(soundtrack)

(OUTFIT)  Un week-end… Un week-end entier, deux longues journées qui m’ont semblé interminable… C’est le temps depuis la dernière fois que je l’ai vu.. Lui, celui qui avait complètement changé ma vie en une fraction de seconde. Lui, que mon coeur avait choisit d’aimer, malgré les mises en garde incessantes de ma raison. Lui, qui était mon âme-sœur, celui qui me complétait, et le seul pour qui mon coeur pourrait battre un jour. Deux jours sans pouvoir être à ses côtés ou ne serait-ce que l’apercevoir… Et c’était déjà l’enfer sur erre. Je souffrais d’un manque.. Un manque énorme que je n’avais jamais ressentit durant toute ma vie. C’était épuisant, douloureux, vraiment douloureux. Il me manquait atrocement. Je pensais à lui en permanence, il ne quittait jamais mon esprit, même pas une seconde, et c’était plus que perturbant pour moi. Je commençais tout juste à savoir ce que c’était d’aimer quelqu’un, et d’éprouver tout ce panel de sentiments nouveaux. Et c’était aussi agréables qu’horrible. Lorsque j’étais près de lui, tout allait bien, mais dès le moment où nous nous étions séparés et jusqu’à maintenant, j’avais l’impression de vivre un enfer. C’était exagéré, vraiment c’est ce que l’on pourrait penser. Au fond, qu’est-ce que c’est deux jours… Rien… Et pourtant, ça semblait être le bout du monde pour moi actuellement. J’avais mis du temps à prendre conscience de son existence, mais maintenant qu’il était là, et qu’il s’était irrémédiablement fait une place dans mon coeur.. Tout avait changé, tout avait été chamboulée, et j’avais un mal fou à gérer tout ça. Je n’étais pas douée pour gérer mes émotions, pour la simple et bonne raison que j’y avais été rarement confronter. Et en ce moment j’en avais tellement, elles affluaient dans tous les sens et je ne savais pas comment les maîtriser.

Les choses ne se passent pas toujours comme on l’aurait voulu, et ce weekend en avait été un parfait exemple. A peine avais-je quitté les bras de Seo Han vendredi que je ne rêvais que d’une chose : les retrouver au plus vite. Mais tout ça, c’était sans compter sur un petit détail.. Un petit détail qui avait pourtant son importance et qui m’étais complètement sortit de la tête. En effet, une de mes cousines se mariait ce week-end, et biensur, elle ne se pariait pas dans le coin, mais à Busan ! Ce qui nous obligeait à passer deux jours sur places, deux jours de festivités pimpantes et extravagantes. Deux jours où je ne pouvais pas voir le seul avec qui j’aurais enfin voulu passer tout mon temps. J’aurais voulu m’échapper, m’y soustraire, oublier définitivement d’y aller… Mais comment faire alors que je faisais partit des demoiselles d’honneurs ? Autant dire que j’étais complètement prisonnière, prise au piège de cet évènement heureux, mais qui signait ma douleur pour deux journées interminables. Alors je suis partie, à contre coeur je suis partie, m’éloignant encore plus de lui, encore plus que ce n’était déjà le cas. Heureusement, nos numéros échangés, me permettait de continuer à communiquer avec lui. Le premier jour, il avait hanté mes rêves toute la nuit précédente, et c’était complètement dans les nuages que je m’étais rendu à Busan avec ma famille. Je lui avais envoyés des messages tout le monde du processus de préparation que je trouvais ennuyeux et fastidieux. Je ne m’entendais pas spécialement avec les amies de ma cousine ce qui n’aidait pas, avec ma cousine ça allait et heureusement. Je croyais sentir un peu de jalousie venant de leur part, en tout cas c’est ce que ma chère cousine était venue me dire mais je n’en avais que faire en soit. Je n’étais pas là pour, comme elles, draguée tous les bon partis et les hommes célibataires se trouvant dans les environs.

Une fois que toutes les filles étaient prêtes, nous allions prendre des photos sous une magnifique arche de fleur, et je devais avoué que ce moment avant été plutôt sympathique. J’en avais d’ailleurs profité pour envoyer une photo à Seo Han, pour lui montré quand même à quoi pouvait bien ressembler sa chérie lorsqu’elle était bien apprêtée. Le mariage c’était ensuite déroulée sans encombre. La cérémonie était émouvante, même moi je m’étais sentie touchée par tout ce qui avait été dit et fait… A croire que que Seo Han m’avais réellement changée en un claquement de doigt, réveillant la sensibilité qui dormait tout au fond de moi. Vint ensuite le traditionnel moment où la mariée lance le bouquet de fleur… Et devinez qui la attrapée alors qu’elle ne cherchait même pas une seconde à l’avoir ? Dans le mile ; Moi ! Mais étrangement, cela m’avais amusé. J’avais pris une seconde pour envoyé une photo du bouquet à celui qui était devenu récemment mon petit ami avec un petit message « J’ai attrapé le bouquet de la mariée, est-ce que je dois y voir un signe tu crois? » Je me surprenais moi même à avoir ce genre de pensée, c’était complètement fou. Comme si cela signifierait que je me marierais avec lui.. C’était une superstition. Et pourtant… Pourquoi cette idée n’avait pas l’air aussi folle qu’elle aurait dû dans mon esprit ?

La réception battait son plein en ce moment. Et je pouvais sentir le regard assassin des autres demoiselles d’honneurs alors que je me faisais justement courtisée par les témoins du marié. Toute cette situation m’exaspérait au plus haut point. Je n’avais pas vraiment la tête à faire la fête, et encore moins à me faire draguer toutes les cinq minutes. La seule chose qui m’amusais était de pouvoir embêter un peu Seo Han avec ça. « 3 Demoiselles d’honneurs qui me détestent, 6 très charmants jeunes hommes recalés. Ils sont pas mal mes scores de la soirée qu’est-ce que tu en pense? » Je l’embêtais, mais il était bien le seul qui occupait mes pensées actuellement. Si il avait été à mes côtés, j’aurais peut-être apprécié les festivité d’une autre manière. Assise à ma table, je buvais, et je buvais encore sans vraiment m’en rendre compte. Finalement, au bout d’un moment, je me rendais compte que je n’étais plus réellement dans un état des plus.. Raisonnable. Il faut dire qu’au bout du troisième verre de champagne quand on a pas spécialement l’habitude de boire, on est légèrement plus… Débridé que d’habitude. Il était maintenant tard, alors que je rejoignais ma chambre dans l’immense maison de maître qu’ils avaient loué pour l’occasion. Je me changeais, enfilant ma nuisette, avant de me mettre au lit. C’était à ce moment-là que celui qui hantait tant mon esprit refit surface, après avoir terminé ses heures de travail. Il me manquait tellement… J’avais une furieuse envie de le voir, tellement que ça me retournais littéralement les entrailles. Alors, au moment où il m’annonçais qu’il était lui aussi dans son lit, j’en avais profité pour l’appeler, un appel visio, histoire de pouvoir voir son doux visage, et son sourire en direct.. Son magnifique sourire qui faisais bondir mon coeur comme rien d’autre n’avait le pouvoir de le faire.

En ce moment, ce moment particulier alors qu’il me disait à quel point il m’aimait et que je lui manquait… Et n’étant pas dans mon état normal, les choses avaient commencés à déraper doucement mais sûrement.. Laissant mes doigts venir glisser sur ma peau, je lui écrivait à quel point j’avais envie de lui en cet instant, à quel point la distance qui nous séparait était difficile à vivre. Je pouvais sentir son désir, même à travers cet écran, et il ne faisait qu’augmenter le miens, encore un peu plus à chaque seconde. Je devais être folle, complètement folle… Ce genre de chose ne me ressemblai pas le moins du monde. Mais il faut croire qu’en ayant de l’alcool qui coule dans mes veines… Je devenais légèrement plus… Chaude ? Dépravée ?  Heureusement que tout ceci n’avait lieux que dans cette chambre, à l’abri des regards.. Enfin, seulement sous les yeux de celui qui me faisais mourir d’envie. Mes doigts descendant toujours un peu plus… Cet appel au départ si innocent, c’était vite changer en théâtre des envies et du plaisir. Lui comme moi nous étions laisser aller à un échange passionné, à distance… Mais qui, pourtant, avait été particulièrement intense. J’avais chaud, très chaud, et grâce à sa voix j’avais la sensation qu’il était près de moi. Je pouvais presque sentir la douceur de ses mains sur mon corps.. Et cela ne faisait qu’augmenter mon désir encore un peu plus. Je m’étais contenter par moi-même cette nuit-là, alors que mon désir avait été d’une intensité presqu’impossible à décrire. Et grâce à lui, sa présence, ses mots, ses soupirs… Il avait rendu ce moment complètement fou. C’était la première fois de ma vie que je faisais quelque chose comme ça...Mais sur le moment, cela avait semblé la seule manière pour moi d’éteindre le brasier ardent qui brûlait sans ménagement au creux de mon ventre alors que le manque de sa présence se faisait si intense… le tout augmenter par l’alcool évidemment, mais cela restera un moment particulièrement agréable et transcendant.

Le lendemain matin, je m’étais réveillé avec un mal de tête, comme j’aurais dû m’en douter. Me souvenant petit à petit des évènement qui s’étaient déroulé pendant la nuit lors de ce fameux appel avec Seo Han.. Je manquais de m’étouffer avec mon verre d’eau. Moi ? J’avais réellement fait ça ? Je sentais mes joues s’empourprer légèrement alors que les images me revenaient petit à petit. Je devais vraiment être folle… Il me rendait complètement folle. Comment les choses avaient-elles put devenir ainsi ? Et pourtant… Pourtant je ne regrettait rien à ce moment qui nous avait unis la veille à distance… L’alcool m’avais encourager à faire lever mes inhibitions, mais au fond, je devais réellement en avoir envie. C’était même plus que sur. Le reste de cette journée se passait sans incident majeur, et j’essayais de me montrer gentille avec tout le monde.. Tout en essayant de faire comme s’il ne s’était rien passé avec Seo Han. Je crois que j’avais un peu de mal à assumer la facilité déconcertante avec laquelle j’avais agis pendant la nuit. La soirée tomba rapidement, et cela sonnait la fin de ce week-end des plus inattendus. Vers vingt-deux heures j’étais rentrée chez moi, et je n’avais qu’une impatience : me retrouver au lendemain matin où je pourrais enfin retrouver en cher et en os celui qui avait hanter l’entièreté de mon week-end, rendant même ses nuits brûlantes.

Lundi matin, je m’étais levée tôt pour réviser quelques cours que je n’avais pas eu le temps de revoir pendant le week-end chargé que j’avais eu. Mais je devais bien avoué que la concentration était particulièrement difficile. De plus, je regardais régulièrement l’heure. Lorsqu’enfin le temps de partir pour les cours arriva, j’étais plus qu’heureuse de prendre mes affaires pour quitter mon appartement. Il ne me fallut pas longtemps pour retrouver les rues du campus de l’université. Tranquillement, je me dirigeais vers les bâtiments dédiés aux cours de médecine. Ce matin, nous avions majoritairement des cours qui se déroulaient en amphithéâtre. Je ne savais pas si je me réjouissais ou non. En attendant, je n’avais qu’une seule impatience le revoir enfin. Marchant tranquillement dans les couloirs, je croisais petit à petit plusieurs camarade de notre promotions qui traînaient ici et là, alors que l’heure du premier cours était encore un peu loin. A croire que tout le monde avait eu envie d’arriver avec un peu d’avance ce matin. Et alors que je continuais ma route, un groupe de garçon attirait mon attention.. Parce que je ne le connaissaient que trop bien, surtout l’un d’entre eux… Effectivement, le voilà, il était là, celui que j’espérais tant voir depuis deux jours. J’avais eu un mal fou à le reconnaître de loin, alors qu’à ses côté se tenaient deux autres amis, dont un d’ailleurs qui m’avais dragué plusieurs fois, mais bon évitons de penser à ce genre de chose. Il faut croire que l’univers n’avais pas voulu me laisse l’opportunité de le croisé seul, et qu’il allait encore falloir patienter pour pouvoir le toucher et l’embrasser… Ahh j’allais devenir folle, littéralement. En plus de ça, le jeune homme avait arboré un changement capillaire qui le rendait plus que sexy.. Il était vraiment beau à ce damné… Quand à ses vêtements… J’avais la sensation de m’enflammer sur place. Autant dire qu’il était plus que désirable, et qu’avec le manque de sa présence les deux derniers jours, je n’avais qu’une envie ; me jeter dans ses bras… Sauf que je n’en fis rien. En discutant, nous avion pris a décision de ne pas dévoilé notre relation, en tout cas, pas pour le moment pour éviter de compliquer les choses. Et je trouvais que tout ceci était au mieux… Du moins jusqu’à maintenant, jusqu’à ce que je ressente cet énorme sentiment de frustration. Mais tant pis, j’allais devoir survivre un peu plus longtemps loin de lui. Continuant à marcher droit devant, je ne pus cependant m’empêcher de le frôler, venant effleurer sa main un instant, tellement furtivement que personne n’avait eu le temps de voir quoi que ce soit, beaucoup trop impliqués dans leurs discutions. Mon coeur venait de rater un battement, en une fraction de seconde… Mes sentiments pour lui étaient décidément trop fort pour être réels.  

(soundtrack)

(OUTFIT) Un week-end... Jamais de toute ta vie, un week-end ne t'avais parus aussi interminable. Jamais, de toute ta vie, bien qu'elle n'est pas été si longue pour le moment, tu n'avais eus autant de mal à supporté d'être seul, enfermé chez toi. Jamais, ô, grand, jamais tu n'avais ressentis un tel manque, un tel vide dans ton cœur... Mis à part peut-être quand tu avais perdu ces deux être si cher à ton cœur, qui encore aujourd'hui te manquait terriblement. Tu étais mal. Tous ces sentiments tristes et maussades étaient revenus te hanter, à la minute où elle était partie, à la seconde ou elle avait franchi cette foutue porte, emportant ton cœur fraîchement recollé avec elle. C'était stupide, en soit, car ce n'est pas comme si tu l'avais perdue pour toujours, comme elles. Mais voilà... Depuis que vous vous étiez tant rapprocher, tu ne pouvais plus supporter le fait d'être séparé d'elle. Son absence te tuais, littéralement, elle te déchirait le cœur en deux, le piétinait, avant de brûler les restes, histoire d'être sûr qu'il n'en restait absolument rien. C'est comme si on t'avais arraché une partie de toi, ton âme, et qu'on t'avais laissé ainsi, perdu, seul, désespérer. Ta réaction était pire qu'exagérer quand on sait que ce n'était que deux jours à passer, mais c'était trop fort, bien trop fort pour que tu ne puisses résister. Mais après.. Pourquoi te mettre dans un tel état ? Qu'est-ce qui t'empêchais de la voir ? Les week-ends faisaient partit des rares moments de temps mort que t'avais, alors pourquoi ? C'est simple... Elle, elle ne pouvait pas. Elle t'avais annoncé par sms qu'elle passait le week-end à un mariage, à Busan, et qu'elle ne pouvait malheureusement pas annuler. Déjà en manque d'elle, de sa présence, dès qu'elle avait franchit ta porte, on peut dire que cette nouvelle t'avais grandement assommé. T'avais eu l'effet qu'on t'avais planté un coup de poignard en plein cœur, sur le moment, ça t'avais réellement flingué. Encore une réaction très exagérée, mais il fallait te comprendre... T'étais bien trop amoureux d'elle, bien trop accro. Cela faisait un an déjà, une année entière que tu rêvais d'être auprès d'elle, et là, alors que c'était enfin arrivé... Le destin décidait de nouveau, vous embêtez, et vous tenir éloignés. T'étais au bout du rouleau en fait, totalement désespérer, et tu te demandais bien comment t'allais faire pour tenir, sans devenir cinglé...

 Heureusement pour toi, c'est précisément ce week-end ci que ton père choisit pour t'appeler. Cela faisait longtemps que vous n'aviez pas discuté, alors tu lui avais parlé un moment au téléphone. À l'issue de cette conversation, il te demanda si tu étais libre pour passer la journée avec lui, histoire de profiter de la présence de l'autre, et de parler de toi, de ta vie d'étudiant et tout ce qui allait avec. Sans hésiter, tu avais accepté, te disant que ça allait t'occuper et t'empêcher de trop penser au fait que t'étais si frustré de ne pas pouvoir être auprès de ta chérie. Te voilà donc, le samedi midi, assit avec ton paternel, sur la terrasse d'un café. La météo était clémente, un soleil doux brillait, rendant l'atmosphère apaisante et agréable. Discutant de tout et de rien avec ton père, tu étais cependant obnubilé par ton téléphone. Tu passais ton temps à envoyé des messages, ou à répondre à ceux de Sae Yeon. Bêtement, tu souriais en regardant ton appareil. Tes expressions changeaient au fur et à mesure, devenant de plus en plus niaises, ce qui ne manqua pas d'alerter ton paternel. Quand tu reçus la photo magnifique que Sae Yeon t'avais envoyé, ton cœur manquant un battement, tu lui réponds un « t'es plus belle qu'un ange bébé... » Et sans réfléchir, tu avais lâché un petit " Merde... Elle est tellement belle..." À haute voix. Cette phrase murmurée eut pour effet de faire pouffer de rire ton paternel. Cela t'étonna tellement que tu avais relevé les yeux immédiatement vers lui, un regard incrédule sur le visage. " Qu'est-ce que tu as ? Tu n'as pas ri comme ça depuis des années... " Ce calmant doucement, il finit par te sourire " Seo Han... T'as une petite amie ? " Ouvrant des yeux ronds comme des billes, tu ne dis rien, trop surpris par ces propos " Allez, pas de ça avec moi fils... Je t'ai bien vu. T'as jamais eu un sourire pareil, ou de telles expressions, et tu ne lâches pas ton portable depuis qu'on est arrivés... T'es amoureux, avoues. " Il te fit ensuite un sourire sincère, tellement sincère, que toi, tu n'eus pas la force de lui mentir. Baissant les yeux un instant, tu souris finalement, toi aussi. " On ne peut rien te cacher... " Tu marques une pause, buvant une gorgée du café qui ce trouvait devant toi. " Oui, j'ai une petite amie, depuis hier seulement si tu veux tout savoir... Mais ça fait un an que je suis amoureux d'elle. J'ai tout essayé pour attirer son attention, j'ai eu beaucoup de mal, bizarrement... Mais ça a fini par payer. Je l'aime tellement, papa, si tu savais... Je suis complètement dingue de cette fille. "

Quand tu parles d'elle, tes yeux se mettent directement à briller, et ça aussi, ça n'avait pas échapper à ton père, qui te souriait, heureux de te voir si bien, après tout ce que la vie t'avais fait. " Je suis content pour toi, Seo Han... J'espère que tout se passera bien entre vous. Alors... Comment-est-elle ? Elle est jolie ? " Tu ris légèrement " Pire que ça... C'est une déesse. " Sans attendre plus longtemps, tu prends ton téléphone, et tu lui montres la photo qu'elle venait de t'envoyer. Vu la tête qu'il faisait, t'arrivais à deviner ce qu'il pensait, et ça t'amusais. " En effet, elle est vraiment belle. Prends en soin, une fille comme ça, tu n'en retrouveras pas deux fois... Gardes la comme un trésor. Chérie là a chaque instant. Ne te dis jamais que tu lui dis trop que tu l'aimes... Car se sentir aimer, c'est la plus belle chose qui peut exister dans ce foutu monde. Si tu sens, dans ton cœur que c'est elle que tu veux à tes côtés... Ne la lâche plus jamais. Aime la, fils, aime la du plus profond de ton cœur... Comme je l'ai fait pour ta mère... " Les mots de ton père te touchent au profond de ton cœur, tellement que tu sens presque une vague de tristesse te submerger. Lui, tu le regardes, et tu vois que ses larmes n'ont pas pu s’empêcher de s'échapper. Le cœur fendu en deux par cette vision, tu te lèves immédiatement de ta chaise, et tu vas l'enlacer, le serrant fort dans tes bras, tandis que tes propres larmes commencent à couler. " Ça va aller papa... Ça va aller. Elle est toujours là... Elle est dans nos cœurs. Elle n'aimerait pas nous voir comme ça, tu le sais. Ça va aller..." Malgré les années... Malgré le temps qui passait, il ne parvenait pas à s'y faire, il ne parvenait pas, tout comme toi, à avancer, à oublier. Il avait tellement aimer ta mère que la perdre a tout détruit en lui, ne laissant qu'un vaste champ de ruine, de désolation, et de tristesse. Depuis qu'elle était partie, tu ne l'avait plus jamais revu sourire, pas une seule fois, ni même rire, pour ça même que ses réactions précédentes t'avais autant étonné. Après une étreinte assez longue, il avait fini par ce calmé, et tu lui avais juré de prendre soin de ta princesse. Il semblait réellement heureux pour toi, et ça te réchauffait le cœur, bien plus que n'importe quoi. Le reste de la journée se passa très bien, tranquillement, rythmé par des discussions et des balades improvisées, et aussi, par les sms de ta chérie, d'ailleurs, un en particulier t'avais happé. Une photo d'elle, avec un bouquet, et en légende, « J’ai attrapé le bouquet de la mariée, est-ce que je dois y voir un signe, tu crois? » Ces mots... Ils firent accélérer ton cœur, si fort qu'elle sembla vouloir sortir hors de ta poitrine. Immédiatement, tu t'étais imaginé avec elle, absolument sublime, dans une robe de mariée, et ton cœur avait complètement exploser. Votre relation était si fraîche, si nouvelle, et pourtant, tu te voyais déjà en train de lui demander de passer le reste de sa vie à tes côtés... Ces pensées te flinguais par leur ridicule, mais tu savais que pourtant, elles étaient vraies. « Et bien... Va savoir... Après tout, tu serais absolument splendide en mariée, ma chérie. » Tu souris de nouveau bêtement, en envoyant ça, ayant l'impression d'être plus amoureux que jamais.

La journée arrivant à son terme, tu fus obligé de laisser ton père rentrer, et quant à toi, ton foutu travail t'attendais. Et oui, même le samedi, tu trimais, pas de jours de repos réellement, car t'avais besoin d'argent plus que jamais. « Pas mal... Mais ne laisses personne t'approcher. Tu m'appartiens, corps et âme, et si un seul de ces gars te touche, je débarque, et je leur fais la misère... Personne touche à mon bébé. » Amusé par tes propres mots, tu finis par devoir bouger. Prenant ta voiture, il te fallut peut de temps pour arrivé jusqu'à ton boulot. Garé sur place, tu soupires « Je vais travailler... Je te reparle plus tard, si tu n'es pas couchée. Je t'aime ma puce. » Le message à peine envoyé, tu descendais de la voiture, et tu disparaissais dans cet enfer, qui serait ta prison pour les 4 prochaines heures... 

Le temps sembla long, tellement long. Elle te manquait terriblement, encore plus en cet instant, alors que ton corps entier commençait à te faire souffrir, comme souvent. La perspective de bientôt pouvoir lui parler de nouveau t'aidais néanmoins à tenir, même si tu brûlais littéralement d'impatience. Les minutes passèrent, elles passèrent lentement, et enfin, l'heure de la délivrance était arrivée. Partant sans demander ton reste, tu étais rapidement rentré chez toi, enfin, chez toi, dans ta petite chambre étudiante quoi. Tu prends une douche directement, histoire de soulager tes muscles endoloris par ton boulot stupide et répétitif, et puis, directement après, t'étais aller t'allonger dans ton lit, habillé simplement d'un boxer. Là, posé, tu envoyais de nouveau des messages à ta chérie, qui t'avais tant manquer, et quand elle te propose de faire un appel Visio, t'avais accepter plus vite que l'éclair, bien trop heureux de pouvoir voir son doux visage après ces 24 heures de séparation forcées. La voir avait fait bondir ton cœur. Il avait littéralement explosé, sous le poids de tes sentiments. Discutant de tout et de rien dans un premier temps, tu finis doucement par te rendre compte qu'elle avait l'air un peu... Éméchée. Cela t'étonnais, car tu avais toujours pensé qu'elle était du genre à ne boire que de l'eau, elle avait toujours parue si sage... Inquiet pour elle, tu t'apprêtais à lui faire une remarque là dessus, mais rapidement, tu sens la situation évoluée, prendre un tournant particulier... Et tu oublie bien vite tout ce à quoi, tu pensais. Dès l'instant où tu avais entendu le changement dans sa voix, dès le moment ou elle avait commencer à te dire à quel point elle avait envie de toi à ce moment précis... Tu avais senti une chaleur incommensurable s'emparer de toi. Son cœur battant comme jamais, juste entendre sa voix, si sensuelle à tes oreilles, avait suffit à te mettre totalement en feu, à réveillé ce désir transcendant qui s'était déjà emparé de toi la veille... Sans compter que tu l'entendais, tu la voyait très bien commencer à glisser ses doigts sur ton corps parfait... Et ton corps ne tarda pas à réagir vivement à tout ça, très vivement même. Excité comme rarement tu l'avais été, tu t'étais mis à lui chuchoter des choses... À lui dire encore une fois à quel point tu l'aimais, à quel point tu avais envie de lui faire l'amour sauvagement, là, tout de suite... À quel point elle te manquait, à quel point la distance qui vous séparait te tuais... Tout ça, pour finir par l'entendre, et la voir commencer à se contenter... Et là, c'était trop. C'était la goutte d'eau qui fait déborder le vase, c'était terminé... Tu ne pouvais plus tenir, il te fallait calmer ce désir qui était complètement en train de te dévorer. L'imitant... Tu t'étais contenté seul, toi aussi, cette nuit-là. T'avais réussi à avoir la sensation qu'elle était près de toi, que ses mains touchaient ta peau, que ses lèvres, son souffle étaient perdues dans ton cou... Et ça avait suffi à te faire toucher les étoiles. Un moment magique, un moment hors du temps, voilà ce que ça avait été. Un moment de pur bonheur, qui avait un peut apaiser ton manque d'elle, qui t'avais donné l'impression qu'elle était là, à tes côtés... Une telle sensation n'avait pas de prix pour toi. Ton bonheur avait été infini.

La journée du lendemain se passa plutôt rapidement, et tranquillement. T'étais resté à étudier toute la journée, bien que ton esprit fut perturbé par le moment torride que tu avais passé avec elle, la veille. Ton désir c'était calmé, mais malheureusement, il continuerait de brûler, jusqu’à-ce que tu l'aies enfin retrouvée. Tentant de te concentrer sur tes cours malgré tout, tu avais bossé jusqu'à tard dans la soirée, et tu t'étais couché tôt, bien trop impatient que le lendemain arrives, car là, enfin... Tu allais la retrouver. Enfin, tu pourrais la voir, la serrer dans tes bras, à l'abri des regards, et l'embrassée. Pensé à tes lèvres contre les siennes, vos corps enlacés.. Cela avait amplement suffit à rendre ton sommeil on ne peut plus agité. Décidément, t'en venais à penser que t'étais sacrément grave, et puis, tu relativisais... Il n'y avait rien de mal à désiré celle que tu aimais.

Enfin. Enfin, ton réveil avait sonné. Jamais de ta vie, tu ne t'étais levé aussi rapidement de ton lit, et préparer. Il était tôt, bien trop tôt, mais tu t'en foutais royalement, tu avais fait exprès de te bouger avant, parce que tu ne pouvais plus attendre. Tu voulais la voir, tu voulais absolument pouvoir l'enlacée, avant que les cours ne commencent et que tu sois obligé de cacher tes sentiments... T'habillant et tu coiffant, tu t'arrêtais un instant pour te regarder dans le miroir, un sourire amusé accroché aux lèvres. Allez savoir pourquoi, au cours de l'après-midi que tu avais passé avec ton père, t'avais finis chez le coiffeur, optant pour un changement capillaire drastique. T'avais carrément coupé tes cheveux, et tu les avais teints, passant de blond à bleu foncé, et oui carrément, avec une coupe plus stylisée. Satisfait de ta nouvelle tête, t’espérais juste que ça allait plaire à ta chérie. Elle avait veau t'avoir vu lors de votre appel vision, t'étais sûr qu'elle n'avait rien remarqué. En même temps, vu son état... Ce n'était pas étonnant. Mais tant pis, la surprise ne serait que plus grande aujourd'hui. Prenant tes affaires et sortant de la chambre, t'étais partis en direction de la section médecine, et là, à ton plus grand étonnement, tu croises tes "amis", enfin, ceux avec qui tu traînais habituellement. Les voir ne te fait pas sauté de joie, au contraire, ça te blase totalement. " Seo Han! Regardez-le celui-là, encore plus canon que d'habitude ! Il va avoir encore plus de meufs au cul, oubliez le fait de pouvoir pécho les mecs." Un rire général ne tarde pas à résonner dans les couloirs, et toi, et bien, tu te forces à sourire. " Arrête de dire des conneries Min-Jae... Tu sais bien que c'est pas le but. Elles ne m’intéressent pas toutes ces nanas... " Ils se mettent tous à rire de nouveau " Mais allez vas ! On sait tous que t'adore être aussi bien entouré ! Et on sait tous que celle que tu rêves d'avoir, tu l'auras jamais... Va falloir t'y faire mec, tu feras jamais fondre la glace, trop on essayer et ce sont cassé les dents dessus. " Ton cœur manque un battement. T'as du mal à ne pas montrer le choc que tu viens de subir. Ils parlent de Sae Yeon... Ils parlent de ta petite amie. " Fait pas cette tête vas. De ce que j'ai constaté, l'autre jour, tu ne t'aies pas gêné pour essayer de l'oublier celle-là... Quand je suis passé devant ta chambre. Purée mec... C'est qui que t'as baiser comme ça ? Elle criait tellement fort que j'en ai halluciné! " Écarquillant les yeux cette fois-ci, sans pouvoir te retenir, tu sens ton cerveau commencé à vrillé. " Allez dit ! C'est laquelle de tes groupies ? Sae Jin ? Sua ? Je parie que c'est Sae Jin... Elle a des seins pas possible, t'as pas pu résister, avoue, coquin!" Il te colle une tape dans le dos, tape qui te surprends, mais qui te réveilles en même temps. T'es pas capable de parler là. Pas capable de répondre, c'est mort, ce n'est pas possible... Et la suite allait s’avérer bien pire encore. " Laisse vas... Il est gêné. " Un nouveau rire général retentit et lentement, ton groupe se remit à marcher en direction de l'amphi. Le regard baissé, dans un mood bien trop étrange t'ayant totalement coupé de la réalité. Allez savoir pourquoi, au bout d'un moment, tu décides de lever les yeux, et allez savoir pourquoi, encore une fois... Ils se posent directement dans les siens. Ton cœur se stoppe, le temps se fige, tout se met en pause. Ta chérie, ta Sae Yeon... Elle est là, devant toi, enfin. Elle est là, et la voir... Ça te fait tellement de bien. Sans pouvoir te contenir, un sourire se dessine sur ton visage, tandis que tes yeux eux sont remplit d'une certaine tristesse. Ne pas pouvoir aller la prendre dans tes bras et l'embrassée... Ça te tuais tellement que t'en avais le cœur brisé. , t'arrives quand même a entendre tes potes qui s'étaient remit à parler. " Putain... Moi, c'est elle, que je rêverais vraiment de faire crier comme une chienne. Elle est trop sexy... " La voix de cet abruti de Min-Jae venait de retentir de nouveau, et elle te fis complètement buguer. Ces mots dégueulasses, ces mots immondes... C'est vers ta femme, qu'il les avaient dirigés. C'est d'elle dont il osait parler.. Et ça te fit complètement partir en vrille. " T'as dit quoi là ? Répète ? " Ta colère étant bien plus forte que ta raison, tu avais fait face à cet imbécile, un regard plus noir que jamais sur le visage. Tu ne pouvais pas supporter qu'il ose ne serait-ce qu'imaginer poser ses sales pattes sur Sae Yeon. " Qu'est-ce que t'as Seo Han ? Tu fou quoi là ? Pourquoi tu t'énerves comme ça ? " Et là...

C'est précisément à ce moment-là, alors que tout allait déraper, que tu sentis quelqu'un sauté sur ton dos, sans ménagement, en t'enlaçant. " SEO HAN ! Mon bébé, t'est encore plus beau que d'habitude, c'est pas possible... Tu veux complètement nous tuer, c'est ça ? " Surprit, désemparé même, tu ne compris pas ce qu'il venait de ce passé, jusqu'à ce que tu réalises enfin que cette gourdasse de So Hee t'avais sauté dessus. T'étais désormais entouré de tes groupies, en plus de tes potes. Autant dire que t'étais dans le mal... Totalement. T'étais tellement à l'ouest que tu n'eus même pas la force de réagir, face aux gestes déplacés de cette fille " T'es trop canon, ça ne devrait pas être permis d'être aussi beau. " Te serrant plus fort, elle pose ses lèvres dans ton cou, geste qui finit lui par enfin te réveiller. " Mais merde... Tu te crois où So Hee ? D'où tu te permets de me toucher comme ça ?" Te débarrassant d'elle sans douceur, tu lui lances un regard noir, regard qui laissa incrédule aussi bien les filles que les garçons. " Mais... Qu'est-ce qu'il a celui-là aujourd'hui ? Il n'est pas net... Je sais ! Peut-être que ça, ça va t'aider à retrouvé le sourire bébé!" D'un coup, sans prévenir, sans que tu n'es le temps de réagir...

Cette cruche avait déposé ses lèvres sur les tiennes, faisant geindre toute la foule autour, comme des animaux. T'étais paumé, complètement paumé, tu ne voyais plus rien, tout tournait autour de toi, tout était embué... Tu ne peux pas réagir, parce que ton cerveau à tellement vrillé qu'il a grillé. Toutes tes pensées se tournent vers celle que tu aimes à en crever, elle qui doit te voir actuellement et qui doit penser que tu n'es qu'un garçon pitoyable, incapable de sortir du pétrin dans lequel il s'était fourré...

(soundtrack)

(OUTFIT)  Lorsque nous étions à la bibliothèque ce fameux jour où tout a basculer, je lui avais demandé du temps pour réfléchir, du temps pour poser mes pensées, mes sentiments… Et alors que deux jours sans lui venaient de s’écouler j’avais eu plus que le temps nécessaire pour faire le point. Et tout ceci n’avait fait que me montrer à quel point je pouvais l’aimer, bien plus que je ne l’avais d’ailleurs imaginer. Le manque qui me tiraillais chaque seconde, me rappelait à quel point mes sentiments pouvaient déjà être installé, alors que tout ceci finalement venait tout juste d’arriver. Je n’arrivais pas à me l’expliquer, à comprendre comment mes sentiments avaient put prendre une telle ampleur en si peu de temps.. Mais après tout, il était mon âme sœur.. Peut-être que cela suffisait à expliquer cette explosion. Et le destin se moquait bien de nous, il me punissait de l’avoir repoussé pendant deux semaines avant tout ceci, me condamnant à passer deux nouvelles journées loin de ses bras, alors que cette fois entre nous rien n’était plus comme avant. J’aurais aimé ne pas avoir à le quitter si vite le vendredi, et surtout si longtemps après ça. Il était dans mes pensées sans arrêt, je n’en avais pas l’habitude, je ne savais pas si c’était normal ou si c’était moi qui avait un problème. D’ailleurs, j’en avais plus ou moins parler à ma cousine, lorsqu’à un moment donné nous nous étions retrouvées complètement seule dans la salle où nous nous préparions. « Dis moi Su Bin, est-ce que tu penses souvent à Jin Soo lorsqu’il n’est pas avec toi ? » Elle m’avais regardé avec un air un peu surpris avant de me sourire et de me répondre. « Biensur, en permanence. On est très fusionnel des fois les gens trouvent ça bizarre.. Mais c’est mon âme-sœur et je ne peux pas penser à autre chose qu’à lui.. Pourquoi tu me demandes ça ? » Demanda-t-elle curieuse. Je lui souris simplement. « Pour rien laisse. » Soudain, elle se met à avoir un grand sourire sur les lèvres et me fixe intensément. « Attend Sae Yeon… Est-ce que tu serais amoureuse de quelqu’un par hasard ? » Piquée au vif, je la regardais, surprise par sa question, mais me sentant surtout bête d’avoir été prise sur le fait si bêtement. Je me mordais la lèvre inférieur un instant avant de dire : « Oui… Mais garde ça pour toi s’il te plaît ! Je suis déjà assez perturbée par tout ce que je ressens… Il ne quitte pas mes pensées pas même une seconde.. Je sens mon coeur s’emballer chaque fois que j’imagine son sourire.. Et il me manque atrocement alors que je viens à peine de le quitter… Est-ce que c’est normal ? » Lui demandais-je sérieusement, avec l’air un peu perdue. Je n’avais jamais eu de relation amoureuse avant. Je n’étais jamais tombée amoureuse et c’était perturbant ce flot de sentiments et d’émotions qui me submergeais si soudainement. Ma cousine me pris la main un instant, et avec sa bienveillance habituelle elle me répondit : « Oui c’est normal… Tu dois vraiment être éperdument amoureuse de lui pour ressentir tout ça... » Je levais les yeux vers elle.. Rien que de penser autant à lui mon coeur s’accélérait irrémédiablement. « Oui je crois.. Pourtant on vient juste de commencer notre relation, tout est allé si vite. » Elle sourit finalement, riant même légèrement, sûrement amusée par mon trouble alors que de son côté elle semblait avoir vécu exactement les mêmes choses. « C’est sûrement que c’est le bon ma belle. Tu devrais arrêter de te poser tant de question.. Vis le moment présent, vis ton amour pleinement et ne t’occupe pas du reste.. Tu mérite d’être heureuse Sae Yeon. » Ses mots me touchèrent réellement, mon coeur se serrait et je ne sais pas pourquoi, mais je sentis une envie de pleurer presqu’incontrôlable m’envahir, je dû lutter de toute mes forces pour la contenir. Sûrement l’émotion, le trop pleins de tout ça. Je me rendais compte que je me mettais des barrières toute seule et que je m’empêchais de réellement profiter et vivre et que je devais revoir tout.. Absolument tout.. Et laisser une chance à cet amour de s’épanouir correctement. Je sentais les doigts de ma cousine sur ma joue, alors qu’elle m’incitait à la regarder.. Ce que je fis, les yeux embué, encore toute retournée par tout ça. « Tu ne t’en rend pas compte mais tu as déjà tellement changé… J’aime bien l’effet que ce garçon à sur toi, il faudra que tu me le présente ! » Je ne pus m’empêcher de rire avec elle à ce moment là, avant qu’une étreinte vienne sceller ce moment particulier. En effet, j’avais changé. Avant jamais je ne lui aurait parlé, jamais je n’aurais réellement participer ou ne serait-ce que sourit. Comme un robot, comme la reine des glaces que j’étais je serais resté dans mon coin sans un bruit. Mais il faut croire que Seo Han avait fait des miracles sur moi.

C’était dans cet état d’esprit particulier que j’avais attrapé le bouquet de la mariée.. Et que j’avais envoyé un message à l’homme que j’aime concernant cet évènement. En temps normal je m’en serais fichu réellement, mais là, avec tout ça, je ne pouvais empêcher de mon esprit s’imaginer des choses. C’était complètement fou, et complètement surréaliste de penser à ce genre de chose alors qu’une relation venait juste de débuter… Mais ça me semblait pourtant si.. Naturel que s’en était déconcertant. Et, quoi que je puisse en dire, je me voyais très bien en robe de mariée, à son bras, lui promettre de l’aimer jusqu’à la fin de mes jours… Non vraiment, je ne comprenais pas ce quel sort il m’avais jeté pour que je change à ce point là et en une fraction de seconde. Le reste de la soirée c’était déroulé sans incident majeur. Le seul fut les quelques témoins du mariés et autres jeunes homes qui avaient voulu tenter leur chance auprès de ma personne, et que j’avais gentiment refoulé.. Oui gentiment, vraiment pour changer, et puis je ne voulais pas faire de scandale inutilement donc on sourit et on décline poliment. Seulement, je ne pouvais empêcher mon esprit de se balader vers celui qui me manquais tant, celui à cause de qui mon coeur semblait si vide. Alors sans m’en rendre compte je buvais, je buvais et je buvais encore. Moi, la fille sérieuse qui ne boit jamais. Mais là, ce n’était même pas conscience. J’avais trouvé un certains réconfort, une certaine chaleur dans cet alcool que je ne côtoyais jamais.. Et ça m’avais fais du bien l’espace de quelques instants. Et ce flot de breuvages dans mes veines.. M’avais même détendue au point de me permettre de faire un appel vision plus que torride avec Seo Han. Je ne savais pas trop quoi penser de ça après coup… Mais le fait est que je me souvenais du désir intense et profond que j’éprouvais, et du plaisir que j’avais à entendre ses mots, à entendre sa voix si particulière.. Comme une douce caresse à mes oreilles je m’étais laissée bercée pour m’enfoncer dans les méandre d’un moment charnelle solitaire.. Pourtant si bien accompagné. Au lendemain de ce moment si particulier, j’avais préféré faire comme s’il ne s’était rien passé, ne pas en reparler.. Et pourtant mon corps brûlait encore intensément, pas réellement contenter tant qu’il n’aurait pas été réunit avec celui qui lui manquait tant.

Dernière journée, dernière nuit passée loin de lui et rien ne semblait vouloir apaisé tout ses sentiments qui m’envahissais. J’avais très vite compris que le seul moyen pour moi de me sentir mieux, de me sentir enfin complète à nouveau.. C’était tout simplement de le retrouver, d’être à ses côtés. Voilà l’optique dans lequel j’avais quitté mon appartement, plus tôt qu’à l’accoutumé, pour pouvoir finalement stoppé cette longue attente qui nous avait si longtemps séparé. Je crois n’avoir jamais aussi vite rejoins les couloirs pour arriver en cours.. Sauf qu’en ce lundi matin, ce n’était pas réellement la chose qui me motivais. Heureuse, le coeur empli d’un sentiment d’excitation intense à l’idée de revoir son doux visage.. De sentir ses lèvres sur les miennes.. Je me sentais comme jamais auparavant. J’étais heureuse, réellement heureuse et c’était quelque chose de nouveau qui avait un goût particulier. Mais ma cousine avait raison, je devais en profiter, je ne devais pas laisser mes appréhensions, mes doutes et mes questions venir me ralentir, venir entraver notre relation. Je devais simplement ouvrir mon coeur et laissé les choses se faire comme elles le devaient. Malheureusement… Toutes mes bonnes résolutions s’étaient évanouies en l’espaces de quelques instants alors que plus j’avançais, plus je me rendait compte que toute la promotion, presque au grand complet, avait aussi décidé de se réunir de bonne heure en cette journée qui n’avait pourtant rien de particulier. A croire que le destin avait encore envie de jouer un peu avec nous, de nous torturer, nous refusant ses retrouvailles que nous avions attendus avec tellement d’ardeur et d’impatience. Je me sentais frustrée, frustrée à un point pas possible… Et pourtant, il y eu ce moment.. Cet instant où le temps semblait avoir basculé, alors que nos chemin se croisaient enfin, dans ce fameux couloir qui avaient déjà été le théâtre de nombreux croisement sans pour autant qu’il ne ressemblent à jamais à ce moment qu’on était entrain de vivre actuellement. Ce fut court, bref, intense. Assez pour faire exploser mon coeur dans ma poitrine alors que j’étais si heureuse de le revoir enfin.. Et pourtant, j’étais si malheureuse à la fois de ne pas pouvoir l’approcher. Lui comme moi, nous étions d’accord.. Pas d’annonce officiel pour le moment. Il est vrai qu’il y avait tellement de choses extérieurs qui pouvaient potentiellement venir polluer notre relation naissante. Nous étions d’accord à ce moment-là, et j’étais la première à l’être. Et pourtant, alors que je me retrouvais aujourd’hui confronter à une réalité dans laquelle je devais faire comme si je ne le calculait même pas.. C’était vraiment bien plus difficile que tout ce que j’aurais pu imaginer, alors que je n’avais envie que d’une seule et unique chose ; me jeter dans ses bras.

Là, posée contre un mur non loin dans le même couloir, faisant comme si je lisais quelque chose sur mon téléphone , il m’étais bien compliqué de ne pas le regarder lui, seul centre de mon attention. En plus, il avait modifier son apparence, optant pour un changement drastique qui le rendait encore plus beau. Mon coeur fondait littéralement, mes doigts avaient envies de se perdre dans cette chevelure fraîchement coupé et coloré. Il me faisais un effet croyable même à distance. La force de mes sentiments étaient vraiment incroyable.. Je m’en rendais de plus en plus compte. Et même si je ne devais pas, je le regardais quand même sans pouvoir m’en empêcher. Mais il n’était pas seul, il était avec un groupe d’autres amis, rendant plus facile sa contemplation sans que l’on en vienne tout de suite à se faire des idées. Mais ce qui m’interpelait, c’est que l’homme que j’aime avait l’air tendu, mal, étrange. Je ne saurais le décrire exactement, mais d’ici, je pouvais ressentir son mal être.. Mais la situation m’échappais complètement. Non loin de moi, j’entendais un groupe de filles, des groupies à lui parler entre elles. « Il est bizarre Seo Han aujourd’hui, t’as vu comment il est agressif avec Min-Jae ?… » Je n’avais pas vraiment le temps de réfléchir à ses mots qui étaient prononcés que déjà je vis une autre de ses groupies, une des plus entreprenante d’ailleurs venir l’enlacer.. Mon corps se tendit immédiatement, et je me redressais, fixant la scène de là où j’étais, non sans sentir la colère monté en moi. Évidemment, Seo Han réagit promptement et la rejette, ce qui n’a pas l’air de lui plaire.. Elle doit tellement être imbus d’elle même qu’elle ne doit pas concevoir qu’il ne puisse pas vouloir être touchée par une abrutie pareil. Toujours avec un visage neutre, parfaitement dans mon rôle de reine des glaces, j’observais sans rien dire...Mais bien vite, l’observation fut trop compliqué à gérer sans qu’aucune action ne soit menée. En effet, cette tarée de So Hee venait… De poser ses lèvres sur les siennes pour l’embrasser… Mon coeur rata un battement et mon sang ne fit qu’un tour. Cette fois c’était trop, beaucoup trop, je ne pouvais pas rester comme ça sans réagir alors que j’avais la sensation que Seo Han était entrain de perdre pied, et qu’en plus cette sa***e osait le toucher sans aucun problème.

Je me frayais un chemin jusqu’au groupe avec une rapidité qui me surpris moi-même. Sans réellement réfléchir, prise sous le coup de l’impulsion, j’attrapais la fameuse So Hee par les cheveux sans ménagement, la tirant en arrière la faisant tomber à la renverse par la même occasion. Mon regard était noir, si noir qu’elle n’osa même pas broncher sur le moment. « Ne t’avise pas de toucher mon mec espèce de tarée, est-ce que t’as compris ?! Recommence une seule fois un coup pareil et je te promet que ça ira mal pour toi ! » Ma voix semblait posé, mais elle lui glaçait le sang sur place, et pas qu’à elle. Je sentais les regards surpris sur ma personne alors que je venais de faire une scène des plus particulières. Mais je m’en fichais, tout ses regards je n’en avais rien à faire. Me tournant vers Seo Han, je venais combler rapidement la distance qui nous séparait. Passant ma main dans sa nuque, l’attirant un peu plus à moi, je sentis mon regard se perdre dans le sien pendant quelques secondes, balayant les alentour de ses occupants.. Comme si un voile venait de se poser autour de nous, je ne voyais rien d’autre que lui. Et alors qu’enfin je pouvais le toucher, j’avais la sensation que mon coeur allait éclater à force de battre à tout rompre comme ça. L’adrénaline de la scène précédente, combinée au manque et à l’amour que je lui portais.. Me rendais complètement dingue de lui encore un peu plus. Posant ma deuxième main sur sa mâchoire, mon pouce vint passer lentement sur ses lèvres, comme pour effacer toutes traces du baiser donner par cette groupie que je me retenait de ne pas aller massacrer sur place.. Mais là, tout de suite, je préférais être auprès de lui plutôt que d’accorder du crédit à cette ratée qui n’était là que par piston, grâce à l’argent de papa alors qu’elle avait un niveau déplorable. Le temps semblait comme suspendue encore une fois, mon coeur débordait littéralement d’amour pour lui. J’aurais pu me noyer sous la vague de sentiment qui déferlais en moi alors que la joie de le retrouvait était plus qu’intense. Finalement, le masque de la reine des glaces tomba, et je lui souris, le même sourire sincère que lors de cette fameuse révélation où ce changement c’était profondément encré en moi. « … Tu m’as tellement manqué mon coeur... » Et sans attendre une seconde de plus, je venais sceller mes lèvres aux siennes dans un baiser doux.. Mais plus que passionné. Ma langue se mit à chercher sa jumelle au bout d’à peine quelques secondes, bien trop désireuse de la retrouver enfin. Comme une délivrance, une bouffée d’oxygène, j’avais la sensation que ce baiser me ramenait à la vie. Tous les regards étaient braqués sur nous à ce moment précis. Je pouvais entendre de gens choqués, d’autres énervées.. beaucoup devaient être complètement sur le cul de cette révélation qui se passait devant leurs yeux. Personne n’avait vu ça venir.. même nous nous n’avions rien vu arrivé. Et par ce baiser je voulais à tous leur faire comprendre qu’aujourd’hui, tout avait changé. Et bien entendu, je voulais marqué ma possessivité, faire comprendre à ce groupe d’ahurie, de groupie sans amour propre et sans une once de cervelle, que Seo Han m’appartenais, qu’il n’était qu’à moi, son corps, son coeur, son âme… Qu’il était maintenant toute ma vie, et qu’il était hors de question qu’une seule d’entre elle ose tenté la moindre action. Notre relation aurait dû resté un secret.. Mais je n’avais pas pu le porter plus que quelques longues et horribles minutes qui ‘avais semblé un véritable enfer. J’espérais juste que l’homme que j’aime ne m’en voudrais pas d’avoir pris cette décision pour nous deux...  

(soundtrack)

(OUTFIT) Tout tourne autour de toi... Tout s'enchaîne, inlassablement. Un à un, les événements arrivent, et ils te frappe en plein visage. Ils te cogne de plein fouet, et toi, tout ce que tu peux faire, c'est recevoir les coups, les uns après les autres, sans être capable de faire quoi que ce soit, sans être en mesure de te défendre, de lutter. Ton cerveau n'arrive plus à suivre, il vrille, il grille totalement, il n'est plus en mesure de traiter les infos qui lui sont acheminés, encore et encore, sans aucun répit et sans ménagement. Il n'est plus capable de suivre la cadence, pas après ça. Pas après ce week-end beaucoup trop long, ce foutu week-end que t'avais passé enfermé, seul, presque désespéré, parce que tu n'avais pas été en mesure d'être en compagnie de la femme que tu aimais. Elle te manquait tellement que tu manquais d'air. C'est comme si, quand elle n'était pas avec toi, tu mourrais à petit feu, privé de ton oxygène, de ta dose de bonheur, de ton shoot d'amour, ... Toutes ces choses, totalement vitales, sans lesquelles il était impossible de continuer à avancer. Ce n'était pourtant que deux jours, deux malheureux jours, deux jours dans toute une vie, qu'est-ce que cela représentait ? Rien, absolument rien, une poussière, un grain de sable, vraiment rien. Et pourtant, pour toi... Cela avait semblé représenter le sommet d'une montage inatteignable. Pendant deux jours durant, tu n'avais eu qu'une seule et même obsession ; elle. Elle et ses lèvres, elle et son corps, son corps de rêve, son corps de déesse, que tu avais déjà possédé, encore et encore, et qui te rendais complètement fou, même par le simple fait d'y penser. Ce corps qui t'obsédais tellement que t'en avais été réduis à t'autocontenter, en la regardant le toucher, lors de cette fameuse soirée, ou cet appel visio avait été déclencher, et ou tu avais eu tout de même l'impression de profiter d'elle, de sa faiblesse, alors qu'elle était bien, voir très éméchée. Sur le moment, et bien que ce moment partagé ait été particulièrement torride, et agréable, tu t'en étais voulu, tu t'étais auto flagellé en te disant que tu étais le pire des enfoirés. Mais rapidement, t'avais relativisé, et tu t'étais dis que si elle avait fait ça, c'est qu'elle en avait envie, et que l'alcool l'y avait juste aidée. Mais tout cela... Les sms, les appels échangés, et même ce visio qui avait mal tourné... Ce n'était pas assez. Tout ça, ce n'était rien, c'était incapable de contenter son cœur, qui se languissait d'elle, tellement fort, que ça aurait pu te tuer. Ce qu'il te fallait, c'était elle, sa présence à tes côtés, ses baisers, et ces mots d'amour, mots qui à chaque fois, te faisais exploser le cœur, tant ils te touchais. Tout cela, il te le fallait, maintenant, de suite, sous peine de voir de te voir complètement sombrer, et ne plus être capable de rien contrôler.

Alors que tu étais prêt à éclater ce salopard de Min-Jae, qui venait d'oser parler de ta chérie d'une manière totalement inappropriée, tu t'étais fait couper par ces pimbêches, dont une en particulier, qui ne fut pas capable de ne pas s'en mêler. Venant comme d'habitude tenter de te coller, tu l'avais, elle aussi, violemment repoussée, te montrant dans un état de colère comme jamais on ne t'avais vus. Tous les regards étaient braqués sur toi. Tu les entendais tous parler, à voix basses, ils parlaient de toi, ils disaient que t'étais taré, que t'avais dû vriller, ils étaient tous choqués. Déjà dans un état indescriptible, tu ne fus donc pas en mesure de lutter quand, par surprise, cette idiote de So Hee vint t'embrasser, ou plutôt, te rouler une pelle, pour utiliser un terme plus approprié. Et puis, d'un coup, ... Tout sembla s'éclairer. En moins de temps qu'il en faut pour le dire, So Hee c'était fait dégagé, et toi, et bien, tu étais face à elle, enfin. Devant tes yeux qui venaient à peine de se désembrumé, elle était là, te paraissant plus belle que jamais. Une quelques seconde, elle était parvenue a soulagé ton cœur. Sa présence te permis enfin de respirer, de te réveiller de cette espèce d'état de panique, de transe dans laquelle tu t'étais réfugié.

Tandis qu'elle comblait l'espace qui vous séparaient, tu sens ton cœur s'accélérer immédiatement, comme si lui aussi, c'était réveillé de l'état végétatif dans lequel il s'était trouvé. Enfin, un sourire se dessine sur tes lèvres, un sourire sincère, et tes bras viennent entourer son corps, la pressant contre toi si fort que tu aurais pu l'étouffer. Sa main dans ta nuque te fais frissonner, et tu te mords doucement la lèvre inférieure. Ses mots ne font que faire bondir ton cœur encore un peu plus. " Mon bébé..." Tu commences à dire, alors qu'une de tes mains se glisse sur sa joue, que tu caresses avec tendresse. " ... Tu n’imagines pas à quel point tu m'as manqué aussi. " Le regard planté dans le sien, tu ne te soucies absolument pas de tous ceux autour de toi, en train littéralement de se décrocher la mâchoire, face à ce qui se passe devant leurs yeux écarquillés. Quand enfin, vos lèvres se scellent, ton cœur explose littéralement, à la fois sous le coup de l'émotion, mais aussi celui du soulagement. Ce contact t'avais tellement manqué. Il t'avais manqué au point de t'obséder. Après un début de baiser doux, sa langue vient chercher la tienne, et tu la laisses faire, envoyant la tienne, jouer, bien trop heureuse de retrouver sa jumelle. Bien malgré toi, enfin, sûrement dû au fait qu'elle t'avais beaucoup trop manqué, ce baiser réveilla quelque chose en toi, et lentement, une chaleur, douce au départ, puis de plus en plus accentuée naquit au creux de ton ventre, te faisant dire qu'il allait falloir bouger de la, sous peine de voir la situation pire que dégénérer. Mettant fin au baiser à regret après quelques minutes, tu te recules légèrement, et tu plantes ton regard dans le sien un instant. Une main toujours posée sur sa joue, tu l'admirais, fasciné par sa beauté, tandis que de ton côté, tes yeux commençaient à briller, d'une lueur ardente, qu'il t'étais bien impossible de réprimer, surtout après tout ce temps sans elle à tes côtés.  

Doucement, tu approches tes lèvres de son oreille " Viens... J'ai besoin de te retrouver... Mais sans tous ces abrutis autour... On à qu'a séché... T'es plus importante pour moi que n'importe quoi... Tu m'as beaucoup trop manqué..."   Tes mots, tu les as glissés en murmurant, mais avec un ton qui se voulait outrageusement débordant de sensualité. N'attendant même pas qu'elle réponde, tu glisses une main dans une des siennes, et tu l'entraînes avec toi, à travers les couloirs, laissant là tous ces idiots, complètement incrédules, choqués, et totalement buguer. Tes pas te menèrent jusqu'à ta chambre, chambre que tu ouvris à la hâte, avant de t'y engouffrer, l'entrainant avec toi, pour finalement verrouiller la porte juste après. Directement après, tu la plaques contre cette même porte et, tel un idiot, complètement en manque, tu te mets à l'embrassé, envoyant ta langue jouer avec la sienne, parce que la séparation forcée précédente avait été trop dure a gérée. Tes mains se glissent sur son corps, et tu colles le tien à ce dernier, déjà complètement en ébullition, bien trop heureux d'enfin pouvoir la retrouver. Finalement, tes lèvres lâchent les siennes, et elles vont se glisser, dans son cou, le marquant, et le couvrant de baisers. Elles remontent ensuite, et ta langue va jouer avec son lobe d'oreille " Plus jamais... Tes mots sont entrecoupés de coups de langue, de baisers. " Plus jamais je ne veux revivre ça... Plus jamais je ne veux me séparer de toi... Je ne pourrais pas le supporter... " Tu mordilles désormais doucement sa peau, la chaleur en toi ne faisant qu'augmenter. " Prépare-toi psychologiquement, mon amour... " Tes mains viennent se glisser sous son haut, et elles caressent sa peau, avec une lenteur assumée.  " La prochaine fois que tu dois partir comme ça... Tu m'emmènes avec toi.... Et si tu ne veux pas... Je te suivrais, tel un stalker, et je viendrais me glisser dans ta chambre, le soir venu, pour prendre possession de ton corps... Parce-que je ne peux pas, mais alors vraiment pas m'en passé... " Juste après avoir dis ça, tes lèvres reprennent leur boulot, à s'avoir dévoré sa peau de baisers, et tes mains viennent ce glissées sur sa poitrine, et tu te mets à la caresser, tes gestes transpirant tous la sensualité par tous les pores. Tu a du mal à te reconnaitre, en fait, là tout de suite. Être autant en feu, autant excité, au point de dire des choses pareilles... Ce ne t'étais jamais arrivé. Mais c'est probablement l'effet qu'elle te faisais. C'est ça, l'effet que ça fait, de passé deux jours éloignés. Maintenant, tout ce qu'il te restais à faire... C'est savouré le fait de l'avoir enfin retrouvée. Savouré sa présence à tes côtés, et une nouvelle fois... L'aimé, jusqu'à ce que l'épuisement ne vienne t'emporter.

(soundtrack)

(OUTFIT)  Le fait de ne pas avoir pu le voir pendant deux jours m’avais rendu complètement folle, je n’avais pas le choix que de me rendre à l’évidence devant cette vérité. Aimer quelqu’un, être aux côtés d’une autre personne.. je ne savais pas ce que c’était, je ne savais pas ce qu’on était sensé ou non éprouver à ce moment-là. Je découvrais tout ça littéralement pour la première fois.. Et pour une première fois, il fallait que je tombe directement sur celui qui était fait pour moi, mon âme-sœur, celui qui serait amener à être le grand amour de ma vie, le seul qui pourrait se tenir fièrement se tenir à mes côtés.. Mais j’étais littéralement perdue sous ce flot permanent de sentiments nouveaux et incontrôlables que je ressentais. A chaque fois, c’était des vagues d’émotions violentes qui me submergeaient sans ménagement, au point où je me demandais si tout ceci était normal.. Mais il faut croire que tout ceci n’était dû qu’à la force des sentiments que j’avais pour lui.. En si peu de temps.. Et je savais très bien que ses sentiments étaient encore voué à changer, à augmenter, à encore plus s’intensifier, et rien que d’y penser.. Cela me tuais déjà. Incapable d’être séparés de lui ne serait-ce que deux jours alors que nous venions à peine de nous déclarer et d’être ensemble de façon officielle.. Cela laissait présager à quel point il était déjà impossible pour nous de voir une quelconque distance nous séparer. Il allait décidément falloir que l’on revoit considérablement notre quotidien pour pouvoir coller avec se besoin presque primaire de nous retrouver ensemble, soudés.

La scène qui s’était déroulée en face de moi avait été complètement surréaliste. Entre l’altercation inconnue que j’avais pu voir au loin entre lui et Min-Jae sans compter cette abrutie de So Hee qui lui avait carrément sautée dessus, j’étais à deux doigts de complètement vriller.. Chose qui ne me ressemblais pas. En temps normal j’arrivais à prendre de la distance, à laisser les choses se faire… Mais voir cette fille poser les main sur l’homme que j’aime… S’en était trop. Ca combiné au fait que Seo Han semblait complètement se noyer dans cet enchaînement de situation improbable, je décidais qu’il était largement temps d’arrêter d’être spectatrice et d’agir. Tirant la dénommé So Hee par les cheveux pour la virer sans ménagement loin de celui qui était depuis récemment mon petit ami, je prenais sa place à ses côtés, là où aucune autre n’avait le droit de se trouver à part moi. Je ne me croyais pas capable d’une telle possessivité.. Et pourtant, je sentais mon coeur et mon corps entièrement entrain de bouillir face à l’énervement de cette scène face à laquelle je m’étais trouvé alors qu’elle l’avait embrassée à la vu de tous. Je l’avais fixé un moment dans les yeux, lui souriant,  déclarant à quel point il m’avais manqué. Choque qu’il me rendit alors qu’il me serrait contre lui. Ses traits semblaient plus détendu, il ne semblait plus complètement perdu comme plus tôt, et ça me rassurait. Nos lèvres venant s’unir rapidement, j’étais venu lui quémander un baiser plus pousser, laissant ma langue venir chercher la sienne. Mais immédiatement je le regrettais, car la chaleur s’était mis à m’envahir comme un feu de forêt presque impossible à stopper en pleine canicule. Comme si ses pensées avaient fait écho aux miennes, il avait stopper notre baiser me glissant qu’il voulait me retrouver… Et que nous ferions mieux de sécher les cours… Et je me laissais entraîner avec lui sans opposer aucune résistance.. Je n’en avais après tout aucune envie. Jusque là, les cours, le travail acharnés avaient été les moteurs de ma vie, la seule et unique raison pour laquelle j’étais encore en vie. Mais aujourd’hui, j’avais une nouvelle raison de vouloir vivre, de vouloir me lever le matin… Il était devenu mon rayon de soleil et il n’avais sûrement pas idée de ce qu’il pouvait représenter pour moi. Alors même si ça ne me ressemble absolument pas.. J’étais plus que d’accord pour sécher les cours à ses côtés ce matin.. Parce que je savais très bien que, quoi qu’il arrive, jamais je n’arriverais à me concentrer sur ce que le professeur pourrait bien dire.. Mon cerveau et mes pensées étaient bien trop focus sur Seo Han et sur le manque de sa présence des deux derniers jours qui m ‘avaient rendu complètement folle…

Voilà comment nous nous étions retrouvé à une vitesse complètement effrénée dans sa chambre, endroit qui fut le théâtre de nos premiers ébats, de la naissance de notre amour inconditionnel. Plaquée contre la porte, j’avais la sensation d’avoir fais un bon quelques jours auparavant, alors qu’il avait agit de la même manière.. Mais cette fois les sentiments étaient encore différent. Le feu qui brûlait en moi était beaucoup plus ardent, beaucoup plus pressant que ça n’avait été le cas à ce moment-là. Je profite de son contact, de son baiser et je le laisse complètement m’enivrer. Mon coeur battant à tout rompre, je me sentais enfin heureuse, ici avec lui, juste lui et moi… Cela faisais un bien fou après tout ce temps, et surtout après cette scène compliquer de nos retrouvailles. Je voulais effacer tout ça, effacer ses images qui, mine de rien, me hantais des lèvres de cette folle sur la bouche divine du grand amour de ma vie. Ses main sous mon haut m’arrachent des frissons instantané alors que mon corps semble réagir au moindre contact sous ses doigts. Il avait suffit d’une journée pour qu’il me rende complètement accro à lui, au concept d’union charnelle avec une personne que l’on aime réellement. Ma première fois avec lui fut magique, la seconde fut beaucoup plus intense.. Et quelque chose me dit que cette nouvelle qui se préparait serait d’avantage passionnel suite à cette séparation forcée. Ses lèvres se glissant dans mon coup, je lâche des soupirs de plaisir alors qu’il me procure un plaisir délicieux. Et ses mots murmurer entre deux baiser.. Ne font qu’accélérer les battement de mon coeur, alors que celui-ci menaçait déjà de tout bonnement exploser dans ma poitrine. Je me mordais la lèvre inférieur alors que chacune de ses paroles ne faisais qu’augmenter le désir que je ressentais pour lui.. Il me rendais dingue, folle de lui et complètement submergée par l’amour que j’éprouvais à son égare. Ses mains sur ma poitrine, alors que qu’il venait mordre ma peau au niveau de mon cou me fit vriller encore un peu plus. Je sentais déjà que l’envie de tiraillais de toute part.. Que je n’aurais pas le temps ni l’envie d’attendre une éternité pour que ce désir, cette envie si ardente soit assouvie.

Prise d’une pulsion, je décidais de me débarrasser de mon propre haut, qui était en cet instant plus gênant qu’autre chose. Je venait ensuite prendre possession des lèvres de Seo Han un instant.. Quelques secondes d’un baiser brûlant comme l’enfer avant de venir mordre sa lèvres inférieur sensuellement et avec envie. « On ne se séparera plus jamais comme ça… Jamais.. C’est beaucoup trop douloureux… Ma place est à tes côtés, et uniquement à tes côtés... » Lui murmurais-je alors que je venais à son tour de déposséder de son haut, venant ensuite me coller contre lui, sa peau nu contre la mienne venant m’arracher de délicieux frissons envahissant tout mon corps déjà brûlant comme pas permis. Je laissais mes mains se balader sur son corps alors que mes lèvres venaient se perdre dans son cou, marquant sa peau avec envie, et une possessivité non dissimulé, voulant bien faire comprendre aux yeux du monde qu’il n’appartenait qu’à moi. Lentement, je laissais mes doigts descendre le long de ses abdominaux finement dessinés, les laissant descendre encore et encore.. Jusqu’à atteindre la ceinture de son pantalon, ceinture que je défit avec une rapidité qui en disais long sur mon état d’excitation actuel. Ce fut ensuite au bouton de son jean de sauter, laissant la place à ma main de pouvoir venir se glisser pour titiller sa virilité déjà gonfler dans son boxer. En parallèle, je venais mordre le lobe de son oreille un instant, avant de lui glisser d’une voix suave et qui trahissais l’envie, et le désir que j’avais pour lui à ce moment précis : « Fais moi l’amour… Maintenant… Prend possession de moi, et ne me laisse plus jamais partir loin de toi... » J’étais fiévreuse, complètement submerger encore une fois par tout ce que je pouvais ressentir pour lui. Deux jours c’était réellement.. Définitivement… Une éternité. 

(soundtrack)

(OUTFIT) Enfin... La lumière au bout du tunnel, le réveil tant attendus, après ces deux jours passés à broyer du noir et a ruminé dans ton con, comme un vieil ermite seul et fatigué. Jamais, au cours de l'intégralité de ton existence, tu n'avais trouvé le temps aussi long. Chaque heure, chaque minute, chaque seconde même, semblait s'éterniser, comme si c'était fait exprès, comme si elles s'amusaient toutes à te voir souffrir, à voir ton cœur s'ouvrir, et se mettre de plus en plus à saigner à mesure que le temps passait. Le trou béant qui s'y était formé, à la seconde même ou elle t'avais laissé après que vous ne vous soyez aimé pour la première fois, n'arrivait pas à ce refermé. Il s'aggravait s'infectait, et tu ne pouvais rien y faire, tu n'avais aucun moyen de le soigner. Rien ne semblait en mesure de le faire de toute façon, pas même les diverses petites attentions qu'elle avait eut envers toi, tout au long de ces deux journées. Continuellement, et de manière totalement incontrôlable, ton cœur t'avais fait souffrir, il t'avais lancé des pics de douleur, comme pour constamment te rappeler à quel point il souffrait d'être séparé de sa moitié, de celle qui faisait de lui un être complet et apaisé. Il t'avais presque harcelé, t'empêchant de manger, de dormir de penser, et tout ça avait fini par te faire complètement vrillé. Même lors de cette fameuse sortie avec ton paternel, il ne t'avais pas lâché. Il avait continué de te harceler, encore et encore, au point que tu ne sois obligé de dire la vérité, vérité que tu avais eue d'abord envie de cacher, afin de ne pas faire souffrir ton géniteur, que tu savais sensible, et encore, à ton image, extrêmement marquer par le passé. Tu savais ce qu'être amoureux représentait pour lui. Durant tout le temps ou tu avais eu le bonheur de les observer, ta mère et lui, tu avais pu constater à quel point ils, c'étaient aimer. Tu avais vu ces flammes dans leurs yeux, tu avais vu comme ils passaient leur temps à s'enlacer, ce câliné, et toi, ça t'avais toujours fasciné. Tu t'étais mis à rêver du jour où toi aussi, tu serais capable d'aimer quelqu'un à ce point-là, du jour où tu serais tellement épris que tu ne serais plus en mesure de lâcher cette personne, que la moindre séparation soit un véritable calvaire, et finalement... C'était arrivé. Maintenant, que tu avais trouvé Sae Yeon, que tu comprenais réellement ce que c'était d'aimer quelqu'un au point de ne plus être en mesure de vivre sans sa présence constante à ses côtés, tu comprenais ce que ton père avais bien pu ressentir, ce fameux jour maudit où il l'avait perdu pour toujours... Et cela ne faisait que t'achever d'avantage en réalité. Tu t'étais alors imaginer à sa place, et ton cœur, c'était instantanément brisé. Imaginer une seule seconde qu'un jour, tu pourrais perdre celle qui était ton âme sœur, celle dont la simple absence pendant deux malheureux jours t'assassinais, celle que tu aimais à en perdre la raison... C'était inconcevable. Inenvisageable. Ça ne devait jamais arriver. Dans un sens, tu enviais ton père, parce qu'il avait eu plus de courage que tu n'en aurais jamais. Malgré la perte de sa femme, il avait réussi à continuer de vivre, d'avancer, alors que toi à sa place, et bien... Tu aurais probablement simplement tout mit en œuvre pour la rejoindre, et tout aurait été terminé. Plus de souffrance, plus de larmes, plus de peine... Juste elle et toi, réunis pour l'éternité.

Mais bon, heureusement pour toi, là n'était pas le sujet. Après des évènements tous plus perturbants les uns que les autres, tu t'étais finalement enfin retrouvé seul avec elle, retrouvant enfin ton âme sœur, ta moitié, celle dont l'amour te transcendais tellement que tu en avais presque du mal a respiré. Enfin, après deux jours de souffrance, tu étais en mesure de l'enlacer, l'embrassée, l'aimer, et tu ne te faisais pas prié. L'ayant emmené dans ta chambre, complètement incapable de résister à l'envie de te retrouver seul avec elle, qui te tiraillais, tu l'avais plaquée contre la porte, comme un écho du passé, avant de te mettre à l'embrassée quelques minutes, n'aggravant ainsi qu'un peu plus la chaleur qui grimpait en toi. Délaissant ses lèvres pour son cou , tu l'avait marqué, jouant avec son oreille, et te mettant à lui dire tout un tas de choses, choses qui trahissaient l'état dans lequel tu te trouvais. Tes mains caressant sa poitrine, tu t'avais finalement arrêté, l'observant se débarrasser de son propre haut en te mordant la lèvre inférieure, et en lui lançant un regard de prédateur prêt à attaqué. Débarrassé toi aussi de ce tissu gênant, tu frissonnes au contact de ta peau brûlante contre la sienne, frissons qui redoublèrent de manière hallucinante, lorsque tu sentis ses mains et ses lèvres commencer à venir se balader contre ton corps. La tête légèrement basculée en arrière, tu la laissait te dévorer, les yeux fermés, mordant ta langue pour empêcher quelconque son de s'échapper de tes lèvres. Le problème, c'est que plus ses gestes descendaient, plus il t'étais difficile de te contrôler et quand sa main finit par aller t'embêter plus bas... C'est terminé. Surpris, mais transcendé par cette sensation irréelle, un soupir d'aise s'échappe de tes lèvres, sans que tu ne sois en mesure de le contrôler, et ton regard se repose sur elle. Tu étais complètement en feu, dans un état pire que tout ce que tu avais pu connaître jusque-là. Ses gestes, ces mots... Tout te faisais perdre pied. Tout te rendais complètement dingue, tu ne pouvais pas lutter. La pensée de pouvoir de nouveau la possédée t'obsédais, mais toi aussi, tu voulais jouer... Lui faire perdre pied, lui faire autant d'effet qu'elle ne t'en faisais.

Ton excitation à son paroxysme, tu l'avais finalement débarrassée de son soutien-gorge, libérant sa poitrine magnifique, qui te faisant tant d'effet. Sans attendre, c'est ensuite sa culotte qui sautait, laissant sa jupe en place, bizarrement, la remontant juste, trop pressé de laisser ton désir s'exprimer. Sans lâcher son regard, tu te colles doucement à elle une de tes mains glissant le long de son corps, pour venir embêter à ton tour son intimité, que tes doigts s'amusèrent à titiller, afin que la chaleur ne puisse qu'augmenter. Au bout d'un moment, tu glisses même tes doigts en elle, tandis que tes lèvres, elles étaient glissées dans son cou à nouveau, le dévorant une nouvelle fois comme si c'était ton met préférer. Au bout d'un moment, ton excitation est tellement importante qu'elle commence à te faire vriller, et tu n'es alors plus en mesure de lutter. Stoppant tes gestes sur son corps, tu finis par la retourner, et tu la plaques de nouveau, contre cette fameuse porte. Empressé, tu te débarrasser toi-même du reste de tes vêtements, devenus pire qu'encombrant, et tu colles son torse contre son dos, la respiration brûlante, haletante, comme si tu étais prêt à succomber. Tes mains se glissent sur ses hanches et tu les attrapant fermement, avant de te glisser finalement en elle... Dans un geste délibérément lent et assumé. Tout simplement secoué de part en part, chamboulé par ce contact chaud et bien pire qu'agréable, qui t'avais tant manquer, tu n'hésites pas une seconde, et malgré l'excitation qui te dévore, tu parviens à te contrôler, et tes coups de reins restent délibérément lents, une lenteur douce sensuelle, comme si dans le fond, tu voulais qu'elle te demande d'accélérer, de la contenter comme jamais... " Je t'aime tellement..." Tu lui glisses ces mots à l'oreille, entre deux baisers dans sa nuque, sans arrêter tes mouvements, mouvement lent, bien trop lent à ton goût, mais décidé à continuer ton petit manège. Voilà un bon moyen de savourer, de faire durer... De laisser s'exprimer ces sentiments, cette attirance, ce désir... Qui avait été bien trop renfrogné, frustré, durant ces deux jours, plus longs que l'éternité.

(soundtrack)

(OUTFIT) Je n’aurais jamais cru que l’on se retrouverait dans sa chambre de si bon matin.. Bon je me doutais qu’on finirait bien par y venir dans la journée pour pouvoir se retrouver comme il se devait… Mais pas comme ça, pas si rapidement. Les choses étaient allé tellement vite que j’en avais encore le tournis. En une fraction de seconde tout le monde était au courant pour notre relation, enfin en tout cas ceux de notre promotion présents. Il faut dire que ce qui s’était passé ne laissait aucunement place au questionnement, les choses étaient plus qu’évidentes. Je savais qu’on en avait tué pus d’un sur place.. Mais je m’en fichais de tout ses abrutis. J’avais appris à ignorer le monde qui m’entourais, à ne plus me laisser atteindre par quoi que ce soit.. Alors tout ce qu’ils pouvaient bien dire ou penser concernant notre rapprochement soudain allait définitivement me passer au dessus de la tête. La seule et unique raison pour laquelle j’avais perdue mon sang froid, c’est que cette greluche était aller loin, beaucoup trop loin, dépassant les limites de la convenance en osant l’embrasser comme ça.. Clairement, je ne pouvais pas juste resté spectatrice face à ça, surtout lorsque j’avais vu à quel point mon homme semblait perdu… Je ne lui en voulais pas. Déjà de loin, j’avais eu la sensation que l’univers entier lui tombait dessus. En réalité ce n’était pas quelque chose de réellement nouveau, ça arrivait même souvent de ce que j’avais pus remarqué.. Mais il faut croire que notre rapprochement avait des effets étranges que l’on ne pensait pas voir surgir. En attendant, les choses s’étaient terminés d’une manière inattendue, avec nous deux qui nous enfuyons loin du reste du monde pour aller nous isoler. Cours ou non, je n’en avais que faire, et c’était bien la première fois qu’une telle chose m’arrivais. Pour la première fois, je laissais quelque chose passer en premier, prendre la tête de ma vie. Et c’est sans remords que je l’avais suivis, bien consciente que je risquais de suivre très peu de cours en cette journée… Mais l’absence, la séparation.. Tout ceci m’avais semblé durer un temps beaucoup trop long pour être raisonnable, pour être supportable. C’était fou ce que deux jours pouvaient changés… Mais il fallait se rendre à l’évidence, le besoin de nous retrouver était plus fort que tout le reste. Je devais bien avoué que ça me perturbais un peu, tout ceci était tellement à l’opposé de ma façon d’agir en temps normal… Mais je n’étais pas contre non plus, cette nouvelle manière d’appréhender les choses. Il ne se rendait sûrement pas compte à quel point il m’avais fais changer en si peu de temps. Et même s’il me restait encore un long chemin à parcourir, je savais qu’à ses côtés, tout irait pour le mieux.

Nous voilà donc dans sa fameuse chambre, lieu où nous pouvions enfin laissé s’exprimer notre amour comme nous le voulions, et comme nous en avions besoin. Les baisers, les caresses… Tout s’était enchaîné à une vitesse folle, et j’étais la première à ne pas vouloir attendre que les choses se fasse en douceur. Je sentais au plus profond de moi, au creux de mon ventre, que j’avais une envie irrépressible que nous ne formions plus qu’un. Que je ne pourrais me sentir satisfaite et entière qu’à ce moment précis. De plus, ses paroles n’avaient fait que faire grimper mon désir en flèche.. Déjà complètement excitée, je lui faisais comprendre que je voulais lui appartenir tout entière maintenant, tout desuite. Venant retiré mon haut et le sien par la même occasion, j’avais laisser nos corps entrer en contact, avant d’aller titiller son intimité.. En lui demandant de me faire l’amour et de ne plus jamais me lâcher… Mon coeur était prêt à exploser sous ce flot de sentiments que je ressentais.. Il y en avais tellement qu’il se laissais très vite submerger, n’ayant toujours pas l’habitude de les gérer. Ayant capté mon message, il me débarrassait de mes sous-vêtements, avant de venir à son tour me torturer un peu… A peine ses doigts avaient atteints leur but que je me sentais perdre pied littéralement.. Et ses lèvres sur ma peau ne m’aidaient absolument pas à garder la raison. J’étais encore surprise de voir ce que ses caresses et des baisers pouvaient nous faire ressentir… Mais même si je n’avais pas d’expérience en la matière, j’étais sur d’une chose : que les sentiments que nous éprouvions l’un pour l’autre ne faisaient qu’exacerber les sensations que l’on avait lors de nos échanges. Et c’était plus qu’agréable.

Encore une fois, je sentais une vague de plaisir m’envahir alors qu’il me faisais subir de délicieuse torture. Mais mon corps encore si peu habitué à être touché et embrassé.. Ne m’étais pas longtemps à réagir de façon complètement irréel. Tout semblait décuplé, faisant monter mon désir en flèche à un point que l’on n’aurait sûrement pu imaginer. Ses doigts s’insinuant en moi me faire lâcher un soupir de plaisir pus qu’audible, alors que je tentais jusque là de maîtriser les sons que sortaient de ma bouche… Je commençais sérieusement à avoir envie qu’il prenne possession de moi, à en avoir même besoin tellement le brasier qui s’était allumé en moi devenait douloureux. Heureusement, comme s’il m’avais entendue, il me fit pivoter, me retrouvant face à la porte, posant mes mains contre cette dernière, alors qu’il venait enfin unir nos deux corps.. Avec un coup assuré.. Mais lent. D’ailleurs, ses coups de reins suivant restèrent dans le même esprit.. Et si je sentais une satisfaction à l’avoir en moi de cette manière.. Je devais bien avouer que cette façon de me faire l’amour était entrain de me frustrer plus qu’autre chose. Je profitais, mais je sentais que j’avais besoin de plus… Et je sentais également que ce « plus » il n’allait pas me le donner comme ça. Ses lèvres dans ma nuque accompagnés de ses mots ne firent qu’augmenter un peu plus ma frustration actuel. Une de mes mains vint se lever pour se placer dans sa nuque, l’attirant un peu plus à moi. Venant déposer quelques baisers à mon tour dans son cou, je venais ensuite laissé glisser mes lèvres jusqu’à son oreille. « Je t’aime aussi… Je t’aime plus que tout… Mais mon amour ta lenteur est entrain de littéralement me tuer. » Quelques soupirs de plaisir franchissaient la barrière des mes lèvres. Il y avait ce mélange complètement irréel entre le plaisir qu’il me faisais ressentir, et la frustration de ne pas avoir un contact plus passionné.. Contact que mon corps réclamais avec une force que je n’aurais jamais soupçonné. « … Aime moi avec plus de passion.. Aime moi à m’en faire perdre complètement la raison.. » Voilà, c’était lancé. Tel une supplique, je lui demandais de bien vouloir avoir pitiée de moi, pauvre marionnette victime de ses envies que seul lui pouvait satisfaire...

(soundtrack)

(OUTFIT)  Tu n'aurais su décrire et encore moins exprimer les sensations qui t'avaient parcouru, lors de ces attaques répétées un peu plus tôt. Ton cerveau avait comme grillé, il avait cherché par tous les moyens possibles et imaginables à te protéger de tout ça, de tous ces événements complètement absurdes qui s'étaient enchaîner, sans que tu ne puisses strictement rien contrôler. Entre cet imbécile qui se disait être ton ami, et qui pourtant  avait délibérément presque insulté la fille que tu aimais, les groupies qui s'en étaient mêlée et pour finir, le pire de tout, cette peste de So Hee qui était venue mettre son grain de sel, allant jusqu'à t'embrasser... On peut dire que tu étais le grand gagnant, non pire, que tu avais touché le jackpot. Dans la catégorie journée de merde, on peut difficilement faire pire, surtout en sachant qu'à la base, tu étais déjà mal, même pire que mal, après seulement deux jours passés loin de ta chérie... Ta Sae Yeon véritable lumière de ta vie. Tu n'aurais jamais pensé qu'il serait humainement possible de ressentir un manque pareil, après deux journées sans être en mesure de te trouver à ses côtés. C'était tellement surréaliste... Tellement idiot, quand on sait que de base, ça fait déjà plus d'un an que tu l'aimes en secret. Un an passé à l'observer, caché dans un coin, tel un stalker tout juste bon a enfermé… Un an passé à espérer, à se languir, à tenter de ce dire que peut-être un jour, elle te remarquerait, et te ferait un sourire... Tu n'aurais pas demandé plus que cela à l'époque, et voilà à quoi tu en étais réduit aujourd'hui... Tellement accro à elle que le simple fait de ne pas la voir si peu de temps te mette dans un état plus déplorable que tu ne l'avais jamais été. Un état déplorable au point de te rendre incapable de réagir, face à cette imbécile qui t'avais embrassé comme si tu lui appartenais, comme si tu étais son jouet, alors qu’en temps normal, tu l'aurais rejetée comme si elle n'était strictement rien. Sur le moment, il t'avais juste été impossible de bouger, tu t'étais contenté de buguer, et te laisser faire... Comme un idiot, un pantin désarticulé et tout ça, les yeux fixés en direction de celle que tu aimais. Fort heureusement pour toi, elle avait su réagir à ta place et te débarrasser de So Hee, la dégageant sans ménagement aussi rapidement qu'elle n'était apparue dans ton champ de vision, et te débarrassant aussi de ses foutues lèvres, par la même occasion. Dans le fond, tu n'avais même pas pensé au fait que peut-être, elle t'en voudrais pour t'être laissé embrassé de cette manière. Tu avais simplement fait comme si de rien était, effaçant cet événement immédiatement de ta mémoire et cette sale sensation sur tes lèvres par un baiser avec ta petite amie, enfin retrouvée. Occultant tout autour de vous, tu avais ensuite simplement choisi de partir, de l'emmener ailleurs, pour combler ce besoin viscéral de la retrouver entièrement... Laissant tout le monde planté là, choqué, face à votre relation fraîchement dévoilée.

À peine rentrés dans la chambre, il ne fallut pas longtemps avant que les vêtements ne volent dans tout les sens. Poussé par un élan de passion que tu parvins à contenir un minimum malgré tout, tu l'avait plaquée contre la porte de ta chambre, et tu t'étais finalement uni à elle, dans un geste bien trop lent pour ne pas être calculé, entament des mouvements tout aussi lents, juste pour le plaisir de l'entendre te demander d'accélérer... Finalement, un large sourire étira tes lèvres. Il ne fallut pas longtemps pour qu'elle fasse exactement ce que tu attendais d'elle. " Ça ne va pas assez vite pour toi ma puce ?... Je pensais que tu voudrais que je te fasse l'amour de manière posée, tendre... " Tu glisses à son oreille, tandis que doucement tes mains viennent empoigner sa poitrine généreuse, ton sourire s'étant transformé en un sourire amusé. " Mais il faut croire que mon bébé à envie de violence... " Tes paroles sont appuyées par un coup de bassin bien plus fort que les précédents. La plaquant complètement ensuite contre la porte, ta langue vient embêter son lobe d'oreille et tu souris de nouveau. " Mon bébé aura donc ce qu'elle désire... Je ferais n'importe quoi pour elle après tout. " Ton sourire redoublant, tes mains se glissent doucement le long de son corps, pour se poser sur ses hanches, hanches que tu attrapes sans ménagement. Toujours en elle, tu te retires, et tu la retournes doucement. "[/b][/color] Ton sourire redoublant, tes mains se glissent doucement le long de son corps, pour se poser sur ses hanches, hanches que tu attrapes sans ménagement. En parallèle, tu la prends dans tes bras, et tu fais en sorte que ses jambes entourent ta taille. Tes mains sous ses fesses, tu finis par habillement t'insinuer de nouveau en elle... Après quoi, tu reprends tes mouvements, sauf que ce coup-ci... Ils sont beaucoup plus rapides voir violents, tellement que cette pauvre porte claque légèrement. Tes lèvres toujours contre les siennes, tu finis par les lâcher et aller dévorer son cou de baisers... En profitant pour le marquer, sans ménagement, laissant tes soupirs d'aise être étouffés par sa peau parfaite que tu étais littéralement en train de dévorer...

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(OUTFIT) Les choses étaient aller tellement vite, trop vite. Mon cerveau avait du mal à suivre mon coeur alors que tout se passait à une vitesse effréné. Il y a un peu plus de deux semaines, nous ne nous adressions pas la parole, échangions un regard de temps à autre et encore. Et aujourd’hui, me voilà dans sa chambre, à presque le supplier de me faire l’amour avec plus de passion, car la lenteur dont il faisait preuve actuellement me tuait littéralement. Il serait sûrement compliqué de croire que j’étais toujours vierge il y a trois jours de cela, pourtant c’était bel et bien le cas. Il avait suffit de baisers, d’une déclaration, et de caresses un peu poussées pour que je me laisse entraîner dans sa chambre sans chercher à l’arrêter. Les minutes ce sont enchaîner, les vêtements avaient volés… Et j’avais eu envie de lui instantanément. J’étais prête, je savais qu’il n’y aurait pas de meilleure personne avec qui tenter cette première fois. Je ne lui avais rien dis à ce sujet, mais innévitablement, au moment fatidique, il l’avait découvert… Et tout ceci n’en fut que meilleur, car il prit soin de moi comme l’homme parfait qu’il était… Car oui, pour moi il était parfait. Totalement mon contraire, mon opposé. La lumière qui éclairait ma vie faites de doutes et de noirceurs. Il avait fait tomber mes barrières en un claquement de doigt, et je lui faisais déjà une confiance aveugle.. Comme si cela était tout simplement naturel. Mais il était mon âme sœur… Il était celui qui me complétait, qui m’étais destiné. Jamais je n’aurais cru pouvoir rencontrer cette personne un jour, et finalement, il était auprès de moi, quotidiennement depuis déjà plus d’un an… Il faut dire que je ne cherchais pas spécialement à le trouvé, et que l’âme-sœur, je n’en avais pas grand-chose à faire jusque-là.. Jusqu’à ce qu’il chamboule complètement ma vie. Cela faisait trois jours que l’on était ensemble officiellement, avec deux jours entiers de séparation, deux jours qui m’avaient rendus totalement dingue, au point de me rendre compte des changements profond qui s’étaient oppéré en moi. Je n’avais jamais eu de petit ami, je ne savais pas comment ça marchait, je ne savais pas non plus ce que l’on était supposé ou non ressentir… Et à certains moment, j’avais peur tout simplement. Peur de toutes ses émotions nouvelles qui me submergeaient, peur de tout ce que je ne comprenais pas.. Peur de comprendre que je l’aimais déjà à ce point-là en si peu de temps… Était-ce normal ? N’étais-je pas tout simplement devenue complètement folle ? Pour moi, tout ceci n ‘avait aucun sens.. Mais je n’étais pas réellement sur de vouloir en trouver hein. Il était complexe de tout comprendre lorsqu’il s’agit d’amour. Je l’avais souvent entendu, mais c’était la première fois que je l’expérimentais. Et pour ce nouvel amour… J’étais prête à tout braver. Le regard des autres, mes peurs, mes principes… J’envoyais tout balader, plus rien ne comptais à part lui. Il avait prit toute la place en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Et lorsque j’avais vu cette greluche l’embrasser, mon sang n’avait fait qu’un tour. Pour la première fois de ma vie j’expérimentais aussi la jalousie. Je savais que je ne supporterais pas qu’une autre femme l’approche.. Ce qui risquait d’être compliqué vu cle personnage qu’il était. Mais je m’en fichais. Ce que j’avais ressentis à ce moment là en voyant cette scène surréaliste… Je ne voulais plus le revivre, plus jamais.

Mais là, en cet instant, il n’y avait plus que lui et moi. Deux âmes-sœurs enfermées dans cette bulle d’amour unique où personne ne pourrait jamais faire irruption. J’aurais voulu que le temps s’arrête, purement et simplement. Le retrouver après cette séparation était une bouffée d’oxygène sans laquelle j’avais du mal à avancer. Pour être à ses côtés, j’avais carrément accepté de le suivre, envoyant valser les cours et le reste. Il était vraiment devenu la seule chose qui comptait pour moi. Je voulais être près de lui, et c’était devenu tellement viscéral.. Que je ne pouvais absolument pas lutter contre ça. Alors me voilà, contre cette porte, à subir ce coup de rein plus violent qu’il me donne sous ma demande. Ses mots me firent légèrement sourire.. C’est vrai qu’on pourrait se dire que, vu mon manque d’expérience en ce domaine, la douceur serait peut-être la meilleur alliée de la découverte, des débuts de nos échanges… Mais non, pas du tout. Je n’étais pas contre un peu de tendresse bien évidemment, il était d’ailleurs très doué pour ça… Mais le désir que je ressentais pour lui était entrain de me consumer, de me dévorer de l’intérieur, au point de rendre mon bas ventre presque douloureux. J’avais besoin de le retrouvé sur tous les plans.. Et j’avais besoin qu’il me montre à quel point je lui avais manqué, à quel point il était heureux de me retrouvé… Je voulais qu’il fasse preuve de fougue et de passion, je voulais qu’il me surprenne, qu’il me fasse découvrir de nouvelles choses… Et il en tarde pas à combler tous mes désirs. En effet, je perdais littéralement pieds, alors qu’ils ne touchaient finalement plus le sol. Dos contre la porte, Seo Han me soulevant comme si je ne pesais rien… Je sentais mon coeur tambouriner dans ma poitrine à une vitesse folle, mon corps complètement brûlant d’excitation des agissements de celui qui était devenu récemment mon petit ami… Un soupir de bien être vint franchir mes lèvres alors qu’in reprenait place en moi, me procurant des sensations nouvelles dans cette position que je ne connaissais pas. Et cette fois-ci.. Ses mouvements n’avaient plus rien de lent, au contraire, ils étaient rapide et violent… Faisant monté en moi une vague de plaisir instantané, me tuant littéralement sous un flot de sensations si incroyable que je pourrais en perdre la tête… Mon corps encore peut habitué à ce genre d’échange était plus que réceptif au moindre échange, alors ce qui se passait actuellement… Je perdais pieds complètement et irrémédiablement, ses baisers dans mon cou ne faisant qu’empirer la situation. Je me mord presque violemment la lèvre inférieur pour ne pas crier purement et simplement… Car à ce stade ce n’était plus de simple gémissement qui menaçaient de sortir. Je laissais mes mains se balader dans le haut de son dos… Avant de planter mes ongles machinalement dans sa peau alors qu’un coup encore plus intense que les autres venait de m’être donné, déclenchant mon premier orgasme par la même occasion… Mon corps fut rapidement complètement submergé par une vague de plaisir qui venait le secouer sans ménagement.. De façon encore plus intense que les fois précédente. Cette fois, plus possible de garder tout ça enfouit, et vu les décibels que j’y mettais… Je me disais qu’heureusement à cette heure de la journée, tous les étudiants étaient en cours…. 

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(OUTFIT) Deux jours...Qu'est-ce que deux petits jours, dans toute une vie ? Que peuvent donc bien représenter ces deux pauvres petites journées, dans toute l'entièreté d'une vie ? Qu'est-ce que c'était ? Rien. Absolument rien. Un grain de sable dans le désert. Une aiguille dans une botte de foin. Une larme dans un océan... Deux journées n'étaient rien, absolument rien... Rien de plus qu'une poussière dans l'infini, et pourtant... Pourtant, désormais, alors que ton cœur était éperdument épris... Ces deux journées avaient paru durer deux mois, voir deux années. C'est donc ça, être irrécupérable ? C'est donc ça aimer à en perdre la raison, au point que tout le reste ne signifiait plus rien ?... Mettons les choses au clair directement. Quand vous vous retrouvez seul chez vous, à tourner en rond. Quand, dans votre petite chambre d'étudiant, vous tenter de vous concentrer sur autre chose, comme étudier par exemple, puisque c'est bien la chose principale que tu étais censé faire ici... Et qu'indubitablement, votre cerveau refuse de ce concentré sur autre chose que sur votre foutu téléphone, téléphone que vous guettiez sans cesse, à l'affût du moindre message qui pourrait arriver... Quand vous en être rendu au point de devoir faire des appels visios, tellement la personne vous manquais, et qu’indubitablement... Ces appels dégénéraient, c'est que le niveau d'atteinte mentale était plus élevé qu'il ne le serait jamais. À ce level là, c'est plus de l'amour, c'est de l'obsession, c'est quelque chose de totalement dingue, à la fois magnifique, mais aussi extrêmement pathétique. À ce stade, c'est comme si sans ta copine, tu n'existais plus. Comme si sans elle, ton monde s'arrêtait instantanément de tourner. Comme si ton esprit n'était pas capable de fonctionner... Quand le sien n'était pas à tes côtés. Cela peut paraître stupide, irrationnel, voire même complètement ridicule, mais c'était la vérité. Cela fait déjà plus d'un an que cette fille t'obsédais littéralement. Plus d'un an que ton cœur manquait un battement, chaque fois où, pendant une fraction de seconde, vos regards avaient la chance de se croiser... Alors imaginez maintenant. Maintenant qu'enfin, l'attente était terminée. Maintenant qu'il t'étais enfin permis d'officiellement l'aimer... Pas étonnant que ces deux jours t'ai semblé durer une éternité. Ajoutez à cela le fait que Sae Yeon était ton âme sœur... Et vous pouviez dès à présent t'enterrer, parce que là, son absence t'aurais littéralement tué, si elle avait duré plus qu'elle ne le devait. Sae Yeon était toute ta vie... Ton amour ultime, le genre d'amour qui ne vous percute qu'une fois dans toute une vie entière. Elle était ton oxygène, ta raison de vivre, d'exister... Et cela ne changerait jamais.

Dès lors que ton regard avait enfin été papable de croiser le sien, tu avais sentis tous tes sens devenir complètement dingue. En une fraction de seconde, tu avais sus immédiatement que tu ne serais pas capable de ne pas complètement te ruer sur elle, de la couvrir de baisers, et de la supplier de ne plus jamais t'abandonner... Mais le truc, c'est que tu avais également sentis qu'il te serait impossible de résister à l'appel de la chair... Appel qui t'obsédais, littéralement, depuis cet appel spécial échanger. Ton corps se languissait atrocement du sien. Il le réclamait, il t'hurlais littéralement dessus de foncer, et que bientôt, il ne serait plus en mesure de lutter... Et tu l'avais écouté. Tu l'avais écouté et pour rien au monde, tu ne le regretterais.

Après quelques péripéties qui avaient valu d'exposer au grand jour votre couple, tu l'avais immédiatement attirée dans ta chambre, car comme dis précédemment, elle t'avais manqué... Dans son intégralité, et tu voulais la dévorer, plus que jamais. C'est pourquoi tu t'étais rapidement retrouvé avec elle, enfin seul et capable de laisser ton désir s'exprimer et de lui montrer à quel point elle t'avais manqué, dans ta petite chambre, pas vraiment isolée. À peine entré, tu l'avais plaqué contre la porte et les choses sérieuses étaient arrivées si vite que tu avais encore du mal à le réaliser. Tout deux rapidement dénudés et unis pour la première fois depuis deux longues journées, tu t'étais mis à effectuer des mouvements assez lents, mais appuyés, dans le seul but de l'entendre de demander d'accélérer... Et cette demande ne tarda pas à arriver. Un large sourire sur tes lèvres... Un sourire de vainqueur, car ton petit jeu avait fonctionné, tu avais gagné, elle était en train de te supplier d'accélérer, car ta lenteur allait finir par la tuée. Après un petit manège et un retournement de situation, tu portais désormais ta moitié dans tes bras, tandis que tu lui assenais des coups de reins beaucoup plus vigoureux, voir violent, contrastant considérablement avec ce que tu faisais dernièrement. C'est assez stupide de se dire que tu étais en train de faire l'amour à ta copine contre la porte de ta chambre, au lieu de la contenter sur un endroit plus confortable, comme ton lit par exemple, mais que voulez-vous... La passion n'attendait pas. Et ce n'est pas comme si tu comptais te contenter de ça. Oooh non... Tu avais bien en tête de ne pas la lâcher de si tôt, quittes à passer la journée enfermer dans la chambre et manquer les cours. À partir du moment où tu l'avais retrouvée, plus rien d'autre ne comptait. Qu'importe les cours, qu'importe les autres, qu'importe la vie extérieure... Elle, et elle seule. C'est tout ce qui importait.

Tes lèvres dans son cou, le dévorant littéralement tandis que tes propres râles quant au plaisir intense que tu ressentais étaient étouffées contre sa peau, tu continues de lui infliger de violents coups de rein, faisant trembler son corps tout entier. Souriant pour toi-même face à l'expression de son plaisir qui t'excitais comme jamais, tu finis par sentir ses ongles se planter dans ton dos... Et c'est ce geste qui te fis définitivement perdre pied. Sans que ce ne soit fait exprès, ton plaisir atteint son paroxysme en même temps que le sien et vos deux corps terminèrent secoués par ces vagues de plaisir venant indéniablement les submerger. Arrêtant progressivement tes mouvements, tu remontes tes lèvres de son cou aux siennes et tu l'embrasses, d'une manière qui semblait vouloir mêler la chaleur quant au désir que tu continuais de ressentir et l'amour infini que tu lui portais. Envoyant ta langue jouer avec la sienne avec une sensualité encore jamais atteinte, tu sens rapidement que le feu en toi étais loin, très loin d'être apaisé... Et c'est pour cela même que, seulement quelques instants après que ce premier orgasme ne t'ai submergé, tu avais emmené ta moitié vers le lit, en la portant à bout de bras bien sûr, pour finir pas l'y déposer. Sans détacher vos lèvres, tu te glisses sur elle, tes mains se baladant sur son corps de rêve, comme si elles le redécouvraient. Tes lèvres quittant finalement les siennes, tu te redresses, te retrouvant sur tes genoux, et tu ne tardes pas à l'attraper par la taille. Sans dire un mot, tu approches son bassin du tien, alors qu'elle, était toujours allongée... Jusqu'à ce que ses jambes reposent contre toi, contre ton torse et tes épaules précisément. Habillement, et sans réelle douceur, tu unis de nouveaux vos deux corps... Et tu te mets directement à bouger. Faisant par la même occasion découvrir à celle que tu aimais au-delà de ce qui était possible, une nouvelle manière de s'unir, de ressentir du plaisir... De s'aimer, tout simplement, et de laisser cet amour s'exprimer comme jamais... Jusqu'à ce que vous soyez enfin rassasiés.

Et oui... Deux jours, ce n'est pas si long... Mais quand on s'aime à en crever, c'est simplement une éternité.

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(OUTFIT)  Qui aurait cru qu’un jour mon histoire prendrait un tel tournant ? Qui aurait cru que quelqu’un puisse avoir un tel pouvoir sur moi qu’il en vienne à complètement réécrire l’histoire de cette vie que je m’étais déjà destinée, tracée ? Il avait tout chamboulé, tout remis en question. Il était devenu un tout, un tout dont je serais à l’avenir bien incapable de me passer. Je le sentais, il devenait de plus en plus mon univers.. Et ça avait quelque chose de fascinant, mais d’également effrayant. Les choses avaient changées tellement vite que j’en avais encore le tournis. Je n’arrivais pas à me remettre de tout ça, et il allait falloir sûrement un moment pour que je réalise réellement ce qui m’arrive, et l’impacte globale sur ma vie. Pour le moment, c’est comme si mon cerveau était complètement bugué, il y avait beaucoup trop de nouvelles données à traitées pour qu’il réussisse à tout emmagasiner si vite.. Et je n’étais même pas sur d’avoir envie de tout ça pour le moment. Pourquoi réfléchir maintenant ? Pourtant tout analyser ? Il y avait des choses assez simples qui permettaient de faire des raccourcis sur la situation. Il avait capturé mon coeur, mon âme en une fraction de seconde, de plus il était mon âme sœur… Je ne pense pas qu’il y avait meilleure raison pour complètement et irrémédiablement m’abandonner à lui entièrement encore et encore sans jamais me poser de questions. Cela ne me ressemble pas, non tellement pas.. Et pourtant je me laisse submerger par ce nouvel amour avec tellement de facilité que s’en était déconcertant. Je n’avais jamais voulu personne dans ma vie, je n’avais jamais laissé à personne l’opportunité d’occuper une place importante à mes côtés.. Jusqu’à lui. Bien évidemment, je mentirais si je disais que je ne faisais pas tout ceci avec une certaine appréhension, même si je faisais tout ce que je pouvais pour l’enfouir au plus profond de moi… Non, en réalité j’étais terrifiée. Terrifiée de mes propres sentiments, terrifiée de l’avenir et de ce qui pourrait se produire. Mais il faut croire que ses sentiments nouveaux avaient réussis à être plus fort que ce sentiment de peur que m’envahissais malgré tout.

Deux jours avaient largement suffit a creuser un énorme manque de sa présence. Pourtant deux jours ce n’était rien… Rien à part une éternité à mes yeux. Mon corps entier était en manque de li s’en était complètement affolant. J’avais l’impression d’être avec lui depuis longtemps alors que nous nous étions réellement trouvés que vendredi.. Et aujourd’hui c’était lundi.. De quoi en faire rire plus d’un sur la situation. Mais il y avait parfois des choses qui n’étaient tout simplement pas possible à expliqué.. Elles devaient simplement se vivre pour être comprise. Etre sans lui pendant deux jours fut un supplice atroce auquel j’avais eu du mal a résister… Alors autant vous dire que lorsque nos chemins s’étaient enfin recroisés, je n’avais qu’une envie c’était de lui sauter dessus littéralement… Mais je n’avais pas pu, du moins pas directement sur le moment.. Pour la simple et bonne raison que nous étions en publique et que nous avions jugés bon que dans un premier temps, il valait mieux que notre relation reste cachée… Mais bien évidemment cette bonne résolution n’a pas survécu plus de quelques minutes… Elle aurait pu si cette abrutie n’avait pas eu l’envie soudaine de sauter sur MON petit ami et de l’embrasser comme s’il lui appartenait. Soyons honnête, mon sang n’avait fait qu’un tour, et j’expérimentais pour la première fois ce qu’étais la jalousie et la possessivité.. Quoi que pour le coup je pense que n’importe qu’elle fille aurait agis de la même manière. Après tout, il n’y avait rien de plu horrible que de voir une autre nana suspendue aux lèvres de l’homme que vous aimez. J’aurais d’ailleurs pu en tenir rigueur à Seo Han, mais sur le moment je n’en est rien fais. Il faut dire que je l’avais vu sombrer seconde après seconde dans une incompréhension totale avant qu’elle ne l’attaque par surprise.. Il ne m’étais donc pas venue une seule fois à l’idée de m’énerver contre lui.. Mais peut être devrais-je le taquiner avec ça un peu plus tard… En attendant, j’étais loin, bien loin de penser à cette abrutie et aux événement passé.

Le présent… Le présent était ce qui m’importait le plus, car il m’offrait un plaisir plus qu’intense, un plaisir tel que mon cerveau en perdait totalement la raison. Là, contre cette porte, dans ses bras, je venais d’atteindre le Nirvana. Ses assauts m’avaient fait chavirer en à peine quelques minutes… Et mon corps avait à peine le temps de se remettre de cette première vague de plaisir intense que je le sentait déjà m’emmener vers d’autres aventures. En effet, toujours collée à lui, il m’avais maintenant déposée sur son lit… Mais apparemment se reposer ou dormir ne faisaient pas partit de son programme pour la suite de la matinée… Je me laissais sagement manipuler, alors qu’en quelques secondes il se retrouvait à nouveau en moi dans une position que je ne connaissais pas… Et qui était, il faut bien l’avouer, des plus agréables à expérimenter. Les sensations étaient nouvelles.. Et semblaient bien trop belles pour être vrai. Il faut dire que la position actuel semblait me faire un effet encore plus fort que les autres que j’avais put expérimenter jusque-là… Eh oui, étant vierge je n’en avait pas encore expérimentée beaucoup, même si Seo Han semblait être un très bon professeur en la matière, très enclin à apprendre de nouvelles choses à l’élève que j’étais… Et c’est avec un grand plaisir que je me laissais guidée dans cet apprentissage. Je sentais mon corps se contracter sous le plaisir qu’il ressentait grâce à ses coups de reins. Mes doigts serraient instinctivement les draps à proximités pour essayer de garder pied un minimum alors que mon corps étaient encore sous l’influence de l’orgasme précédent, le rendant encore plus réceptif à ses assauts actuels. Je me laissais faire, je me laissais guidée… Et je sentais qu’un nouvel orgasme était déjà prêt à arriver, ce qui me faisais complètement halluciné du pouvoir que son corps avait sur le mien. J’avais souvent entendu dire que l’orgasme féminin n’était pas des plus simple à atteindre… Il faut croire qu’avec Seo Han c’était plus que choses aisé. Est-ce que cela me dérangeais ? Absolument pas le moins du monde. Mais pour le moment je n’avais pas envie d’exploser à nouveau si vite. Alors, dès l’instant où je sentais que les contractions de plaisir se faisaient trop intenses, je me redressais rapidement, passant mes bras autour de son cou, venant me positionner sur ses genoux. Je mettais fin à ses bien trop délicieux va et vient, mais sans pour autant séparer nos corps, j’avais juste mis la machine sur pause pendant quelques instants. J’avais besoin de souffler une seconde, rien qu’une seconde alors que tout s’était enchaînée tellement vite que j’en avais littéralement le tournis. Ma respiration était saccadée, mon souffle était difficile à reprendre avec tout l’effet qu’il me faisais. Lentement, je venais effleurer ses lèvres, avant de lui voler un premier baiser rapide, laissant un léger sourire s’installer sur mon visage. « Finalement, je vais peut-être m’absenter plus souvent les week-ends si tu me fais un accueil si.. Chaleureux.. » Et encore c’était peu dire. Le laissant languir encore un peu, je l’embrassais de nouveau de manière langoureuse, laissant ma langue venir jouer de façon fiévreuse avec la sienne. Ce n’est qu’après quelques longues secondes qui parurent une éternité vu le contexte complètement tendu que je laissais les vas-et vient se réinstaurer entre nous à mon initiatives.. Et comme les siens au début de nos retrouvailles, ils étaient lent, lascif et appuyés.

La salle de cours dans laquelle nous aurions du être à ce moment précis, était à plus d’un millier de kilomètre de mes pensées...