidement, je compris que ce n’était pas ça, que j’étais entrain de me tromper sur toute la ligne… Son regard… Ses mots… Ce n’était pas un jeu, ou en tout cas ça ne l’était plus. Quelque chose d’étrange venait de se passer et tout avait inexorablement basculé dans une autre dimension. Je le vois hésité, et la logique aurait voulu que je le repousse tout simplement avant que les choses ailles trop loin… Seulement, je n’avais absolument pas la force de faire ça… Après tout c’est ce que j’attendais désespérément… Ce signe, ce petite signe qui montrerait qu’il s’intéresse à moi, et qui me fasse me jeter à corps perdu dans une chose complètement folle. Sa main sur ma joue… Ses lèvres vinrent finalement rejoindre les mienne en un baiser… Que jamais je n’oublierais de toute ma vie… Comme si quelque chose venait littéralement d’exploser en moi, j’avais la sensation de ne plus toucher terre. D’abord surprise, comme si peu enclin à croire ce qui était pourtant entrain de m’arriver… Je mis quelques secondes à réaliser et à lui rendre son baiser sans me faire prier d’avantage. J’avais la sensation d’être dans un rêve… Et si c’était le cas… Pitié que jamais on ne me réveil.

Comme je l’avais dis… Je n’attendais qu’une chose, qu’une seule petite chose avant de me lancer complètement dans ce qui s’apparenter à l’idée la plus débile de l’année… Mais avec laquelle je luttait depuis mon arrivée ici. Je stoppais finalement notre baiser, le poussant en arrière avec douceur pour qu’il reprenne sa place initiale. Sans un mot au début, je contemple son visage, ses yeux… Passant délicatement mes doigts sur sa joue comme si je voulais vérifier qu’il était bien là… Que je n’étais pas en pleine hallucination à force d’être restée enfermée seule toute la journée dans cet endroit. « Pardonnez-moi Maître Moon… Parce que je m’apprête à être encore moins professionnelle que vous... » Lui susurrais-je presque alors que je venais à mon tour prendre possession de ses lèvres, avec cette fois beaucoup plus de passion. Sans attendre une seconde de plus, et sans quitter ses lèvres, je venais me placer à califourchon sur lui, venant coller mon corps au sien, réduisant la distance entre nous à zéro. Au bout de quelques secondes je met un terme au baiser un bref instant… Juste dans le but de me débarrasser de mon chemisier que j’envoyais valser plus loin sans ménagement. Passant une main dans sa nuque je m’approchais de lui à nouveau, venant effleurer ses lèvres légèrement. « J’ai éprouvé quelque chose pour vous dès le premier jour où je vous ai rencontré… Je sui désolé si vous me trouvez trop entreprenante en cet instant… Mais je n’arrive plus à contenir les sentiments que j’ai pour vous... » Honnête jusqu’au bout, j’avais besoin qu’il comprenne que je n’étais pas du tout le genre de personne à sauter sur le premier homme venu.. Que si je faisais ce que j’étais entrain de faire.. C’est uniquement parce que j’avais des sentiments pour lui… Des sentiments qui semblaient encore plus fort en cet instant. Sans vraiment attendre plus longtemps, je venais à nouveau prendre ses lèvres en otage, le rendant tout de suite beaucoup plus poussé, laissant ma langue venir rencontrer la sienne avec un désir non dissimulé. Mon coeur était sur le point d’exploser avec ce rapprochement si rapide et qui me donnait si chaud que j’aurais pu étouffer...

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La voie que tu avais choisie était loin d'être facile... On ne reviendra pas sur tout ce qui a déjà été dit, mais si ton mental n'avait pas été aussi fort, tu te serais probablement effondré face à certaines affaires, surtout quand, même si cela arrivait plutôt rarement, il s'agissait de crimes tous plus horribles les uns que les autres et qu'il fallait examiner toutes sortes de preuves... Notamment les photos des victimes et autres joyeusetés. Autant, tu ne regrettais pas le moins du monde le choix que tu avais fait en te lançant là-dedans, parce que sans ce dernier, tu n'aurais jamais été capable de récupérer ta sœur et avoir la vie de luxe extrême que tu avais actuellement, autant, les a cotés et les "conditions" pour que cette vie continue n'étaient pas simples en vérité. Parfois, quand il t'arrivait d'avoir du temps pour dormir ou simplement te reposer quelques instants, tu te demandais si tout cela en valait la peine, et si tu ne t'étais pas simplement trompé et si toute ta vie actuelle, telle qu'elle était, n'était qu'une bêtise qu'il aurait mieux value éviter.

Dans les moments les plus sombres, lorsque ta solitude te rattrapais... Lorsque tu étais seul, à des heures plus que tardives dans ce bureau, lui-même au sein de cet immeuble qui t'appartenais et dont les couloirs sombres à la nuit tombée semblaient tant effrayés la demoiselle qui aujourd'hui t'accompagnais... Tu prenais un temps. Un temps pour réfléchir, pour poser ta tête contre le dossier de ta chaise, fermé les yeux, et juste penser... À quoi bon tout cela ? À quoi bon avoir cette vie, puisque tu n'en profitais jamais ? À quoi bon avoir tout cet argent, puisque tout ce qu'il faisait, c'était pourrir à la banque, sans que personne n'y touche jamais ? Et même, encore pire... À quoi bon avoir récupéré Mi Nae, si c'est pour la laisser perpétuellement seule à la maison ? À quoi bon t'être donné tant de mal à la récupérer, si c'était pour ça, pour qu'elle ne voit jamais son grand frère, puisque ce dernier était bien trop prit par la charge de travail, qui ne cessait de grossir au fil des mois... Toutes ces questions, c'était ton quotidien, un bien sombre et triste quotidien quand on y pense... Jusqu'à ce qu'une personne ne débarque dans ta vie, et te fasse oublier toutes ces interrogations futiles, pour te laisser entrevoir quelque chose... Quelque chose de beau, auquel tu n'aurais jamais pu croire encore quelques semaines auparavant, et auquel tu croyais qu'il était plus judicieux de renoncer. Dès l'instant où cette petite demoiselle maladroite était apparue dans ta vie, elle l'avait irrémédiablement illuminée. Chaque jour, elle s'insinuait, un peu plus dans ton cœur, rendant tes journées de travail paradoxalement trop courtes, puisqu'à chaque fois qu'elle partait, ton cœur se languissait de la voir revenir, elle et son sourire. Le pire, c'est que plus Sae Hee se donnait un mal de chien pour l'éloigner de toi, plus ton attirance s'intensifiait, au point qu'aujourd'hui... En cette soirée déjà bien tassée, alors que tout était silencieux, et qu'il ne restait plus qu'elle à tes côtés... Tu avais fini par craquer.

Après un énième jeu, au cours duquel elle te prit pour un acteur jouant extrêmement bien la comédie, tu t'étais approché d'elle, et après un énième moment d'hésitation, tu l'avais embrassée, avec une douceur calculée en lui disant auparavant que c'était probablement la chose la plus stupide que tu aies jamais fait... Étonner qu'elle ne te repousse pas, mais ne voulant pas omettre le fait qu'elle avait juste simplement été surprise, tu profites de cet instant inespéré, de la douceur de ses lèvres... Jusqu'à ce que la réalité ne revienne te frapper de plein fouet. Finalement repoussé et replacé là où tu étais auparavant par la demoiselle que tu étais sûr à cent pourcents d'aimer, tu soupires, mordant ta lèvre inférieure un instant, et n'osant plus la regarder par gêne. Ce sont finalement ses doigts sur ta joue qui t'obligèrent à la regarder et les mots qu'elle prononçait alors te firent totalement bugué. Embrassé de nouveau par ses soins, de manière bien plus passionnée que tu ne l'avait osé, tu restes quelques instants sans bouger, jusqu'à ce que tu ne te décides à te réveiller. Envoyant ta langue jouer avec la sienne, tu sens ton cœur s'accélérer comme jamais... Et la suite des évènements ne fit qu'empirer la situation, déjà compliquée pour toi à gérer.

La sentant montée sur toi alors que le baiser n'avait pas été interrompus, tu viens placer tes mains sur sa taille, lentement, allant caresser la peau de son dos, par-dessous son chemisier, jusqu'à ce qu'elle ne mette fin au baiser... Et qu'elle ne fasse qu'augmenter la température de cet échange inopiné. l'observant carrément retiré son chemisier, tu la laisses ensuite s'approcher, et te murmurer des mots qui firent indubitablement ta tête explosée. Sentant ta température corporelle montée, tu reprends possession de ses lèvres à ton tour, un bref instant, jusqu'à ce que tu ne décides de les lâcher, et d'envoyé tes lèvres près de son oreille. " Moi aussi..." Tu commences, tandis que tes doigts parcourent la peau de son corps avec une envie nouvelle, que tu ne saurais réprimer. "... Je suis amoureux de toi... Je n'ai plus envie de cacher... " Tu vas ensuite embrasser la peau de son coup avec une sensualité déconcertante, envoyant tes doigts défaire le lien de son premier sous-vêtement, pour libérer ce que tu convoitais. " Je ne supporte plus de voir cette imbécile de Sae Hee t'enlever à moi... Je te veux à mes côtés... Je veux que tu m'appartienne Na Eun..." Te coupant encore, tu envoies tes lèvres jouer un instant avec sa poitrine, nouvellement libérée, sentant ton excitation devenir presque douloureuse, tant elle gonflait, prisonnière de cette barrière de tissu qui la retenait. Passant ta langue à peu près partout où tu le pouvais, tu reviens vers l'une de ses oreilles, et tu lâches un " Je t'aime..." à demi-mot, tel un murmure étouffé, avant de revenir l'embrassée et d'envoyer ta langue dans sa bouche, car cette dernière mourrait d'impatience de retrouver sa jumelle. Tes mains posées sur ses cuisses, tu les fais remonter petit à petit, remontant sa jupe au passage, pour finalement les posées sur ses fesses, que tu caressais ensuite avec envie.

Lentement, tu viens l'allongée sur ce sofa qui en cet instant te paraissait bien trop petit. Sans lâcher ses lèvres un instant, une de tes mains vient replier une de ses jambes, la caressant de tout son long sans ménagement. Mettant fin au baiser, tu viens ensuite balader tes lèvres sur son corps, corps qui te faisant un effet hallucinant, t'attelant en même temps à la tâche de continuer de la dévêtir, sans attendre quelconque autorisation de sa part. Te débarrassant aisément de sa jupe, que tu envoies balader à l'autre bout de ton bureau pour rejoindre son chemisier, tu envoies tes lèvres allées parcourir l'intérieur de la cuisse de cette fameuse jambe, que tu avais relevée... Sentant ton esprit, ton corps, ton âme entière, complètement perdre pied, face à toutes ces émotions et sensations qui s'emparaient de toi.